A Ma-mama 2/10 ( roman sentimental )

Mirage au dessus des nuages sage n 1














2/10
16

A Ma-mama


 Les années se sont écoulé nous voila en 
1965. On a déménagé de Dornach pour 
s'installer a Mulhouse pas loin du canal du 
Rhône au Rhin, j'ai 14 ans.
  Devant le grand immeuble, se trouve un 
pont levis qui permet de traverser le canal 
en voiture et camion n excédant les 3 tonnes. 
Pour l'actionner, une personne tourne une
manivelle. Cet éclusier  c'est George le
second mari de Ma-mama qui tient depuis
pas mal d'années ce poste du levée du 
soleil au couché, par tout temps. 
  Il m'arrive de lui rendre visite, ce qui lui 
fait un grand plaisir. Nous entamons des 
discutions sur un peut tous ce qui se 
passent a cette époque.  Un jour je lui 
demande,

17

-  George connais tu le passé de Ma-mama ?
-  Jean je connais une partie de son passé
   car il fut chargé. Elle a eut 6 enfants avec
  son premier mari qui est mort en revenant 
  de la suisse après avoir fait passé ses 
  enfants par la frontière durant la seconde 
   guerre mondiale.  Les Allemands l'on  accusé de 
trahison avec l'ennemi et comme passeur ainsi que 
pour la distribution de tractes compromettants. Il 
fut fusillé comme traître.
    Il avais réussi a faire passer 5 enfants,  Georgette
   Huguette ta maman Marguerite, Paulette et Paul  
   les plus jeunes, des jumeaux qui furent placé 
   dans la famille de Ma-mama en Suisse. 
   Cette manœuvre il a  réussi a le faire sans 
   encombre a 5 reprises. Ce fut au dernier 
   retour qu'il fut pris.
     Ils arrêtèrent  Ma-mama et lui confisquait
   tous ses biens, l'entreprise de cordonnerie 
   qui par la suite eut trouvé un acquéreurs, 

18

   une famille d'allemands venu de l'Est de 
   l'Allemagne. Suite a cela, ils emportèrent 
   Ma-mama a Drancy prêt de Paris pour 
   espionnage et distribution de tractes.
      Sa double nationalité, Suisse et Française
   fut aussi un facteur que le maréchal avec 
    l'aide de la gendarmerie et la Gestapo eurent 
    classé comme espions.
-  Mais George qu'est devenu le sixièmes 
   enfant, l'ont il aussi emmené a Drancy ? 
-  Ce que je sais Jean, c'est que l'on n'a plus
    reçu des ses nouvelles.
  Ces quelques lignes me guident vers la
recherche d'autres indices. Je laisse de coté
mon questionnaire et la nuit venu mes 
rêves on imaginé les souffrances qu'a du 
passer Ma-mama.

19

(  1943 au mois de novembre une délégation de 
la Gestapo et de la Gendarmerie vient frapper a  
la porte de la cordonnerie de Ma-mama. 
  Cette incursion brutal et sans scrupule sont 
venu pour la chercher sans trots d'explication. 
Heureusement qu'il n'y a plus d'enfant dans la 
maison.
-  Où sont les enfants ?
-  Ils sont certainement resté dans les abris 
   avec mon mari, je les attend.
-  Emmènes tes papiers et ta valise, tu vas 
    rendre visite au chef de la police de la 
    Gestapo de Mulhouse.
  Ma-mama ne dis pas plus, elle connaissait 
les suites en cas de dénonciation. Elle 
prépare sa valise et accompagne les 
hommes en noir dans leur véhicule. Son 
cœur bat comme une personne prise au 
dépourvu. Le danger elle le connaissais ce
qui la rendit forte et faible en même temps.
Le voisinage regarde derrière les fenêtres
en cachette de peur d'être a leur tour 
convoqué. Arrivé dans la caserne militaire
des questions furent posé,
-  où sont caché les lettres de propacantes 
    que ton mari a transporté en Suisse ? 
-   Mon mari n'a transporté aucune lettre

20 

    en Suisse chez ma sœur, et n'en a ramené, 
    il leur rendais visite par courtoisie.
-   Où sont les 6 enfants de la famille ? 
-   Ils sont porté disparu comme mon mari,
    certainement que les bombes les ont tué 
    l'autre jour a Mulhouse où l'hôpital fut 
    touché ? 
-   Ce n'est pas ce qui se raconte autour de
     toi ton mari qui part trop souvent en Suisse
     que rapporte t'il et que cherche t'il ? 
  Plusieurs jours de cachots n'ont réussi a 
la faire parler. Sa santés se détériora. Elle
fut placé dans un wagon de marchandise 
avec d'autres personnes indésirable pour le
maréchal et ses collaborateurs en direction
de Paris, a Drancy.
   Entre 3 murs et une rangé de barbelés 
occupé par des gendarmes placé dans des 
miradors, elle y menait une vie parsemé 
d’embûches. La vie y  devient 
lamentable. Elle dut accepter sont numéro 

21

marqué par fer rouge sur son bras et accepter 
toutes les incivilités possible. La malnutrition
le froid, la surpopulation, le manque d'hygiène 
et la vermine dans les chambrées occupé par un 
surnombre de personnes sans distinction. 
  Les appelles sélectionnent, pour les départs 
des personnes de la chambrée lesquelles 
sont remplacé rapidement par d'autres 
nouveau arrivant. Il arrivait que des gens sont
fusillé, pour bien leur faire comprendre que
le pouvoir reste entre les mains de l'état Français.
   La croix rouge internationale Suisse permet 
aux personnes de recevoir quelques 
colis. Pour les contrôler  les gendarmes les 
éventre  pour un contrôle ferme. La gendarmerie 
de Paris y puisent volontairement de la denrée
pour le marché noir. 
  Certaines lettres arrivent a quitter ce 
centre  par l'intermédiaire de la croix rouge.
  Ma-mama tien bon, sa famille la soutient 

22

temps bien qu'elle peut. Le maigre repas  
qu'elle reçois, ne suffirait pas pour 
surpasser ces épreuves. 
   Sa sœur s'occupe de la croix rouge 
internationale en Suisse a Bâle. Par des
lettres codés, elles échangent les conditions
dans le centre de Drancy et Ma-mama donne
le nom des convois en partance . Sa sœur 
lui réveille que les convois de trains en 
direction de la Pologne font une pose 
dans la gare de Bâle le jour pour pouvoir
circuler la nuit, c'est là qu'elle arrive a les
suivre et leur donner de l'eau au 
passages envers toutes les interdictions
Même la police Suisse interdisait de leur 
venir en aide. Il arrivais que des lettres
venaient des occupants des  wagons elle
les plaçaient a la poste.
  L'hiver est rude a Drancy, de nombreux
décès changent le chiffre de l'appelle 

23

journalier . Parmi ces cas, des suicides 
en font partie, des personnes se sont 
jeté par la fenêtre ou dans les couloirs. 
     Avec le départ dans les wagons a
marchandise, pour les camps de travail, en 
direction de  la Pologne un espoir naissait 
car on s'imaginais que les trains allaient 
dans des camps pour travailler. 
  Aussi nombreux que les départs les 
nouveaux arrivées venaient les remplaçaient
   Personne n'avait confiance a son 
entourage et aucune ne cherchait de 
contacte. Chacun pour sois.
   Mai 1944 Ma-mama fut appeler pour
prendre la train avec d'autre étrangers 
en direction de l'Alsace pour le camp de
travail au Struthof . 
  Ce départ vers l’inconnu peut devenir 
meilleur que celui de Drancy, pense t'elle ?
De toute façon trouver pire n'existe pas 

24

et en plus retourner dans sa région s'est 
se rapprocher de son entourage.
  Le train de wagons de marchandises 
s'arête dans le Bas Rhin dans une ville
entouré de sapins. Les travailleurs 
et travailleuses sont ensuite embarqué
dans des camions militaire pour retrouver
le camp de travail du Struthof. Il faut 
rouler longtemps pour rencontrer un 
villages, parfois une maison en ruine ne
donne de réconfort, serais ce le pays de
la mort ?
  Un premier arrêt a Schirmeck pour les 
recompter et les interroger sur leur capacité
de connaissance sur le travail ce qui permet 
de les  envoyés dans les camps concernée
  Le peu qui leur reste est confisqué, il n'y a 
plus de lien qui puisse les identifier.
   Autour d'eux la terre est rouge et une 
foret de sapins bien dru ne laisse entrevoir 

25

 le moindre reperd. 
 Cette attention coupe cour a toute tentative 
d'évasion . 
    Quant l’espoir fait briller une victoire, 
le désespoir suit une autre route, cette devise
la tient en condition car elle sait que ses 
enfants sont en bonne main et certaine, elle 
les retrouvera.
   Les camions s’arrêtent devant de haut 
barbelés qui entour une grande propriété.
Au centre une grand baraque en bois sert
de bâtiment pour les travailleurs. Comme
a Drancy, des miradors surveillent les 
prisonniers. Des chiens bergers Allemand
attaché a des chaînes aboient a leur venu.
Des militaires SS hurlent des ordres pas 
très encourageant, ils ont l'accent 
Autrichien .
   Ma-mama a l’avantage de parler trois 
langues, l’allemand Suisse, le français

26 

Suisse, et l'Italien Suisse, cet avantage lui 
permet de reconnaître les origines de 
certaines personnes. 
   Ils doivent se rassembler devant une 
potence sur élevé sous lequel une 
charrette a 2 roues en fer attend que des
victimes y tombent pour les emmener 
dans le four crématoire. Pas besoin de 
donner d'explication aux déportés devenu
des cadavres automate.
   Après l'appel, des commandos de travail 
son désigné, certains vont travailler dans
les carrières et d'autres dans la confection
de munitions a Natzwiller. Ma-mama fait 
partie du commandos pour la confection de
munitions. Un maigre repas d'eau et de 
particules flottant qui ne ressemblaient et
n'avait de gout leur est servie. Tenir debout
reste la devise car ci tu flanches la mort te
guette sois par pendaison ou dans une

27

chambre a gaz. 
  Quant une charge aussi pénible te suit 
l'on ne prête plus attention a la vitesse du 
déroulement du temps , il reste juste le 
savoir quant c'est le matin et quant c'est le
 jour , Seule la nuit peut porter conseille 
lorsque l'on est allongé sur des planches de
sapin.

 ( Je ne dis pas plus, cherchez plus 
   d'explications dans Camps de 
    concentration d'Alsace sous Natzwiller
   Struthof.) 
 Dans la fabrique de munition au alentour
de Natzwiller le travail est moi dure que 
dans les carrières. Au petit matin, après 
l'appelle, les personnes sont dirigé dans les
centres de travail, une hantise de ne plus
retrouver son poste plane. Personne ne dit
un mot, comme des automates ils suivent 
les ordres des SS. 

28

Cette utilisation de travail forcé a duré jusqu'à
la fin de novembre quant la 6 e armées  
américaine eut libère les camps. 
  Les personnes automate se tenait avec peine
tellement que la malnutrition les eut affaiblie.
C'est a ce moment la que j'ai rencontré 
Ma-mama.)
-  Mais George pour quelle raison te trouvais tu 
   la bas ?
-  Je fut un prêtre catholique et avec d'autres 
   frères nous évoquions des nouvelles sur l'avancé
   des alliées. Des dénonciations nous ont trahie 
   et beaucoup de mes frères furent mis a mort
   par les SS. 
    
A suivre  au 3/10 .

   

La nuit porte conseille je raconterais la 
suite au fur et a mesure. Un roman c'est
une histoire vécu mais imaginé d'après
les pensées qui se rapprochent de la 
réalité.


Auteur Mutz Jean Jacques écrivain amateur. 
A ce jour, 25 09 2019, 115 606 lecteurs.
A ce jour, 22 02 2020, 119 584 lecteurs.
A ce jour, 01 06 2020, 122 470 lecteurs.
A ce jour, 24 07 2020, 126 122 lecteurs.
A ce jour, 09 09 2020, 129 578 lecteurs.
A ce jour, 07 11 2022, 170 923 lecteurs.
A ce jour, 26 12 2022 172 110 lecteurs.
A ce jour, 13 11 2023, 185 753 lecteurs.
A ce jour, 0 05 2024, 194 188 lecteurs.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

LA SOUPE SUR L’ÎLE DE PAG ( nouvelle 33 )