Combattre pour le futur ( roman sentimental 10/10)

Mirage au dessus des nuages sage n 1










Combattre pour le futur.

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 Début juillet 1975

  Enfin, l'argent pour l'achat de la maison se libère du
notaire. Je peux entreprendre les travaux. En premier,
un nettoyage total, qui permet d'aller de découverte en 
surprises pas encourageantes. Conclusion faite, il faut
tous remettre en état pour que la ressemblance avec 
une habitation confortable.
  Pour entreprendre toutes les transformations je 
dessine le plan. 
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  Lorsque je travaille sur la chaîne de montage, de
nombreuses personnes visitent notre usine de 
carrosserie. Plusieurs fois par tournée ce vas et vient
nous incombe par leurs photos et les filmes qui nous
encadre. Cet interminable mouvement de personnes
visiteurs nous intrigue. Nous avons tous l'impression
d'être observé. Personne n'a le courage de faire part 
de cette aberrance, on a l'impression d'être des bêtes
de cirque ou de zoo. Il me vient un idée, il faut que 
je face écrire une pancarte, assez grande, sur 
laquelle figure en majuscule,

(NE DONNEZ PAS DE MONET AUX OUVRIERS
MAIS, ÉCRIVEZ LEUR UN CHÈQUE)

  Me voila convoqué devant le bureau de la direction.
Certains visiteurs ont fait part de cette pancarte et ont
questionné la direction pour connaître l'emplacement
de la caisse pour le pour-boire.
-  Monsieur Jean que veut dire cette pancarte?
-  Elle signifie que celui qui travail n'est pas une 
marionnette n'y une vedette de cinéma car ci se serait
le cas on aimerait obtenir des droits d'auteur monsieur
le chef du personnel .
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-   Monsieur Jean, les visiteurs vous font-ils-peur ?
-  Non monsieur le chef du personnel de la carrosserie
nous n'avons pas peur des visiteurs mais le fait d'être
filmé et pris en photos nous tracasse et nous désoriente.
-  Votre remarque sera retenue, monsieur Jean, les 
visiteurs n'auront plus le droit de vous prendre en 
photo et de vous filmer.
  Ma remarque ouvre sa raison d'être et un panneau
trouve sa place, ils ont écrit en majuscule les mots 
suivant,

(INTERDIT DE FILMER ET DE FAIRE DES PHOTOS)

  Au milieu du mois de juillet, un heureux événement 
nous comble. La famille compte trois personnes, une 
fille en plus. Cette venue nous comble d'une joie si 
profonde que notre amour s’enrichit. Cette venue 
double ma volonté de terminer au plus vite notre
futur habitation.
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  Janvier 1976
   Je travail encore sur la chaîne de montage, aucune
nouvelle du poste que l'on m'eut promis. Les 6 mois 
ont passé, ont ils oublier ?
  Pour parvenir à la tête du directive, il faut passer par
les échelons. Je n'ai pas oublié comment je suis 
parvenu une premier fois d'être convoqué par la 
direction. Je me garde de sauter les échelons et 
demande au premier de la cordée, notre chef de file,
-  Monsieur le chef de file, pourrais-je avoir un 
rendez vous auprès du chef de service de la carrosserie ?
-   Monsieur Jean, je dois faire monter cette demande
au chef d'équipe, quelle est votre raison ?
-  Lors de mon embauche, il fut convenu qu'un poste 
de chauffeur me sera attribué au bout de 6 mois. Le 
temps a passé, m'ont-ils oublié ?
  Ma demande n'attend plus qu'une réponse. Je suis 
sur l'attente d'une bonne nouvelle cela me donne de
l'ambition.
  Ce mois -là la neige tombe, j'apprécie la chaleur qui
se trouve dans l'atelier de la carrosserie en pensant à
mon ancien métier. 
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  Des nouvelles embauches sont arrivées. Parmi eux
des Africains venu du Sénégal. Dans mon équipe un
jeune Sénégalais, Bali,  tremble de peur car, c'est la 
première fois de sa vie qu'il voit de la neige. Comme 
certaines pièces sont stockés à l'extérieur les chariots
 élévateurs qui nous les livrent nous les apportent 
couverts de cette neige toute blanche qui fond. Je 
demande a Bali,
-  Pour quelle raison trembles tu Bali, as tu froid ?
-  Non, mizi, je n'ai pas froid c'est la première fois
    que je voie de la neige et elle me fait peur.
-   Donc tu n'as jamais fait ton baptême de neige
    Bali ?
-   Non mizi.
-   Es-tu prêt pour le faire ?
-   Oui je veux le faire et le raconter plus tard à ma
     famille mizi.
  Je fais part de cette demande aux collègues qui en
font une petite récréation au moment de notre pause.
La bataille de boule de neige nous met en émoi, 
sommes-nous redevenu des enfants ?
Février 1976
   Une semaine a passé, pas de réponse sur ma 
demande. Je relance le chef de file.
-  Avez vous du nouveau monsieur le chef de file
   sur la demande que je vous ai faite la semaine
   dernière ?
-   Non je n'ai pas eu de réponse monsieur Jean. Il
    y a une visite de haut niveau dans les prochains
    jours, qui se prépare, cela perturbe notre 
    programme.
-   Bon, laissons passer cette semaine mais n'oublier 
    pas ma demande à la prochaine réunion monsieur
    le chef de file.
   Je poursuis mon travail comme de coutume et 
observe le service d'encadrement se réunir 
régulièrement derrière les vitres de leur salle de
réunion qui se trouve accolé à la chaîne de montage.
Le chef de service de la carrosserie ne s'y trouve que
rarement mais se jour-là, il est bien là. Je ne perds
pas cette occasion de le croiser et de lui faire part
de ma demande. Bien entendu, il faut passer par les
échelons qui démarrent à partir du chef de file, puis
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du chef d'équipe suivie du contremaître et du chef 
d'atelier pour terminer auprès du chef de la 
carrosserie. Le dernier c'est le directeur de la 
carrosserie. 
     Je ne perds pas le nord et guette une 
 importunité pour le croiser. Ce que je suis en train 
de faire c'est prendre l'ascenseur qui permet de
sauter les échelons. Le chef de la carrosserie passe
avec le directeur de l'usine de carrosserie, ils me
servent la main comme à tous les autres collègues
de l'équipe. Ce moment tient-la clé de mon avenir, je
dois la la saisir.
-  Bonjour monsieur le directeur de la carrosserie.
-  Bonjour monsieur Jean, (notre nom se trouve sur
   nos vêtements de travail) votre poste vous 
   convient-il ?
-  IL me convient monsieur le directeur, mais à 
   l'embauche l'on m'a promis que j'aurais un poste
   de chauffeur, comme j'ai tous mes permis de 
   conduire j'eus fais la demande auprès de mon 
   encadrement sans obtenir une réponse. Cette 
   demande n'est elle pas parvenue a vos oreilles ?
  Il regarde le chef de la carrosserie qui hoche la 
tête et dis,
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-  Non monsieur le directeur, je n'ai pas reçu de
   demande.
-  Où est resté cette demande ?
  Les cadres poursuivent leur visite suivi de l'équipe
d'encadrement. Je reste sur mon offensive avec 
l’espoir que cette fois ci la demande porte ses fruits.
  Le lendemain le chef de file me regarde d'un air 
gêné puis il me dis,
-  Il faut que vous formiez une personne à votre
   poste Jean car d'ici la fin de semaine vous serez
   muté dans un autre service.
  Je n'en reviens pas, donc pour réussir il faut 
prendre l'ascenseur pas les escaliers car il y a des 
marches qui manquent.
Mars 1976
  Me voilà dans un service de transport comportant
des camions, des locomotives, des véhicules de 
services des chariots élévateurs. Un garage de 
mécaniques autos et d'engin élévateurs en fait 
partie. Une vrais aubaine que de pouvoir voyager
en véhicules et en faire un métier.
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    Ma venue dans ce service transforme mes habitudes.
Je travail de 7 heures 30 à 16 heures 30. On a 45
minutes de pause pour le repas. Cette manière de 
travailler en journée me pénalise car je ne dispose
plus d'autant de temps pour retaper notre habitation
rural. Mes revenus sont moindre de 20 pour cent car
la prime pour travailler en équipe manque.
Avril 1976.
  Cet engagement me permet de me reposer car 
conduire n'est pas produire. Au matin nous formons
un cercle de 30 personnes et au milieu notre chef 
d'équipe qui dispatche les transports à effectuer. Je 
suis le dernier venue, ce qui me pénalise pour 
obtenir un transport. Je reste pas mal de temps dans 
le garage pour y faire certain travaux de mécaniques.
  Le vendredi tous les véhicules de service sont 
contrôle, de font en comble. Il y a un nombre de
160 véhicules de services. Ces mêmes voitures ne
doivent pas dépasser les 15 000 km, mis dans le 
circuit de voiture d'occasion et sont remplacé
par de nouvelles autos. Il y a 13 directeurs dans 
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l'usine de Mulhouse et 16 000 personnes qui y 
travail. Les voitures des directeurs sont vérifier
chaque fin de semaine. Pour les entretenir nous 
les cherchons dans leur usine et les ramenons. 
Certains directeurs ont le cœur sous la main et a 
chaque venu ils nous offrent une bonne bouteille de 
vin d'Alsace ou une pièce de 10 francs. Certains 
autre sont de mauvais apôtre, leur cœur n'a de bon
que la critique. Il arrive que nous préparons une 
nouveau modèle de voiture pour des maires, des 
sous-préfets et le préfet ainsi que des hauts gradé
de la gendarmerie. On appelle cela une campagne
publicitaire.
  Les transports consistent de chercher ou d'amener
 des cadres à l'aéroport de Mulhouse-Bâle. D'autres
transports nous trimbalent a travers Europe pour
récupérer des pièces industriel rare. Il arrive que des
personnes, habitué a géré le train, manquent dans
leur équipe. L'un d'entre nous le remplace.
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  Je peux, pendant mes heures de pause et de repas 
écrire comme bon me semble. Cette possibilité me
permet de progresser en écriture et en lecture. Mais
mes écrits sont truffé de fautes, je les reprend et les
tapes a la machine a écrire avec comme aide pour
la correction un Petit Robert.

En 1989
  Il m'a fallu 14 années pour réussir à écrire des 
recueils de poésies et des nouvelles , ainsi que 
l'histoire de ma vie depuis mon plus jeune âge car,
la nuit je n'arrive a trouver le sommeil et pense ce
que je pourrais écrire. J'eus ce même procéder 
pour retaper la maison, la nuit je réfléchi et le 
lendemain je construit mes idées. Mes écrits ont
une grande importance pour moi mais pour mon
entourage je n'obtient le moindre soutient. Ils me
font comprendre que ce que je fais n'a de valeur
c'est du temps perdu.
   Je m'y accroche et continue de rédiger des
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recueils de poésies et de nouvelles que je capte par
ci, ou par là.
  Il m'arrive de raconter mes poésies au cadre que
je transporte a l'aéroport. Mes éloges sont les 
bien venu, j'en sois mois même ébloui. Un jour j'ai 
comme passager le directeur principale de Poissy. 
Ce n'est pas la première fois. Je lui raconte mes 
poèmes et, sur le chemin, voilà qu'il s'endort. Je 
suis un peu gêné et je m'arrête de m'exprimer. Cet
arrêt provoque une réaction contradictoire a mes 
pensées.
-  Continuer de raconter vos poésies, elles me 
   décontractent.
  Je n'en reviens pas et continue comme il se doit de
raconter mes poésies et mes nouvelles.
  Je suis persuadé que mes lignes ont de la valeur je
tente de les faire éditer en Suisse, il me refoule. Au
Canada je leur fait parvenir un aperçut, ma 
candidature trouve preneur mais, il faut que leur
envoie la totalité du recueil. Je suis leur demande
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puis quelques mois plus tard reçois une réponse qui
dit qu'ils ne peuvent édité mes écrits. Je leur demande 
de me renvoyer mes textes. leur réponse dit que l'envoie
revient trots chère. Comme la maison d'édition ne 
veut me renvoyer le manuscrit je leur fait parvenir 
un chèque qui équivaut aux frais d’envois concernant
mon manuscrit. 
   Il me reste les maisons d'éditions a compte d'auteur 
Paris. Je contacte des éditeurs de Paris sans oublier 
 ceux de ma région. 
    Dans ma région l'éditeur me fait comprendre que 
ci je finance un voyage en Tailande l'édition peut se 
faire ? 
   Ce mettre en valeur demande une certain cachet, 
étant ouvrier je ne produit pas cette chaleur 
envoûtante qui d'office me donne les clés de la 
prise en charge. Étant un écrivain amateur je 
reste sur la planche des espérés mais pas des 
désespérés et continue d'écrire sans hésiter. Je ne 
rencontre nul soutient dans mon entourage, 
personne ne croie en ma réussite. Il faut que je 
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trouve une maison d'édition pour prouver mes
capacités. 
   Je me laisse embobiner par une montagne de 
conditions que me propose, a compte d'auteur, 
une maison de Paris. (je ne site de nom).
  Je leur fait parvenir mon manuscrit qui doit 
passer par une commission de lecture. Au bout de
six mois la maison d'édition m'écrit que le recueil
de poésie est accepté et que pour poursuivre, après
avoir relu et corrigé le manuscrit en mentionnant
(bon pour imprimaturs) et signé, il faut
envoyer la somme d'argent prévu dans le contra.
   Je leur fait parvenir la somme et attend 
impatiemment. Dans le contra une mention dit
que ce sont eux seul qui ont le droit d'en faire la 
publicité et la vente. Ils tireront 300 recueils et
30 seront numéroté et envoyé. La somme dû 
revient a 3000 francs, le salaire d'un ouvrier de 
l'époque est a 1900 francs par mois.
  Cette attente ne frêne  pas ma raison 
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d'écrire, je dis même qu'elle me donne un envie
démultiplié pour créer de nouvelles aventures. 

   Le temps passe et au bout de 6 mois ils 
m'écrivent qu'un seul recueil fut vendu et que le
reste passera au pilon.
  Cette lettre me donne des frisons, et me choque
a telle point que je demande qu'ils me font 
parvenir les invendu. Ils ne refusent pas et 
m'envoient la facture a payer pour l’emballage.
  Je ne pers pas le nord et vend mes 300 recueilles
de poésies en parlant par ci et par là. Je retombe 
sur mes pieds même qu'une personne m'a triplé
la somme demandé pour que je continue dans 
mon élancé. 
   Je suis en mesure de présenter un roman qui
a 270 pages a raison de 1700 frappe par page. Je
fais des recherches et tombe sur une autre 
maison d'édition qui me propose de l'éditer a
compte d'auteur pour 25 000 francs et 1000 
livres a disposition, comme pour le précédant
éditeurs, 30 pour cent vont a la librairie et 5
pour cent pour moi comme droit d'auteur. En 
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cas de réédition je toucherais 10 pour cent par
livres vendu. Pour que cette solution sois 
profitable, la maison d'édition me propose de 
faire paraître le livre un soir a 20 heures sur 
le coin du coté droit du présentateur de 
l’émission a la télévision. A ce sujet une autre 
facture suit, elle s'élève a 25 000 francs, le 
même prix que pour les frais 'édition.
Je précise que cette somme d'argent permet de
financé, a l'époque une nouvelle voiture de 
classe moyenne.
  La gourmandise dénonce un profit pour 
certains et une défaite pour d'autres. Le 
fait de vouloir piétiner sur les pavées de 
l'élite punie celle ou celui qui tente d'y entrer.
Comment peut ont faire profiter a d'autres  les
lignes qui nous font signent ? Pourtant, ceux
qui achètent les livres font partie de la masse
sociale ?
   Je remédie a une autre façon de contacter les
gens du monde entier, en différente langues ,
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sans passer par la caisse encaisser pour que
toutes personnes sur terre puissent apprendre 
lire et a écrire, tout simplement par la toile.




Un grand merci a tous mes lectrices et lecteurs.




Le roman est en cour de construction. Des 
modifications peuvent suivre. Les tableaux
sont de la marqueterie, l'auteur est Jean 
Jacques Mutz écrivain amateur. Toute 
coïncidence serait un pur hasard, un 
roman n'est qu'une parodie.
Un écrivain amateur ne touche pas de revenu
pour ses écrits, il les partage sans modération.
A ce jour, 05 07 2023, 181 996 lecteurs.

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