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Affichage des articles associés au libellé nouvelle

SEPT FUTUR MALGRÉ NOUS VERS L'EVASION ( nouvelle 32 )

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Mirage au dessus des nuages sage n 1 1 SEPT FUTUR MALGRÉ NOUS       VERS L'ÉVASION       La fin de la guerre doit être proche  car l'armée de nos libérateurs signe sa  présence aux portes de Belfort.      Cette nouvelle nous réconforte tous  et la joie dans nos coeur fait virevolter  une limpide source de bonheur.     Ce ne sont que des rumeurs, nous  font croire les soldats Allemand de  l'occupation. Pour nous leur  affirmation est une doctrine comme  toutes les autres.  2     Dans nos esprits plane une toute autre  version des faits, c'est cet émerveillement  libératoire qui germe dans nos coeur une  rancune envers ces autres, ceux qui  inspirent dans nos volontés une haine,   celle d'avoir fait ressentir leur force  pervers et antisociaux. ...

Un vieil homme me raconte ( nouvelle n 3 )

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mirage au dessus des nuages sage n 1 1 un vieille homme me raconte LE JEUX DE CARTES   Cela fait bien deux années que cette drôle de guerre fait rage. Les articles de journaux ne tirent que des malheurs, a la manière d' une conspiration. On peut y lire les noms des victimes par millions, certaines n' ont plus leur visage, ni leur matricule elles figurent sous l' appellation " Soldats inconnus ". 2   La liste des blessés revient comme un leitmotiv et les amputés sont légion. Le mirage de la paix ne rencontre aucune illusion ; seule la réalité de la mitraille a sa raison. La haine envers son voisin , devenu ennemi, n' engendre aucun sentiment de compassion. Tout est fait de colère, rien ne ressemble à une image sage.    Le front est le reflet de cet acharnement perpétuel qui se déstabilise d'après la volonté des généraux, la perte en homme prend valeur d' importance !    L' Alsace, a cette ...

LE SORTILÈGE ( nouvelle 8)

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mirage au dessus des nuages sage n 1 LE SORTILÈGE 1    De la petite ville où j'ai vu le jour, je garde un  souvenir que, jusqu'à maintenant, je n'ai jamais  réussi à oublier : il s'est incrusté dans mes  pensées.      Construite dans une vallée, qui se trouve au  début d'une vieille chaîne de montagnes. Ma ville  est le chef-lieu de notre canton. Y vivent trois  mille habitants, on y remarque une collégiale  qui laisse s'élancer vers le ciel son clocher  d'une hauteur hallucinante. Le son de ses cloches,  aussi haut  placé, rappelle les ouvriers, les  gardiens des vignes éparpillés dans les champs  aux alentours. Une rivière traverse la commune  en la divisant  ; par temps d'orage, elle se gonfle  pour se transformer en un véritable torrent  impétueux. 2   Autour de la collégiale, une grande place de  grès rouge, permet le rassembl...