DOUBLE JEUX ( nouvelle 60 )

 Mirage au dessus des nuages sage n 1












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DOUBLE JEUX



     L'indique, c'est elle, Marlène, une 
jeune femme d'une élégance 
remarquable et d'une présentation qui 
met en émoi plus d'un homme je crois. 
   Elle occupe la fonction de secrétaire 
traducteur dans le commandement du 
bureau de la Gestapo de notre petite 
ville.

   Pas de doute c'est bien son charme 
et sa beauté qui lui ont ouvert les portes 
du pilotage responsable de bien des 
postes clés de notre société actuelle . 
  Certains murmures dissent que sa 
collaboration avec l'occupant leur 
permet de puiser des renseignements 
fragilisant le pays. L'envie de son bien 
être enivre une jalousie ingrate que 
germent certaines personnes de son 
entourage. Pour d'autres , elle devient 
la colporteuse qui dénonce plus d'un 
facteur compromettant. Pour certains
ces actes pervers ne trouvant son du 
que grâce au contacte de l'envahisseur. 
Par cette brèche la ils l'accusent de 
compromission.
   Tout le peuple de France se trouve 
sous l’influence de la pauvreté dut a 
cette doctrine dominatrice qui devient 

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embarrassante. 
   Le rationnement impose des 
obligations ablatifs. d'innombrable 
aberrations trouvent dans cet essaim 
de malveillance le terme d'une 
conjonction révoltante. Les tickets de 
rationnement accablent la raison pour 
survivre, le marcher noir prime avec 
gloire. La solution pour pouvoir 
survivre dépasse les bornes, certains 
sont capable de dénoncer le voisin pour 
gagner quelques tickets de rationnement.
   Ces précieux morceau de papier, pour 
le ravitaillement, ne peuvent se trouver 
qu'auprès de la secrétaire de la 
commanderie, Marlène. 
   De ce point la, cette jeune femme 
détient l'abscisse d'une enchère qui 
peut signer un pouvoir révocable. Les 
victuailles sont plus rare que l'argent 

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en notre possession , les tickets de 
rationnement deviennent la valeur 
d'échange primordiale. Ce parcoure 
nous entraîne vers des obstacles 
contraignant. La condamnation , par la 
loi de l'occupation, met tout le monde 
en périls. 
   Des transactions parallèles, du 
marcher noir, font fructifier certaines 
bourses. Plusieurs facteurs privilégient 
l’obtention du nombre de tickets ; ceux 
qui travaillent dans les usines 
d'armement disposent d'un argument 
ainsi que ceux dont le père ou le frère 
combattent au front de l'est, ils 
résultent un privilège pour ceux qui 
portent le deuil d'un proche tombé dans 
les batailles de cet guerre. 
  Pour les répertorier, il faut une 
personne digne d'un certain purisme . 

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La police de l'armée Allemande eut 
désigné Marlène comme répondant a 
tous les critères , coté intellectuelle et 
beauté corporelle. 
   Marlène tient bien son poste car, sa 
conscience n'a de faiblesse, elle contrôle 
tous les cas et prend en charge des 
rapports sur des dénonciations entre 
voisinage pour que le plaignant 
obtienne une ration supplémentaire. 
    Le malheur se crochète avec des 
aiguilles piquantes, qu'aiguisent la 
haine, la rancune comme la jalousie. 
L'on envie les autres, sans connaître 
leur raison. La dénonciation va bon 
train en creusant des sillons profond 
dans l’âme de chacun.
   Cette Marlène adore les beaux habits, 
pour se faire valoir, elle part s'habiller 
auprès de plus grand couturiers de la 

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capital. 
    Paris se trouve a plus de cinq cent 
Kilomètres ; elle fait se trajet une fois 
par mois. Son goût ménage une 
parfaite harmonie, cette man de 
sagesse ne lui rapportent que des 
compliments sincères par ceux qui la 
convoite. Pour les autres, aux 
arguments de jalousie, l'envie échauffe 
leur esprit. Dans sa promenade, en 
train, elle rencontre de braves gens. 
Souvent ce sont des habitués mais, très 
fréquemment d'autres personnages lui 
font quelques brins de discutions. 
  Mon père me fait part d'une remarque, 
que je dois garder en secret, c'est grâce 
a Marlène que certains messages, d'une 
importance capital, aboutisses en 
bonne main a Paris. 
   Pour les maquisards, sa valeur n'a

pas de prix, de se pas je ne dois 
le dévoiler a qui que se sois, cela 
pourrait nuire notre enclave dans 
le maquis. Tous ceux du maquis, 
doivent se garder de lui accorder un 
sourire , cela risquerait de dévoiler 
notre collaboration. 
   Les occupants sont d'une vivacité 
très observateur et redoutable sans un 
pardon. Ils fusillent chaque traître sur 
le champs , après lui avoir fait subir de 
nombreux questionnaires sous la 
torture outrageante.
     Je garde en mémoire ses mots 
comme une inscription marqué au fer 
rouge. Je n'ai que dix ans, mon père 
m’entraîne avec ses camarades dans
leur débâcle depuis plus d'un an. Ma 
mère et mes autres frères et sœurs 
sont partie dans le coeur de la France 

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libre, a L’abri de certaines restrictions 
et surtout des bombardements. 
   Ma vie devient rude, je dors souvent 
a la belle étoile, malgré le froid, la 
pluie et tout se qui suit. Je n'ai que peu 
de soulagement, nous devons rester 
aux aguets continuellement. La peur, a 
ce moment la, devient un fléau, elle 
fait vibrer dans nos pressentiments 
une multitude de suppositions très 
contradictoires. 
  Dans l'idéalisme que l'on s'impute, il 
y a la règle de l'égalité, celui du juste 
partage, celle de la liberté des droits 
de l'humain et de l'indépendance de 
l'expression. 
   Notre abstinence fractionne la 
pression militaire des occupants, ce qui 
nous fait accumuler une pression 
contradictoire sur notre idéologie. Malgré 

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leurs actions psychologiques, nos 
intentions riment avec justice. 
  Les journaux écrivent des traces de 
faux messages sur la réalité des 
combats du front de l'est. Les 
informations que nous obtenons sont 
tout autre, la libération suit notre action 
révolutionnaire.
   - Méfions nous de notre opposition 
     car, elle n'a pas la même conclusion 
     que nous autre. Nous tous pouvons 
     repousser ces pressions inégalitaires 
     et stagnantes en leur faisant 
     comprendre que la raison de notre 
     justice est l'office de la réussite. 
  Ce sont les mots de mon père qui 
devient ferme sur ces paramètres a tel 
point qu'il met sa vie au service de la 
dignité pour que revive les droits de 
l'humain.

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    - Lorsque l'on conjugue une passion, 
      rien n'a plus de valeur que d'arriver 
      au but de son stratagème. 
    Ce n'est que le soir que je me faufile 
entre le couvre feux et la clarté naturelle 
d'une lune parfois présente. Mais , des 
ombres hostiles se multiplient a la clarté 
de la lune qui reflète des caractères 
surréaliste. Chaque arbre ou buisson, 
peut ressembler a des gardes militaires. 
Je me déplace comme une taupe, en 
me glissant entre les maisons et les 
arbustes, les hais et les murets. 
   Mon ventre cri la famine dans un 
gargouillement qui gloutonne avec 
refrain, j'ai peur qu'on l'entende et  de 
réveiller un éventuelle garde. 
   Enfin, je suis prêt de la porte d'entre 
de mademoiselle Marlène, je tapote 
avec une certaine manière pour qu'elle

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reconnaît ma présence. La porte s'ouvre
sans faire de bruit, les gongs sont bien 
graissé avec de la couenne. Aucune 
lumière, on se trouve dans le noir. 
Une main me guide a l'intérieur.
   En lui serrant sa main douce, je sens 
une chaleur maternel et sympathique. 
Elle me guide dans la maison puis, me 
fait asseoir auprès de la table de la 
cuisine. Le coucou de son horloge 
murale me surprend en sonnant 21 
heure. 
   Elle allume une bougie qu'elle place 
au milieu de la table , puis elle me fait 
une tartine de beurre et de confiture 
d'églantine. Après m’être rassasié, elle 
me donne une serviette en cuire. Je ne 
reste pas bien longtemps chez elle. Je 
ne peut égarer mon temps et part 
retrouver mon père et ses compagnons 

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pour leur remettre cette serviette.
    Un soir, elle m'a gardé une assiette 
de pâte avec un civet de lièvre. Je me 
suis régalé jusqu'au fond de mon coeur. 
Ce soir la, le coucou sonne 23 heure, je 
mis plus de temps que d'habitude , la 
qualité du savoir faire d'une bonne 
ménagère en est la raison. 
   Au retour les sirènes hurlent la mort 
qui tombe du ciel. Les chiens hurlent 
et accompagnent cette alerte. Des 
bourdonnements d'avions sont les 
responsables de cette peur qui nous 
oblige de se mettre a l’abri dans les 
souterrains où sont stocké les tonneaux 
de bière. Les gens sont devenu l'otage 
d'une guerre qui les oblige de se terrer 
comme des lapins sous terre. Ma raison 
a moi c'est de prendre un tout autre 
chemin, je trouve refuge dans la niche 

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du chien de madame Marguerite. De ce 
point la, j'observe ce danger volant qui 
se confond avec la couleur nuit du ciel. 
   les explosions des canons antiaérien 
guident mon regard. Mes oreilles 
bourdonnent avec amplitude, je les 
bouche avec mes mains pour atténuer 
cette résonance. Je reste frustré dans 
mon semblant d’abri avec une prime, 
celle d'avoir peur de ne pouvoir réussir 
mes obligations.
   Je reste terré jusqu’à la fin du 
vacarme jusqu'au moment où les 
sirènes sonnent la fin des 
bombardements. Je cour le plus vite 
possible retrouver mon père qui m’attend 
dans la cabane des bûcherons a l’orée 
du bois. 
   A leur vue, le morale reprend sa 
vigueur, un sentiment de joie me

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redonne l'équilibre de ma détermination.
Je remet le document a mon père qui 
l'ouvre et déchiffre a haute voix pour 
la première fois avec moi,
   - Les allier sont prêt pour le 
     débarquement, nous allons recevoir 
     des armes et des munitions. 
  C'est tout ce que j'ai retenue de ce 
message car ma fatigue vient d’engloutir 
ma raison. 
   Je me souvient qu'un soir, des voles 
d'avions nous ont parachuté de 
nombreuses armes et des caisses de 
munition. Ce ne fut pas un mince affaire 
car l'on devais rester au aguets car 
l'armé Allemande risque de nous 
surprendre. 
   Les journées qui suivent, devenaient 
accablante pour les occupants car de 
nombreux sabotages freinaient leurs 

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déplacements . Il était question de 
mettre en déroute le comportement des 
occupants. 
   Le va et vient avec mademoiselle 
Marlène allait bon train, et chaque fois 
que je leur apportait des messages, le 
lendemain des sabotages se 
produisaient. 
   Les dégâts que nous leur infligions 
devenaient important. Plusieurs de nos 
compagnons d'arme ont perdu la vie, 
car l'armée Allemande tente de nous 
faiblir a tout pris. 
   De bonne nouvelles nous rapprochent 
de notre but, les allier sont a la porte de 
l'Alsace. Dans nos rangs de nouveaux 
venu se raccrochent a notre idéalisme.
    Durant la dernière mission 
l 'ensemble de la  troupe fut anéanti 
par l'aviation Allemande. Je les avait 

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attendu plusieurs jours dans la cabane 
des bûcherons. Puis je me suis dirigé 
chez mademoiselle Marlène , elle m'a 
fait signe de ne pas venir pour l’instant 
mais un peu plus tard. Je le fit a la 
tombé du jour et la elle ma expliqué 
que les soldats Allemand ont capturé 
un maquisard qui les a trahi. 
  Cette réponse me rend triste plus 
que tout. Mes larmes sont presque 
sèche , car dans mon coeur règne la 
charge d'une suite de promesses que 
j'ai faite a mon père, celle de toujours 
servir la juste cosse.
    Les allier arrivent de tous coté avec 
apparat dans notre petite ville. Les 
derniers Soldats Allemands sont fait 
prisonnier et jugé par les alliées. Les 
soldats partent en longue colonne vers 
des camps de prisonniers militaires. Les 

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civiles que l'on soupçonnent de 
collaborateur  sont jugé par un comité 
que je bannie pour ses jugements. Des 
témoins sont appelés a la bar et des 
dénonciations suivent comme des 
refrains de chansons. 
    Il est impensable qu'un nombre de 
paroles puissent dénoncer en publique 
des irrégularités. Toutes les femmes 
qui, sois disant , ont travaillé avec la 
Gestapo, sont humilier ; elles sont 
rasés en publique. 
   Mademoiselle Marlène tombe dans ce 
nuage dénonciateur et dévastateur. La 
perte du groupe de maquisards a mit 
en furie les habitants de ma ville. De 
nombreuses paroles méchante et 
cruelle demandent pour que la justice 
sois faite.
   - Il faut abaisser la colère des gens,

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     ne pas perdre de temps, et 
     jugeons la.
  Mademoiselle Marlène fut fusillé dans 
la cour de l'école par nos propre alliées.
   Je me suis retrouvé chez les bonnes 
sœur pendant que le restant de ma 
famille revienne en Alsace. Ces 
retrouvailles n'ont effacé qu'une faible 
partie de ma grande peine ; La perte 
de mon père eut creusé un sillon si 
profond que la source de mes larmes 
tente de combler avec raison.
   Je garde une profonde peine pour 
mon père et tous ceux qui sont mort 
dans cette sale guerre.


     Pour mon PÈRE et pour MARLÈNE 
       et notre liberté acquise.













JJM


La nouvelle est en cour de construction des 
changements peuvent suivre. Auteur Jean 
Jacques Mutz écrivain amateur.
écrit le 28 01 2011, remis a jour le 08 04 2020.

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