n 1/8 PRENDRE LE DROIT DE JUGER ( roman sentimental )

Mirage au dessus des nuages sage n 1














LE PREMIER CHAPITRE DE,

PRENDRE LE DROIT DE JUGER

 de Jean Jacques Mutz 
Ce fait écrit n'est pas une histoire réelle, c'est un roman 
et toute ressemblance serait un pur hasard.

ETRE POUR PARAÎTRE 


Prendre le droit de juger

Cette lecture représente de nombreux faits non justifié. 
Les personnes qui peuvent en témoigner ont préféré 
s'abstenir et garder au fond de sois un secret qui leur 
a permis de juger la réalité de la vie actuelle. Ils ont 
pris ce qu'on appelle le droit de juger. 
 Certainement qu'une peur les en aurait guidé.

Auriez vous agit de la sorte ? Si oui, n’hésitez pas à 
garder au fond de vous même une certaine marge de 
culpabilité et si c'était  l'inverse, devenez votre premier
 juge et votre juré.

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l'homme a besoins de silence, de ce silence 

qui fait patrie d'une partie de la vie, la nuit.












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                  La clarté de la lumière du jour eut diminué 
et un brouillard épais répandra une humidités froide et 
lugubre. Cela fit deux semaines que ce temps maussade
persista dans notre région. La joie que nous hume 
récolté durant l'été eut disparu. Mes frères et moi nous 
eûmes  remplacé les vitres cassées des deux grandes 
fenêtres, de  l'unique pièce où toute la famille séjourna, 
par de vieux cartons. 
  Il ne fut plus possible d'ouvrir les fenêtres, de peur 
qu'elles ne se brisèrent. Nos lits se trouvèrent adossé 
au mur sous les fenêtres. En été le manque de vitres 
permirent qu'une circulation d'air rafraîchirent la pièce 
et nos lits. Maintenant ce fut un petit fourneau a bois 
qui produisit une douce chaleur malgré qu'il se 
trouvât au centre de la pièce. Pour le moment il suffit,  
mais quant les grand froid frissonnent nos oreilles et 
qu’ils traversèrent  les fissures des  grosses moulures 
des murs, d'une époque lointaine, le grand froid eut 
raison. La vétusté du bâtiment gardait une marque 
centenaire. Ce fut une ancienne école voué à la 

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destruction prochaine, les stigmates des deux guerres 
signèrent sa faiblesse. Pour ce moment là, des 
personnes de basses classes sociales l'occupèrent. Notre 
situation fut le fruit du malheur de mon père qui, pour 
oublier, retrouvait sa raison d’être en buvant un liquide 
rouge que notre religion appelle le sang du Christ. Il 
lui arriva d'en abuser a un point tel que ses mouvements 
devenaient incontrôlable et irréfléchie. Son équilibre 
virait dans le mauvais sens. A ces moments de crises,
 son langage devint incompréhensible, le jargon se 
mélangea avec les injures.
         Ce soir là ne fut pas banal comme les autres fois. 
Il vida la bouteille un peu plus rapidement qu'a 
l'habitude . J'occupais mon lit, assis avec mes deux 
frères cadets. Une grande couverture de laine recouvrit  
nos pieds. Une voix autoritaire m'ordonna de me lever 
pour que je lui cherchai une autre bouteille. Il ne me 
joignit aucune pièce de monel mais un petit livre tout 
frissonné où la some que l'on dûmes à la gérante du café 
y fut marqué. Une honte m' envahit à chaque achat 

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car la patronne cria la somme que mon père lui dut pour
 que tout le monde l'entendit
       Me voilà en route, avec la nuit tombante que je 
redoute. La flammée des becs de gaz, a peine visible, 
dansèrent derrière leurs vitres. Je porta une bouteille
non rincé, que des nuances de vin rouge marquèrent. 
Le prix fut abordable en l'achetant de la sorte.
     Une lumière vive traversa la nuit  de brouillard, elle 
vint de l'illumination du troquet. Mon hésitation me 
donna un temps de répits, puis, j'eus poussé la porte et 
là un nuage de fumée de cigarettes en sortit ainsi que 
son odeur qui me choqua . Je pénétrai dans ce repère 
avec amertume. Un dégoût me tétanisé, il fut du à notre 
pauvreté et la honte que je cachai. J'eus beau accuser la 
misère et l'état dépressif de mes parents, rien ni fit. 
Les tables furent occupées, de quatre personnes avec 
autant de verres et parfois mêmes de bouteilles de vin
presque vide. Leur visage se tourna vers un coin du 
bistrot où à la hauteur d'homme, un appareil 
rectangulaire, moderne, passa des images articulées en 

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noir et blanc. Un son en sortit, personne ne m'observa, 
ma venue n'intéressait personne.
Heureusement pour moi car j'eus gonflé, avant de 
pénétrer dans cette pièce impure, mes poumons d'air 
de l'extérieur. Je m'eus dit que j'arrivai à tenir sans 
respirer
  jusqu’à  ce que je fus servi. Je ne réussi pas et devins  
reprendre ma respiration. La patronne du café suivit 
avec attention les images articulées. Elle en fut  ébahi 
par cette nouvelle acquisition. Je du répéter  plusieurs 
fois, avec politesse, qu'elle me remplit la bouteille. 
Rien ni fis, je levai la bouteille et l'eus placé sur le 
comptoir devant son nez . Enfin, elle eut remarqué ma 
présence et me fit signe de patienter. Je suivis ses 
conseils et attendis impatient . Ma curiosité se laissa 
séduire par cette nouveauté où le temps défila 
rapidement .Je ne prêta attention à ma bouteille resté 
sur le comptoir et, me rendu compte qu'elle fut vide . 
Les différents liqueurs exposé sur une étagère en verre, 
égaillèrent mon regard par leurs couleurs et leurs 

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différentes forme . Cela faisait bien dix minutes que je 
stationna, là . Je me laissa séduire comme les clients
du bistro, par cette les informations que divulgation 
cette cage a image articulé et mouvementé . 
     La porte d'entrée ouvra,et, une silhouette féminine, 
avec une taille élancé, entra. Elle eut le même âge que 
moi, douze ans. Elle aussi, tenu une bouteille dans sa 
main, mais, une bouteille rincée. Elle eut pris son 
temps pour le faire dans le couloir au robinet commun. 
Je ne me suis pas donné cette peine car ce fut ma 
sanction punitive envers mon père. Elle eut une autre 
différence, de l'argent, a la place de mon carnet, 
qui accompagna la bouteille sur le comptoir. La 
patronne nous accorde son attention et remplit nos 
bouteilles, enfin .




   










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       Le retour avec ma voisine, Sylvie, me donna un 
surplus de courage et dans le brillant de nos yeux les 
mêmes pensées s'y reflétaient. Avec hâte et ambition 
le chemin devient important pour nos sentiments.
   La nuit fut sombre et incertaine, mais, cela ne nous 
impressionna point. Un débouchée d'égout laissa 
sortir deux énormes ras qui, se poursuivirent. Leur 
gris se confondu avec l'asphalte et leur cries striant 
coupa le calme de la nuit . 
   Effraies par ces mouvements et masse rapides, 
Sylvie laissa tomber la bouteille qui éclata en une 
multitude de morceaux. Une odeur de vin remontât 
par nos vêtements aspergés. 
  Sylvie vint a pleurer . Mes consolations ne sevrèrent
 a pas grand chose, je conclu,
- Ne t'en fais pas Sylvie, je dirais a mes parents que 
c'est ma bouteille qui est tombé et qui a cassé .
- Je te remercie Jean .
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Ses larmes disparaissaient et, pour me remercier , elle
 me plaça un baisé sur mes lèvres. Je n'en reviens pas , 

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de cette magie tombé du ciel . 
J'essayai machinalement l'humidité de son baisé sur 
ma bouche tout en virevoltant de sentiments. Je n'en 
revenais pas , quelle joie, mais, qu'elle seront les 
conséquences  pour la suite ? Le parcoure nous
illumina de sentiments amoureux dans le profond de 
nos cœurs. La lueur des réverbères n'arrivèrent  a 
traverser l'épais brouillard, malgré cela, les faible 
flamettes continuèrent de danser spécialement pour 
nous . Ce fut nos pensées qui s'en persuadent.
           Au bout d'une dizaine de mètres, main dans la 
main, un arrêt nous relia sous le regard de nos yeux 
émerveillé. Le scintillement de ce bonheur rassembla 
nos lèvres. la fée de l'amour nous joue un nouveau 
tour. . C'est comme ci une force aimante nos corps 
pour se chérir . Le parcoure tripla de temps , le retard 
devient énorme.
          On arriva devant les grandes marches en pierre 
de taille de l'immeuble vétuste et lugubre. Un nouveau 

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baisé gomma notre malheur comme le fait la nuit pour 
cacher cette vétusté . Notre force fut ce bonheur qui 
nous charma plus que tous. Il ne fut plus question de 
perdre du temps, nous convenions de porter a demain 
nos sentiments. Il fallut gravir la dernière partie des 
marches en bois de l’escalier. Les planches usées par
le passage intensif furent arrondie et vermoulu, 
malgré cela ils vivait par ses signes de craquements. 
Sur le palier , l'emplacement d' une ancienne porte 
délimitant le niveau de l'étage. Cette porte eu servie 
jadis a alimenté  le petit fourneau de notre pièce 
d'habitation. La balustrade a perdu de sa fiabilités. 
Dans le couloir aucune lumière,ce fut en tâtent que 
nous avançâmes. Aucun locataire ne s'aventura a 
cette heure-ci. A mis chemin, nous replongeait dans
un enlacement amoureux. Un bruit de craquement de 
bois nous interrompait. Une peur nous envahissant et 
un rayon de lumière apparut. Une porte entrouverte 
laissa s'évader une lumière. Une silhouette haute et 
mince, dessina l’allure d'un personnage méprisé par 

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tous les habitants de cette masure. Tout le monde le 
nommait  (le criminel). Un surnom qu'on lui attribua 
suite a son passé houleux. Tout le voisinage le 
contournait ou l'évitait personne ne lui attribua une 
parole. Ses mains fouillèrent dans ses poches, puis, il
sortit un objet. Nos mains se serrèrent fortement. Une 
puissance lumière nous éblouit en  le faisant promener 
dans le couloir . A la vue de nos vies, il se gardait
d'éclairer nos pas. On le remerciait aussi  bien que 
mal et nous suivîmes la direction 
de nos logements.
     Sylvie fut la première et je patientais jusqu’à ce 
que la porte se referma. J'ouvrais la porte de notre 
logement , une bougie brûlait sur la table et mon père 
attendait impatiemment replié sur la table. Ma mère 
était aussi éveillé, elle se trouvait a ces cotés. Une 
peur  m'envahissait, je tremblais, mais, je restais 
lucide et prêt a accepter n'importe quelle punition. 
Je m'approchais de la table sans prononcer un mot. 
Mon père tout énervé me questionnais,

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- Mais qu'as tu fais tout ce temps ?
- La patronne m'a fait attendre et hésitait a me servir 
   car je n'avais pas d'argent.
- Et où est la bouteille, qu'en as tu fais ?
- Sur le chemin du retour elle m'est tombé et a cassé.
     Son visage reflétait une aine indomptable que cette 
faible lumière dénonçais. Son agressivité le 
transformait en un pantin vibrant d'intention 
diabolique, ses mains tremblaient . Ma mère répétait 
la même question, comme un perroquet. Je me mordis
 les lèvres, puis je tentai de donner une réponse. Mon 
père se leva et d'un trait me lança la chaise sur laquelle
 il eu pris place. De nombreuses injures m'abaissèrent, 
les deux justicier me harcelèrent d'injures a un rythme 
acharné. Je perdis la manche ça ce fut certain et, je 
reconnu mes tords mais, je gardai la tête haute. Mes 
sœurs et mes frères furent resté assis sur leur lit et 
observèrent cette scène de ménage. Mon père me lança 
un verre qui suivit une mise raté. L'alcoolisme a un 
défaut, pour ceux qui en abuse de trots, celui de 

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manquer la cible. Il ne manqua de justesse. Ma mère
 revint a la charge et me lacéra de coups de ceintures 
en cuir ma seul sauve garde, fut de me mettre en boule, 
l'instinct des nouveaux née. Tout l'immeuble entendit 
ma défaite et leurs grises. Mon père me tira par les 
cheveux vers le couloir, ma mère suivit avec une lampe 
de poche et une corde. 
   Dans leur démarche ils exprimèrent a haute voix l
a peine que j'allai subir . Il fut question que je passerai 
la nuit attaché à une poutre dans la cave. Je les 
implorai pour qu'ils ne suivirent pas leur intentions, 
mais rien ni fit même mes larmes ne servirent a rien. 
  Ce fut  la règle dans cette bâtisse. Le n'eus un  seul
témoin. Mon père me traîna vers la profondeur de 
cette masure, comme une marchandise , ou un sac 
vulgaire. Je balisai de plus en plus et m'imaginais la 
suite,  devoirs  passer la nuit avec cette montagne de 
détritus éparpillé .Une odeur mesa bonde d'une  fosse 
a purin stagnait dans cette cave. Ce sont les sceaux 
domestiques que les habitants y déversèrent. Certain 

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y jetèrent toutes sorte de déchets.
   Avant d'entrer dans la cave , mes parents m'eurent 
lié mes mains derrière le dos  , puis s'attachèrent a 
une voûte. J'eus crié pardon, rien ni fit. L'écho de mes 
peines ne trouvèrent de répondeur.
      Le temps devint long et ma fatigue trouva peu de 
repos dans cette tanière humide et crasseux. Je doutai 
de la clarté du jour et me demanda s'il fallu haïr ceux 
qui me voulurent du mal. Je me rendis compte que je 
méprise mes parents en acceptant l'injustice qu'ils 
m'infligèrent. 
            Avec le temps s'établit un silence, un manque 
de vie qui devint maître de ces lieux . Je m'instruisis 
sur le moindre bruit qui m'entourait. Au début le 
manque de bruit m'inquiéta mais, maintenant il 
m'instruisit. Je scrutai la nuit pour parvenir à 
distinguer une quelconque chose, une ombre, ou 
bien un élément vivant.
      Des bruits de pas coupèrent se royaume incertain.
 Le craquement des planches m'avertissaient . Ce que 

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je m'imaginais ce fut, serai ce mes parents qui 
viendraient me chercher ? Je fus sur le point de me 
tromper, certainement qu'un chat se déplace.
Le bruit se tu et les autres sons de la cave aussi. Je 
me sentis seul et une angoisse eut envahi, mes 
pensées, une peur mes idées. J'écoutais soucieusement,
 puis, une clarté naquit en même temps qu'un bruit de 
frottement. J'eus froid et je grelotte, une sueur froide 
coula sur mes joues, je tentai de nouveau à me libérer, 
mais, une voix douce m'appela ,
- Jean, c'est moi Sylvie.
 Une immense joie m'envahit. Avec prudence, elle 
descendit les marches. L'allumette s'éteignit Une 
nouvelle friction donna naissance à une lumière 
encourageante.
 Cette seconde clarté représenta le soleil, la liberté et 
le bien être . Sylvie avança avec prudence et  
craintivement. Cette seconde allumette perdit de son 
éclat et la nuit redevint maîtresse des lieux. La peur 
envahit Sylvie car à deux reprises elle frotta, aucune

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 nouvelle source de lumière. Rien n'y fit, l'humidité 
des lieux fut la raison. Un autre frottement , puis , 
enfin la lumière réapparu . Il ne resta plus que deux 
mètres quant, la clarté disparu . Sylvie eut enregistré 
la distance de notre séparation. Elle continua à tâtons. 
Ses mains caressaient mon visage, elle frotta une 
autre allumette et, je découvris son visage d'ange. 
Une immense joie relit notre amour comme au grand 
jour. Une couverture recouvrit ses épaules, elle la 
retira d'une main pour me la placer sur mon dos. Le 
déplacement d'air nous plongea à nouveau dans 
l'obscurité. Une chaleur humain et réconfortante 
m’enveloppa. Je me sentais bien dans ma peau. Sylvie 
tenta de retrouver un instant de clarté, le frottement de 
l'allumette redonna vie a la lumière sereine. Au  
moment où nos lèvres allèrent se rencontrer un bruit 
brutal nous sépara. Une peur nous eut envahis. 
L'allumette fut jetée a terre et la nuit revint. Elle me 
tint fortement pour rechercher une force protectrice , 
mais mes mains attachés  m 'handicappaient Je ne sus 

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nous défendre. La nuit devint notre protectrice 
comme cette volonté d'être unie qui nous permit de 
vaincre notre peur .
         Les bruits de pas se rapprochèrent, puis 
s’arrêtèrent. Soudais une forte clarté illumina les 
marches de la cave. Le faisceau balaya les alentours. 
Ce rayon nous repéra. On fut repéré et ébloui, nos 
cœurs battirent la chamade; mais qui se trouve là ?
      La silhouette descendit les marches, puis prit notre 
direction en suivant la ligne du faisceau lumineux. 
Sylvie trembla en se serrant contre mon corps. La voix 
de cette ombre prit de l'ampleur en résonnant dans le 
volume impressionnant de cette cave. Le son de 
par sa résonance fut étrange . Ce que je compris fut ,
- Que faite vous ici et qu'elle est la raison ? 
 Muet comme des carpes nous avalons nos salives. 
Son faisceau lumineux se promena le long de nos 
corps. Il visa mon bassin et remarqua que mes mains 
furent ficelé à une poutre.
- Pour quelle raison vous vous trouvez ici ?

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 Il se rapprocha de nous , sa longue silhouette donna 
la réponse sur son identité ;le (criminel) . cet être 
mystérieux qui défit les plus rudes et les plus 
redoutables de ce bâtiment. 
    Nos réactions se mutèrent quant, il ut sortit de sa 
poche un objet provoquant un dé-clique. Une lame 
reflétant la lumière provenant de sa lampe  de poche . 
La peur fit vibrer nos corps, Sylvie se sera encore plus 
fort contre mon corps. Le (criminel) donna la lampe 
de poche a Sylvie. Avec la main gauche il suivit la 
corde et l'autre tint la lame qui accompagnait⁹ son 
action, elle consista a sectionner se lien qui me 
retenait prisonnier. Cette liberté soulagea ma punition 
mais, que diront mes parents qui ne vont apprécier ma 
mise en liberté ? 
- Pour quelle raison es tu attaché jeune homme  ?
- C'est une punition que mes parents m'ont infligé.
Je lui raconta notre aventure et tous ce qui suivirent. 
Son questionnaire nous eut réconforté et une sympathie 
nais entre nous trois. Je lui précisai que je serai de 

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nouveau punie ci mon père et ma mère apprirent cette 
liberté fortuite. Le grand personnage écouta 
attentivement, a la fin de mon récit il me fit comprendre
que cette histoire alla suivre une autre résonance. Tous 
les trois nous montâmes les marches qui grincèrent a 
chaque pas.
 Sylvie retourna dans la pièce de ces parents sans le 
moindre bruit. Aucune porte fermé à clé , le peu de 
bien que l'on posséda fut commun. Je me sentis 
rassuré à coté de ce grand personnage le (criminel) . 
Il donna trois coups de pied à la porte de notre pièce. 
Ce bruit retentit dans le couloir, un chat partit 
rapidement, le silence vint de  se rompre. Personne  
n'ouvrit, ils dormirent profondément. Une seconde 
réplique ébranla de nouveau l'ensemble du couloir. 
Cette fois ci, il pénétra dans la pièce. Sa lampe de 
poche balaya au fur et a mesure que nous avancions. 
Il s'arrêta sur le lit de mes parents, qui , furent en train 
de cuver leur cuite. Son mode d'éclairage fut posé sur la 
table et le faisceau lumineux dirigé vers mes parents. Il 

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s'approcha de leur nid et secouait le père qui, surpris, 
n'arriva pas à réagir ni à ce douter de ce qui vint 
d'arriver. La clarté de la lampe le rendait plus bête qu'il 
en eut l'air. Le (criminel) lui donna deux bonnes claques 
aussi sec que la rapidité d'un écot. 
-   Au secoure, au secoure on veux me tuer .
 La remarque n'alarmant personne, au contraire le (criminel) 
s'empara d'un seau recouvert d'un tissu, il servit a macérer 
des langes de femme adulte, qu'il vida sur mes parents. Au 
fond de moi même, je ressentis une victoire et l'acquisition 
d'un ami sur lequel je pus compter. Les remarques qui 
suivirent cette scène déterminèrent mon 
avenir, le (criminel) me prit officiellement sous sa 
protection et précisât que je dus lui rapporter toute 
mauvaise action de mes parents envers moi et mes 
sœurs et frères. Aucune remarque contradictoire ne fut 
dite par mes parents.
    Le lendemain au petit matin , je retrouvai Sylvie avec
 hâte car à partir de maintenant un ensemble de deux 
éléments qui parcoururent la route de la vie tout en 

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s'aimant. Dans notre esprits plus de morte saison, 
l'amour devint soleil sur toutes nos illusions. Chaque 
possibilité de se rencontrer fut la clé de notre avenir.

           Un jour maussade j'eus récolté en classe de 
garçons, une punition. A l'époque nous humes une 


classe de garçons et une classe de filles. Il y eut deux 
récréations l'une pour les garçons et une pour les 
filles. La mixture de deux sexes fut impure. Il y exista 
des instituteurs pour garçon et des institutrices pour 
filles. Je fus  en retenu plus d'une heure et la pluie 
tomba en corde. Je sortis de l'école et aperçu une f
orme blotti contre un mur. L'eau dégoulina le long de 
sa robe. Elle m'eut attendu sens prendre garde à 
la valeur du mauvais temps. Son cartable trempé 
comme ses vêtements mouillé, un cercle de rouge 
entoura ses yeux bleus. Elle eut  peiné d'avoir 
attendu sous cette pluie.
       Cette journée la rendit malade, une forte fièvre 

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la retint ou lit. Comme nos parents n'accordèrent 
aucune coordination j'eus du mal pour la retrouver. 
Cette séparation devint pénible . Ce ne fut qu'au 
bout de quatre jours que nous pûmes  ce revoir. Cela 
n'eut duré que cinq minutes mais, ce fut une 
réjouissance commune. Je me trouvai dans le couloir, 
au robinet commun, et nos baisées nous rassemblèrent. 
C'est là, que nos éloges se multiplièrent.
  Un jour le (criminel) m'eut croisé, il m'invita a le 
rentrer dans sa demeure. Je ne refusai point et suivis
 ce personnage dans son âtre. La pièce aussi grande 
que la notre, paressa plus accueillante. Il y eut avec 
lui une petite femme bien tenu, pas plus grande que 
moi. Elle ne parla à peu de personne. Ses habits 
élégants , parsemé de fleurs, centrèrent la propreté. 
Sa coiffure ,remarquable, était soyeux. J' humai un 
parfum agréable qui m'enivrait. 
   La figure, rondelette et bronzé, laissa apparaître 
des yeux noisette brillant. Son langage mitigé, d'une 
langue avoisinante, dénonça une provenance d'un 

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pays autre que la notre .Ma curiosité découvrit des 
meubles qui ne répondirent a notre région. Je vis le 
matelas du lit qui ne toucha pas le sol, car un 
encadrement en bois et quatre pieds rond, prirent  
assise dans une sorte de cendrier en verre épais. Le 
tout releva le lit du carrelage environ soixante 
centimètre. Dans ce cendrier, de l'eau si trouvait 
quelques cafards si sont noyé. Je compris son utilité. 
La table eut aussi des récipients sous les pieds, ainsi 
que l'armoire et le buffet de cuisine. Je fus ébahit en 
me disant voilà des gens moderne et prévoyant rien 
que de se protéger de la sorte. 
  Un autre objet m'étonna, un grand coquillage, pas 
n'importe lequel, sa grandeur de trente centimètres 
dépassa tous les coquillages que mes collègues de 
classe rapportèrent de leur séjour en bord de mer. 
Sa couleur nacré rose et brillant, étincelait la clarté 
de la lumière du jour. Ma petite aventure eut marqué 
ses gens car le (criminel) me demanda,
-  Cette objet te plaît il ? 

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Là , ma timidité et mon respect pour cette homme me 
laissait songeur, je n'arrivai pas à répondre et hochais 
les épaules. Le coquillage ne fut pas loin de moi car 
la femme me le rapprocha. Elle me fit comprendre 
que si je le rapproche de mon oreille j'entendais le 
bruit de la mer.
- As tu déjà vu la mer ?
- Non madame
- Alors écoute.
Je ne sus répondre et devins poisson puis je bougeais 
ma tête a gauche puis a droite.
- Elle est belle la mer et la clarté de son eau bleuté 
fait rêver les amoureux. Si tu n'as jamais eu la chance 
de la voir et l'entendre, de la sentir et de la chérir tu 
peux retrouver toutes ses sensations en plaçant le 
coquillage contre ton oreille. Tu as le droit de 
l'écouter autant de fois que tu le désir. Je suivis son 
récit avec attention, je n'eus jamais entendu parler de 
la mer d'une aussi belle admiration . Je me laissa 
séduire de cette description et surtout des bruits de 

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vagues pris en otage dans ce coquillage. 
  Mon imagination m'emporte au loin comme une 
sirène qui suis son chemin. Je plaça le coquillage à 
mon oreille et là, la fée de la vérité se laissa écouter . 
Elle ne m'eut raconté de mensonge car effectivement 
les vagues dansèrent dans ce beau coquillage pour le 
plaisir de mes oreilles et de ma découverte. Je récoltai 
une fierté et une richesse que , impatient, je voulu 
partager avec Sylvie bloqué dans son lit. Cette 
merveille nous appartenait, notre premier bien, je suis 
certain qu'écouter les merveilles des vagues et de la 
beauté de la mer elle retrouverait sa santé. Il n'y eut 
plus de doute, la sympathie de ce couple me soudain, 
je pus compter sur ces personnes et leur appui.Je 
découvris d'autres détailles dans cette pièce, il y eut 
une séparation faite d'une toile tendu sur un cadre à 
roulette.La femme m'eut servi un verre de sirop de 
mente. Je fus gâté, aimé, respecté. Derrière ce 
paravent se trouva un enfant d'environ huit mois. Il 
exprima une gaieté qui attira mon attention. Sa 

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maman l'eut pris dans ses bras pour me le présenter .
- C'est notre fils Marc .
    Deux dents, bien centré me rappelèrent la publicité 
d'un paquet de produit pour bébé. Elle me posa 
plusieurs questions que je n'écoutait pas  de peur de 
devoir répondre.Puis elle eut dit,
- Marc est notre second enfant, le premier eut disparu 
dans l'eau trouble d'un étang, un jour de pêche a la 
ligne. Son père fit tout son possible pour le sauver. 
Les mauvaises langues  prétendirent le contraire. 
Le coquillage qu'elle me donna fut le jouet  de leur 
enfant disparu. Je m'eus dit certainement que ma 
présence leur rappelle leur enfant, voilà la raison de 
cette acquisition.
     Au lendemain, la rencontre avec la sœur de Sylvie 
me permit de 
- Comment vas Sylvie ?
- Elle se porte de mieux en mieux, demain elle 
   reviendra avec nous a l'école. 
- Merci pour cette bonne nouvelle

26

.  Mon impatience allongeait cette journée, elle 
devenait interminable.
















  l'hiver approche à grand pas, sa rudesse ne nous 
laissa pas le choix. On s'effleurait dans le couloir 
de cette masure où les enfants coururent a vive 
allure. Les plus jeunes nous taquinent , ils 
marquèrent les murs pour mettre a jour notre 
grand amour. Ce ne fut plus un secret. La neige 
eut tombé sans arrêt et les enfants en sortirent pour 
faire des batailles de boules de neige.
   Le printemps montra son but du nez et la routine 
épousa la leçon de chose, celle d'une transformation 
sexuelle. La poitrine de Sylvie eut gonflé et son visage 
laissèrent apparaître de nombreux boutons. Elle eut 
besoin des mêmes langes de femme que ma mère 
trempât dans le seau d'eau. Personnellement je 
ressentis un besoin d'exprimer une certaine nervosité 
masculin. Ce que pratiquaient nos parents , le soir, 
nous instruisit  même que l'intention d'en faire autant 

27

trottait dans nos pensées. Ils furent nus et prirent des 
positions différentes. Leurs habits se trouvèrent sur 
une chaise et à coté une cruche d'eau permettant de se 
laver. 
La lueur de la bougie dénonçait les débats. Cette scène 
cultivait mes intentions de reproduire cet acte d'amour 
avec Sylvie.
     Le lendemain je ne trouvais pas de mots pour 
exprimer mes intentions. Je me gardai de venir aux 
actes et l’effleurerai comme de coutume.
  En fin de semaine, un vendredi, le (criminel) 
contacta Sylvie et moi pour demander de garder leur
 enfant le samedi après-midi. Cette proposition tombât 
admirablement, on acceptâmes  la garde de l'enfant 
sens hésiter. 
  Ce samedi là, nous passâmes un admirable moment 
sans qu'une éventuelle personne nous dérangeâmes.
Le petit enfant marcha sans problème, il courut avec 
aisance. Nous dûmes  le cocher à 15 heures pour qu'il 
entama une sieste.Sur la table deux verres de 

28

grenadine, un délice pour nous autre, car nous nous 
contentâmes que de l'eau. J'eus raconté a Sylvie la 
belle histoire que renferma le grand coquillage, la 
beauté de l'eau bleuté, la chanson des vagues qui 
caressèrent le sable des plages. Le coquillage fut dans 
mes bras je le lui tendis comme un présent,
- Sylvie, je t'invite a écouter la mer, veux tu entendre 
   le vent qui fait vivre les vagues ?
- Oui Jean, cela me ferait plaisir
- Alors allonge toi sur le lit et écoute comme si tu 
   serais sur la plage.
       Je me couchai à coté d'elle et ensemble on 
partageâmes  le coquillage où fut enfermée cette belle
vérité. Nos yeux se croisèrent et nos lèvres se 
retrouvèrent. Sylvie se laissa guider. par l'instinct 
humain qui eut comme caprice celui de l'accouplement.
 Aucun n'eut de complexe envers l'autre chacun fut 
complices pour s'aimer et se mélanger. Ce premier
 rapport nous rapprocha pour nous souder a jamais. 
Un appel interrompit notre liaison, ce fut l’enfant qui 

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s'était réveillé.
     L'on se rhabilla rapidement pour s'occuper de lui. 
Quel bonheur de se sentir adulte.
     La vie eut bien des tourments, la nouvelle manière 
d'exprimer nos envies présenta un grand nombre de
 plaisir et un petit danger. Ce fut ce moment là que 
nous dûmes connaître. 
    Trois mois ont passé et nos exhibitions amoureuses
ont provoqua des nausées à Sylvie. Le cycle de Sylvie 
ne se répéta plus, cette alerte nous guida vers 
l'inconnu.
 Il fallu  trouver une personne sur qui l'on pourra 
reposer nos incertitudes. Nous venions d'avoir
13 ans , une vrais malédiction pour notre âge. Nous 
prime notre courage et exprimions nos ennuis a la 
femme du (criminel). Elle accepta de nous guider vers 
une autre personne qui habita a 2 km d'ici .
    Nous décidâmes de sécher les cours pour retrouver 
la personne indiqué. Nos parents ne surent rien de nos 
embarras. Le morale ne fut pas au rendez vous et, une 

30

peur conjugua detous ce remous.
        En traversant la ville une peur plana sur nous.
 Nous sûmes qu'une faiseuse d'ange pûmes nous aider. 
Pour cela, il fallut apprendre une leçon elle nous 
dirigeâmes vers une mis  en scène, en premier se 
vieillir pour qu'elle nous prenne au sérieux , et en 
second inventer une raison pour laquelle on voulais 
s'en défaire.
    Il était 8 heures du matin, le soleil se fut en route 
vers le ciel. Le mois de juin allait se terminer et l'école 
fut à la veille des grandes vacances. Nous arrivâmes 
devant cette maison,  aux volets clos. Nous ne prenions 
garde a la beauté du parc que nous traversions.
 Les volets clos nous intriquâmes plus tôt. Serait-elle 
partie en vacances ? Nous tirâmes une cordelette qui 
relit une clochette, le son résonna, puis une personne 
au grand âge nous ouvra. Elle nous questionna sur la 
raison de notre venu. La phrase clé répondit à notre 
leçon. La grande porte de bois blanc s'ouvrit. Nous 
suivîmes cette personne a la chevelure argenté. Un 

31

long couloir puis, une  grande pièce, carrelé de blanc 
apparut  avec au milieu une table recouverte d'une 
toile cirée a la couleur du carrelage. Il n'y eut pas de 
chaise, contre le mur, un canapé recouvert d'un drap 
blanc fut le seul accessoire sur la table. La porte se 
ferma derrière nous, dans un grincement striant. 
L’espace dans lequel on se trouvaient devenait 
lugubre, il y eut une source d’angoisse qui y  rayonna.
   Nous eûmes l'impression d’être observé par une 
personne omniprésente. Une autre porte blanche, 
donna sur une autre sortie. J'y prêtait attention comme 
par crainte qu'une autre personne nous épiâmes puis 
pour nous interpeller. 
   Les minutes sont timide quant elle parurent des 
heures, et, nous prêtions attention au moindre détaille 
et souffle venu d'un bruit quelconque.  Sous la table 
un appareille qui ressemblant a un aspirateur, s'y 
trouva. La porte blanche qui nous inquiétât,  s'ouvrit .  
Une personne d'une quarantaine d’année se présentât. 
Elle eut une coiffure coquette et porta des habits de

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couleurs . Un tablier blanc les recouvrit jusqu'aux 
genoux. Sa taille fine lui donna une figure divine, et, 
son maquillage cacha la réalité de son âge. A la vue de 
nous deux elle nous demande,
- Quelle est votre âge ?
   Nous répétions notre leçon,
- Combien de temps es-tu déréglé ?
- Un mois et deux semaines Madame. 
 - Ce serait dommage de prendre l'aspirateur, je vais te 
    proposer une autre méthode pour que cette 
    créature disparaît. Je ne veux pas prendre le 
     risque de blesser une aussi jolie personne que toi.
       Elle nous emmena dans un autre couloir pas bien
 large où plusieurs portes si trouvèrent. Elle ouvrit 
l'une d'elle, et là, une grande baignoire, de couleur 
farine,  l'occupa. Deux robinets permutèrent l'arrivée 
de l'eau et dans le fond de cette cuve, un écoulement. 
Quelle chose curieuse pour nous autre. La personne 
laissa couler de l'eau en tournant un robinet sur la 
droite et un autre sur la gauche. De l'eau bouillante 

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en sortit puis  une vapeur étouffante forma une 
humidité sur les parois carrelé. 
Je me mis a transpirer. La personne nous expliqua,
-  En plongeant son corps dans une eau chauffée 
   au-dessus de la température humaine, le fétu peut 
     se détruire.
Une sonnerie retentit, elle nous laissa, certainement 
qu'une autre personne eut besoin de ses services. 
L'eau eut le niveau désiré, je fermai les robinets et l
'appela.Je ne criai pas et n'obtiens pas de réponse, je 
me dirigeai vers la première pièce. 
  Une jeune femme, fut couchée sur la table dans une 
position avec ses jambes écartées. Elle mordit sur un 
morceau de tissus tout en gémissant. Un tuyau de 
l'aspirateur fut entre ses jambes.
 Je ne pus continuer de l'observer et partis retrouver 
Sylvie. Elle eut entendu les gémissements et me 
regarda d'un air ahurie. Dans nos pensées une 
confusion régna. 
   Les minutes devinrent interminables. Enfin, elle

34 

revint les mains entouré de gants et sur sa blouse 
blanche des traces de sang. Entre temps, on eut vidé 
la baignoire sans que Sylvie  pris son bain.
- Avez vous pris votre bain?
- Oui madame.
 Elle tendit une petite boite de carton vert a Sylvie 
qui la placé dans sa poche.
- A combien ça nous revient madame ? 
- Pour cette fois ci, rien. Ci ça n'a pas marché je 
    prendrais la seconde solution, là c'est 100 francs.
- Merci madame.
  On ne demandâmes pas mieux que de la quitter car
rester dans cette maison ne nous charma nullement.
   Une toute autre sortie nous guidait vers un jardin 
bordée de roses. Au fond, une porte métallique 
entourée de petits arbustes d'à peine deux mètres 
laissaient épanouir leur ombre sur une grande partie 
de l'herbe. La poignée de porte, en fer forgé, nous 
permit d'en sortir, une fois dehors, plus de possibilité 
d'y retourner. le claquement de la porte eut signe notre

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réflexion.
   Nous retrouvâmes un petit chemin qui serpente à 
travers un parc. Le chant des oiseaux transforma ce 
moments là  en un instant glorieux. Une poubelle 
nous retint et nos intentions, sans qu'une parole fut 
dite, guida nos main pour nous débarrasser 
de la boite verte. A partir de ce moment-là, l'avenir 
nous apportera ce qu'il voudra, notre volonté de 
poursuivre ce que l'on vint de commencer devint 
plus important que ce que les autres veulent  détruire. 
La fatalité de la réalité nous servira pas de leçon 
mais belle et bien d'une preuve que l'amour est fait 
pour nous unir. 
               Sur un banc, nous parlâmes de notre avenir, 
de l'enfant a naître et de l'action à  suivre pour que la 
suite sera  une réussite. Avec nos 14 ans avoir un 
enfant c'est cultiver un handicape pas facile a 
résoudre. On eut parlé de tous cela auparavant mais,
après cette nouvelle décision nous dûmes encager un 
autre objectif celui d'une vrais famille. Une solution 

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nous vint à l'esprit ; dans le quartier voisin, habitait 
un oncle paternel pas loin de se parc. 
  La cloche de l'église eut sommé 10 heures. Une 
visite pouvait se concrétiser. L'argent n'ont consommé 
nous eut servie à acheter un jolie bouquet de roses 
rouge. Je sus que ma tante (Nina) aima cette couleur. 
    Une dignité illuminait notre démarche qui, à partir 
de là nous rendu fière de notre engagement. Nous voilà 
sur la route de de ce bidon ville que l'on appelait
(cité d'urgence) une route pas bien large, la  traversait.
   L'architecture des maisons construit a ras le sol ne 
furent pas crépis sauf une exception celle de mon oncle.
 Les portes d'entré se trouvèrent entre deux fenêtres sur
 la façade avant. Un toit presque plat, leur servit de 
couverture . 220 personnes occupèrent l'ensemble dans 
cette cité d'urgence .Chaque famille transformait leurs 
demeures selon les coutumes de leur origines et d'après
les moyens car beaucoup vinrent de différents pays du 
monde. Leur avoir  marquait l'engrais de leur pouvoir 
car ce facteur visible les départagèrent. Un jardin , 

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pas bien grand, permettait de récolter quelques légumes.
 Il y régnait une mentalité européenne car 30% des 
occupants vinrent l'Afrique. Pour y pénétrer, sans un 
accorde des habitants, cela fut impossible. Pourtant, 
une sympathie devenait le mot clé car l'entre aide fut
 une source de bien être. Aucun représentant de la loi
 n'eut tenté d'y mettre son pied , une meute 
l’encerclerait. Un robinet d'eau potable pour chaque 
maison ainsi  que des toilettes. Je pus y pénétrer 
comme bon me semble , cela me rendit fière. Je 
connus bien ce quartier car plus d'une fois j'y eu passé
 mes vacances. Souvent j’y emmenais Sylvie . 
     Mon oncle eut trois filles , toutes furent marier , 
comme ils n' eut de garçon il me considéra avec de 
nombreux caprices. 
    Devant la porte de leur habitation, les fenêtres 
baillèrent. Une odeur de cuisine nous attira .J'eus 
toqué fortement a la porte, personne ne répondis. Je 
pénètre comme un habitué dans cette pièce de 
7 mètres sur 3 qui servit comme sale à manger et 

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comme cuisine, une autre pièce de 4 m sur 4, de 
chambre a couché. Une porte donna sur le jardin , 
un petit recoin servit pour les toilettes. Une grande 
table de bois, entourés de 6 chaises dépareillé 
l'entouraient. Ce fut sur cette table là que l'on eu joué 
à la belote.
- Poses les roses sur la table et prend place sur le 
   divan.
- Tante Nina,
- Tante Nina,
Tante Nina,
Personne ne répondit ? Je sorts de l'habitation pour 
trouver la voisine. Et, ma tante fut là , quelle 
soulagement. A ma vue , elle bondit de joie et couru 
vers moi pour me prendre dans ses bras. La joie de 
nos retrouvailles fut réciproque. Elle m'embrassa, 
je n'en revins pas.
- Je te réserve une surprise tante Nina
- Qu'as tu pour me faire plaisir Jean ?
- Tu verras tante Nina.

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On rentre dans la maison et, à la vue de Sylvie tante 
Nina exprime sa joie.
- Tu as emmené Sylvie et, des roses quelle bonheur. 
   Mais, Jean tu as beaucoup d'argent pour pouvoir 
    m’offrir cela ?
- Ce n'est pas tout, tante Nina, j'ai une autre surprise
- Dis le moi Jean je suis impatiente.
Je lui montre du doigt Sylvie.
- Tu n'as pas un mauvais goût Jean elle a tous les 
   atouts d'une jolie fille a marier, venez les deux je 
   fais de la chicoté.
- Je prépare la table tante Nina.
   Je répartie les tasses ébréchés sur la table. 
Tante Nina parla sans arrêt, notre présence la rendit 
joueuse et heureuse. Dans ces récits il fut question 
de tous deux juste au moment où vint l'instant de la 
chicorée eu sa chaleur désiré. Le service put 
commencer.
-  Jean et Sylvie vous n'avez pas classe aujourd'hui ?
-   On arrive a la porte des vacances, ce n'est pas 

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    grave de manquer un jour.
Elle était stricte sur les obligations.
- Il fait tellement beau tante Nina que la liberté des 
   champs nous attire, la saison a ces  arguments.
- Voulez vous manger avec nous à midi ?
  On se regarde et, nous hésitons de répondre car 
nos parents ne savaient pas que nous étions chez 
tante Nina.
- Voulez vous de la salade du jardin pour vos parents ?
- Merci ma tante Nina, c'est très gentille mais, nos 
   parents ne sont pas au courant de notre visite.
                 Nos parents furent contre notre union, mais
 pas ma tante, elle nous encouragea. Je ne fus pas le 
seul à être émerveillé par la beauté de Sylvie, ma 
tante lui attribua toute son attention. Notre présence 
permit de noyer son grand chagrin car toutes ses filles
ne vinrent plus à la maison.  Il fallut la quitter,le temps 
passa bien trop vite.
- Vous revenez me voir samedi, on parlera bien plus et 
   l'on mangera ensemble.










41



          Samedi venu nous prîmes le tram pour rejoindre
 la ( cité d'urgence). Notre gaieté ressembla aux 
sifflement des oiseaux qui, batifolèrent  sans prendre 
gare. Mon oncle nous attendit devant la porte. Sa fierté 
le rendit souriant et, accueillant.
   Tante Nina fut aussi éblouissante, sa joie 
l'accompagna. Comme toujours, la bonne cuisinière 
laissa échapper de sa cuisine l'odeur d'un plat 
succulent. Surprise,elle nous obligea de laisser la 
porte entre-ouverte pour que son odeur enivre le 
voisinage. Quel égard envers nous, nous en somme 
fière.Je découvris sur la table, une belle tarte aux
 pommes. Son parfum rime avec envie et beauté car
 mon regard, attiré par cette merveille me donna l'eau
 a la bouche. Une nouvelle nappe, parsemée de fleurs , 
rendit honneur a la présentation. Je n'eus rien apporté, 
vue que nous ne possédâmes rien, pas même les 
deniers d'un lapin. Cette faiblesse me flagella. Malgré 
cela les discutions allèrent  bon train,mon oncle et ma 
tante nous dévoilèrent comment ils se furent rencontré. 

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Ces révélations nous enrichîmes mais, nous n’eûmes  
pas encore trouvé comment allions nous leur annoncer 
que Sylvie attendit un enfant ? Le courage et la 
diplomatie manqua.
  Nous les écoutâmes attentivement et a la fin de la 
description de leur rencontre, tante Nina nous donna 
des recommandations pour éviter d'avoir un enfant. 
Le moment de la période où il n'y eut pas de danger. 
Ces remarques coupèrent cour a nos intentions de 
dévoiler que nous eûmes fait un enfant. Notre attention
 fut ébahie par la franchise qu'exprima tante Nina. Je 
me fis des reproches pour ne point l'eut questionné plus 
tôt. Mon  regard frôle celui de Sylvie, comme pour tenter
 de dévoiler ce que nous cachâmes cette faute qu'on vint 
de commettre. Le visage de Sylvie rougit je m'abstiens de de 
souffler un seul mot. La vérité humilia ma langue et j'eus
 mes intentions amères.
     La journée prit fin, nous repartîmes avec des pensées 
remplit de sagesses et de bonheur. Promesse faite il fut 
question de se revoir au plus tôt. 

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      Le comportement de Sylvie eut changé, elle porta 
une large ceinture autour de son ventre, de peur que 
ses parents aperçurent la grosses. Elle me raconta que 
pendant le sicle de ses règles, elle eut mima en 
trempant des langes non utilisé. Sa taille fine, ne 
laissa rien entrevoir. En septembre son corps eut 
changé, sa poitrine augmenta et son ventre bien 
embourré. Elle prit de plus en plus de poids,
personne ne s'en douta sauf une personne qui un 
jour nous fit une remarque,
- Sylvie tu as pris du poids n'est ce pas ?
- Qui tante Nina, c'est parce que nous mangions 
   souvent chez toi,
- Je ne pense pas, n'est ce Jean, tu dois en savoir 
   quelle chose,
- On a tenté de faire comme les grandes personnes,
    tante Nina, avec amour et respect envers l'autre,
- Ce n'est pas du respect que vous avez distribué, 
   mais une affection sentimentale avec une réplique 
    pour votre avenir, y avez vous songé ?

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- Pas sur le moment mais maintenant que l'enfant est 
   en route nous ferons notre possible pour l'élever.
- C'est bien mais, comment allez vous subvenir à vos 
   besoins, par quelle aide et avec quelle sous ?
- Je suis prêt à accepter n'importe quel travail pour 
   subvenir à notre future famille, je dois quitter l'école 
    de toute façon nous avons l'âge , 14 ans au mois  de 
    février. Pour l'instant on possède une petite fortune 
    que l'on eut accumulée avec nos coups de mains 
   que nous donnèrent les personnes qu'ont aidâmes. 
   Pour construire une fortune il faut des petites 
   devisses de toutes sortes.
- C'est bien mes enfants mais, vos parents que dissent 
   ils?
- Ils ne sont pas au courant.
- Quant allez vous leur dire ? Avoir des enfants ce n'est 
   pas aussi simple que cela, il  faut suivre plusieurs 
   règles. Avoir un travail stable, enregistrer l'enfant à 
   la commune obtenir un logement. Et à votre âge il 
   faut l'aide de personnes adulte car votre projet 

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   risque de tomber a l'eau et votre enfant d’être 
   placé dans un orphelinat. Le déclin risque de vous 
   entraîner vers la déprime qui engendrera 
   l'alcoolisme.
   Oncle Pauli nous écouta attentivement. Je me 
trouvai dans un esprit enchanteur prêt à déplacer les 
montagnes pour réussir, mais, suite aux remarques 
de tante Nina, mon espoirs et mes illusions 
s'envolèrent. Je fixais l'oncle , d' un air questionnaire, 
pourtant il n'eut soufflé un seul mot.J'attendis de lui 
qu'il me donne la solution. Une réflexion de sa part 
serait bien venu. Rien ne suivit, absolument rien, il 
restât muet. De sa bouche sortit un morceau de bois 
qu'il mâcha, continuellement. Puis, il le posa au 
milieux de la table, tous les 3 nous gardions le silence.
- J'ai une solution pour trouver du travail, mon patron 
   a besoin de maçons, je lui  feras part de tes intentions 
   et tu commenceras comme manœuvre.
- Je suis prêt a faire n'importe quel travail oncle Pauli.
- Au cas où vos parents ne voudrons plus vous prendre 

46

  en charge, tante Nina et moi on est prêt à vous 
   accueillir.
- Un grand merci pour l'attention que vous nous 
   accordez.
        Deux semaines plus tard, la maman de Sylvie 
remarqua sa grossesse. Une vilaine dispute éclatât. 
C'est au soir que son père l’apprenti. La violence 
morale exprime en mot vulgaire devint insupportable. 
Sylvie eut pleuré toute la journée et surtout quant
 son père lui eut dit
- tu es une fille de trottoir et l'enfant sera maudit tu 
fais en sorte de partir d'ici je ne veux pas nourrir une 
personne en plus, vas retrouve celui qui te la fait.
     La voilà dans le couloir en pleure et sans un sans 
un mouchoir. J'eus entendu les remarques je sortis 
pour la retrouver. Mes parents se doutèrent de nos 
amours et ne cherchèrent à comprendre. Pour eux, 
notre situation devint le fruit de notre comportement 
à nous de résoudre nos problèmes. Eux aussi fur secs 
et directe, la porte qu'ils me proposèrent. Connurent 

47

ils l'engagement que nous eut proposé ma tante et 
mon oncle ?
     Sans hésitation , nous voilà sur le chemin de la 
cité d'urgence avec comme seul  bagage un ensemble 
de deux mains qui unirent trois éléments. Le tracé de 
cette nouvelle route effaça toutes nos larmes et, 
comme il fut prévu, plus de soucie a ce faire. Une 
joie nous entoura car l'amour que nous partagea 
oncle Pauli et tante Nina marqua le signe du vrais 
bonheur. Je représentait le fils tant désiré ce fut là 
raison qu'ils nous accordâmes  leur soutient.
                 Notre installation se fit sans remord et 
pour disposer d'un endroit pour dormir, une rideau 
fut tiré avant de nous coucher. Cette première nuit 
eut comme sensation du sentimentale aussi puisant 
que tous nos ennuis s’oublièrent rien que de pouvoir 
dormir ensemble pour la première fois.Une gène 
limita nos intentions conjugales, par respect envers 
ma tante et mon oncle.
          Je suivis les recommandations de tante Nina 

48

a la lettre et partie demander les formulaires 
nécessaire a la mairie pour se marier. La secrétaire , 
d'un air étonné me regardait comme une bête curieuse
 et dit ,
- Vous me paressez bien jeune pour vous marie ?
  Je hochai les épaules en la regardant. Elle me 
rajouta aucun dossier ni de réponse comme ci je lui 
dus quelque chose. Cette amabilité me détourna, 
aurai je commis une faute ?
- C'est au sujet des formulaires d'inscription pour 
   ce marier madame,
- Pour obtenir ces formulaires, vous devez 
demander l'autorisation à vos parents cela jusqu’à 
vos 21 ans. Je ne suis pas en mesure de vous les 
délivrer, a moi que vos parents viennent signer cette 
autorisation.
      On a le droit de faire des enfants, mais pour ce 
marier il faut l'autorisation des parents , mais dans 
quel monde se trouve-t-on ? Je retournai dans la 
cité d'urgence avec en tête le handicape de ne pouvoir 

50

se marier sans le consentement de nos parents 
respectifs. 
     Je terminais l'école en décembre et Sylvie eut 
fini en octobre, vue sa grosses. Elle faiblit a chaque 
mouvement.Tante Nina partagea tous son savoir 
faire en lui apprenant plusieurs astuces en cuisine. 
Pour les fêtes de fin d'année, tante Nina  façonna 
des séries de petits fourrés et gâteaux de toutes 
sortes. Oncle Pauli rapporta du marché un joli 
sapin fraîchement coupé. La sève collante coula sur 
sa coupe. Il le plaça dans un seau remplit de sable 
rougeâtre et humide au coin de la porte de l'entrée. 
Dans notre entourage rayonna une onde bénéfique
de bonheur. Cette transformation fut ci grande que 
tous nos soucis suivirent une autre courbe. Ce fut 
la première fois que l'on  fêta Noël .
   La rudesse de l'hiver ne m’accordât nulle chance 
pour trouver du travail. Pas de revenu, nous 
restâmes à la charge de mon oncle et la bien vaillance
 de ma tante. Les intempéries nous fragilisèrent. Au

51 

marché j’aidais les maréchaux pour obtenir quelques 
légumes déclassé. Dans notre ville se trouvât une 
garnison. Sur la déchetterie  ils y jetèrent leur 
surplus, ou leurs boites de singes ( appellation pour 
la viande de bœuf en boite) que je ramassais et 
rapportais fièrement. Je trouvai des bouteilles vides 
consigné que je rapporte. Quand au bois de 
chauffage ce fut avec l'aide d'une petite poucettes 
d'enfant que je le transporta. Je ne manquais aucune
 occasion de ramasser ce qui put  servir de 
combustible. Ce ne fut pas une restreinte car mon 
cœur y mit toute sa chaleur.
    Le soleil réveilla la ruche du bien être car le travail 
reprit et le pouvoir vivre aussi. J’accompagnai mon 
l'oncle Pauli dans l’entreprise de maçonnerie. Mon 
salaire de manœuvre, payé par semaine , rapporta 
juste de quoi vivre. Je voulu partager mon revenu a 
la tante Nina elle refusa. 
  J'eus prévu d'acheter un berceau et prévins la tante 
ainsi que Sylvie. nous allâmes les trois en vile pour le 

52

choisir. A notre retour, tante Nina eut la tête bien basse, 
toutes les économies volatilisé ?Des soupons planèrent 
par ci, par là , mais personne ne se dénonça. J'eus 
décidé de donner notre argent et nous oubliâmes le
 berceau.
          Sylvie approcha du 9 em mois, elle n'eut point de 
problème de santé. Tante Nina la soulagea le plus 
possible. Puis vient ce jour précis où elle ressentit des 
contractions. Sylvie perdit ses eaux, tante Nina eut pris 
ses dispositions. Avec l'aide de la voisine elles 
préparèrent le futur événement. Je me trouvai avec 
l'oncle dans la maison de la voisine. L'impatience tint 
une horloge, celle qui fit durer les minutes.
  Puis vient le moment où notre instabilité eut enfin la 
possibilité de retourner dans notre chez nous. Ma 
curiosité fut réconforté par le sourire de Sylvie et de 
l'enfant qu'elle tient entre ses mains. Personne ne 
demanda le sexe de l'enfant quant mon oncle criât 
de joie,
- Mais c'est un garçon.

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  Les personnes qui se trouvèrent autour de nous, 
félicite Sylvie. Tante Nina demanda
- Quel prénom allez vous lui donner ?
 - C'est Claude.
   Fière et reconnaissable je remercie Dieu de ce bien 
tombé du ciel.
      Tante Nina fut a cheval sur les règlements qu'il 
fallut suivre a la lettre, elle m'envoya enregistrer 
Claude a la marie. Je parti précisément à la marie 
pour me présenter comme heureux papa et 
enregistrer l'enfant dans cet immeuble officiel. La
joie dans le cœur et une fierté digne d'un père, 
j'accumulais  toutes les sagesses, je me présenta a la 
personne du bureau d'enregistrement, elle m'eut 
reconnu. Cela réconforte mais en même temps me 
donna un air de vainqueur, fière de la demande
 que je vins faire.
- Bonjour madame, c'est pour obtenir un 
  formulaire d'enregistrement de nouveau née,
- Bonjour jeune homme, mais, vous n'étiez pas 

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   revenu avec la permission des parents pour le 
    mariage voila que vous venez pour obtenir 
    l'enregistrement de nouveau née ?
- Madame, devrais-je revenir avec mes parents ?
- Non, j'enregistre l'enfant et, il répondra à quel 
   nom et prénom ?
- Droit Claude madame.
    Elle me tendit un formulaire que je remplis sans 
hésitation. De retour dans la cité, je raconta mon 
entrevu et mes expressions en rajoutant,
- On peut, vis-a-vis de la loi, faire des enfants et 
en recevoir à tout âge sans tenir compte de la 
situation financière. Pour ce marier avant 21 ans 
il faut l'avis des parents,eux qui nous ont jeté à 
la rue.
                  L'année s'écoula vite, je remarquais 
Claude qui sourit toujours en évoluant chaque jour 
un peu plus. Grandir et évoluer fait partie de notre 
instruction. Chaque nouvelle démarche obtient la 
marque de sagesses.

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            L'hiver approcha avec comme ses habitudes, 
de la grisaille, du froid, de la neige et un manque a 
gagner. La pauvreté fragilisa notre moral. Le petit 
Claude eut grandi tout en expriment un sourire 
radieux et réconfortant. Je participai au besoins 
financier, mais malgré toute notre énergie commune, 
des points bas, il y en eut plus que l'on pense. Le 
deuxième Noël avec ma tente et mon oncle brilla 
de pleine joie. Avec peu on peu rayonner en 
réveillonnant.
  La chaleur des beaux jours printaniers permit de 
reprendre le travail. La vie retrouvais son roulement 
avec en prime des chantiers fructueux. Les nouvelles 
constructions sortirent de terre comme des 
champignons. je me débrouillais bien avec tous le 
savoir faire que l'oncle Pauli m'eut appris. Sylvie 
devint attirante par sa beauté et sa finesse. Les jeunes
 de mon âge l'effleuraient dans l’espoir de pouvoir 
la draguer. Dans la cité, les ont dit dirent que c'est 
une fille de Nina et Pauli. Malgré la relance, du 

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travail, certains trouvèrent la ressource financière 
dans des projets mal intentionné. Un personnage 
de la cité, a l'allure chique et attirant, vint souvent 
faire des éloges a Sylvie qui, les refusa sans oui dire.

        Tante Nina tomba gravement malade, Une 
hospitalisation d'urgence fut ordonnée par le 
médecin de famille. La guérison ne trouva pas sa 
raison d'être et sous son sourire de bonne mère de 
famille qu'elle nous eut caché durant des années 
ses douleurs.
    C'est en fin de semaine que nous la retrouvâmes 
avec ses trois filles. J'eus remarqué que les filles 
vinrent seul, jamais leur compagnon ni leurs enfants 
les accompagnèrent. Tante Nina s’inquiéta pour 
notre santé a tous mais ne nous parla jamais de la 
sienne.
       Ce jour pressenti sonna le glas, ce fut  une de 
ses filles qui nous eut prévenu; dans la cité sa 
disparition marqua une profonde peine commune.


  

Fin du premier chapitre 

suite au 2/8

Le roman est en cour de construction, 

certaines fautes seront corrigées .


  

Pour qu'une suite suive, il faut des personnes
intéressé, pour cela, visité le blog et distribuez le.
 Plus il y a de lecteurs plus il y aurait de suite.
Merci a ceux qui me soutiennent.

 JJM 

Auteur Jean Jacques Mutz écrivain amateur
écrit le 26 02 2019, remis a jour le 26 10 2019.
A ce jour, 26 02 2019, 109 675 lecteurs.
A ce jour, 08 06 2019, 111 976 lecteurs.

A ce jour, 28 08 2019, 114 615 lecteurs.
A ce jour, 26 10 2019, 116 704 lecteurs.
A ce jour, 21 05 2020, 121 611 lecteurs.
A ce jour, 21 01 2022, 165 722 lecteurs.
A ce jour, 19 10 2023, 185 522 lecteurs.
A ce jour, 14 12 2023, 191 075 lecteurs.








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