C' EST TOI QUE JE VEUX ( nouvelle 39 )

Mirage au dessus des nuages  sage n 1














1


C'EST TOI QUE JE VEUX


    Quelle n'est pas l'envie qui fait que 
parfois tu conjugues certains caprices 
qui t'obligent de t'orienter, sans le 
savoir, vers des intentions qui sont 
indigne pour le comportement de ton 
physique. 
   C'est ce jour la que dans mes pensées 
plane cette onde que je qualifie de bonne 
foi car, je me laisse guider par mes 
sentiments qui englobent celui des 
rafraîchissements. Je me trouve sous le 
germe d'une influence qui m’entraîne 
vers une solution ?

2

   Le soleil occupe son zénith, il rayonne 
une chaleur caniculaire qui enlace tout 
élément. Dans la voiture une température 
insupportable m'oblige d’entrouvrir les 
vitres. Un courant air chaud y circule. 
Au dessus de la mer, des ondes 
épithalames s'élèvent, elles marient 
leur étendu avec l'alliance de l'horizon 
bleuté .Je respire un air lourd, cette 
obligation me donne la folle envie de 
me rafraîchir.
   Cette vaste étendu d'eau me fait 
ses courbettes par la houle de ses 
vagues qui s''émiettent sur les abords 
de l’immense plage de sable blanc. Il 
faut que je me gave de ce privilège 
réconfortant qui se trouve la, a porté 
de quelques pas. 
  Des baigneurs  rafraîchissent leur 
corps en s'y baignant. Cette attention 

3

m'enivre d'intentions. Suis je victime 
de l'envie ou tout simplement attiré 
par le charme maléfique que clament 
les baigneurs ?
   Je stationne mon véhicule sur un 
air de repos ou , deux hauts palmiers 
pointent leurs feuilles en éventail dans 
le ciel. Je ne remarque aucun autre 
arbre, ils sont les seuls qui dominent la 
plage. Seul quelques petites touffes 
d'herbes jauni garnissent maigrement 
les butes de sable. L’immensité de 
cette plage envieuse, m'impose 
l'ordonnance de m'y attarder. Ma 
passion me dit que le travail peut 
attendre, un peu de repos ne peu 
me rapporter un grand bien.
    La symphonie, que bruite les vagues 
de la mer, devient un paramètre de 
dominance par le mouvement du vas

et vient, que mène la vie de cette eau 
fraîche qui se fracassent sur la plage. 
La fécondation de leurs mouvements 
perpétuelles, me nargue. Elles possèdent 
un rituel lapidaire fait de remous 
imprévisible qui parfois se transforme 
en de puissante vagues. Je ne 
m' inquiète de leurs caprices et me 
laisse guider par la symphonie du bruit 
de l'eau, des rires des baigneurs et du 
repos que je viens de m'attribuer. Je 
suis devenu une effluve qui demande 
que de se laisser bercer par cette masse 
fraîche faite de houles infatigables. Sa 
séduction est total et l'ivresse d'un 
désir de baignade efface dans mes 
pensées tous les éventuelles risques 
que je pourrais rencontrer.
    Devant moi, un écriteau m'indique 
que la baignades est strictement 

5

interdite car des remous ( bahines )
risquent de vous entraîner vers le large. 
  Je ne prête d'attention sur ce genre 
d'écriteau. Je m'avance , pieds nus, sur 
le sable, mes chaussures dans la main 
droite et mon sac dans celle de gauche. 
Autour de mon cou ma serviette de 
bain avec comme sentiment celui d'un 
propriétaire de son rafraîchissement.
   Autour de moi de nombreuses 
personnes sont allongées . Le soleil 
assèche notre peau. Quelques parasols 
sont plantés par ici et d'autres par la . 
Ils répandent leur ombre sur les 
personnes allongé. Mes doigts de pieds 
s'enfoncent dans ce sable chaud. Sa 
finesse ressemble a de la farine de 
boulanger. Je me plais sur cette 
place acquise et de ma serviette 
parsemé de fleurs aux couleurs 

6

chatoyante.
   Les rayons du soleil réchauffent ma 
peau a tel point que pour éviter la 
déshydratation je bois un peu d'eau 
de ma bouteille devenu chaude. Puis, 
une poussé venu de nul part me 
guide vers l'eau fraîche que miroitent 
les vagues de la mer. Quelques 
personnes trempent leurs pieds . 
  Enfin, me voila devant cette humidité 
tant espéré. J’avance a petit pas et 
une tiédeur me donne du plaisir je 
continu inassouvi avec en prime 
l’inattention. Je suis mouillé sur tout 
le corps quelle bonheur d'avoir pu 
avancer jusqu’à mon buste et quelle 
chance.
   Je garde cette position pour me 
rassasier de fraîcheur.
  Les vagues me soulèvent avec

indifférence pour me projeter sur 
cette belle plage blanche comme un 
fétus de paille incontrôlé. Cette action
ne trouble en rien mes intentions, au 
contraire, je tente une nouvelle 
performance et prête mon pas a une 
distance plus attractive. 
   Sous mes pieds le sable se laisse 
transporter vers le grand large. Cette 
masse en mouvement endiable son 
comportement. Je ne suis plus 
maître de ma stabilité ni de mon 
savoir faire. Je nage avec vigueur 
mais mon corps est tiré par une 
fluidité incontrôlable. Je devient un 
objet , un bouchon sans honneur 
qui monte et descend sans trouver 
une bonne flottaison. 
   Une peur enchaîne ma conscience 
et une panique envoûte mon 

8

comportement. Mes pensées me 
creusent des doutes pervers , plus 
rien pour me tenir, je navigue tant 
bien que mal, pour m'enfoncer dans 
ces vagues emballés. 
  Mon impuissance se marie avec le 
désespoir, je ne suis plus rien contre 
ce gouffre liquide puissant et 
irrationnel qui n'a de pardon pour 
ma logique. Cet enchaînement de 
puissance dépasse celui de mon 
subconscient ; il bafouille mon 
histoire par l'effacement de ma vie  
et de tous ce qui suit. 
  Je tente de trouver la moisson 
qui eut fait naître ce drame et 
repose mon estime sur des faits 
qui sont la flamme de ce jeux 
infernal et cruelle. Je résiste avec 

9

peine, respire chaque foi que je 
refais surface. Quant ma tête 
émerge je m’aperçois que la plage 
s'éloigne de plus en plus. 
  Je brasse mes mains avec 
vigueur et lance des cris de secours 
guidé par ma frayeur. Le bruit des 
vagues étouffent celui de mes 
paroles et l'écume de sa rage 
mélange ma chevelure avec son 
amertume. 
  Je ne suis plus rien , perdu, 
humilier, devant l' immense puissance 
qu'englobe ce volume d'eau salé. Je 
sens que je vais devenir un locataire 
éternel de l’abîme. Je rencontre le Dieu 
de la mer et tous les marins qui s'y 
sont affalé malgré leur gré. 
   Des souvenirs viennent narguer mes 
pensées, comme pour me redonner 

10

goût a la vie. Je revois le passage où 
j'ai vu le jour ; je rencontre des 
passages de grâce du jeune âge au 
plus grand de mes partages. La 
naissance de mes enfants la 
disparition de mes parents, tous 
ce que fut le charme de ma vie. Le 
gouffre de la mort vient me serrer 
la main par une froideur humide 
sans levain, c'est la fin.
  Je ne résiste a aucune de ses 
obligations et me laisser en flottation. 
Mon regard ne distingue nul détail seul 
le soleil me fait signe de tant a autre. 
Je dois me trouver au grand large la 
où les bateaux passent et repassent, 
la où les poissons ont de grand 
espaces. Je flotte entre cette 
myriade de poisson divers qui ne 
forme qu'une tache pour disparaître

11

dans l’immensité de l’abîme. Des 
oiseaux blanc m'entourent comme 
ci ils me comblent de leur talents, 
celui de voler comme des harengs ? 
  Je compare l'un avec l'autre, la vie 
avec la mort, la chaleur du réconfort, 
le réconfort, justement cette attention 
réchauffe ma peau, ma chair et mes os, 
mes pensées et mes sensations, ma 
vie et celui de ma passion. Des bruits 
de son émiettent des paroles aux 
effets secondaires. Je suis la, dans un 
monde où les sentiments sont fait de 
chair et de boniments, de respirations 
comme comportement. 
  Bref, je suis de nouveau la, comme 
celui qui ne comprend pas le pourquoi 
de ceci ou de cela ? Je ne suis qu'un 
humain parmi tant d'autres, et 
pourtant, je cultive une chance 
comparable aux apôtres qui 

12

confrontent les saints de la 
sauvegarde avec la chance devenu 
mon compagnon. Je retrouve le 
charme de la vie grâce a celui qui 
c'est occupé de moi dans mon 
dernier sursis.
   Les gens cherchent l'aventure la 
où le danger les menaces, parfois 
aux risques que leurs sauveteurs 
perdent leur vie . 


Un grand merci pour tous les sauveteurs.


























JJM
auteur Jean Jacques Mutz écrivain amateur.
écrit le 29 2010.
A ce jour, 20 11 2010 ,887 lecteurs .
A ce jour, 11 08 2013, 69650 lecteurs.
A ce jour, 09 07 2018, 103 717 
A ce jour, 02 07 2019, 113 030 lecteurs.
A ce jour, 21 07 2020, 126 057 lecteurs.
A ce jour, 12 06 2021, 153 787 lecteurs.
A ce jour, 25 05 2022, 169 458 lecteurs.
A ce jour, 23 06 2023, 181 163 lecteurs.
la nouvelle est en cour de 
construction des changements
peuvent suivre. 
Petite anecdote, tous mes lecteurs sont encore
en vie ils ont suivie les conseilles des sauveteurs.
















Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

LA SOUPE SUR L’ÎLE DE PAG ( nouvelle 33 )