La clarté de la nuit 13/15 ( roman sentimental, La vie de ? )

Mirage au dessus des nuages sage n 1.




















13/15 La clarté de la nuit.
391
        Après un parcours de 20 minutes, nous voila
devant l'habitation de Pierrot. Elle se trouve au bord
du canal du Rhône au Rhin et sert d'habitation aux 
éclusiers. Nous sortons de nos voitures et regardons
autour de nous. La profondeur de la nuit rend notre
vision limité aux lumières qui scintillement au 
lointain. 
- Vois tu Jean les trois lanternes devant nous de l'autre
   coté de la rue, voila la maison dans laquelle j'habite.
-  Merci Amélie, donc vous été voisin avec Pierrot ? 
-  Oui nous habitons dans le même quartier. Sur notre
    droite, du même coté que moi se trouve la maison 
    de Patricia. 
  Je suis prêt d'Amélie, mais je me retient pour lui 
donner ma main. Francis se trouve devant la porte 
d'entrée avec Patricia et Pierrot. L'éloignement nous
laisse dans l'intimité, je me rapproche un peu plus, 
mais mon hésitation freine mon ambition. 
392
   Une lumière éclaire le chemin de halage et la porte 
de la maison éclusier, s'ouvre. Un petit chien fripé et 
blanc se place devant une dame habillé d'une chemise
de nuit . 
-  Que fais tu là Pierrot, la kermesse a telle fermé ? 
-   Non maman, une bagarre a rendu la soirée 
     incertaine j'ai préféré emmené mes voisines et 
     leur copains d'Alsace ici pour discuter de la 
     prochaine sortie que nous ferons.
-  Je préfère cette résolution que de venir avec des  
    blessures. De toute façon, j'ai une tarte aux 
    pommes de préparer, nous allons tous la déguster.
  L'accueille chaleureux efface les périples que nous
venons de subir. Heureusement qu'aucun impacte n'eut
blessé l'un d'entre nous. Pierrot a trouvé comme 
remédier a cette perte de soirée, il propose,
-  Il y a un apprêt midi dansant  au château de 
    Montbéliard ce temps tôt.  On s'y donnera rendez 
    vous a 15 heures au château, qu'en pensez vous tous ?
  L'ensemble se met d'accord pour 15 heures.
393
   Dans l'apprêt midi nous voila dans le  château de 
Montbéliard qui se trouve sur une bute surplombant
la ville. Le parking reste chargé, avec peine nous 
trouvons une place pour stationner. Dans la salle il
ne reste peut de place et les cavalières se comptent 
sur le bout des doigts..
     Avec chance, nous trouvons une table entouré de 
danseurs, qui sont un peut révolté. Amélie me dit,
-  Dans l'usine Peugeot, un grand nombre de 
   Yougoslaves sont venu y travailler. Ce qui fait que 
    la salle se comble essentiellement  de danseurs..
-  Oui je remarque qu'il y a beaucoup plus d'hommes
    que de femmes. Cela ne fait rien, nous aussi nous
    somme plus d'hommes autour de notre table.  
      De toute façon, je suis certain que pour danser j'ai
une cavalière. 
   Cela fait 15 minutes que nous somme dans cette salle
on attend la nouvelle série de danse. Un personnage se 
présente, avec un accent Slave,, 
- Tu vient danser ? 
394
  Dit il a Amélie.
-  Non, j'ai mon cavalier.
-  Tu ne danses pas donc tu cherches un cavalier, tu doit
   m'accompagner.
Je lui répond,
-  Je vais danser avec elle, ce qui veut dire qu'elle est prise.
  Son regard froisse le mien, de telle sorte que je comprend
que sa demande devient obligation et que la priorité  tient
dans ses exigences . Amélie, me fait signe de ne pas 
répondre. Puis elle fait une  danse avec ce cavalier exigeant
et revient a table avant que la série se termine. Son visage 
n'a plus la couleur de la guetté, frustrée et ahurie, elle me
dit, 
-  Nous partons d'ici, les cavaliers sont tors exigeant et 
   agressif, allons visiter les ruelles de Montbéliard avec
   les autres.
-  Je ne trouve aucun reproche et je suis de son avis. 
   Pierrot place ses intentions du même coté qu'Amélie et
trouve cet endroit un peu déclassé. Francis et Patricia 
arrivent main dans la main. Amélie leur dit,
395
-  Je suis dessus de l'ambiance de cette salle de danse, les
   jeux de mains des danseurs sont baladeur. Parton visiter
   la ville de Montbéliard, qu'en pensez vous ? 
-  Nous pensons comme vous , effectivement il y a du 
   laissé allé, partons d'ici.
  Arrivé sur le parking, Pierrot nous dit,
-  Je connais Montbéliard, et je préfère vous laisser seul .
   Y a t'il asse de place dans votre voiture pour ramener
    les filles ?
-  Oui j'ai asse de place pour 4 personnes.
  Nous visitons les ruelles qui entour le château, de 
nombreux petit distributeur de crêpes, de toutes sorte son
présent. Les parfums que dégagent les chauffe plats, 
nargue nos narines a telle point qu'une envie de déguster
nous met l'eau a la bouche. Francis se laisse entrainer par
la dégustation et ,
- Voulez vous que l'on goute des crêpes ?  
-  Pourquoi pas, merci pour l'invitation.
-  Quel resto préfériez vous ? 
-  Celui qui se trouve sur notre droite.
396
   On rentre dans cette petite pièces où l'odeur allègent
des crêpes nous enivre plus que tous. Je regarde le prix
d'une crêpe. A quatre cela vas faire une somme de 20 
francs + la boisson qui sera de ? 
-  Je suis chauffeur je ne prend que de l'eau de la cruche.
-  Je fais de même car je me sent pas bien .
  Exprime Francis.
-  Que prenez vous comme présentation les filles ?
  Amélie a choisie,
-   Une crêpe avec de la salade et des cornichons.
Pour Patricia,
-  Une crêpe aux champignons.
-  Et toi Jean que prend tu ? 
-  Une crêpe au miel.
Le serveur a bien noté notre commande, par contre nous
n'avons rien entendu de Francis, qu'a t'il ? 
-  Je ne prend, rien, des douleurs au ventre provoque des 
remontées, il faut que je trouve les toilettes.   
   Le service apporte nos crêpes enroulé dans du papier 
dorée. Les filles ont reçu, chacune une bouteille de jus 
397
de pommes. Quant a moi, ma crêpe aux champignons 
se déguste bien  Nous le consommons sur place, debout.
Nous continuons notre visite, puis raccompagnons nos 
copines. Après un aurevoir sentimental, nous reprenons
la route.
-  Ca vas Francis, tu as retrouvé la santé ?
-  Tu sais Jean, j'ai dit sa car je n'avais pas beaucoup 
    d'agent sur moi. Ca ma suffit juste pour payer ce 
    qu'on a commandé. 
-  Tu aurais du me le dire ? 
-  J'avais honte, devant les filles.
-  Que pense tu de la prochaine invitation pour Belfort ?
-   Ecoute Jean, on laisse tomber ca vas nous couter des 
    ronds pour quelques danses . Ma mère part chez notre
    tante en Suisse pour un bon mois, j'aimerai repeindre
    et tapisser l'appartement, veux tu m'aider.
-  Bien entendu je suis prêt a t'aider les fin de semaines.
  Nous entreprenons les travaux avec une ambiance qui
conjugue un savoir faire, comme de professionnelles.
En premier, nous sortons les  meubles de la chambre a 
398
couché de ma tante. Puis nous arrangeons la tapisserie .
Repeignons les portes, les plaintes, le plafond et les 
fenêtres  le samedi . Dimanche nous retapissons la pièces.
Pour une première, tout eut marché a merveille. Cette
réussite nous émerveille et nous donne de la pèche pour
entreprendre les travaux du salon au samedi suivant. 
  Il faut que vous sachez que personne n'était au courant
ce sera une surprise pour ma tante a son retour apprêt
le nouvelle ans .
  L'odeur de la nouvelle peinture, et les couleurs de la 
tapisserie rend l'appartement réconfortant, nous font 
savoir les habitants du bâtiment. Une personne nous 
demande,
- Voudrez vous retapisser mon appartement ?
-  Oui, on accepte.
-  Que demandez vous pour les travaux ? 
-  On ne sais pas, fixé votre prix nous l'accepterons .
-  Je vous donne 250 francs par chambre, c'est bon ? 
-  Sans problème on accepte, combien avez vous de  
   chambres a faire ? 
399
- Il y en a 2 pour cette année.
-  Nous commençons la fin de semaine prochaine et 
   aurons terminé avant la fin de l'année.
  Chose promise , et travail terminé, nos fins de 
semaine retrouve notre liberté.

1971
Janvier , comme toute les années reste maussade et froid.
Nous disposons d'un peu plus d'argent de poche pour 
partir au bale du samedi soir.
  Nous revoila a Eschenzwiller dans notre dancing habituelle. 
Les filles du Doubs y sont aussi. Vont-elles avoir des 
reproches du fait que nous les avions retrouvez a Belfort ? 
   On tente notre chance pour  les inviter a danser. Nous ne
trouvons de refus. Elles ne nous en voulais pas pour le 
rendez vous manqué au contraire elles nous fond savoir qu'en 
Alsace il y a pas de bagarre et d'agression, c'est pour cette 
raison qu'elle sont revenue a Eschenzwiller.
  Sur les chantier  le froid vif, nous oblige de bien s'habiller
pour ne pas prendre froid. Nous avons des tonneaux métallique
400
percée dans lesquelles nous brulons les chutes de bois pour nous 
réchauffer. Il fait moins 18 et sans gants, nos mains reste collé
a la ferraille. Le froid tétanise nos mains qui ont du mal a 
bouger. Je me suis approche si prêt du feu que je n'ais pas 
senti que mon pantalon synthétique a fondu. 
  la dureté des saisons rend les personnes résistante, personne
ne tombait malade et nous continuons notre vie sans 
rencontrer de complication .
  Arrive le printemps, et nous partons pour 3 semaines sur un
chantier a l'autre bout de l'Alsace. La déplacement permet de
gagner bien plus. 
   La frontière Allemande se trouve a 3 km du chantier et des 
rumeurs , d'autres ouvriers, disent qu'il existe un quartier où 
l'on  peu rencontrer des filles de joie. Cette nouvelle  tombe
dans les oreilles d'intéressé. L'ensemble décide de faire une 
sortie après notre travail un samedi soir. Nous prenons notre
Citroën tube et traversons la Frontière. Ma curiosité reste 
le but de ma participation car je ne veux en aucun cas 
dépenser pour avoir un rapport de passage. Nous somme
3 équipes qui se déplace en Citroën, nous arrivons a la 
401
frontière et des motards de la police Allemande stationnent.
Nous leur demandons ,
-  Bonsoir messieurs, pouvez vous nous indiquer par où 
   passer pour retrouver le quartier des filles de joie a 
   Karlsruhe ? 
-  Venez suivez nous .
- Merci messieurs.
  Comme des personnes de valeur, les motards de la police
nous conduise sur un packing approprié, où de nombreux
ensemble routier stationnent. 
   Notre équipe composé de 8 personnes s'engagent dans 
la rue qui nous mène dans ce quartier . Aucune voiture n'a
le droit d'y passer, seul les piétons sont autorisé. Sur les 
trottoirs, de jeune femmes attendent qu'un passant les 
invite a monter dans leur chambre, parfois , elles les 
poussent pour les endolorir de leur avance. Les filles sont
de toutes races, aussi belle l'une que l'autre. Vêtue bien 
cour, elles montrent une partie de leur sous vêtements. 
Certains de notre équipe, trouve cette démonstration 
alléchante a t'elle point qu'ils demandent que le chef 
402
d'équipe leur donne une avance sur le salaire car le prix
de 50 Francs , par passe, reste de rigueur. Ce sont les 
ouvriers d'origine magrébine qui en sont Friand.  Leur
excitations les rend très possesseur. L'un d'entre eux se
laisse attiré par une jeune femme d'une vingtaine d'année
très appétissante. Notre collègue client, lui fait des signes 
pour qu'elle accepte ses avances . Le retour de cette jeune 
femme se fait par des signes très explicatif qui veulent dire
qu'il doit prendre un préservatif .
  A son retour, 10 minutes plus tard, le couple provisoire
revient. Le collègue gesticulait en injuriant la jeune femme.
L'Allemande ne comprenais pas l'Arabe, par contre nous 
comprenions les réponses qu'elle  lui donnait. L'Arabe 
parfait pas bien le Français et encore moins l'Allemand. la
complications d'apaiser son mécontentement.
  Un autre Arabe, eut trouvé la perle de ses ébauches et 
revient tout enchanté de sa rencontre. Celui ci  redemande
au chef d'équipe une autre avance sur le salaire pour  repartir
avec une autre jeune fille un peut plus loin.
403
     La caisse fut vide et il fallait retourner dans l'hôtel ou nous
logons. La circulation de véhicules reprend et sur le parcours
une voiture Coccinelle grise, roulant en sens inverse arrive a 
notre rencontre. La fenêtre du coté passager fut ouverte et une
main en sort. Sur le trottoir se déplace une jeune filles. La 
coccinelle ralentie, auprès de cette personne. La main qui sort
de la fenêtre glisse sous la jupette, en un temps record, le reflex
de cette personne fait virevolter son sac a main qu'elle tient de 
sa main droite. Ce geste rapide se fracasse sur le parebrise qui 
éclate en milles morceaux. L'automobiliste démarre a toute 
trompe pour ne pas être contrôlé par la police. 
  L'on se regarde et nous supposons qu'il y avait certainement 
une brique dans son sac a main .
       Sur le chemin du retour nous expliquons au collègue et 
dernier client de ces jeunes filles, que son collègue ne fut pas 
satisfait de la prestation qu'il eut avec l'une d'elle ? Peut il 
nous dire ce qui eut entrainé ses ennui ? 
   Les deux collègues parlent en Arabe , puis celui qui arrive a
traduire nous explique, 
-  Mon collègue a eut une disputé avec la fille car elle l'obligeait  
404
   qu'il met une protection pour avoir des rapports. ce qui ne lui 
   a pas plus. 
  On arrive a l'hôtel un peu plus instruit qu'avant.
  Le chantier se termine au bout de 3 semaines et nous rentrons 
un samedi avec notre tube Citroën. La chaleur du printemps a 
toute sa  clameur, a telle point que nous laissons la porte latéral
entrouverte. 
  En arrivant chez moi, je retrouve en premier ma voiture. Mon
étonnement reste stoïque car la vitre coté conducteur  fut cassé.
Il n'y a plus d'auto radio, les Faissault  électrique coupé, le vide
 poche ,vidé et les sièges saladés ?
   Heureusement que l'assurance et les papiers de la voiture ne 
s'y trouvais pas.  
    Cette détérioration me donna un dégout sur l'utilisation de 
la voiture. Comme je suis souvent en déplacement, je conclu de
la vendre car il y a aussi la possibilité que je serais appelé sous les
drapeaux dans les mois qui suivent ? 
  Je retape la voiture, pour quelle redeviennent roulable et 
présentable.
   Avec mon cousin Francis, je reprend les samedis soir, la 
405
tournée des kermesse de la région. 
    Le dimanche, matin, nous passons dans les bistros où l'on peut 
jouer au Tiercé. Avec notre pointeuse on dut couper l'emplacement 
des 3 numéraux de chevaux arrivant sur la ligne d'arrivé par ordre. 
Avec le saut d'obstacle, les favorises arrivent très souvent gagnant.
Comme dans la  course il y eut 20 partants, la difficulté de trouver
les 3 premiers sort de la chance a moins que ? 
- Jouons des outsiders ils rapportent plus que les favorises
- D'accord Francis, prenons des chevaux non connu.
  Nous concluons de placer 3 caillassions pour une somme de 2
Francs, 1 francs chacun.
   Dans l'apprêt midi se déroule la course a Vincennes , nous la  
suivons a la tété. Le présentateur Alain Citrone , avec son accent 
Russe, rapporte l'évènement avec un suspens encourageant. Puis
 il dit,
-  Quelle incroyable course, des outsiders arrivent en tête et un 
   seul favori se trouve a leur hauteur ;  mais, il y a des difficultés 
   pour connaitre les 3 premiers, il faut le déterminer par photo .
  Le suspense durent des minutes interminable , enfin ce sont les
3 chevaux que nous avions jouer qui rapportent la somme de 
16000 Francs. cette somme représente la valeur d'une nouvelle
406
autos moyenne de l'époque et il reste encore 5000 Francs. Nous
n'en revenions pas. Comme Francis n'avait pas majeur, il n'avait 
le droit de jouer, ce fut moi qui récoltait l'argent au guichet, et 
en liquide en plus au courant de la semaine.
  L'on s'achète 3 complets, réglons les dettes de nos parents  et
plaçons sur notre compte le restant. 
  Les balles nous attirait plus que tout surtout quant sur notre 
table, se sont des bouteilles de champagnes qui  les garnissaient.
La vie devient enchanteur car, nous avions toujours 8 filles qui
nous accompagnent. Cette aisance attire du monde, mais notre
finance diminue vite.
   Avec l'équipe nous construisons une haute tour qui dépasse les 
75 mètres. Elle se trouve a Huningue a la frontière Suisse. Le fait
de travailler aussi haut, augmente notre salaire car une prime de 
hauteur nous fut attribué. Pour arriver a monter la marchandise, il 
nous fallut une grue sur roues , la plus grande de la Suisse. La 
location de son utilisation revient très chère ce qui fait que nous 
travaillons en continue, même les dimanches et jours férie.   
.  Nous mangeons dans un restaurant des environs , une repas du
407 
 jour copieux. Comme il y a pas mal de clients, le service suit avec
peine. Nous arrivons a la touche final, le dessert, ce qui réveille 
notre gourmandise. 
   La serveuse nous apporte les 5 assiettes sur les quelles des 
tartelettes aux pommes nous sont servie. Sur son plateau, il reste 
2 tartelettes, qu'elle pose sur notre table. Notre affamé de l'équipe
avale rapidement sa portion, cache l'assiette vide dans sa poche 
et mange la seconde tartelette comme si rien n'était. Lorsque la 
serveuse revient, elle nous demande,
-  N'ais je pas laisse 2 tartelettes sur la table avant ?
-  Non, il n'y en avait qu'une, 
Disait le gourmant fièrement.
    La faite foraine de Mulhouse bat sont plein , nous ne manquons
en aucun cas cette présence. L'odeur des frites  et des cacahuètes
grillé nargue nos papilles. Le mélange des musiques d'époque 
passent de stand en stand, on retient Amour d'été .  
     L'ambiance se marie avec  la chaleur de la soirée qui donne a 
cette fête un cachet particulier. Les gens se bousculent jusqu'au 
prochain stand attiré par le discoure du forains qui fait tourner 
le manège rien qu'avec un langage endoctrinant . 
408
     Sur les stands de tire, des peluches d'animaux ,grandeur 
nature sont a gagner, des bouteilles de vins ou de mousseaux 
font partie des lots. Nous tentons notre chance et compliquons 
la manière de tirer avec la carabine ; pour cela l'on prend un 
miroir et visons la cible avec le fusille placé sur notre épaule 
la crosse devant nous .
   Notre façon de faire, attire les badauds qui en font une 
attraction mais aussi des concurrents qui tentent d'en faire 
autant.
  Ou arrive au lancer de poids, une roulette en acier sur rail que
l'on doit faire glisser jusqu' ce qu'elle remonte la courbe et 
fait resonner la cloche du vainqueur. Pour un travailleur du 
bâtiment, pas de problème on y arrive sans effort. 
  Au prochain stand, le forain appelle des volontaires pour faire
un combat sur le ring sois en boxant ou en faisant de la lutte. 
La foule se comble et notre attention fait monter notre 
adrénalines.
-  Venez brave gens,  lutter contre un poids mouche, a la boxe
    ou lutter contre le champion de catche masqué, si vous 
    gagner vous aurez le droit de le démasquer. Une prime
409
    vous sera versé et l'entré gratuite pour ceux qui monte sur
    le ring. Venez brave gens voir des lutteurs gagnant. ceux 
    qui veuille luter montre vous en levant le bras.
  Francis et moi l'on se regarde ,
-  On y vas Francis ? 
-  Oui, moi comme lutteur et toi tu prend quoi ? 
-   Je fais boxeur.
  Le forain continue de parler a la foule en donnant de 
l'importance a son lutteur qui, masqué, fait des gestes incitateur.
     Personne dans la foule ne lève le bras, pourtant pas mal de 
jeunes de notre âge se vente en sourdine. Le forain remarque 
les peut être future combattant et il fait monter le suspense en
les narguant. 
  Nous levons nos bras et attendons que le forain nous envoie 
les gans de boxe. Mais il se tarde a nous désigner, puis il dit,
-  Là il y a des volontaires , des 80 kg contre des poids plume
   qu'en pensez vous brave gens ?
  La foule nous regard, ce qui nous donne de l'importance, puis
le forain nous questionne,
-  Alors jeune homme de 90 kg as tu la force de gagner contre 
410
   notre poids plume et qu'elle âge as tu ? 
-  20 ans monsieur le forain.
-  Regardez ce gringalet de 20 ans qui veut mettre a genou notre
    lutteur masqué, y arrivera t'il messieurs dame ?  
  Les gens se tournent vers nous et nous regarde curieusement.
-  Et que fait tu comme métier amis lutteur ? 
-  Je suis orthoptiste. 
- Donc tu veux combattre un catcheur lutter , tu as bien réfléchit ?
-  Oui Monsieur le forain, je veux placer l'homme masqué sur le
    ring.
  Le forain envoie le gans de boxe a Francis, puis il me regarde 
et dit,
-  Et toi quelle âge as tu ? 
-  J'ai aussi mes 20 ans .
-  Et que fais tu dans la vie ? 
-  Je suis couvreur charpentier.
-  Regardez brave gens, un charpentier de 90 k contre le champion 
    de boxe poids plume de l'Alsace, vat il le battre au bout de 
    combien de ring ?
    Entrée brave gens 2 combats pour 2 francs par personne. 
411
  La foule devient de plus en plus danse et se pousse pour passer
a la caisse et voir le combat . Nous rentrons les premiers par le
coté. Le boxeur me prend a part et me posse la question suivante,
- As tu déjà boxe ?
- Non c'est la première fois que je met les pieds sur un ring.
-  Sais tu comment il faut boxer , 
-  Je pense car j'ai déjà vue des combats a la télé. 
-  Nous passerons avant les lutteurs ce qui te permettra de faire la
    quette avec le chapeau en passant dans la foule. Quelques Francs
    sont toujours les bien venu.  On fera 2 rounds, ci tu es capable 
    de danser sur un  ring, ne fait pas de coup tortue, reste dans les 
    respects de l'art du sport. Un combat ne consiste en aucun cas 
    a se venger mais a faire valoir son talent..
-  Je suis d'accord votre résonnement.
    Les gens remplissent les gratins en demie cercle autour du ring. 
Une musique entrainante, hachuré par les propos du forain, passe.
Des hululements des personnes , tente de déstabilisent le lutteur 
et le boxeur. Cette manœuvre reste intéressante pour nous. Avec
des supporteurs aussi expressif nous allons gagner.   
412
    La cloche sonne, je monte sur le ring et Francis me sert de 
coach. Je sautille quelques pas et remarque que je m'enfonce
comme sur un matelas résonnant a chaque fois que je me déplace.
Je retrouve mon adversaire au centre et le forain comme arbitre.
    La cloche sonne, le combat commence. Je tourne autour de mon
adversaire en sautillant, lui en fait autant. Je tente une première
frape de la main droite en me protégeant mon visage de la main 
gauche. Ma tactique consiste d'avancer un gant aussi rapidement
que je revient a la charge avec l'autre tout en me protégeant le
visage et la cage thoracique. Le boxeur détourne mes actions et
suit mes déplacements sans interruption. Le ring résonne de toute
part et des sifflements , comme les encouragement du forain se
mélange. Francis cris a son tour de toute force,
- Vas y jean tu l'auras, continue ton rythme reste offensif. 
  Oui mais je sent que mes jambes faiblisse, ces 3 minutes de 
combat deviennent interminable. J'ai promis de faire2 rounds 
donc il ne faut pas que j'abandonne. 
  Ouf, le forain fait donner la cloche, enfin, une minute de pose . 
Francis me donne a boire et éponge ma figure. Un volume 
d'encouragement me redonne de l'énergie.     .    
413 
  La cloche sonne, je me place au milieu du ring avec mon 
adversaire. Le forain donne le départ du combat. Je sautille par
ci, par là et tente de toucher de mes gans de boxe l'adversaire. le
ring résonne, mais plus aussi rapidement que le round précédant.
La foule hurle pour m'encourager pour certain et pour d'autres 
sifflent pour me déstabiliser. Je ne suis qu'un amateur et a mon 
premier combat, le savent ils ? 
  Pendants que je sautille, Francis passe prêt des personnes avec 
le chapeau et tourne autour du ring tout en m'encourageant. Mes
jambes fatiguent et j'attend que le forain sonne la  cloche
-  Il flanche le 90 kg contre le poids plume d'Alsace regardez  la
   puissance de sa frape .
  Il ne reste plus beaucoup de temps pour marquer la pose ? 
Mais, ce round me parait plus long, quant vat- 'il sonner ?
  Au moment où la cloche tonne, je me laisse tomber a genou
devant mon coach Francis.
  Après une minute de réflexion, le boxeur professionnel a 
remporté le combat. Je ne lui en veux pas car nous avion 
combattue comme convenue sans faire de coup vache.
   Je retrouve Francis et lui demande, 
414
- Qu'as tu récolté comme argent ? 
-  De la petite monnet, a peine 2 francs et des boutons de 
   chemises de la misère.
     Pas de doute, se faire tapé dessus ne rapporte rien en boxe
peut être que le catch a plus de mérite ? 
  Me  voila comme coach pour Francis , qui en pleine forme me
dit,
-  Il faut que je le plaque sur le ring pour lui enlever son masque
    de fantaisie.
-  Fait attention Francis, il a l'habitude des combats tu risques de 
    perdre la face.
  Le forain fait bougonner les informations en donnant l'avantage
a son poulin. La foule siffle et hue en même temps. Je me prépare
avec le chapeau et fait le tour du ring en mendiant quelques Francs.
-  Pour l'amateur de lute, faite un donc madame et messieurs .
  Pas beaucoup de gestes encourageant,  pas une pièce ne tombe 
dans le chapeau.
  Le bruit des la lute résonne avec comme description les mots du
forain qui en a que pour son lapin. La réflexion fait monter l'adrénaline
de Francis qui me semble prendre par a se qu'il m'a dit, plaquer le 
415
masquer au sol et lui enlever son masque. Comme les corps tombent
a plusieurs reprise le son du combat envoute les spectateurs. qui cris,
sans lâcher prise, dans leur encouragement.
-  Vas y tu peux lui enlever le masque, plaque le au sol.
  Le premier round se termine, je m'occupe de donner a boire a Francis
et l'encourage pour la suite.
   La cloche sonne et le combat reprend.
  les chutes sont nombreuse et les hurlements des gens le sont aussi. La
lutte a tout pour plaire pour celui qui gagne mais pas pour celui qui 
vas perdre. Le forain continue d'encourager son poulin en lui donnant
des atouts de réussite. Pour Francis les réprimandes du forain sont
tout autre, ils amplifient sa force plus que prévue. Pas de doute, Francis
tient le manche et le combattant adverse faiblit. 
   La cloche sonne, je m'occupe de Francis et lui dit,
- Tu vas l'avoir, tu es plus fort que lui .
-  Je le sent, il perd de la puissance, au prochain round je le plaque. 
  Le combat reprend, mais, le combattant n'est plus le même, le forain
la changé . Un catcheur plus impressionnant occupe la place ? 
La cloche sonne et le combat commence. L'affrontement a un autre son
de cloche, l'adversaire a Francis est bien plus puissant. Au bout de 2 
416
attaques, Francis se retrouve plaqué au sol dans l'impossibilité de bouger.
Le forain donne le combat pour son catcheur .
   Nous sortons la tête bien basse mais, avec une conviction, ne plus se
laisser attirer par cette sorte de combat. 
  Dans un hall, une bale s'y déroule. cette attraction fait partie de notre 
savoir faire. Ce qui veut dire que draguer rapporte des envieuses. Donc
au sont de musique de toutes sortes, les pistes de danse gratuite nous 
attire. La chance reste de notre coté et, nous rencontrons des filles qui
viennent de Belfort. On danse avec elle le restant de la soirée puis 
l'on se donne rendez vous a Belfort pour le samedi suivant.
  La semaine de travail se passe agréablement, je raconte mes exploits 
comme un  rédacteur de textes. les collègues de travail sont aussi de la
partie car eux aussi sortent sur les fêtes dans la région. 
  Arrive le fameux samedi soir, où nous allons retrouver nos copines de
Belfort. Je roule en décapotable et apprécie le vent qui caresse mes 
bouclettes façon Jimi Hendrix. 
   Nous sortons de Mulhouse et, un bruits étrange fait  chanter le moteur
telle un moulin a café. Un piston vient de rendre l'âme. Ce bruit 
 lamentable harcèle l'état de vie du moteur.
-  Faisons demis tour, Francis  le temps que le moteur tourne, on trouvera 
417
   d'autres conquête a Mulhouse.
-  Je suis de ton a vie.
  Avec peine on met 1 heures 30 pour parcourir 50 km et placer la voiture
sur le parking de mon adresse. De toute façon, je me dis que je ne 
réparerais  plus la voiture, je dois m'attendre a devoir face mon temps 
d'appelé dans l'armée Française.
   Se soir là, un peu dessus et désenchanté, nous passons devant le stand
où le forain cherche des volontaires pour passer sur le ring. Notre 
curiosité devient la raison de notre stationnement. Le boxeur, champion
d'Alsace, vient a notre rencontre,
- Alors les amateurs, sa vous dit de repasser sur le ring ?
- Nous, je ne veux plus, les spectateurs sont des ingrats.
-  Pourtant tu as bien boxé pour la première fois, c'a te dirais de venir
   dans notre fédération , tu as du potentiel  ? 
-  Nous merci je l'ai fait par curiosité. 
-   Dommage car tu es capable de rivaliser avec d'autres .
 - Je ne veux pas me lancer dans la boxe, je préfère draguer les filles. 
     Aux appels du forain, 2 personnes se présente et s'engagent pour
faire chacun un combat. Nous quittons cette endroit et nous dirigeons
vers le hall de danse.
418
  A peine installé, Francis observe une table qu'occupent quelques filles.
Il se lève et demande,
-  Mademoiselle m'accordez vous cette danse ? 
-  Oui je vous accompagne.
   Me voila seul , et , il ne faut pas que l'hésite a trouver une danseuse.
Je place mon regard vers une table opposé a celle que Francis a trouvé.
Je voie une fille seule assise a la  table. Mon courage me guide vers elle
puis je luis demande,
-  Puis je vous inviter pour cette danse mademoiselle ? 
  Son regard bleue croise le mien, un hypnotisme nous entoure. Le 
visage de la jeune fille me fait un sourire attendrissant, a t'elle point
que je répond automatiquement. 
   Je pense tenir le bon bout, il faut  que je garde ma raison sur l'épaule. 
Certainement que ma tête frisé comme un moutons, telle une bale de 
coton et qui n'a plus rencontré de coiffeur depuis 8 mois en serait la
 raison ? L'on a toujours dit que la propreté reste le mot clé d'une réussite.
Il vas falloir que je passe chez le coiffeur pour me donner plus d'entrain.
Durant ce flache,  de cette rencontre, toutes les probabilités se mette en
place. mais, que m'arrive t'il ?  
 419
  Je la  prend par la main et la dirige vers la piste de danse. Ma  fierté
me donne l'impression de gagner un combat. L'on se trouve sur la piste
de danse où une marche se déroule. L'on garde nos égard l'un de l'autre, 
puis, une aimantation nous  rapproche petit a petit. 
  La première marche passe, je la remercie et lui demande,
- Quelle prénom as tu ? 
- Mes copines m'appelle Mila, et toi ?
-  Je m'appel Jean.
    La série de danse continue et nous ne perdons pas le temps pour 
entreprendre nos pas de danse, ce qui permet de nous placer au centre
de la piste.
   Les danseurs s'agglutinent autour de nous a  t'el point qu'il ne reste plus
beaucoup de place pour garder les écarts. Aucun d'entre nous ne trouve
de contrainte au rapprochement, ce qui fait tourner nos sentiments dans 
le sens du plaisir.
   Le sicle se termine, je dis a  Mila,
- Mercie Mila pour cette danse.
-  De rien Jean, tu danse bien . 
   Cette information me donne de l'importance, et surtout fait vibrer mes
sentiments d'amoureux. Après ces 2 danses, serais ce Cupidon qui nous
420
pousse l'un vers l'autre ?  
  La troisième pas de danse commence, comme le précédant l'on se 
place au milieux de la piste et se laissons emporter par le flue. Mon
cousin me croise et me fait un clin d'œil. Je lui répond de la même 
manière. Les 3 minutes de la durée de cette danse se termine , les
danseurs embrassent leur cavalière  avec l'encouragement du chanteur
qui dit,
-  Embrasser sa cavalières reste une forme de remercîment.
  L'on s'observe, une fraction de seconde, puis l'on s'embrasse timidement.
Je raccompagne ma cavalière a la table qu'elle occupe avec des copines .

  


  
A suivre.


 Roman en cour de construction, la suite au 14/15 page 421
 

JJM
Auteur Jean Jacques Mutz.
A ce jour, 04 01 2022, 164 707 lecteurs.
A ce jour, 20 01 2024, 191 308 lecteurs
   

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

LA SOUPE SUR L’ÎLE DE PAG ( nouvelle 33 )