La clarté de la nuit N 5/15 ( roman sentimental, La vie de ? )

Mirage au dessus des nuages sage n 1












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La clarté de la nuit

   Je propose que nous descendons dans le village,
pour rejoindre la ferme voisine, où des camarades 
de jeux peuvent nous accompagne
- vous venez avec nous dans le village, il y a 
   d'autres enfants de notre age ?
-  Non il n'et pas question que nous venons avec 
   vous, on est bien ici, n'est ce pas Sylvie ?
-  Je suis de ton avis Sonia.
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   Cette intention ne plait aux deux  filles, Sylvie, la 
fille de Margrite et Sonia la petite fille du fermier.
Elle  nous abandonnent. Je pense qu'elles sont 
vexé car, trouver des cachettes dans une ferme 
inconnu ne leur donne aucune chance. Il me vient
a l’idée que Sonia  a peur que l'on découvre les 
taches de la nuit sur son matelas que sa maman
a du  laver avec des produits nettoyant et qu'il est
étendu sur le tas de bois pour sécher.
  Dans la ferme voisine notre venu est attendu par 16 
personnes. Il y a autant de filles que de garçons.
   Nos retrouvaille ressemble a une récréation . Pour 
le départ du compte a rebours, de celui ou celle ci 
qui doit chercher les autres. 
   Ceux qui vont se cacher font travailler leur  
imagination.  Chaque recoin, inconnu des autres, 
devient une référence, pour cela réfléchissons bien 
sur l'endroit où je peux me cacher.
   Le fils de Margrite, Noel,  se fit a mon savoir et il
suit mon intention qui consiste de nous  cacher 
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dans le poulailler.
  La personne désigner pour nous trouver 
commence a compter. 
  Le compte a rebours se termine. 
- J'arrive .
  Au bout de 3 minutes une personne est découverte. 
Ils sont maintenant a 2 pour continuer la recherche. 
Je reste blottie avec Noel, dans la motte de foin du 
poulailler.
- Noel, Jean où vous trouvez vous ? 
  Nous gardons le silence car on peu nous repérer.
- Noel et Jean où vous trouvez vous ? 
  Ils sont au nombre de 6 personnes a participer a
la  rechercher. Personne n'arrive a nous trouver. 
On en rie et ne faisons le moindre mouvement. Des
voix nous appellent, il sont au nombre de 10. 
-  Noel, Jean, où vous trouvez vous ? 
  On est prêt de la victoire, restons planqué. Leur
nombre a augmenté, Ils sont au nombre de 12 
personnes a nous chercher. Gardons notre sang
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froid et restons caché.
- Noel et Jean vous avez gagné il ne reste plus
  que vous.
-  On est dans le poulailler sur le tas de foin.
  Nous sortons de cette paille qui colle a nos 
vêtements et nos cheveux.
-  Vous avez gagné Noel et Jean, on refait une
   partie de cache cache ? 
-  Oui on est d'accord .
  On refait une partie de cache cache. Le compte
a rebours est lancé . 
  J’emmène Noel dans le tas de bois en forme 
de monticule. Je sais qu'il y a un endroit où l'on 
peut si cacher.
  Le compte a rebours est terminé.
-  J'arrive, 
  Au bout de 2 minutes, la première personne 
est découverte, puis une autre et une autre . Il 
sont au nombre de 3, puis 4 puis 6 puis 8, puis
12, puis 13. puis 14.
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-  Vous avez gagné Noel et Jean où êtes vous ?
-  On est sous le monticule  de bois de chauffage.
  Nous ressortons avec sur nos vêtements  de la 
sciure de bois.
   La tante Margrite nous appel et  dit,
-  Il est l'heure de rentrer Noel et Jean venez on
   pourra jouer une autre fois.
  On la rejoint , content de notre exploit d'avoir
gagné la partie de cache cache. Nos habiles et 
nos cheveux sont remplie de bout de pailles, de
sciure et sentent le poulailler. Margrite nous
regarde avec attention,
-  Où avez vous récolté ses mauvaises odeur ?
-  On c'est caché dans le poulailler et sous le
    tas de bois .
-  En rentrant vous méritez de prendre un bain.
  Le fermier satisfait de l'aide que je lui ai 
accordé me donne une somme de 30 Francs
Suisse.
- C'est pour toi Jean tu m'as bien aidé et j'en 
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  suis fière.
-  Merci, monsieur, le fermier, je suis honoré 
   de ce partage.
  A ce moment mon imagination envisage 
d'acheter une boite de couleur Garant d'Ache. 
Car j'aime faire des aquarelles avec des  
crayons de couleurs. 
    Celle-ci on une particularité, on peut humidifier 
la pointe puis étaler les couleurs selon nos 
envies de nuances. 
    Ma joie renforce mon bonheur, je suis 
comme une personne qui vient de gagner un
gros lot. Car je pourrais par la suite, m'exprimer 
en aquarelle.
  Après être époustouflée avec une petite 
balayette et lavée la figure et les mains nous
montons dans la voiture. Margrite ouvre le 
toit .
-  Il faut que j’aère, vous sentez la ferme.
  Nous rentrons au domicile de Margrite qui 
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habite la banlieue de Bâle . La première chose
a faire consiste de prendre un bain et faire 
disparaître cette odeur de fermer. Je n'ais rien
contre au contraire. 
  L'on se douche et n’hésitons pas a nous 
frotter avec une éponge et un gans de toilette.
Tante Margrite vient contrôler la propreté .
- Vous été propre et santé bon mes enfants, il 
   faut que je contrôle vos cheveux.
  Avec un peigne en aluminiums elle couafe 
nos cheveux. Puis elle dit,
-  Il y a des puces dans vos cheveux, que vais 
   je faire ? C'est dimanche, aucune pharmacie 
   n' est ouverte. Il vas falloir que je me 
   débrouille avec ce que j'ai sous la main.
  A la suite de cette remarque , je me sent 
imprégniez d'une saleté honteuse. Je suis 
entrain d'humilier tante Margrite et sa famille.
Je me demande, d'où ai je attraper  ces puces ?
   Tante Margrite doit être bouleversé  par cette
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découverte. Je suis confus de l'avoir offensé et
accepte , au fond de moi même , la responsabilité
d'avoir entraîné Noel dans le poulaille et sous le
tas de bois.
   Margrite lave nos cheveux avec entrain a telle 
point qu'elle y passe plus d'un car d'heure par 
personne. Elle passe dans la salle de bain des 
filles et revient enchanté,
Ouf, Sylvie n'a pas de puces sur la tête, avec
   ses long cheveux blond j'aurais eut du mal a 
   m'en défaire. 
  Margrite relave nos cheveux avec du vinaigre, 
puis les rince, vérifie de nouveau c'il n'y a pas de 
lentes puis relave nos cheveux avec du vinaigre 
puis elle place un tissu imbibé de vinaigre sur 
notre tête.
Ça ne pique pas de trop les enfants ? 
-   Non ça vas je ne sens rien tante Margrite .
-   Et toi Noel ça vas ? 
-   Oui maman.
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-  Je vais retrouver ma fille Sylvie et lui faire la 
    même mixture.
  Après le repas du soir, nous gardons tous nos
tissus sur la tête. Je n'ais pas le courage de dire 
que cela me démanche et me brûle.
  Nous prenons place dans les lits superposé 
de la chambre des garçons. Je suis au dessus et 
tente de m'endormir. Ma tête a mile feux je n'arrive
a fermer les yeux. 
- Tu peux dormir Noel ? 
-  Non ma tête brûle je vais le dire a ma maman. Et
   toi Jean ça vas  ? 
-  Oui, je préfère que ça me brûle que d'avoir des 
    lentilles de puces. Il y a la rentré des classes 
    dans une semaine, quelle honte que d'avoir des
    puces. Je ne serais pas fière.
  Son fils Noel part retrouver sa maman. Quelques
minutes plus tard, tante Margrite vient dans la 
chambre et me demande,
- As tu aussi des brûlures sur la tête Jean ?
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- Non tante Margrite, je préfère garder le tissu sur
  la tête jusqu'à demain matin. Je ne veux pas que
  les lentes restes dans mes cheveux.
-  Alors bonne nuit Jean mais ci tu as des brûleurs
   appelle moi, je suis a tes services
  La nuit devenait interminable et ma tête brûle de 
tout coté, je ne dormais pas et cette souffrance m' 
m'irrite plus que tout. Dois je l'appeler ? Je suis
un dur et je tiendrait jusqu'au petit matin.
  Au petit déjeuné, ma tête est rouge et elle me 
démange plus que tout. Les lentes ont disparu 
quelle chance mais ma peau a changé, son rouge
brûlé donne l'impression de voire une tête coloré.
   A la vue de mon état, Margrite enlève le tissu et
immédiatement me lave la tête . 
   Quel soulagement, mais la brûlure persiste. 
  Je reste quelques jours chez la tante Margrite
qui, m'a acheté la fameuse boite de Garant Ache.
  Devant cette boite métallique où sont aligné les
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crayons de couleur je suis émerveillé et imagine
tout ce qu'ils sera possible d'exprimer en couleur.
   La rentré se prépare, et armée de mes crayons 
de couleur je me sens riche en expression 
pictural et sentimental. Bien sur je ne raconterais
pas l'histoire des lentes. Par contre pour certaines
autres je hésiterais pas a survaloriser.
   Je retrouve une partie des anciens et des 
nouveaux venu. Il y a 8 personnes qui ont quitté 
l'école. Pour donner de l'importance a mes 
exploits, je raconte mes éloges pendant la 
récréation. Les 9 nouveau venu sont impressionné
par la clarté du récit  de mes aventures.
  Le maître d'école n'est plus le même et le 
directeur de l'école a prit sa retraite. 
  Ce jeune maître nous permet d'évoluer dans le
bon sens et il prend en considération nos devoirs
qu'il note correctement. Je suis le premier en chant
et le premier en dessin. Je me débrouille bien en 
rédaction libre et reçois des éloges. Sur le mur 
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mes aquarelles sont exposé et j'en suis fière.
  A la fin de l'année, nous somme invité chez ma
tante paternelle en Suisse. Ils ont quitté leur ferme
pour s'installer a Wil dans une nouvelle construction.
   Pour y aller nous prenons le train de troisième 
classe, le même que pour la première rencontre. On 
assois sur des banc en lame de bois, qui ont des 
marques gravé au couteau. Certaines lames sont 
piquante, car des écharpes nous traversent nos 
vêtements.
  Nous arrivons dans la gare de Wil et de la on attend
un mini bus qui nous conduit chez Nicole la sœur de 
mon père. Son mari Ernst, catholique pratiquant, a le 
coeur sous la main et chaque fois qu'il peut nous 
rendre service il le fait malgré la grandeurs de notre
famille car nous somme au nombre de 7 personnes.
  En traversant Wil, on découvre une magnifique ville,
ce n'est plus le village où l'ongle Ernst avait sa ferme.
On parvient devant la maison pavillonnaire qui se 
trouve au milieux d'autres habitations bien coté. La
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neige nous entour, elle est haute de 40 cm. Sa 
blancheur marque sa fraîcheur, 2 jours au plus que
les derniers flocons on recouvert la première couche.
  Le taxi nous dépose  devant la porte d'entrée illuminé
par une multitude de lumières de couleurs. Le reflet 
sur la neige augmente leur donne, par l'ombre qui
reproduit cette valeur pictural.
  Nous tirons la corde dressé en chanvre, c'est elle
qui active une grosse cloche que porte les vaches . 
Ma tante Nicole arrive a notre rencontre,
-  Venez les enfants, vos coussins sont arrivé.
  4 enfants sortent de la maison , 
-  Je vous présente Annie-Catie la plus grande qui
    est née en 1955, puis son frère Louis  née en 1956
    suivi de Pascal née en 1959 puis de Pascaline née
    en 1960.
  Ces présentation m'honore, je me demande pour
quelle raison dit elle l'année de leur naissance ? 
Il faut que je demande le pourquoi a ma mère.
   Nos embrassades n'ont de limite et notre joie 
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amplifie notre bien être a tous. Une famille qui se
rencontre est toujours un événement.
  Je suis surpris par la beauté de cette habitation qui
ne répond en aucun cas a celui que nous occupons.
Elle répond a celle qu'habite ma tante Margrite prêt
de Bâle.
  L’oncle Ernst nous salut a son tour , puis nous 
montre où nous allons dormir.
  Pour mes parents, c'est dans une des chambres de
ses filles. Quant aux garçons, nous dormirons sous
le toit de la maison. Car il est prévu que d'autres de 
la famille nous rejoindrons.
   La charpente du toit  n'est pas bien haute, et les 
planches raboté nous oblige de se baisser pour 
ne pas devoir les frôler, c'est juste sous la faîtière 
que nous pouvons nous relever.   
   Dans cette chambre improvisé, une étendu de 
matelas sont placé a même le sol. Cette mezzanine 
sera notre dortoir. En plus ci mes autres coussins
vont l'occuper ce sera l’ambiance qui primera. 
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Certain que nous passerons un séjour remarquable
je me réjoui d'avance.
   Dans la chambre des garçons il est prévue que ma 
tante Lise et son mari Pierre, mon parrain, dormirons.  
Avec eux viennent 3 cousines et 5 autres cousins ce 
qui fait en totale , 7 filles et 12 garçons. 
   La sacré équipe de 12 garçons occupera le grenier. 
Les filles dormirons dans la chambres des filles.
  Je suis enchanté de ce lieu et attend impatiemment
la venu de mes autres cousines et coussins.
- Quant vont venir les autres cousines et cousins 
   tante Nicole ? 
-  Je sais qu'ils arrivent dans l’après midi.
  Effectivement l'arrivé de mes autres cousines et 
cousins donne de l'entrain. Je vous les présente,
-  Il y a mon Parrain et oncle qui est née en 1925,
   puis ma tante Elise née en 1925 suivi de ma 
   cousine Maryline la plus âgée des filles née en 
   1949, sa sœur Michelle née en 1951 et Belle la 
   dernière née en 1960. Mes coussins sont 
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   Pierre Jean née en 1950, puis Thenard née
   en 1952 suivi de Francis née en 1954 puis Marco
   née en 1955, Gulli née en 1956 et Thierry née en
   1957. On est une grande famille maintenant pour
    ce noël .
  Pour que tout le monde puisse profiter de cette
endroit, il faut improviser une mis en place et une 
logique qui consiste a occuper tant bien que mal 
tous les ustensiles a notre porté. 
  Nous installons des planches de bois sur 3 
chaises écarté d'un bout de la table et l'autre au 
centre. Ce qui permet de faire un banc où 8 enfants 
prennent place autour de la table étiré. En bout de 
table une place reste réservé a l'éventuel passant 
qui demande la charité.
   Les grandes personnes ont pris place autour d'une 
table accolé a celle des enfants. Et la plus jeune des 
filles, de 9 mois, dort dans un couffin
   La grande salle a mangé est bien remplie, il ne reste 
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plus de place, et le bruit que nous tous faisons ne 
résonne sur aucune zone vide.
   Une cheminé permet de réchauffer cette pièce et ses
flammes dansent devant cette grande famille. 
    L'oncle Ernst se lève de table, puis dit,
-  Merci mon Dieu d'avoir réunie une aussi grande
   famille sous le toit de ma maison, fait en sorte que
   ce qui nous unie nous portera chance dans notre
   avenir et que notre croyance t’honorera . Bénissez
   se repas Seigneur. 
  Personne ne souffle un mot, et nous attendons que 
l'oncle prend son couteau a pain pour en couper une
tranche, puis il dit,
-  Manger mes proches, le seigneur a bénie notre 
   repas.
  Nous les garçons ne manquons pas de retard et 
commençons sans tarder a manger sans le moindre
bruit.
    Nous faisons un repas ordinaire, fait de pommes 
de terre relevé dans une casserole et du fromage 
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fondu qui se versé sur le pommes de terre . 
    Arrive 2 magnifiques gâteaux en chocolats et 
recouvert de crème fraîche saupoudré de palette de 
chocolats que décore des cerises. On est émerveille. 
    Des 2 gâteaux il ne reste plus grand chose, ils 
ont contenter cette grande famille.
 La journée de Noel, reflète le bonheur de cette 
assemble pour qui est prévu, a chacune et chacun un 
sachet en toile dans lequel se trouve une orange, une 
mandarine et une tablette de chocolat. 
    L'oncle Ernst , nous le distribue puis fait une 
louange a Noel en remercient  Dieu, 
-  Merci Dieu pour cette belle journée et de nous avoir
    réunie
  Puis il prend sa guitare  et nous accompagne dans 
les champs de noël.
  Vers les 16 heures, nous sortons devant la maison 
et là, une bataille de boules de neige nous divertie.
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1964

    Au retour, la neige nous a suivi comme le froid 
qui ne nous lâche pas. A Mulhouse un épais manteau 
blanc recouvre toutes les surfaces.
   Mon parrain n'a pas supporté le voyage chez mon
L'oncle Ernst a Wil, sa santé c'est dégradé. Il fut 
admis en urgence a l’hôpital. l'amputation de sa 
jambe droite fut programmé. Serais se la bataille
de boules de neige qui eut raison de son état de
santé, je me suis imaginé cette raison mais la réalité 
se dirige sur une autre explication. Une obstruction 
artériel eut provoqué un ralentissement sanguine 
puis une gangrène
  Ce n'est pas très réconfortant de savoir que mon
parrain se retrouve a l’hôpital, lui qui eut programmé 
un retour dans la vie active. 
     Février.
  Le froid vif continu sa route jusqu'au mois de mars.
Le rivière se gonflent en emportant quelques restant
de glace qui s'entrechoquent.
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  Je rend visite a mon parrain qui a retrouvé sa famille.
Ma tante Elise en est ravie, elle me propose de 
prendre un café chicoré et un morceau de pain sur 
lequel elle tartine du beurre puis de la saucisse.
- Nous allons prendre le café avec ton parrain, lorsqu'il
   a terminé la sieste.
  Je reste dans la cuisse où la casserole en alu, placé
sur une cuisinière a gaz réchauffe l'eau. La montre du
salon sonne le Westminster et le parrain se réveille.
-  vient Jean on vas le retrouver ton parrain il est 
    réveillé.
  La première phrase que je dis est,
-  Comment vas tu parrain ? 
-  Mon moral tient bon malgré que j'ai une , jambe en 
    moins, cela n' interrompra pas mon métier de
   chauffeur, je suis certain que je pourrais a nouveau 
   conduire un camion au printemps.

   Pâque sonne ses cloches et le belles journées font
leur apparition. La clé des champs devient une 
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solution pour les portes de la liberté. Je pris mon 
vélos et retrouve le quartier d'où sont originaire nos
parents. Nous avons des vacances dans les écoles,
une belle veine.
  Il arrive qu'avec mon coussin paternel , Thenard, 
on se retrouve dans le quartier de nos grand parents. 
Ce jour là, j'avais de l'avance sur lui . Je le voie se
déplacer en vélos a une vitesse grand V. 
  Ce qui n'est pas dans ses habitudes. A notre hauteur
Il fait siffler les pneus de son vélos en freinant. 
   Son visage bouleversé se trouve en pleure.
Sa chevelure ébouriffé reste collé autour de ses yeux .
-  Qu'as tu Thenard ?
-  Mon père, mon père, mon père, mon père  Pierre, 
   est mort.
  Suite a ces mots, les larmes et pleurs amplifiaient et
ses mains frottent continuellement son visage.
   Je tente de le soulager avec des mots encourageant
mais, je suis moi même sous l'empire de la peine. 
-  Vient Thenard, on vas le dire a la grand mère et a ta
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   sœur aîné Marilyne.
  Je suis bouleversé par cette annonce,  je les quitte 
et a mon tour je part l'annoncer a mes parents. 
-  Maman, mon parrain Pierre est mort.
-  Que me raconte tu Jean, ce n'est pas possible ? 
    comment ci fait il que tu le sais ? 
-  C'est Thenard  qui est venu nous le dire a la grand
   mère, comme j'était chez elle je l'ai apprit en 
   premier maman.
-  De quoi est il mort ? 
  Quelle question, je ne pouvais lui répondre et reste 
bouche bai . Ma tristesse englobe mon savoir aucune
réponse autre que , ( il est mort mon parrain ) sortait
de ma bouche. Je m'entendais bien avec lui et sa 
perte me coupe le pond d'un obstacle que je n'arrive
plus a franchir, celui de la promesse que je lui est 
faite, réussir mon certificat d'étude. 
   Je reste bouleversé par cette injustice et tente de
comprendre le pourquoi de ceci ou de cela, mais 
mon jeune âge n'a le sens de l'équilibre de la vie
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celle qui fait naître et celle qui fait disparaître. Le
destin nous guide vers la juste raison.

   Les derniers hommage sont faite pour rester 
dans nos mémoire, pour cette raison sa femme a fait 
son possible. 
   Pour la conduite a sa dernière demeure, un bus fut
vis a disposition.
  Quant un drame arrive dans une famille, l'ensemble
de son entourage fait son possible pour améliorer 
leur besoin. A cette époque il n'y a pas beaucoup 
d'aide. 
  Les printemps montre ses rayons et la chaleur qui
propage nous donne un esprit de liberté. En classe
il arrive que l'apprêt midi la clé des champs  devient
une habitude. C'est par 3 ou 4 que l'on manque. 
  Nous allons a la gare où avec 1 francs nous 
pouvons voir un film. Et ci le beau temps est présent
l'on se beigne  dans l'Ill, un cour d'eau qui passe par 
La foret de  Didenheim puis retrouve  Mulhouse.
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  Les résultats en classe ne sont pas faramineux,
même catastrophique.
  Mes parents ont trouvé un logement a l'autre bout
de la ville. La famille s'agrandi et le manque de place
se fait sentir. L'ensemble de mes frères et sœurs 
se sont inscrit a la nouvelle école. Moi j'ai demander
de terminer mes cours jusqu'à mes 14 ans quitte a
venir en classe en vélos en suivant le chemin de 
halage  du canal du Rhône  au Rhin et cela 4 fois par
jours.
  Il y avait un problème, comme nous avons un chien
berger Allemand nous devions nous en séparer. Une
personne qui habite sur les hauteurs de Mulhouse
dans une ferme, l'a prit sous son toit. 
   On c'est pris a temps bien avant notre départ pour
faire ce changement ce qui ne m'a pas enchanté. Le 
chien tintin fugue a plusieurs reprises et revenait 
 dans notre habitation rue Saint Michel. 
     Il ne fut pas beau car des traces de chaînes ont 
provoqué des blessures autour de son coup. Sa 
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venu me traumatisait, surtout que j'eu du mal a 
accepter que nous devions nous en débarrasser et
le donner au fermier qui nous livrais  les œufs et 
légumes dans notre quartier.
  C'est au 7 em étage que nous allons occuper un 
logement équipé d'une salle de bain, de 2 terrasses
d'une cave et de 4 chambres a couché, d'une cuisine
d'un salon et d'un couloir. Un garage pour voiture 
se trouvait pas loin du canal.
 Un ascenseur permet d'accéder a notre logement.
Un progrès considérable, pour nous qui sortons 
d'un quartier ( haut les mains ). L'impatience de 
partir de ce quartier donne du baume au cœur a mes
parents qui trouvent dans ce déménagement un 
renouveau. Pour moi , je ne suis pas dans cette 
événement, abandonner mes  camarades de jeux
dépareille ma position. Je me demande bien ce 
qui a poussé mes parents a vouloir déménager ?
  J'apprend qu'un nouvelle élément se trouve en 
route, d'ici 3 mois. Voila une des raisons mais il y 
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en a une autre,  le drame qui vient de ce déroulé.
  Mon copain, de classe Tchèque, Stani avec 
lequel nous devions passé devant le poste de la 
police pour payer la crevaison de la voiture 
appartenant a la créancière, a perdu son père 
tué par le fils du policier qui nous eut fait visité 
les cellules du poste, pour nous importuner. Son 
fils avait pris l'arme de service de son père pour
tirer sur le père de Stani qui fut tué sur le coup. 
Tout cela pour avoir interdit a Tania sa sœur de 
le revoir. 
  Il ne reste plus que 45 jours de classe et le 
printemps nous entour de bien fait. la chaleur qui
nous entoure ne nous donne pas de courage pour
suivre les cours dans l'après midi. Sur ceux, nous
prenons la clé des camps pour nous baigner dans
l'Ill, une rivière qui passe par Mulhouse et qui 
vient de Didenheim. Un copain de classe habite 
dans la ferme qui surplombe la foret et d'où
on peut apercevoir les 100 cheminer des hauts
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fourneaux de Mulhouse. 
    Les bourgeons commencent a éclore avec 
une avance remarquable. L'on n'a pas de maillot
de bain et c'est en slips que l'on se jette a l'eau.
Il fait si chaud que l'on n'a pas besoin de s'essuyer.
Les oiseaux exprime leur  sentiment dans des 
sifflements de boniments. Les tourterelles 
roucoulent suite a leur engagement sentimental.
On ne vois pas passer le temps a telle point que
l'on a du retard pour rentrer.
   Comme je suis resté dans mon école, aucune 
lettre de remarque suit mes manques en classe.
Je deviens une sorte d’inconnu où l'adresse ne
répond plus.
   On approche des vacances d'été et, Margrite 
vient nous trouver pour me demander,
- Comme je sais que tu aimes travailler dans une 
   ferme, Jean veux tu revenir dans la ferme pour 
    donner un coup de main au Fermier comme 
     l'année passé ? 
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-  Oui je veux bien car cela ma plus.
  Dans mes pensées je calcul le fait de pouvoir
renouveler ma boite de couleurs Garant Acht
pour la prochaine rentré des classes. Surtout
tous ce que j'aurais a raconter a mes camarades
de classe par la suite.
  Tante Elise a pas mal de fer a retordre et en 
premier la pauvreté qui l'entoure, en second  
pouvoir nourrir toute sa grande famille de 9 
enfants. L'on se sert le coude et chacun fait de
son mieux pour lui venir en aide. Il manque une
armoire pour mieux ranger les vêtements. Mes 
parents lui en propose une. Pour lui apporter
je reprend le même mode de transport le 
chariot a 2 roues . Je suis fière de pouvoir lui
rendre service c'est une bonne action.
   Me voila traverser la ville en tirant le deux
roues. Les personnes me regardaient d'un air
retrancher me suis je dis ? Traverser la ville
n'est pas une chose facile, mais je suis arrivé
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enfin. Ma résolution sera compensé par une 
suite de bonne choses j'en suis certain, aider
les autres c'est faire une geste de valeur.
  Je stationne mon chariot devant l'entrée et
somme .
  Personne ne répond. Dans le quartier  pas 
même un chat ne se déplace
   Je fais un nouvel essai, rien, pas de réponse.
Mon inquiétude trouble mon esprit, je regarde 
sur les fenêtres, personne ne jette un coup 
d’œil, je suis seul devant cette ensemble de 
bâtiments nouvellement construit. Au centre
se trouve une place de jeux, où l'on trouve des
balançoires, des toboggans, des tourniquais 
et un carré de sable fin. En regardant toute
cette architecture, je trouve dans cette 
réalisation l'œuvre parfaite pour que les 
habitants peuvent bien y vivre.
  Une personne marche dans la rue, sa 
démarche de loubars me fait pensé a celui d'un
152
vannier. Celui ci se rapproche de moi. Me regarde
d'un air méprisant puis me dis,
- Tu fais quoi dans mon quartier ?
- J'apporte une armoire a ma tante Elise.
  Son regarde me scrute comme une bête rare
je domine ses attentions sans me sentir affaiblie.
- Tu marches sur mes plates bandes dans un 
   quartier qui m'appartient. Tu n'as rien a 
   chercher, fait que tu dégages.
-  Je suis là pour aider ma tante et mes cousines
    et cousins avec une armoire que je leur porte.
  Sa grandeur correspond a la mienne son âge 
aussi par contre sa corpulence est inférieure.
Têtu comme une bourrique, il me traite de tous 
les nom vulgaire qui deviennent menaçants. Il
s'approche de mon chariot a bras puis le 
soulève pour que le chargement glisse sur le 
trottoir. Pas un seul témoin de la scène. Je 
recharge mon armoire quant une main agrippe
mes vêtements et les déchire. 
 
A suivre au 153  
 6/15
Le roman est en cour de construction des changements 
peuvent suivre

JJM
Auteur Jean Jacques Mutz.
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