la clarté de la nuit n 7/15 (roman sentimental, La vie de ?)

Mirage au dessus des nuages sage n 1














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La clarté de la nuit n 7/15

  Septembre 1964 ,me voila a ma dernière rentrée de 
classe, car je vais avoir mes 14 ans dans 6 mois ce 
qui me réjouis.  Rentrer dans le monde du travail me
nargue, je n'ai plus envie de rester bloquer a l'école 
sans pouvoir m'exprimer physiquement avec mes 
mains.
   Depuis notre nouvelle habitation, je suis obliger de 
traverser Mulhouse en suivant le canal du Rhône au Rhin.
Pour cela je prend le chemin de halage qui passe sous la 
gare du chemin de fer sur une distance d'un km.
   En passant par là, je gagne du temps. et rencontre des 
personnes qui y vivent par tout temps, des sens abris. 
Je ne rencontre aucun alternation et les salut tous par 
habitude et respect.
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            Habiter loin de l'école, me prive des rencontres
habituel. Je me suis inscrit pour faire ma communion 
solennel , cette acte permet de rencontrer les collègues 
de mon âge et surtout renouveler ma promesse en la
croyance de Dieu.
  Pour cette promesse envers Dieu, il faut respecter 
certaine obligations qui consistent a suivre des cours
de catéchisme et pouvoir réciter certain versé de la 
bible par coeur. 
   Nous y prêtons toute notre attention et récitons ces 
actes tant bien que mal. Ce qui nous inspirait le plus 
ce fut nous retrouver après les cours de religion 
dans le café pour nous défouler sur des babi foutes
et le billard. 
   Pour prouver que nous assistons a la messe du 
dimanche nous devions faire pointer notre livre de 
religion où une signature du curé fut mise. Cela permis 
de connaitre qu' effectivement nous suivons a la lettre 
nos intentions sur la croyance. Avec ceux que l'on nous
a apprit, le juste ne volera son prochain,  cette juste 
résonance mit a l'épreuve ma croyance.
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   Mon oncle m'a donné son vélos jaune pour ma 
communion comme il me l'avait promis. Comme nous
avons déménagé, et que le vélos fut nécessaire, je l'ai
reçu bien avant ma communion. A mon âge, un vélos 
demis  course , et jaune en plus quelle fierté. Ce jour
là on eut fait une répétition dans l'église Saint Etienne
de Mulhouse. Je place mon vélos devant les escaliers
menant a l'entrée et , oublie de fermer le cadenas. 
  A la fin de la messe, je ne retrouve plus mon vélos
quelle sacrilège. Je suis tout confus et pense que mes
camarades m'ont fait une blague. Je les questionne
mais aucun n'a reconnu me l'avoir caché. Dans a cas 
pareil on ne peur accuser que le voleur.
  Je suis rentré tard et explique tant bien que mal que
le vélos a disparu a mon père.
-  Tu n'as plus de vélos, retourne a l'église et dans le 
   quartier pour le retrouver.
  Cette réponse coupe ma faim et je repart le rechercher
temp bien que mal. Je passe devant le poste de police
pour signaler le vole de mon vélos Peugeot . Comme 
je n'ai pas les coordonnés supplémentaire, la police 
m'a fait comprendre qu'il ferons leur possible mais 
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sans aucune garantie de retrouvaille.
   Je reprend un ancien vélos, rafistolé de tout coté  
avec ses roues voilé. La déception est grande, et je 
ne suis plus aussi croyant qu'au débuts de ma 
confirmation. 
  Notre adolescence a plus d'un tour dans son sac, et
quant de belle journée se présente, l'on n'hésite pas 
a prendre la clé des champs l'après midi. Notre esprit
de découverte ne rencontre aucun frein et la peur ne
se montre pas. Sur ceux, nous explorons d'ancien 
abris souterrain de la seconde guerre mondiale. Une 
température ambiante y règnent toute l'année. 
  Avec des lampes de poche , ou des bougies que 
l'on allument avec des allumettes que l'on frotte a nos
semelles, nous explorons ces abris. Le reflet sur les 
boites métalliques vide, nous impressionnaient mais
ne domptais nullement notre hésitation. Il arrive que 
nous tombons sur des sans abris couché sur de vieux
matelas a moitié déchiqueté. Leurs chiens donnaient 
l'alerte, nous les évitons en nous enfonçant dans  
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d'autres galeries. Notre groupe de 6 camarades eut
emmagasiné une confiance telle que nous formons
une équipe prête a affronter l'impossible. Pour cela
il faut rester souder et n'entreprendre aucune action
personnelle.
  Un collègue décide de faire la visiter des galeries 
seul.
     Au lendemain nous apprenons qu'il a eut fait une 
rencontre indésirable et qu'il se trouve a l'hôpital ? 
Un homme eut sympathisé avec lui et lui imposa 
des rapports dans les galeries souterraine. La police
eut enquêté sur ce fais en nous interrogeons. Ne 
pouvant donner d'indications sur cette personne 
la police nous conseilla de ne plus visiter les galeries 
du Cokerourie. Suite a cela, nous coupons cour a nos
habitudes.
   Pour les quillards, le marché du travail s'ouvre a 
nos yeux. Mon impatience de quitter l'école produit
en moi une sorte de satisfaction qui fait augmenter
le battement de mon coeur et la monté d'adrénalines. 
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Le bonheur fait partie de cette envoutement. 
        Découvrir ce que font les adultes a son sens et je
vais le découvrir, en pouvant travailler pour gagner de
l'argent a 14 ans, quelle veine. Je n'attend pas la fin 
des classes et coupe cour a mes cours. 
   Ma mère et moi nous parton a ANPE de Mulhouse
pour trouver une place d'apprenti. Dans cette pièce
tous les bancs sont occupé par des demandeurs 
d'emplois. Aucune personne n'a le sourire et cette
attention me montre ce que l'avenir nous réserve sens
un travail. Des personnes de tous âges circulent dans 
des vas et vient de portes en portes. Enfin, une place
se libère, ma mère peut s'assoir. 
  Au bout de 30 minutes, on nous appelle. Me voila 
devant une personne qui me regarde d'un air attentif.
- Tu as quel âge jeune homme ? 
-  J'ai 14 ans passé et j'aimerais apprendre un métier.
-  Que veux tu apprendre comme métier ? 
-  Carrossier monsieur.
-  Je vais vous donnez l'adresse d'un carrossier , 
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   allez y il n'est pas loin puis vous revenez me 
   dire c'il vous a accepté.
   Comme dit, nous traversons la rue et entrons dans
le garage qui peut éventuellement me prendre en 
apprentissage. Au bout de quelques minutes, le 
gérant du garage me demande de rentrer dans son 
bureau.
-  Bonjour jeune homme, comme vous me l'avez 
   demandé, je vais prendre notes de votre demande.
   Pouvez vous me présenter votre certificat d'étude ?
-  Je n'en est monsieur.
-  La, je ne peu pas vous garantir que je vais vous 
   prendre comme apprentie car j'ai pas mal de 
   demande et si les autres présente ce fameux 
   certificat d'étude ils sont prioritaire.
-  Merci de votre attention monsieur le gérant de cette
   carrosserie, je retourne a L'ANPE pour lui demander
   une autre place.
  Bref, je ne m'attendais pas a ce qu'il faut le certificat
d'étude pour entrer en apprentissage. Donc nous 
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retournons chez le marchant de ( travail ). Me voila 
sur une longueur d'onde a laquelle je n'y avais pas
pensé. 
   La salle s'est vidé, et je me rapproche du panneau 
où sont inscrit les entreprises qui prennent des apprentis.
Il n'y en a pas beaucoup, sois boulanger, sois menuisier
ou couvreur, peintre en bâtiment  qui ne demande 
pas de certificat d'étude. Je peux donc m'inscrire dans
une de ces entreprises mais laquelle est la bonne ? Il
faut que je demande les conditions au monsieur de 
l'ANPE.
  Je rentre dans son bureau et d'un air bien décidé je lui
demande.
- Bonjour monsieur, je suis passé chez le carrossier qui
  m'a demande le certificat d'étude, comme je ne l'ai pas 
   il m'a fait comprendre que d'autres personnes 
   attendent d'être embauché et qu'il ne prend que des 
   apprentis avec bagage.
-  Ce qui est normal, les entreprises ne veulent pas 
    prendre de risque, ne vous en faite pas ils y a d'autres
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    patrons qui prennent des apprentis. Vous les avez vue
    sur le tableau a l'extérieur ? 
-  Oui et j'aimerais connaitre ce que je peut gagner et les
    conditions de travail.
-  Le métier de boulanger a un salaire de 50 francs par 
   mois la première année avec le logement et le repas 
   payé. Il faut commencer a 7 heures le matin et travailler 
    jusqu'à 12 heures puis reprendre a 16 heures jusqu'à 18 
    heures. 
      Pour menuisier, il faut commencer a 8 heures terminer 
    a 12 heures, reprendre a 13 heures 30 jusqu'à 17 heures . 
    Le salaire est aussi de 50 francs par mois la première 
    année.
       Pour le métier de couvreur, il faut travailler a l'extérieur
    par tout temps, commencer a 7 heures 30, le repas est 
    pris au restaurant a midi et payé par l'entreprise, il faut 
    reprendre a 13 heures 30 jusqu'au soir a 18 heures. 
     Comme les chantiers sont a plus de 30 minutes de 
     l'atelier le transport est pris en charge. Venons en au 
     salaire, il est du 1/3 du smic pour la première année.
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       Pour le métier de peintre en bâtiment  il commence sur
     les chantiers a 7 heures 30, jusqu'à 12 heures, puis 
     reprendre a 13 heures 30 jusqu'à 17 heures. Le salaire 
     est de 50 francs par mois la première année. Toutes les
     contras d'apprentissage oblige les apprentis a faire une
     journée d'école par semaine et cela le jeudi.
  Je réfléchit un petit moment puis je me dis, c'est pas bien
payé apprenti, mais, a combien est le smic actuellement ?
-  Monsieur le conseilleur, il est a combien le SMIC ? 
-  Actuellement c'est 660 francs, ce qui fait pour le métier
    de couvreur, un salaire de 230 francs par mois la 
    première année.
  Plus de 4 fois plus que les autres métier, pas mal ,
j'opte pour ce métier.
  - Monsieur, j'ai bien réfléchit, je veux apprendre couvreur.
-  Je crois que vous avez bien choisie, car votre physique 
    correspond a ce métier qui demande beaucoup de 
    robustesse. Je vais téléphoner a l'entreprise pour vous
    prendre un rendez vous.
  Impatient de la suite du coup de téléphone j' hâte de 
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connaitre la suite.
-  C'est bon le patron de l'entreprise vous accorde un 
    rendez vous vers les 15 heures a Illzach.
-  Merci monsieur je vais y aller.
  Dans notre logement nous prenons le repas de midi 
mais ma faim ne trouve de quoi se ravitailler, c'est ce
qui m'attend qui me sert de complément.
   J'arrive chez ce patron remonté ambitions . C'est 
dans un bleu de travail qu'il me reçoit avec respect ,
- Prenez place.
   Puis il me demande, 
- As tu peur sur une échelle ? 
- Non monsieur, j'aime cueillir des cerises et des 
   pommes.
- As tu le courage de monter sur un toit de maison ?
-  Oui je suis déjà monté sur un toit de maison pour
    rechercher une balle.
-  Tu n'as pas le vertige ?
-  Non, 
-  Et tu veux commencer ton apprentissage a la 
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   rentrée des classes ?
-  J'ai 14 ans et j' aimera commencer maintenant.
-   Ci tu as 14 ans c'est bon mais l'apprentissage ne
    commencera qu'a partir de septembre. Ci tes 
    parents acceptent je veux te prendre a l'essais
    avec le salaire d'un apprentie de première année
    qui représente 1/3 du SMIC, puis nous ouvrirons 
    un contras de travail a partir de septembre. 
    Réfléchi encore un jour, puis vient me retrouver
    ci tu es d'accord pour commencer le travail.
  Je me lève et dis d'un air enchanté,  
-  Votre proposition me vas a ravie, je vais revenir
    d'ici un  jour pour pour accepter votre proposition.
  Je lui donne la main et le remercie pour l'attention 
qu'il ma accordé. En sortant je me dis, il ne ma pas
demandé mon certificat d'étude ? Cette oublie me
ravis. Puis il me dit,
- Ci je te prend, c'est que ta propreté me convient 
   ainsi que tes cheveux bien coupé.
   Le jour suivant je parcours 12 km en vélos pour 
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retrouver l'entreprise de cette artisan maitre couvreur 
qui me présente aux autre salaries qui sont au 
nombre de 3 compagnons couvreurs, 1 apprenti et 
un manœuvre.
- Je vous présente Jean qui veut rejoindre notre 
  équipe comme apprenti couvreur, vous lui expliqué
  ce qu'il fera par la suite. Pour l'instant il ne fait que 
   vous accompagner. Demain, quant il aura ses 
   vêtements de sécurité il pourra vous donner un 
   coup de main. 
      On rempli Le camion de 19 tonnes avec des 
planches et des chevrons, des tuiles et du ciment
ainsi que du sable. Du l'outillage est placé dans la 
camionnette . Toute l'équipe devra travailler sur le 
même chantier. 
   Ma joie me provoque une ivresse telle que je 
ressent un engagement digne d'une aventure 
parfaite, je suis heureux comme un futur 
compagnon engagé a apprendre et réaliser.

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   Les véhicules démarrent en direction de 
Guebwiller. Je suis assis dans la camionnette 
a coté du chauffeur André. Le camion Ford  roule 
devant nous, une fumée bleuté sort de son 
tuyau d'échappement. Puis, quelques ratés 
provoquent des explosions qui ressemblent a 
des coups de feux. Entre moi et la portière un
apprenti de deuxième année s'y trouve.
   Le couvreur qui conduit la camionnette me dit,
-  C'est un vieux clou, il consomme trop d'essences.
    Le patron a commandé un nouveau, camion, un
    Mercédès 19 tonnes avec benne.
  La communication est sur le poids de démarrer, l'on
sympathise petit a petit. Le plus jeune, Daniel me 
regarde d'un air réconfortant puis il dit,
-  Tu sais Jean la première année tu fait le manœuvre
   puis lorsqu'un autre apprenti arrive se sera sont 
   tour, tu as de la chance d'être le premier cette année
   car d'ici peut un autre apprenti est prévu arrivera en 
   septembre, un nouveau bleu.  Il te fautera  12  mois
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   de travail pour avoir 4 semaines de repos. Cette 
   année tu n'auras pas de vacance.
-  Cela ne fait rien Daniel, j'aime travailler pendant les
    vacances.
  Me voila dans le bain.
  Ce matin là, je reste sur le trottoir et regarde ce que 
travaillent les ouvriers. La manœuvre, Ahmed, est a 
coté de moi, il me montre ce qu'il doit  faire. Etre 
inactif n'a aucune valeur je suis comme puni et dois
rester sur le trottoir
  Les couvreurs termine leur besogne et descendent
du toit. Ahmed me dit,
- C'est l'heure du repas Jean, nous allons au restaurant.
  Une nouvelle découverte pour moi, je peu manger au
restaurant quelle vaine.
  Comme des habitués, une grande table ronde nous est 
réservé. Je regarde sur le menu du jour et peu lire que
des pommes frites et des escalopes avec leur lit de 
verdure est servie. La serveuse vient a notre table et
nous demande ce que nous voulons bois. Le chef 
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d'équipe lui dit,
-  Un ballon de rouge pour les grand et une carafe 
   d'eau. Les jeunes vont vous dirent ce qu'ils veulent.
Daniel dit,
-  Un panaché.
Quant a Bernard, le couvreur de 19 ans ,
-  Un panaché, et toi Jean que veux tu ? 
-  Un diabolo mente.
  Je regarde Ahmed et lui demande,
-  Tu bois quoi Ahmed ? 
-   Que de l'eau Jean, la carafe est pleine.
  Nous mangeant avec entrain même le desserre a par
Ahmed qui me le donne, en cachette.
-  Tu doit grandir Jean c'est bon pour toi un supplément.
  A la fin de la journée de travail, j'aide Ahmed a balayer
le trottoir et les alentour. Avant que nous terminons la
venu du patron sollicite mon attention.
- Viens Jean je te montre quelque chose.
  Je l'accompagne et il prend un seau de la camionnette
dans ses mains. Puis il remu le contenu pour me montrer
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qu'il y a des cloues dans les débris.
-  Il ne fait pas jeter les cloues car ca vaux de l'argent. La
   première journée t'a plus jean ? 
-  Oui monsieur et on a bien mangé au restaurant.
-  Donc tu revient demain ?
-  Bien sur monsieur.
-  Appelle moi patron Jean.
-  Oui patron.
  Me voila engagé sur un avenir qui me guide vers une 
réussite, un sermon que je m'impose. A l'arrive dans 
l'atelier le patron m'invite dans son bureau. Puis il 
sort un calendrier . Il me montre quant l'entreprise
ferme pour les deux semaines de congé.
-  Tu peux partir en vacance ces deux semaines, Jean
    je ne peu t'engage a travailler durant cette période
    car il n'y a personne dans l'établissement. 
-   J'aurai aimer travailler durant les congés cela ne 
    fait rien, je ferais avec.
-   J'ai quelque chose a te proposer, ci tu veux tu 
    peux peintre le grillage qui entoure l'entreprise
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    je te donnerais de l'argent de poche. Ma mère
    reste dans la maison , c'il te faut quelque chose
    tu peut la demander. Chaque semaine elle te 
    donnera ton dut.
  Les journées de travail sur les chantiers 
continuent jusqu'au vacances.
  Durant mes vacances, je m'applique temps bien 
que mal pour repeindre la clôture. Une première
couche avec de l'antirouille, puis une couche de
peinture verte pour fer. Durant mon travail j'ai 
emmené mon transistor qui émettait des tubes
de chanteurs  Français et Anglais. A la dernière
semaine de travail, la fille du patron vient me 
tenir compagnie. Elle s'appelle Michelle et 
justement sur les ondes passais des chansons
de ( Michelle  ma belle ) que je fredonnais en 
sifflant, sans relâche.
   Je termine la peinture avant la fin des vacances
et la mère du patron me demande de couper le
bois de lattes provenant des toits rénové.
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    Septembre ouvre ses portes et comme prévue
un nouvelle apprenti arrive. Il est de 5 mois plus
jeune . Je ne suis plus le bleu ce qui me donne du
réconfort. Son prénom est Jean-Marie l'on me 
demande ci je suis d'avis pour que l'on m appelle
Jeangie. Je n'est rien contre.
  Jean Marie habite dans la cité qui se trouve de 
l'autre coté de la rue. Il n'a pas loin pour venir
travailler.
    L'apprentissage d'un métier dans le bâtiment 
consiste de passer une journée par semaine dans
un collège d'enseignement technique. Notre période
de classe démarre a la même période que les autres 
écoles. Mon père me fait une promesse,
- Jean, ci tu réussi ton brevet de compagnon, je te
   finance le permis de conduire.
  Quelle aubaine, je suis tout enchanté par cette 
promesse, il va falloir m'appliquer.
  Le collège se trouve pas loin de mon habitation
même plus prêt que l'école primaire. Je peux y
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aller a pied.
   Le bâtiment fut un ancien hôpital de l'armé 
durant la seconde guerre mondial. Les hauts
plafonds , vétuste, nous donne l'impression de se
trouver dans un château ou une église. Les élèves
viennent du département et apprennent chacun un 
autre métier concernant le  bâtiment. Il y a 3 
carreleurs , 3 charpentiers, 3 couvreurs, 3 maçons
3 plâtriers, 3 ramoneurs, 2 vitriers, 4 zingueurs ce 
qui fait 24 apprentis. Les éloges de nos profs sont,
- Dans la vie il faut avoir des bagage sans cette 
  devise, les patrons n'embauche pas.
  Objectif premier, il faut que je réussis mon brevet
de compagnon. Je m'applique et je suis étonné de
mes performances. Ma conscience intellectuelle se
réveille.
   Le travail sur les chantiers consiste a faire le 
manœuvre en observant les professionnels et a 
faire en sorte que le chantier sois propre. On fait
aussi les achats dans les épiceries pour nos 
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collègues. Ce qui a beaucoup d'importance 
consiste de récupérer ce qui est du zinc ou cuivre
ainsi que du plomb car c'est a la fin de l'année que 
l'ensemble de cette récupération est vendu a un 
ferrailleur . la somme récolté sera distribué sous 
forme de prime de fin d'année pour l'ensemble du 
personnel.
  L'automne montre ses dents et les fruits de fin
de saison leur valeur. Le patron possède un 
vergé prêt de Sausheim , pas loin du couvant.
Dans le verger, il y a des gueuches,  des pommes
et des poires. Pour récolter les gueuches il faut
monter dans l'arbre et le secouer . Sur le sol une
bâche est étendu et la femme, la fille et la mère du 
patron se hâtent a ramasser les fruits. Avec Jean 
Marie et Daniel l'apprenti en dernière année, je suis 
sur les branches entrain de les secouer. Daniel me
fait signe, avec dans sa main une gueuches bien
ramollie. Puis il me montre qu'il vise la mère du 
patron. Il ne rate pas sa cible , on en rie . Chacun
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d'entre nous en fait autant, la pauvre elle en prend
pour son grade.
  Le froid nous fait comprendre que l'hiver est là.
Ce jour là, nous déchargeons un wagon d'ardoises
de toute sortes de dimensions. Il faut le vider avant
la fin de notre journée de travail et le charger sur 
le nouveau camion Mercedes. Le vas et vient entre
la gare du nord de Mulhouse et Illzach devant 10 
minutes mais le décharger une bonne heure. Les 
collègues me dise qu'il y a plus de 9 allé et retour
pour vider le wagon.
   La journée fut interminable, avec ce froid qui nous
glace la figure. Pour le dernier chargement je dus
remplir la chaudière de l'habitation du patron de 
bois. Cette tache m'allais a ravis. 
   Dans la nuit, une neige fine recouvre les alentours
et circuler en vélos devient un obstacle ci bien que
je ne peut respecter les heures de départ du travail.
La neige continua de tomber et pour maintenir la
journée de travail, nous taillons les ardoises sur 
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des formes diverses, certaines devenaient ronde
et t'autres en rectangles. La neige et les intempéries
ne prennent fin, cette période devient interminable.
  En fin de semaine le patron me demande ci, 
- Jean veux tu travailler samedi en heure 
   supplémentaire ?
-  Oui je veux bien, mais, je peu avoir l'argent en 
   liquide cela me ferais de l'argent de poche, on 
   est une famille nombreuse et mes parents ne
   me donne que 20 francs comme argent de 
   poche.
-  Ci tu veux c'est ma mère qui te payera a la fin
   de ton travail, mais il faut que tu sois bien la
   avant 7 heures du matin.
     Me voila se matin là bien tos dans l'atelier, où
un alambique est chauffé. Je suis de corvée pour
l'alimenter . Cette attention me fait plaisir.
   Les intempéries continuent et les ouvriers 
couvreurs, peuvent rester chez eux en intempérie.
Les apprentis n'y avaient pas droit. Je suis le seul
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qui dois parcourir 12 km pour venir travailler par
un temps aussi exécrable je rencontre pas mal
d'ennuies et arrive souvent en retard. Ma chaine
du vélos a tendance a sauter et la remettre en 
place freine mon parcours. Comme il fait froid je
porte des gants. Je remet en place la chaine et 
continue mon parcours. Arrivé dans l'atelier, le
patron m'attend et dit d'un air sévères,
- Pour quelle raison es tu en retard ?
- Ma chaine a sauté, j'ai du la remettre en place.
- Montre moi tes mains ? 
  Je lui montre mes mains, sans les gants.
- Tes mains sont propre, tu as mentis Jean.
  Je ne cherche pas a me défendre et part tête
basse dans l'atelier. Les autres jours il reste au 
aguet et se trouve toujours parmi les premiers
dans l'atelier.
  La neige a disparu, nous reprenons le travail 
comme d'habitude. Le patron ne venait jamais
travailler sur les chantiers avec nous mais un
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jour il nous tien compagnie. IL a gardé dans ses
pensées le retard que j'ai eut . Ce jour là il faut
recouvrir une maison avec des tuiles, pour les
monter sur le toit, on fait la chaine en se les 
lançant. C'est un apprentissage comme un autre,
et le patron me place entre la camion et la 
première niveau permettant de lancer les tuiles
a l'étage du dessus. La distance entre le camion 
et mon point de rattrapage est de 10 mètres en
descente, ce qui augmente le poids de la tuile .
Je la réceptionne sans grand mal et la relance 
vers le couvreur qui se trouve sur le toit de la 
maison, celui ce la repasse a un autre un peut
plus haut. Tous se déroule sans problème mais
le patron trouve le rythme morose et augmente
la cadence . Je rattrape les tuiles tant bien que 
mal . Une première tuile tombe de mes mains et
se fracasse au sol. le patron se met en colère et
me dit,
-  Tu n'arrives pas a rattraper les tuiles, mais qu'as
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    tu dans tes mains ? 
  Je ne répond pas mais garde dans mon esprit 
une petite vengeance. Le rythme continue de 
prendre de la vitesse. Le patron , du camion
augmente la vitesse de sa lancé, ce qui donne
un sur poids a la tuile. Comment le ralentir ? 
Je place ma main droite en forme de point , et
au lieux d'amortir la venu de la tuile je la cogne
dans son centre. La tuile se casse en son milieu.
Le patron furieux me dit ,
-  Tu resectionnes mal les tuiles, tu ne peux pas
    faire attention. Cela fait 2 tuiles de cassé, je
    ne pourrais maintenir le prix de la couverture
    et tout cela a mes frais.
  Je ne répond pas et le laisse continuer de lancer
les tuiles a une vitesse de plus en plus vite. Cette
méthode est bonne pour endurcir le récepteur 
mais les douleurs provoquent en moi une
réaction digne d'une réplique. Je reforme mon 
poids et la tuile se casse en son milieux. Le 
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patron devient furieux. 
-  Tu ne peux pas attraper les tuiles pour qu'elles
    casse.
-  Patron elles viennent trop vite les tuiles. 
  Sa figure rougi a telle point que son esprit de 
gagnant change de comportement.
-  Bon, vient sur le camion, c'est toi qui me 
   lance les tuiles. 
  L'on change de place et je lui lance les tuiles
avec un surplus de  vitesse ce qui augmente le 
poids de la tuile , de la même manière qu'il me 
la fait. A la place ou il se trouve, il faut relancer
la tuile a l'étage , ce qui fatigue. Au bout de 20
recepions, le patron arrête le travail et dit,
- Faisons une pause, car après cela il faut que
   je retourne sur un autre chantier.
  Lorsqu'il eut quitté le chantier, un houf collectif
nous entour.
   La fin de l'année approche, comme prévu les
apprenties et le manœuvre nous chargeons le 
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camion avec les vieilles gouttières en zinc pour 
les apporter au ferrailleur. Sur la benne du 
camion il n'y avait plus de place. J'accompagne
le patron chez le ferrailleur et en passant sur la
balance un poids de 5 tonnes est donné.
   Deux jours plus tard le partage se fait. Nous 
les apprentis nous n'avions droit a aucune 
portion du gâteau car nous n'avions pas une 
année de présence dans l'entreprise. Pour 
temps pour chercher les vielles gouttière dans
les tas de grava des chantiers on était bon.
    J'aurais aimer avoir un surplus de salaire 
pour acheter a mes frères er sœurs quelques
petites bricoles et les placer sous le sapin de
Noel. Par contre, mes parents ne m'avaient pas
oublié, je reçu une boite de peinture a l'huile.

1966

211
  Dans ce mois de janvier, on récolte un froid qui 
nous glace la peau, nous endort en rentrant au chaud
mais nous protège des microbes de toutes sortes.
   Voila février, ce petit mois qui parait bien loin et
interminable. 
   Pour mars le mois de mon anniversaire, mon 
père m'achète un vélomoteur rouge de marque 
mobylette. Mon impatience arrive enfin a terme
je peu piloter ce que j'appelle une petite moto. 
Mon collègue Jean Marie en a reçu une bleu, 
qu'elle chance que nous avons, on pourra se 
balader un peu partout. Justement, il faut que je lui
montre où habite ma tante a son chalet en Suisse.
Pour cela, je demande a ma mère qu'elle lui fasse
part de ma proposition. Suite a cette requête 
j'obtient le droits de lui rendre visite un jour de 
printemps.
   Au collège d'enseignement Technic, je me trouve
parmi les premiers. Ce que me donne un plus dans 
mon entourage. Mes parents en sont fière et mon
212
patron aussi. Comme ce dernier est le président de
la chambre d'artisanat d'Alsace cette remarque le
gratifie.
    Il arrive qu'un prof manque, avec mon expérience
de l'école scolaire, je termine les heures au cinéma 
de la gare.  Le cartable et mon grand T sont rangé
dans les consigne automatique . Jean Marie ne 
vient pas avec nous et retourne chez sa mère qui
habite dans la citée d'urgence , en face de notre
 patron. Heureusement que le patron ne l'a pas
remarqué car normalement nous dûmes retourner
dans l'entreprise quant l'on n'a pas cour.
      


A SUIVRE au 8/15 page 213
le roman est en construction.


  JJM
Auteur Jean Jacques Mutz.
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