La clarté de la nuit N 4/15 ( roman sentimental, La vie de ? )

Mirage au dessus des nuages sage n 1




4/15

La clarté de la nuit 

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1962
    Je retrouve mon quartier, avec une nouvelle année.
Comme je rapporte de bon souvenir, j'ai de quoi 
raconter. 
   la couche de neige de 20 cm nous permet de faire 
de la luge. Pour cela , avec mes collègues, l'on 
se retrouve sur la colline où se trouve l’antenne 
émetteur de la télévision. L'on se trouve a environ
320 m d'altitude et la couche de neige, satisfaisante
permet de se défouler . 
  Nous ne somme pas seul car d'autres personnes de 
Mulhouse s'y trouvent. Nous devons faire la queue 
pour descendre de cette bute.  
   Le parcours trop rapide nous comble d'émotions 
quant a la monté elle demande de l'énergie, mais 
notre satisfaction nous fait passer une belle journée.
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   Nous continuons nos cours de natation le mardi et
je me débrouille bien car j'arrive a nager les 25 
mètres sens arrêt.
  J'en suis fière et retrouve avec cela la section des
nageurs. Nous nageons dans le basin des filles, car
l'autre section reste réservé aux nageurs qui 
viennent prennent un bain. 
   Notre basin est départagé en deux par une corde 
où d'un coté on a pied réservé au non nageur. 
   Lorsque je fais des vas et vient en nage je me 
rapproche de cette corde pour reprendre un nouveau
départ vers le centre du bassin. D'autres camarades
son dans la course.
  Un collègue de classe nage a mes cotés, un peu 
fatigué il avale une bonne tasse d'eau . Une peur 
l'envahis a tel point que sa  réaction première 
consiste a s’agripper au moindre objet a sa porté. 
   Son affolement lui fait perdre sa flottaison. Comme 
je ne suis pas loin de lui , il s’agrippe a ma chevelure . 
Me voila entraîné au fond du basin tout en retenant 
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ma respiration.
    Avec peine je rattrape la corde et tente de me hisser
a la surface . Je ne suis pas seul dans cette action car 
avec elle je remonte le collègue agrippé a moi. Ouf,
nous voila sauvé . Le maître nageur n'eut prêté une 
attention a notre débâcle car, on aurais eut droit a 
repasser dans la section des apprenties de cours de 
natation. Depuis là, nous somme devenu de bon 
copain.
   Près du Cokerourie, la ville de Mulhouse met 
en place une piscine de plein air laquelle s'ouvre
au mois de mais. Une vrais aubaine, d'avoir un 
endroit où l'on peut se défouler dans l'eau. Voila
pour nous un autre lieu de découverte . Une vrais 
aubaine qui devient notre océan de bien être.
   Les vacances d'été promettent de beau projets.
Avec l'ensemble des copines et copains l'on 
s'engage a entourer nos frères et sœurs dans ce
lieu de décompression. On partait le matin a 9 
heures et revenons le soir après 19 heures car 
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nous emmenions notre repas consisté de boites
de sardines de baguettes de pain et de perl fruit
une bouteille en verre remplie d'eau sucré au 
couleur du fruit annoncé. Avec l'huile d'olive des
boites de sardines on se badigeonnait en guise
de protection contre le soleil. Cette action rend
notre peau fluide et gras mais aussi une odeur
de boite de sardine.
  Cette année là, le temps eut passé vite même
trop vite, nous voila a la rentrée des classes.
   Je me retrouve a la dernière rangée, dans une
classe ou certains camarades on deux ans de 
plus que moi, il y a des Espagnoles , d'autres
Portugais, ou Italien, et Polonais. Avec moi 6
collègues de l'année passé. 
   Dans l'avant dernière rangé il y avait ceux qui 
possèdent les capacités de passer le certificat 
d'étude. 
  La hiérarchie nous place tous les 6 dans la 
section des bleus, pour cela nous devons 
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respecter certaine consignes.
  Le jeune maître, pas sévère, ne méprise aucun
de nous. Par contre les anciens élèves font valoir
leur ancienneté. Comme ma corpulence me 
donne plus que mon âge, je ne rencontre de 
soucies. Pour faire valeur ma compétence je 
participe a tous les débats.
   Le maître eut donné une note a un élève qui
n'a pas apprécier. Celui ci urine dans le 
réservoir de la 2 chevaux qui ne démarre plus .
Le garagiste a découvert cette anomalie  et en fait
part au maître .
   Le lendemain, il pose individuellement a chaque 
personne ,
- Pouvez vous me dire qui a uriné dans le réservoir.
  Personne ne souffle un seul mot et l'histoire part
aux oubliettes.
  Avec des plus âgés, mon adolescence prend une 
instruction avancé sur les filles. Des photos de 
magasines pornographique circulent entre nos 
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tables et dans les toilettes en cachette. Justement
comme les toilettes sont divisé par deux, un coté
garçon et l'autre pour les filles, par un mur de 2 m
de hauteur, on se propose a tour de rôle de faire
l'échelle et observer les filles. Tous les élèves de
la classe ont du participé, personne ne du en 
échapper.
  Un collègue, pas intéresser par nos exploits, 
voulu renoncer. Pour le punir un groupe l'attend
dans les toilettes et le maitrise puis l'attache dans
les toilettes des filles le pantalon abaissé. Dans 
quelle classe de cancre que je suis tombé ?
  Après nos cours, des parties de rigolades se
sont organisé avec les ouvriers qui viennent de
terminer leur journée de travail. On place un
porte feuille rattaché a un fil de pèche, puis de
notre cachette nous tirons sur celui ci au moment
où l'ouvrier se baisse pour  le ramasser. Certaine
personne, ne réalise pas et suive le porte feuille.
Même que certains tentent de nous attraper car
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ils n'ont pas aimé cette plaisanterie. Certaines
injures nous bannir par contre d'autres, ont aimé
notre action et se sont caché a nos coté pour 
voir la réaction de la prochaine victime.
   Je me suis procuré un vélos dans la déchèterie
et nos ambitions d'évasions devenaient actif. La
particularité de mon vélo est que quant je pédale
en arrière la roue arrière frêne net avec un bruit
de sifflement écu. Les pneus diminuait 
rapidement et les crevaisons devenaient 
nombreuses. J'avais 36 impactes réparé avec
attention, tend bien que mal. La beauté de notre 
région nous attire et nous ne manquions pas 
l'occasion de la découvrir. Le mauvais temps
eut raison de notre évasion et nous rangions 
nos vélos pour le prochain printemps. 
   Noel brille sur tous ses angles et notre joie
aussi. L'ongle est revenu de la guerre d'Algérie 
et le remboursement de son prêt se met en 
place. Mon père obtient son dut. Quelques 
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paquets ornent le pied du sapin et il y en 
avait un pour chacun d'entre nous. Dans le
mien, un pantalon tout neuf, quelle bonheur.

1963

   L'hiver trop froid ne se termine pas, et nos 
vélos restent garé. Quant le bonheur frappe a 
la porte, tout vas. Ma maman occupe un poste
dans l'hôpital civile de Mulhouse . Je peux la 
rejoindre quant elle a terminé son poste. Elle
se sentait en sécurité avec moi. Un soir, pour
retrouver ma mère, je prend mon vélos et 
traverse, sur un passage protégé a l'aide de
clous enfoncé dans le macadam. Leur tête
de métal, doré par le passage des voiture,
délimitaient l'emplacement réservé aux piétons.
Aucune voiture ne se présente au loin, je 
pousse mon vélos et travers l'avenu d'Altkirch.
Une voiture déboule sur ma droite a une vitesse 
qui me surprend. Le conducteur me vois a la 
dernière seconde, freine tant bien que mal et me
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projette pardessus  son véhicule. Je vole avec
mon vélos qui eut amorti le choque et me 
retrouve a dix mètres de l'impacte derrière le 
véhicule. Aucun témoin, et je n'avais aucun mal
par contre mon vélos lui a de la casse, la pédale
a cassé et le cadre voilé. Un ange gardien ma 
protégé pourtant, je tremble comme une feuille
sur le point de s'envoler. Le conducteur de la
voiture vient a ma hauteur,
-  Garçon as tu mal quelque part ?
-   Non, cas vas je n'ais rien, j'ai eu de la chance.
-   Tu es certain que tu n'as rien ?
-    Oui monsieur.
  Il regarde sa voiture et me dit,
-  Je n'ai pas beaucoup de dégât, quelle chance
   que l'on a eut. Tu n'as rien c'est certain ?
-  Oui monsieur.
   La voiture reprend sa route et moi je pousse 
mon vélos car, je n'arrive plus a pédaler.
  J'explique a ma mère que je suis tombé. L
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 Lorsque je l'explique a mon père, celui me dit,
- Il faut que tu apprennes a rouler en vélos.
  Mes parents ne m'ont pas financé la réparation
c'est sur la déchetterie que je réussi a trouver 
ce qui a dut être remplacé.
  Mon oncle vient de ce marier, comme il doit 
rembourser le prêt a mon père, sa famille se
trouve dans le sicle des pauvres. Les huissiers ne
n'ont de pitié. Comme mon oncle travail dans le
bâtiment, il peut combler ses revenu par du travail
a coté. La pauvreté n'a pas de pardon , elle est le 
patron de la discorde et du débrouille toi.
  Le fait que mon oncle travail sur les toits, j'ai
l'occasion de rapporter des chutes de bois qu'il
me prépare devant le chantier. C'est avec une 
remorque a roues de vélos que je rapporte les 
chutes a la maison.
   Un jour, mon oncle fait une chute d'un toit et 
se retrouve sans rien car même en accident de
travail, la caisse de la sécurité sociale a du mal
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a le rembourser, cela fait plus de 4 mois qu'il
n'a plus de revenu.
  Mes parents, le cœur sous la main, l'héberge 
temps bien que mal.
  J'entreprend des actions de découverte en 
vélos avec mes copains. Pour cela notre équipe
se dirige en direction des Vosges. Le beau temps
nous sourie. Comme de petits canards l'on se 
suit. Une crevaison freine notre élancé. Nous 
n'avion pas de colle approprié, mais, du papier
adhésif qui tenait temps bien que mal.
   Après avoir parcouru environ 18 km de 
Mulhouse, une voiture nous dépasse a vive 
allure puis, un petit chien tombe de cette voiture
qui continue de rouler. Tout le groupe se retrouve
au point de chute, de ce petit chien blanc blessé.
Aucun d'entre nous n'eut le courage de le 
déplacer de la route.
  Une voiture s'arrête, a la vue de notre 
attroupement ,et une dame en sort. Elle nous 
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questionne, 
-  Qu'est il arrivé au petit chien blanc ? 
-  Un véhicule vient de le jeté par la fenêtre.
  Tout le groupe est déprimé et nous rebroussons
chemin. La dame a emmené le petit chien dans 
une couverture.
   Nous continuons notre parcours, dans le sens
inverse et l'on arrête dans un champ qui permet 
la cueillette de fraises. On laisse nos vélos au 
bord de la route. De nombreuses personnes font
de même. Les sacs des vélos sont remplie, ce 
qui vas faire plaisir a nos parents. Tout en cueillant
nous manchons des fraises. Nous vola prêt de la 
sortie où il fallu payer nos fraises d'apprêt le poids 
que nous transportons. Aucune Monet ne logue 
dans nos poches on se trouve plumé comme des 
mandants. La personne au guichet nous laisse 
continuer notre route car, nous lui avons promis 
de revenir les payer plus tard.
  Tout fière, l'on revient dans notre quartier. Avec
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fierté on présente nos fraises a nos parents. Toutes
les fraises ne représente plus qu'une mélasse. La
chaleur eut raison de leur fraîcheur.
   Au bout de quatre mois parmi nous, mon oncle
peut reprendre son travail. On arrive a souffler dans
notre maison. Suite a cela, il arrive a trouver un 
logement dans une nouvelle construction. Il n'a
pas beaucoup de ménage, juste quelques habilles
et un lit que mon père lui a donné. 
   Pour lui apporter ce lit, mon père mi a ma 
disposition une charrette a deux roues. Il faut que 
je traverse toute la ville de Mulhouse par son centre
et parcourir 10 km de notre habitation jusqu'au 
point d'arrivé,  Bourtzwiller.
   Seul comme un grand, je tire ce moyen de 
locomotion qui est utilisé par les récupérateurs de
ferraille, les vanniers. Je ne suis pas fière, et une 
sueur coulait sur mon fronde. En plus il fallu faire
attention aux railles de chemin de fer et au feux
de priorité. Une sangle, attelé au chariot, passe 
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 sur ma poitrine. Une roue tombe dans un nie de
poule et mon chargement s'étale sur la route. Les 
autos me blasonnent pour dépasser et sur le 
trottoir, les piétons me regardent comme si je leur 
devais une certaine reconnaissance. Personne ne
me prêt une main pour recharger mon chariot.
  Il me reste 2 km, enfin, je vois ma tante qui 
m'attend devant le bâtiment quelle joie, ma mission
se termine. Son accueille chaleureux me réconforte.
Elle me dit,
- Tu manges avec nous et c'est ton oncle qui 
   rapportera le chariot dans l'atelier de ton père .
  Je suis observateur et fait un inventaire sur les 
ustensiles qui m'entours. La table, situé au milieu
de la pièce a quatre pied. De la colle de nerf 
dépasse a chaque raccord, sa restauration laisse 
a désirer. Les chaises sont difforme et des caisses 
de bois servent comme rangement. Un matelas,
placé au sol, sert de lit. Ce qu'il y a de moderne
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est la sale de bain où une baignoire permet de 
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prendre un bain. Ma tante me propose de l'utiliser.
-  Tu peux prend un bain, jusqu'à ce que ton ongle
    rentre et que je fais a manger.
-  Oui ma tante je suis ravi de prendre un bain
    chaud.
   Sur le réchaud a gaz, placé sur la table, elle  
chauffe une casserole remplit d'eau. Puis, elle y
verse des pâtes macaroni.
  L'ongle vient de rentrer, pour son déplacement
c'est avec un vélo Peugeot jaune de course qu'il
se déplace, il me demande,
-  Que fais tu ici Jean ? 
-  Je vient de ramener le lit sur le charrette qui 
    stationne sur le trottoir.
-  Es tu venu seul ? 
-  Oui depuis la rue Saint Michel.
-  De qui tu as ce chariot ? 
-  De l'atelier de mon père a Dornach.
-  Je vais lui ramener demain matin, c'est sur 
   mon chemin pour travailler chez mon employeur.
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  Ma contemplation pour son vélos jaune se fait
remarquer par mon ongle qui,
-  Il te plait ce vélo  de course Jean ? 
-  Oui mon ongle, il est magnifique.
-  Lorsque tu auras fait ta communion colonelle
   le vélo sera a toi.
-  Merci, mais ce n'est pas encore pour les prochain
   temps.
   La tante nous appelle,
-  Venez a table, le manger c'est prêt.
    Il y avais Fabienne un enfant de 2 mois qui  dore
dans une caissette de bois. Ma tante avait sa 
chaise comme mon ongle, quant a moi je pris 
place sur un seau recouvert de carton. Ma faim de 
loup se régale d'avance et je prête attention aux 
nombreuses assiettes  provenant de différant 
services. Ébréché de tout coté, elles font l'affaire. 
Une part de bâte n'est servie et par-dessus une 
sauce de tomate , un morceau de pain et comme 
boisson de l'eau du robinet. 
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  Je me souviens du temps où nous aussi ont du 
réagir de la même sorte et j'accepte cette invitation 
comme un honneur. Le geste a une valeur certaine
surtout quant le donc consiste a partager ce que 
l'on possède.
   Point de vue classement a l'école, je suis dans 
la moyenne. Je monte au niveau supérieur mais,
comme celui ci se trouve dans la même classe je
ne bougerais pas d'emplacement. Les derniers 
jour de classe se rapproche et la joie dans le coeur
nous élaborons des projets. 
  Je m'acharne sur la récupération de bois qui se
trouvent dans la décharge. Son odeur ne divulgue
que des senteur de décharge, pour cette raison 
je le stock dans notre cour pour qu'il prend l'air.
Tintin, un chien berger Allemand , m'accompagne.
Mon frère adoptif Christian me donne un coup de
main. On fait cela avec plaisir une fois par 
semaine les autres jours, on retrouve notre 
piscine municipal , qui représente notre océan .
Au bout de 3 semaines ma maman me dit,
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-  Jean, tante Margrite te propose d'aller en 
    vacance en Suisse prêt de son chalet a Liestal 
    dans une ferme ou je pourrais passer mes 
    vacances. Veux tu y aller ?
-  Oui maman, je veux passez mes vacances dans
   une ferme cela me plais.
   Comme dit, me voila dans la Chevrolet blanche
décapotable en direction de Liestal, une commune 
du canton de Bâle. Quelle fierté de voyager dans
un belle auto et surtout avec Margrite que j'estime.
- Jean, il faudra appeler le fermier, oncle fermier
   car on a dit aux voisin que tu de sa famille.
-  Oui tante Margritte.
 Je suis tout endiablé  de me retrouver dans une
ferme où il y a 2 vaches, un cheval et des poules
où j'ai une chambre a moi tout seul. Elle est basse
et une seul fenêtre permet de voir sur la ferme
d'en face. Le lit, avec un matelas bien haut a une 
tête de lit en marqueterie de noyer a une forme 
de chapeau de gendarme. Sur le mur, sont 
accroche une crois de bois. Dans le couloir, un
ancien vélo et un sabre occupe le mur. Ce sabre
dans son fourreau et ce vélos ancien attire mon 
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attention. J'hésite pour les interroger sur sa 
provenance quant le fermier me dit fièrement
-  Ce vélo c'est l'armée Suisse qui me la donné
   pour défendre notre pays ainsi que le sabre.
  Je suis stupéfié par cette remarque et continue
de m'instruire sur mon entourage.
   Le fermier, un l'âge avancé, a une barbe bien 
taillé et un costume réglementaire comportant
un pantalon en cuire accroché a  des bretelles 
décoré. 
    Sa femme portent une robe aux couleurs 
champêtre.  Je me demande, ci ils portent ses 
vêtements régional pour me faire plaisir ? Font
ils tout leur possible pour honorer leur région ?
De toute façon j'aime bien leur coutume et le
fait de m'avoir pris sous leur toit pour faire un
séjour avec eu. Je leur propose de sortir la 
paille et de la changer. La brouette en bois se
manipule bien, même en montant sur le tas de 
fumier pour la vider.
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     Au bout de deux jours, je ressent une sorte
de vide, l’absence de copains et copines 
de mon âge fait un profond troue  dans mon 
cœur. Je cultive une tristesse telle que plus 
rien ne m'impressionne ni me fait plaisir.  La 
tante fermière l' a remarqué ,
-  Qu'as tu Jean pour que tu es triste ?
-  Je n'ai personne avec qui je peux jouer, je n'ai
   pas de copain ni copines.
-  Je vais en parler aux enfants de Liestal tu auras
    des copines et copains ne t'en fait pas.
  Elle me prend la main et m'emmène dans la 
ferme voisine où il y a bien des enfants de mon
âge. Je suis tout épaté et retrouve ma raison 
d'être.
  Me voila en pleine découverte. En premier, je
dois m'exprimer différemment car l' Alsacien ne
répond pas a toutes les expressions. Je prête
attention et accepte leur manière de parler. A 
partir de là, je suis des leurs et nos jeux se 
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marient comme les cours d'eau. Je ne leur
apprend rien et accepte leurs propositions. Je
suis l'invité, donc je n'ais rien a imposer.
  En premier, pour se faire de l'argent de poche,
nous piégeons des ras des champs puis nous
leur coupons la queue. On rapporte cette queue
au poste de la mairie qui nous donne une pièce
Suisse pour chacune de nos queues. Cela nous
permit de traverser la rue et dans l'épicerie 
accolé a la chambre froide du village d'acheter 
de la glace a l'eau .
    L'ambition de  notre chasse prend de la valeur.
Plus on en récolte et plus de glaces sont 
consommer. 
  Mais, notre chasse fait diminuer les ras, a t'elle 
point qu'ils commencent a se faire rare. il faut 
que nous trouvons un autre jeu.
  Les copain m'invitent a participer a un 
concours de tire a l'arbalète. Une nouveauté
pour moi qui observe attentivement leur façon
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de s'en servir.
-  Jean veux tu tirer a l'arbalète ? 
-  Oui, je veux bien essayer .
   Je tire avec un ustensile  la corde de l'arbalète 
qui met en tension l'arc. Puis je place dans son 
fut un projectile appelé trait, une sorte de flèche.
Je vise la cible, évite de bouger , bloque ma 
respiration puis appui sur la gâchette . Le trait 
suit ma vissé, sans le moindre bruit, et touche le 
centre de la cible.
- Houa Jean, tu tires bien. Qui t'a apprit ? 
- Je vous ai observé, c'est pour cela que je sais
   comment faire, mais je tire souvent au lance 
   pierre .
  Cette performance me donne du savoir faire
et les  enfants de Liestal en sont étonné en 
disant,
- L'Alsacien est un bon tireur d'arbalète.
  Je suis fière de mon exploit et enregistre 
cela comme une référence.
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  C'est la saison des cerises et la cueillette se 
fait dans toutes les fermes. les enfants donnent
un coup de main le matin. Je fais autant et aide
le fermier et la fermière dans la cueillette. Ce 
sont les arbres qui se trouvent devant le chalet
de Margrite. Le fermer précise,
- Il faut les enlever avec la queue.
 Cette action nous retarde . On range les cerises
noir, des napoléons,  dans des cartons , puis on
les charge sur le plateau  de la remorque en bois 
que tire le cheval. Le beau temps nous gatte et
la récolte a tous les mérite. La fermière dit,
- Comme c'est une bonne année on fera du
  schnaps avec le surplus ce sera plus facile
  de les cueillir car il ne faudra pas les queues.
   Une autre partie devrait retrouvé la chambre 
   froide de la commune   pour nos besoins 
   personnelle.
  Du haut de mon échelle je vois une biche qui
se déplace en regardant dans notre direction.
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Je suis épaté par cette vue et dis,
-  Là, une biche elle nous observe ?
-  Ci elle nous observe c'est qu'il y a un petit
   fan caché quelque part par ici ? Regarde 
   bien Jean . Ci jamais tu sais où il se trouve 
   ne t'en approche pas, car sa mère va 
   l’abandonner.
   Je tente de repairer la vue le fan mais la 
hauteur de l'herbe le cache bien.
   Ce matin là nous préparons les cerises pour
la chambre froide dans des caisses en bois 
qui sont repartie sur la remorque que tire le 
jument de la ferme, la récolte est bonne. 
   Voila l’occasion de rentrer dans cette 
fameuse grande chambre froide dont mon
parlé les enfants du village. Devant l'entrée,
de grosse veste en laine sont mis a disposition 
pour les personnes qui y pénétrer. 
   Je suis surpris par cette grande pièce répartie 
en boxe grillagé fermé a clé . 
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   La partie grillagé, que possède le fermier a une 
grandeur de 2 mètres de large et une profondeur
de 3 mètres. Sa hauteur de 3 mètres demande
l'utilisation d'un trépied pour accéder aux étagères
du haut, qui est mis a disposition a l'entrée de la 
chambre froide. 
   Sur plusieurs crochets sont accrocher des 
vestes fourrée,  des gangs volumineux ainsi
que des bonnets de laine. La grandeurs de ces 
vêtements habile l'utilisateur comme une boule
sur gonflé
   La basse température colle les poiles de nos 
narines. Il doit y avoir du moins 25 degré  je  
pense ?
   Le fermier décroche un sac en toile de chanvre
dans laquelle se trouve un jambon. Il se sert du
long couteau de cuisine accroché a  un endroit 
invisible a la vue du passant qui peut circuler 
dans l'allé. 
- Tu aimes le jambon fumée Jean ? 
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-  Oui j'aime.
-  Combien de tranche tu veux ? 
Cela dépend de son épaisseur.
  Le paysan coupe une tranche, me la montre et
demande,
-  Une tranche comme celle ci te suffit elle Jean ? 
-  Oui bien sur elle est grande.
-  Il faut que je calcule le nombre de tranche car
   demain on aura la visite de ta tante Margrite et 
   de ses 2 enfants. On devra les rejoindre dans leur
   chalet qui surplombe le vergé où nous récoltons
   les cerises le matin. Ses enfants mangent ils 
   autant que toi ?
-  Je ne sais pas, mais ils sont plus jeune que 
   moi donc ma portion peut correspondante.
   Par contre pour Margrite je ne sais pas ?
-  Je la compte pour une grande personne. Cette 
    après midi, nous allons faire du pain pour
    cela il faudra allumer le four a pain ce matin a
    notre arrivé. 
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   Nous quittons le locale de la chambre froide et
remontons sur l'attelage.
- Hue, Hue ma belle on retourne a la ferme.
  Le cheval reste immobile, et ne veut faire un pas.
- Hue, Hue ma belle on repart a la ferme.
  Rien n'y fait, la jument reste immobile. Le fermier
descend de l'attelage, puis prend une carotte qu'il
cache dans son dos. Il se rapproche prêt de ses 
oreilles qu'il prend entre ses doigts. Puis il 
murmure,
- Je te donne une carotte, ma belle, on retourne
  dans la ferme.
  Puis il remonte sur l'attelage, desserre le frein en
tournant la manivelle. Un grincement suit et sans
une autre parole, la jument emprunte le chemin de 
la ferme.
  C'est une bonne nouvelle que je viens d’apprendre
celle de retrouver Margrite et ses enfants.
  A notre arrivé, je cherche du bois sur le tas qui a  
la forme d'une meule dans la brouette en bois, la 
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même que j'utilise le matin et le soir pour sortir le
fumier de l'étable.
  Le feux n'a pas de mal a démarrer dans le four en
brique, mais, il ne faut pas qu'il chauffe trop vite 
car c'est l’apprêt midi que nous enfournons le pain.
   Un petit panache de fumer s'envole, on peut le
voir dans les alentour. Les enfants de la ferme 
voisine viennent vers moi et me questionnent,
-  Jean, c'est le four a pain qui fume ?
-  Oui c'est moi qui apporte le bois pour l'alimenter.
-  On vas le dire a nos parents pour qu'ils préparent 
    leur pain et les tartes a enfourner.
  Je reste stupéfier par cette remarque et me rend 
compte que travailler ensemble c'est exploiter toutes
les possibilités que l'homme peut partager. Faire du
pain c'est un événement car tous le monde y 
participe le soir venu. 
   La fille du fermier, Simone est aussi de la partie 
elle a emmené sa fille Sonia  qui a le même âge que 
moi.  Les voisins ont emmené de la limonade fait 
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maison pour les enfants et de la bière pour les 
adultes sans oublier le schnaps de cerise.
   Le four a pain nous partage toute sa valeur pour 
doré les miches, celle ci émettent une senteur de
pain appétissant. Lorsque les tartes sont enfoirée
le jour commence a c'éloigner. La joie envahi nos
coeur et la boisson de jus de pommes nos 
estomacs. En route vers la course des toilettes, 
qui occupe une place sous le pommier dans une 
cabane du jardin. Cela  demande une organisation. 
   Pour la petite fille du fermier, qui habite la ville, il 
n'est pas question de devoir utiliser les toilettes,
- ils sont vulgaire ces toilettes je ne veux  pas y 
  mettre les pieds.
  Sonia nous fait comprendre cela d'un air de petite
fille gâté, elle trouve sa  mère, en cachette,
- Je n'irais pas sur les toilette vulgaire. Je veux
  rentrer a Bâle maman.
- Mais  la dernière fois, tu les as utilisé ? Dans se
  cas, prend le pot qui se trouve dans ta chambre
121
  personne ne le saura Sonia
  La soirée se termine et nous partons dans nos
chambres. 
  Au petit matin, le visage de la maman n'a pas de
sourire ni sa fille Sonia. Personne ne parle a table.
   Je prend le petit déjeuné et fais comme d’habitude
avec la brouette en bois a fond plats. Je sors tout le 
fumier sens prêter attention au comportement de 
la jeune fille. Le fermier me dit,
- Nous montons dans le chalet de Margrite avec le
  cheval pour lui apporter du bois car nous somme
  tous invité a manger avec eux ce midi. Tu peux 
   remplir la remorque avec du bois.
  Je remplie la remorque de bois coupé et fendu 
sur une longueur de 50 cm. Le cheval écoute le 
fermier,
- Hue, hue, ma belle on monte au chalet.
  Nous partons et arrivant devant le noyer où il 
faut tourner. Celui ci nous gêne un peut car il 
122
faut faire plusieurs manœuvres. Enfin nous y 
voila.
  Margrite arrive a notre rencontre avec son fils
Noel et sa fille Sylvie. La joie de se retrouver nous 
ouvre la porte aux jeux. 
   Les filles sont de notre partie et l'on joues  
a cache cache avant de passer a table. 
  Le repas se passe très bien mais notre 
envoûtement pour continuer la partie de cache 
cache n’entraîne plus que les garçons, les filles
nous ont abandonné. 

JJM
Auteur Jean Jacques Mutz

A suivre, au 123 5/15. Le roman est en 
cour de construction.
A ce jour, 04 01 2022 ,164 707 lecteurs
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