La clarté de la nuit n 2/15 ( roman sentimental, La vie de ? )

Mirage au dessus des nuages sage n 1

















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la clarté de la nuit 2/15

   Septembre, en route pour la rentré dans l'école primaire.
L'école Kléber se trouve a 1 km de la rue Saint Michel. 
Pour y parvenir je travers la rue du manège bien plus
animé que la notre. De cette rue 2 possibilités , sois en 
restant sur la rue du manège ou on passe par la rue des
jardiniers pour arriver dans la rue Kléber du même nom 
que l'école.
  Le bâtiment a une grande taille, la cour peut contenir 
600 élèves. Pour l'appel, la division en 2 groupes fut 
obligatoire. Les garçon sur le coté droit et les filles 
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coté gauche. Je porte une culotte courte et des 
chaussettes remontant. Mes chaussures, sont troué
pour les rafistoler, un morceau de carton épouse la
semelle et se glisse a l'intérieur. Il sont trop petit et
me faisaient mal. L'odeur de mon sac d'école en cuir
me laisse de bon souvenir. Pendant les récréations
les filles passent avant les garçons puis c'est notre
tour 15 minutes après , a 10 heures 15
   Chaque matin, un verre de lait chaud et un petit 
gâteau nous sont donné. Parfois certaines personnes
ne voulaient pas de ce geste et nous donnent leur 
tasse de lait sucré. Il arrive que je consomme 3 
verres de lait.
  Tous les mercredis matin , nous prenons notre 
douche dans le sous sol du bâtiment, en passant
a coté de la chaufferie. Là un bassin d'une longueur
de 10 mètres et large de 3 m avec une profondeur de
40 centimètres permis de nous doucher sous un
jet d'eau qui sort de gros tuyaux percé. Les garçons
passaient le matin et les filles l'après midi. Des 
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écoulements permettent l'évacuation, pour faire
monter l'eau, nous les bouchons, nous les fermons
avec nos gant de toilette personnel. 
  Une poignée de savons noir , très collant, fut 
distribué a chaque individu.  Le responsable la
sort d'un sceau métallique avec l'aide d'une 
cuillère .
  Le maître d'école a tous les atouts pour notre 
éducation. Nous le respectons tous. Sympa il
nous lui donnons notre confiance. Pour moi, son
visage reflète la  sagesse. Je peu collectionner 
pas mal d'images et des bonbons. Il faut 10 
bons points pour une image.
   Un soir, un bruis me réveille, je dort avec 
mes sœurs et frères dans la chambre qui 
donne sur la rue Saint Michel. Mes parents
dorment dans la pièce d'a coté. Je suis couché 
prêt de la fenêtre. Une voix de femme gémis et
dit,
-  Laisses moi, je ne veux pas. laisse moi je ne 
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   veux pas.
-  Si tu ne veux pas je te tranche la gorge.
    Cette personne se trouve en danger il faut
que je prévienne mon père. Je me lève sans
bruit avec une peur aussi grande que j'entend
battre mon cœur. Les pleurs de cette jeune 
femme me choquent profondément. Je retrouve
mon père et , lui aussi fut réveillé. Il place sa
main sur ma bouche. Au bout de 10 minutes 
le couple s'éloigne, je retourne dans mon lit.
   Le lendemain je ne souffle un seul mot a qui
que se sois. Mon père décide d'aménager le 
grenier pour en faire des chambres a couché
pour les enfants.
  La veille de noël , quelle joie, on prépare le
sapin dans la grand pièce a gauche prêt de
l'entré. Le matin Madame Frida, ma emmené
en ville pour m'acheter un pantalon et une
des chaussures.
  Au soir du réveillon le sapin reflète les 
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couleurs du bien être malgré qu'il n'y eut 
qu'un paquet par personne. 
1958
  Notre chambre mansardé a prit forme, nous
pouvons y dormir. Pour y accéder ont 
empreinte un escalier qui démarre dans la 
cuisine. Dans cette grand pièce il y a 3 
fenêtres qui permettent de voir le mur de 
l’usine et le trottoir  de la rue Saint Michel qui
le longe. Le soleil y pénètre le matin et aucun
volet. Quatre lits sont réparti et au centre un
emplacement pour pouvoir y jouer. De temps
a autre, des pigeons se placent sur le rebord.
   Il arrive que mes parents partent et pour 
que nous restons dans la maison, ils ferment
notre chambre a clé. Je me mis a dessiner ma
chambre a couché, les dessins ressemblent.
   Parfois, des copains de classe viennent pour
m'inviter a jouer. Pour les retrouver, je sors 
par la fenêtre travers le toit et descend de 
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l'autre coté où la possibilité de sauter d' 1,50
mètres me permis de les retrouver. Personne
n'a eut le moindre soupçon.
   Un petit lapin devient notre compagnons de 
jeux. Notre bonheur a tous de le cajole plus que
tout. Pâques arrive  et le lapin a prit du poids.
Mon père tue le lapin pour le repas de Pâques.
   Aucune possibilité de le mettre au frais, le 
garde manger se trouve entre le volet et la
fenêtre de la grande pièce. Notre compagnon
fut accroché par les pattes sur le volet ferme.
Il n'a plus son soyeuse peau , sa nudité me 
bouleverse. Je ne suis pas le seul a m'intriguer. 
A partir de l'a mes frères ma sœur et moi nous 
ne mangeons plus de lapin.
    La boulanger, où mon père travaille de temps 
a autre m' emmène le samedi après midi chez 
ses parents qui habite une région de l'Alsace 
que l'on appelle Sundgau. Une région vallonné 
qui marque le début du Jura.
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Pour y parvenir, une route serpente entre les
arbres et les champs, le canal et les ruisseaux.
J'en suis émerveillé de croiser cette phone et
cette flore de toutes sortes. On séjourne dans 
une ferme où l'odeur du fumier des vaches m' 
éveille. 
   Un jour ma mère me dit,
-  Jean on aura la visite d'une tante de Suisse
   que tu appellera tante Margrite.
-  Oui maman.
  Ma mère nettoyée a fond la maison, pour la
rendre présentable.
  Voila le jour et ma tante de Suisse, Margrite, 
arrive dans une grand Chevrolet bleu ciel 
décapotable dans notre quartier haut les mains. 
Sa visite nous honore plus que tout. Mais dans le 
quartier ( haut les mains ) cette arrivé semble
bizarre ou douteuse ? Ce jour la Margrite nous 
eut apporté pas mal de denrée alimentaire et de 
jouets .  Son aide fut la bienvenu.
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     La pauvreté devient maître de notre budget.
On du faire un crédit avec les épiciers de notre 
quartier. Pour cela un carnet permet d'y marquer 
notre du. Comme je suis le plus grand, me voila 
en quette d'achat a crédit. Je ne suis pas fière 
mais malgré cela je garde un sourire des plus 
sympathique pour cacher notre pauvreté . 
   Parfois, devant le magasin une personne me suis
 je la laisse passer de peur qu'elle sait que c'est 
avec une ardoise que je règlerai mes achats.
   L'EDF n'a pas de pitié, elle ne fait pas crédit et 
nous coupe la lumière. Avec des bougies nous 
illuminons nos soirées.
   Madame Frida nous a donné l'adresse d'une 
personne qui peut nous dépanner. Nous allons
la retrouver mon père et moi. Sans explication
elle demande que l'on lui donne notre adresse
et la mis en demeure de la coupure de courant.
Sans hésiter, elle retrouve l'EDF pour que le 
courant sois branché.
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  Cette dame âgé connait tous les magasins de
Mulhouse. Elle nous donne les combines pour 
des prêts pour que nous pouvons progresser.
Un réfrigérateur prend place dans la cuisine,
puis une machine a lavée le linge. Quel 
progrès. Elle a deux parties, l'une pour laver et
l'autre pour essorer. On passe le linge lavé 
dans un rouleau métallique que l'on tourne
avec une manivelle. Grâce au crédit nous 
pouvons progresser et cela change notre vie.
A force de faire tourner la manivelle du rouleau
les boutons des chemises se cassent, une 
petit désastre. 
  Les crédits sont remboursable et nous voila
au point de départ, on achète nos besoins 
journalier avec l'ardoise. Plus de centimes
et plus de petit pain a 10 centimes a l'école.
Il faut que je trouve une solution, et je prête
main aux personnes qui veulent monter du 
charbon de la cave, une entre aide. 
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  Une autre importunité me permet de faire
des courses aux ouvriers de l'usine ,qui par un
trou creusé dans la façade, un peu plus grand 
qu'une bouteille de bière, me demandent de 
leur acheté sois de la bière ou des cigarettes.
Ils me donnaient quelques centimes de 
pourboire.
   Il arrive que je retrouve mon père au bistro.
Là, une télévision est en fonction. Un événement
des temps moderne. Mon père, fait que cette 
nouveauté arrive chez nous. L'image en noir et
blanc permit de voir défiler des photos en 
mouvement et en français. 
  Quelque temps plus tard il nous apporte une 
télévision qui parle en allemand . On a 2 écrans
l'un a coté de l'autre que l'on peu voir. Dans La 
télévision française une tirelire où une pièce de 
100 centimes permet de la faire fonctionner 
durant une heure. Par contre pour la télévision 
Allemand on pouvais la regarder sans incruster
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de pièce. Les voisins nous dissent,
-  Vous aide des gens moderne.
  Mon oncle Pauli a terminé son service militaire
d'appelé. Il achète une vespa a crédit, mais a 
besoin du soutien d'une personne quarrant . Il 
demande a mon père qui accepte sans hésiter.
Une signature ne coûte rien.
   Au mois de mai de nombreuses kermesses 
se passent dans notre région. Mes parents 
nous proposent d'aller sur les manèges don
on parle dans les écoles. Mes souliers, usé, me
font mal, trop petit et troué. Une ouverture 
béante m'oblige de toucher le sol avec mes
chaussettes qui sont usé malgré que du 
carton sert d’intermédiaire avec la semelle.
J'ai un peu peur que des camarades de classe
remarquent cela car une honte m’envahit. Toutes
mes recettes que j'eu gagné en donnant un 
coup de main a gauche comme a droite, je le 
donne a mes parents pour que nous pouvons
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faire un tour de manège. Observer mes frères
et sœur s’amuser rempli mon cœur de joie.
   Le cour préparatoire prend fin, je remercie 
le maître qui m'a instruit.
  Durant les vacances scolaire je part , avec
mon parrain dans le Sundgau, une région de
l'Alsace accolé au Jura. Sa famille bien grande
occupe toutes les places assisse et certains ,
même le coffre avec nous autre. Mon parrain 
 nous averti,
-  Couchez vous les enfants, la marée chaussé
   se trouve au croisement.
  Chose dite et immédiatement faite.
   Il avait un verger où de fruits de toutes sortes
se trouvent a porté de nos mains. Des limasses
de toute couleur parfois moucheté, rampent sur 
l'herbe. Les grande personnes révèlent des 
remèdes a basse de limasses. Il parait que pour
le mal de gorge le fait d'avaler une limasse
vivante nous guérit. Je ne me vois pas avaler
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une bestiole aussi rugueuse et en plus vivante.
   Le verger se trouve dans une petite vallée qui
longe une rivière, la Largue. Quant on parle un 
peu fort, l’écot nous répond.
     La nuit dans les villes, des explosions font
des dégâts énorme. Les informations dans les 
journaux et dans la télévision sont divulgué.
On prétende que c'est du plastiquage .
   A Mulhouse sa bouge aussi surtout dans notre
quartier.
  Une nuit, très tard, 3 coups de feux tiré d'une 
voiture traction avant noir freine brusquement 
sens marquer d' arrêt dans notre rue en devant  
notre maison. Je m'était réveillé en sur seau. 
Comme il n'y a pas de volet , je remarque une 
personne couché contre le mur de l'usine, 
devant le trous dans lequel je fais des échanges 
de courses. Aucune personne ne lui vient en 
aide, je reste observateur et attend jusqu’à 
l'arrive de la police. Je ne souffle un seul mot 
ni a mon entourage ni a mes camarades de 
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 de classes.
  Arrive la période du tour de France en vélos.
Quel événement, devant les portes de sortie des 
ouvriers on vend des feuilles de journaux du jour 
qui donnent les résultats du tour de France. On 
se les appropriait a 17 heures juste après l'arrivé. 
Ce qui nous fit un peu d'argent de poche,
-  Edition spécial du tour de France.
  On le cri a haute voix.
  Certaine personnes, après avoir lu l'article le 
jette dans la rue et nous, le ramassons  pour le
revendre. Il arrive qu'un imprimé du jour passé
se trouve dans notre pile. Les lecteurs ne lisse
pas la date, ou peut être ne savent pas lire ?. 
Ou alors ils achètent un exemplaire pour faire
croire aux autres qu'ils sont sportif ? 
   Septembre, la rentrée de classe me permet de
travailler avec un maître, directeur de d'école .
Très stricte sur les règlements il sanctionne 
chaque pas a coté. Très attaché a la dernière 
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guerre mondiale l'esprit de victoire s'acharne 
sur notre langage régional. 
-  Parler l'Alsacien consiste a cracher sur le sol 
   du pays qui nous dirige. 
  Nous dit il le premier jour et rajoute,
-  Pour chaque parole prononce en Alsacien la
   personne concerné sera sanctionné.
  Ces paroles mélangé a son visage mal 
proportionné sème la peur. Chaque fois qu'un
garçon de la classe parle un mot en dialecte 
celui ci dut montrer ses doigts bien joint 
devant son bureau en classe. Il prit sa 
règle carré en fer qui retombe plusieurs fois 
avec un sifflement aigus. Seul le pleure de la 
personne se fait entendre. Une autre manière
de nous punir consiste a nous tirer par les 
favoris, ou encore de se retrouver a genou 
dans un coin de la pièce toute la journée. 
Il n'a pas de sentiment particulier pour ma
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personne, au contraire je devient son bouc
émissaire. Pour chaque mot parlé en Alsacien
par qui que se sois, je me retrouve accablé 
d'un châtiment. Il me cherche en me tirant
les favoris puis devant son bureau je reçois
une volée de règles sur mes doigts . Des 
larmes coulent mais aucun son ne sort de 
ma bouche. A force de subir, l'on devient
résistant. Avec mes larmes un sourire naît
sur mon visage. Je suis devenu plus fort 
que lui. Ma résistance fut plus forte que sa 
méchanceté. Je suis arriver a durcir mes 
muscles a partir du moment où le sifflement
commence. Dans ses yeux rougie sa haine 
se distingue. Je ne souffle un seul mot a mes
parents car a la maison l’aîné c'est celui qui
encaisse pour les autres. 
  Mes parents ont un fouet en lanière de cuire
cloué sur un manche de bois. Je coupe de 
temps a autre une lanière de cuir jusque au
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dernier. Il ne reste plus que le manche . Mon 
frère adoptif Christian venait toujours me 
rejoindre pour partager ma douleur.
   La pauvreté possède des moments ou la
richesse sentimental a plus de valeur que 
la fortune. Un soir je remarque que ma 
maman est de bonne humeur, je lui demande
-  Maman, être heureux c'est quoi ?
-  Avant de savoir ce que c'est, il faut être 
   malheureux.
  Je n'ai pas comprit grand chose, pour moi
heureux consiste a s'exprimer en toute liberté,
pouvoir circuler comme bon me semble sans
qu'une personne me dirige.
  L'année se termine, un sapin de noël orne 
notre maison. Aucun paquet ne décore ces 
pieds.


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1959
  Janvier, le froid nous frappe le visage et des
batailles de boule de neige font rage.
  Le mois de février n'a pas de fin, le froid 
ralentie les jours.
   Mars réveille un petit aire de printemps. Cette
année scolaire tarde a terminer, Je suis moyen 
avec mes notes ils suffixent pour le CE 2.
  Les grande vacance sont là, une joie pour les
écoliers. On peut retrouver nos aventures de
l'année passé même en découvrir de nouvelles.
On possède des toupies en bois, où l’extrémité
se termine avec une pointe métallique
   Quant elle prend de la  vitesse en tournant, la 
toupille siffle selon la vitesse de ses tours ,elle
peut atteindre un comportement incontrôlable
Sa course se termine dans les fenêtres du 
quartier. Notre réaction, de sauve qui peut, 
consiste de se cacher au plus vite.
  La rentré de septembre me place dans une 
rangée plus prêt de la grande porte de sortie
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de la cour. Le fait de monter en classe me 
donne une fierté.
  Il y a deux classes pour les élèves de la  
même année, une  pour les forts et l'autre 
pour ceux qui on du a suivre. Je suis moyen
ce qui me permet de commencer, a l'essai par 
ceux qui arrivent a suive. 
  Le maître, a beaucoup de sagesse et ne 
fait aucune remarque sur les enfants venant
de quartier défavorisé. Je me sens a mon aise
et apprend sans difficulté.
  Mon voisin de banc , copie sur mes écrits. Le
maître, a la correction aperçois les copies. 
Nos notes ne sont pas pris en compte, ce qui
nous déclasse.
  A la fin de la semaine on remet nos cahiers
a nos parents qui doivent les signer. Je reçois
une remarque pas encourageante malgré
que je leur explique que c'est le voisin qui 
a copier.
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    Suit une bonne correction, j'eu beau me 
défendre ça ne servi a rien.
    Pour mon collègue, c'est une humiliation
car dans sa famille, venu de  la bas, avoir une
mauvaise note mérite que le directeur de 
l'école soit averti. Les remarques défensive  
de mon collègue sont accepté avec apparat 
et toute la faute repose sur moi. Me voila dans
de beau draps.
   Son père, autoritaire, reçois une convocation
prêt du directeur. Mon père , convoqué, ne sut 
prononcer la moindre attention défensive. J'eu
beau expliquer que c'est mon voisin qui m'a 
copier ? Rien a faire, le chique écrase le pauvre.
  Sans d’appui je me retrouve dans la classe 
des faibles. En plus de cela, le directeur ma 
obliger de tenir une feuille au dessus de ma 
tête dans le couloir durant toute une journée
dans l'allé central. Le poids de la feuille fut
lourd.
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   Sur le chemin qui mène a l'école, on joue aux
billes dans les caniveaux, et sur les trottoirs. Je
me débrouille bien dans cette discipline a tel 
point que je ramasse de nombreuses billes de
toutes sortes. Un groupe d'écolier, qui arrive 
du quartier de l’hôpital civil, interrompe notre
jeux, l'un dit,
-   Près de la passerelle du canal du Rhône au 
    Rhin, il y a un corps qui flotte, il n'a plus de
    tête ?
  Notre curiosité nous entraîne vers cette  
passerelle. La rive, haute de 2 mètres, nous
permis de voir le corps de la victime. Le fait
de n’apercevoir qu'un corps sans tête nous 
repousse. Un dégoût nous envahi. On prit
des pierres pour tenter de le couler. Rien
ni fait, nous retrouvons l'école avec un 
retard.
  Mon oncle Pauli doit rejoindre l'Algérie et 
ne vient plus nous rendre visite. Comme il 
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ne pouvait payer son crédit, mon père du le
remplacer. Nous voila dans une situation
critique. Les huissiers de justice viennent 
nous harceler sans pitié pour que mes 
parents financent ce que mon oncle leur 
doit.
   Les journées deviennent des cauchemars
et nos volets restent fermé. Lorsqu'une 
personne frappe a notre porte, on ne souffle
un seul mot de peur qu'ils viennent confisquer
nos biens. Il faut trouver une solution et la 
vielle dame, madame Zaboune, nous revient
en aide comme dans le passé.
  Dans la classe des faible je me défend bien
dans les notes qui dépassent la moyenne. Je 
monte dans la classe supérieur mais faible.
  Les grande vacances sont la. Notre pauvreté
ne nous laisse pas tomber, car elle nous suit
partout. Notre famille n'est pas la seule a 
devoir subir cette humiliation d'autres sont
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sur cette liste. Dans la rue des bains une 
famille Polonaise habite dans un immeuble 
vétuste. Où les ras trouvent refuge et le courant
d'air un passage. Ils n'ont pas de jouets et l'on
se contente de les fabriquer. 
   Ce sont des lattes a toit, que l'on cloue de 
façon a ce quelles ressemblent a des épées.
Sur le trottoirs de la rue des bains nous 
bataillon avec ardeur. Une voiture 2 chevaux
étrangère au quartier, vient se placer devant
l'habitation vétuste de mon camarade de jeux.
Celui ci me dit,
-  C'est la créancière qui vient nous demander 
   de l'argent pour le logement.
  La personne sort de sa voiture,  puis nous 
regarde d'un air autoritaire sans la moindre 
parole de politesse. Puis elle entre dans le 
bâtiment et frappe sur la porte du logement.
Elle cogne si fort que nous l'entendons dans 
la rue . Mon collège Polonais dit,
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-  Il faut que je me cache, elle vas me demander
   où se trouve mes parents.
-  Je viens avec toi.
   L'on se débarrasse des épées  en les jetant
dans le caniveau, devant la 2 chevaux. La 
voiture démarre et écrase nos épées de bois.
Un clou travers et une roue de la 2 chevaux 
se dégonfle rapidement. La voila en panne et
notre action a récolté une satisfaction. 
     Cette personne trouve le garage qui
lui répare sa roue, puis elle passe au 
commissariat pour porter plainte. La police 
vient dans le quartier pour demander que nos
parents financent la réparation. Pas très fière, 
nous voila accusé et nos parents on du payer
la somme de la réparation.
    Septembre, les journées diminuent et la 
rentrée de classe nous apporte des nouveautés.
L'odeur du cuir des sacs d'école et les encriers
en verre des tables sont remplie . Le tableau a 
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un noir unis et notre classe occupe l'étage du 
premier. 
- Le premier qui entre en classe choisie sa place.
  Nous dit notre maître.
  Il n'y a pas de nouvelle tête l'on se connait tous.
Je décide de prendre la place  prêt de la fenêtre 
car en hiver les radiateurs sont chaud et en été
les fenêtres sont ouverte. 
  Ce maître nous lit des histoires de contes de fée 
chaque semaine pendant une heure. Une vrai 
récréation pour tous.
  Le directeur m'a oublié, je pense, un vrais  
soulagement.
  Octobre, les parures des arbres voltigent dans 
les rues. Un mélange de teinte tapis le sol, des 
tas de feuilles morte, accumulé par le vent  se 
forment. Quelle aubaine, nous y cachons les 
cartable de nos camarades. 
   Les journées diminuent, le froid nous enivre
et le mois de décembre annonce une fin d'année
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magique. Bien sur, la pauvreté ne nous lâche 
pas au contraire il nous enlace comme une glus.
Le sapin a de nouveau sa place avec les mêmes 
décorations que l'année passé. 

1960
   
Janvier et février sont froid, un jeudi plus aucun
bruit ? Les usines sont arrêté et aucun tintamarre
nous réveille, quelle transformation. Je tente de 
regarder par la fenêtre, des cristaux  se sont formé.
Je hue sur la vitre pour tenter de faire fondre les
paysages imaginaire des cristaux. Une gaieté me
met en ébullition, je crie a haute voix.
 -  Il a neigé, il a beaucoup neigé.
  Notre toit a une épaisseur de plus de 50 cm de
neige. Quelle merveille, une joie remplie mon 
cœur, même la faim ne trouve une raison, je veux
avec mes frères et sœur profitent de cette aubaine
tombé du ciel. Durant 3 jours nous profitons de 
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cette neige  car l'école est fermé comme les usines.
   Je viens d'avoir mes 9 ans . Je part 15 minutes 
avant la rentrée de l'école car, le jeux de billes me
gratifie de réussite. J'accumule des billes de toutes
sortes a telle point qu'il n'y en a plus dans les 
poches de mes collègues. Le jeu s’arrête là et 
mes boites métallique de banania sont remplie. 
   Le printemps nous rend heureux a telle point
que nous chantons des chansonnettes. Un moral
nous enlace a tel point que l'un de mes collègues
chante toujours le même refrain,
- Colchique dans les prés, fleurissent fleurissent.
 Ce refrain le suit même en classe. Le maître lui 
fait plusieurs remarques, mais il continue sans se
rendre compte. Il le convoque et lui dit,
-  Comme tu chantes bien, tu vas chanter ce refrain
    dans la classe des filles.
  Mon collègue rougie et nous on rie en sourdine.
Le soir sur le chemin du retour, on chante le refrain.
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pour le taquiner. Cela le vexa a tel point que 2 jours
plus tard il me place un ras crevé dans ma chemise.
   Je met en place une petite vengeance et comme il
fait beau et que les fenêtres sont ouverte, je fais
un avions en papier que j'envois vers la sortie. 
L'avion, courbé d'une certaine façon, pour que
l'avion retourne dans la classe des filles situé 
a l'étage du dessous. Sur l'avion un petit mot 
gentil qui invite une certaine Irène a la sortie de
l'école signé du nom de mon collègue. L'avion
fait son atterrissage sur la table de la maîtresse
dans la classe des filles. Cette manière de 
communication ne plus a la maîtresse qui punit
mon collègue. Sur le chemin du retour, je lui dit,
-  C'est pour le ras que tu m'as mis dans le dos.
Comme punition, il dut ramasser tous les avions 
qui ont atterrie sur la route.
  Au mois de mai les hannetons font partie de la
fête. Capturé pendant dans leur vole pendant 
leur faible vitesse de croisière. Puis un séjour
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dans une boite d’allumettes permis de les lâcher
en classe. Il arrive que 50 hannetons se sont 
retrouvé en classe.
   Au mois de mai il y a le muguet, celui ci fut 
trempé dans l'encrier où il changea de couleur
et devin bleu.
  L'année scolaire prend fin. Les vacances nous 
attendent avec en prime des découvertes.
   Dans la rue des bains, les anciens bâtiments
sont voué a la démolition. Toutes les portes sont
condamné. Pas de possibilité pour y pénétrer.
  On entreprend une escalade qui consiste de 
traverser le mur de 2 mètres. Notre curiosité nous
y entraîne. On arrive dans le grenier, la, une 
ancienne boite de fruit séché devient notre tableau
de chasse. La date fut périmé mais on la manger
sans tomber malade.
  Le facteur nous apporte un grand collie sur 
lequel est marqué,
( Ananas de la cote d'Ivoire transporté par 
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Caravelle).
Personne a la maison, j’accepte le coolie, il n'y
eut rien a débourser. Je n'a jamais manger des
ananas frais, quelle chance. Mes parents étonné
de voir ce carton me demande ,
-  Tu as du payer quelque chose ? 
-  Non , rien du tout.
  On ouvre le carton et une odeur d'ananas nous
pousse vers la dégustation. Quel bonheur de 
pouvoir manger des ananas qui ne sorte pas 
d'une boite de conserve taillé en rondelle. Mais 
on se sais pas qui nous a envoyé le carton ?
  Chaque semaine, un carton de 4 grands ananas 
nous sont livré, quelle veine.
  Septembre, l'école reprend. Je me trouve déplacé
d'une rangé, me voila au C N 1. Un nouveau maître
d'école et une autre salle de classe au second 
étage, dans la classe des faibles. L'équipe de 
cancres reste la même avec en plus des actions
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inédite. 
   On part a la piscine municipal une fois par 
semaine pour apprendre a nager. Une aubaine 
pour nous. Pour y aller l'on passe par la rue
du manège, puis par le carrefour de la Sinne 
puis l'on prend la rue des trois rois, sur la droite
la rue du raisin, puis la rue du couvent jusqu’au
quais des faussées ( avenu du Président 
Kennedy ) puis la rue Pierre et Marie Curie pour
se retrouvé dans la piscine municipal.
  L'automne fait tomber les feuilles qui tournois
au dessus de nos têtes. Lorsque l'on arrive sur
le début de rue Pierre et Marie Curie, un grand
noyer nous permet d'y chercher des noies 
quelle joie.





A suivre au 3:15 page 62
 
   
en cour de construction ,  
JJM
Auteur Jean Jacques Mutz.
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