l'appelé roman aventure 6/12

Mirage au dessus des nuages sage n 1









reste 7 mois

6/12

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   Les semaines du mois du juin sont bien
remplit, il y a les portes ouverte au publique pour
visiter la caserne des hussards. Pour cela les 
préparatifs nécessitent une attention particulière. 
Il est prévu que cette grande fête consiste a 
partager le savoir faire des soldats hussard. Pour 
ma section, un petit train est au programme, il consiste 
a faire le tour de la caserne aux enfants et leurs 

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parents. Pour cette occasion nous aménageons 
une jeep qui tracte  trois remorques transformée 
en wagons. Il est possible de transporter vingt-cinq 
personnes. Cet objectif m'est attribué. Je construis 
le train avec l'aide de planches en contre plaqué 
que je découpe selon la forme que je lui donne. Je
me base sur les bandes dessinés. De nombreux 
motifs sont nécessaires pour orner l'ensemble 
de ce train. Comme je sais bien dessiner et peindre
je m'applique avec enthousiasme et récolte une 
compensation  qui m'exclue de toute corvée et
démonstration militaire.
   Les autres appelé des sections de combat sont
obligé de faire des démonstrations d'efficacité
dans leurs intervention en cas de guerre. Certains
présentent les gestes de l'autodéfense en groupe 
et d'autres démontrent comment placer des grenades
antie char aimanté sous les EBR en mouvement.
Pour cette action se sont des moniteurs engagé et
fanatique qui gèrent et entraînent les appelées. 

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Nous suivons la démonstration comme spectateur.
   Une rangée de quatre EBR distant de 20 mètres
sous aligné. Dans la prolongation quatre soldats, 
sont debout a une distance de 20 mètres l'un de 
l'autre. Dans les mains, une grenade antie char 
inoffensif aimanté est tenu par les soldats. 
  l'objectif est de placer la grenade sous le premier
EBR en mouvement puis lorsque l'EBR a passé se 
rouler rapidement sur le coté avant que le suivant 
arrive puis se mettre au garde a vous.
Les autres soldats sont couché, l'EBR passe sur 
leur emplacement et chaque soldat place une 
grenade sous l'EBR suivant puis se roule de coté
et se met au garde a vous. 
   Un second passage des EBR est fait, là les 
soldats sont couché et procèdent de la même 
manière mais enlèvent la grenade antie char collé 
sous l' EBR. Avant que n'arrive l'EBR suivant il 
se rouler de coté puis se mettre au garde a vous 
la grenade antie char en main. 

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  La démonstration roule à une vitesse raisonnable 
les soldats arrivent à suivre.     
  Pour les fanas de l'armée, augmenter en vitesse
c'est donner du panache a l'action. 
  Une période de pluie n'arrête pas les entraînements.
Le moniteur un peu fêlée augmente la cadence du 
manège. Plusieurs soldats sont blessé, ils sont 
remplacé par d'autres qui ont du mal a suivre le 
mouvement. Cela n'arrête pas les intentions du
moniteur qui continue de diriger ce manège infernal
comme si rien n'est. 
  Tous les appelés de l'escadron concerné trouvent
cette démonstration absurde. Puis un jour de pluie
la section refuse de pratiquer cette démonstration.
     Contredire un ordre a l'armé c'est être considéré
comme déserteur en temps de guerre, mais une 
punition remplace ce texte en temps de paix. Toute
la section de combat est obligée de courir en chantant
sous la pluie continue jusqu’à la tombé du jour. Je 
trouve cette sanction absurde et choquant. Je ne 

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suis pas le seul.
  Dans la nuit, sur les panneaux des entrées de villages 
des tracts sont collées. l'expression que revendique 
les tractes dissent que les appelé sont pris pour des 
singes (je préfère censurer la suite).
  Le lendemain matin, après la levée du drapeau,  la 
nouvelle est expliqué au rassemble. Nos supérieurs
demandent lequel d'entre nous a collé ces 
revendications sur les entrées des villes et villages ? 
 Sans réponse de notre
part toutes les permissions sont annulées pour 
l'ensemble de la caserne.
  Le chantage est une vulgarité qu'exploitent les 
perdants, cette ingratitude signe la défaite d'un 
opposant. Les journalistes du coin prennent la
revendication des tracts au sérieux. La force
de l'armée est la censure. 
   Aucune personne ne se dénonce comme auteur.
Après cette mise en garde on se  déplace dans les 
environs en jeep pour rechercher et arracher les 

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tracts malsain. Je ne suis pas le seul a sillonner
dans la région, plusieurs jeep sont de service.
   ce mécontentement ne freine pas l'objectif
que c'est donné le moniteur qui trouve dans ces
tracts la raison première d'augmenter la cadence.
 Toujours plus fort et plus vite, on dirait qu'il 
veut jouer avec la mort. Il met en place 4 EBR  
et se présente à 20 mètres d'écart. Les blindés se 
mette en mouvement avec une vitesse de marche
qu'il a ordonné. Son érotisme guerrier veut 
dépasser ses propres capacités physiques. Il 
passe couché sous le premier EBR mais au lieu 
de rouler de coté, il se met debout pour se 
recoucher et passer sous le second EBR. Pas 
assez rapide, sa tête cogne sur l'avant du
blindé qui suit. Le convoi ne spot pas et les blindés
passent. Une mare de sang entoure le moniteur
victime de l'entraînement. Je me trouve a ce 
moment sur l’escalier debout en train de regarder 
la manœuvre. Le chef de chambrée se trouve a mes

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cotés. Pour mégarde je lance,
-   En voilà un qui le mérite, il fait partie des 7%
    de perte en cas de manœuvre.
  Ces mots trouvent abri dans le bureau de 
l'adjudant étoilé. J'aurai du le penser, pas le dire 
à toutes les oreilles. L'adjudant étoilé ma faut 
comprendre que je ne frais plus partie de son équipe 
après les portes ouverte. Je serai muté chez les 
chauffeurs. Je ne souffle un seul mot et me dis que 
de  toute façon  je m’entend bien avec Alfred, il 
veut briser notre amitié.
  Le dimanche de la porte ouverte est là avec du 
beau temps et du soleil a fusion. Le petit train, que 
j'ai aménagé et peint marche a merveille. Beaucoup 
de personnes le prennent. Je me trouve au départ 
où je répartie les passages. Il arrive que certains me 
donnent jusqu’à 5 francs. Je le met dans une petite 
caisse ronde métallique pour se le partager par la 
suite. Le fruit de cette récolte c'est notre amabilité.
   La manœuvre des EBR n'a pas eu lieu, une autre 

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attraction est mis en place. Les visiteurs peuvent 
monter dans un EBR a qui on a démonté la tourelle.
   Le lundi matin, mes affaires sont déménagées je 
me retrouve dans une autre chambré au même étage.
Je ne suis pas le seul qui l'intègre, 2 bleus de la classe 
71/04 m'accompagnent. Le chef de chambrée nous 
fait savoir que durant deux mois on doit faire toutes 
les corvées. Des chauffeurs interpelle le chef de 
chambrée et lui font part que je ne suis plus un bleu,
 je leur ai rendu service au garage. Cette remarque 
me sauve, houf. A leur tête se trouve un lieutenant. 
Les ont dit ne prêchent que des rumeurs
 décourageassent. Il a comme surnoms un (ss).
  Me voilà devant la porte de son bureau, cela ne
m'encourage pas, mais je garde mon moral. Je dois
attendre plus d'une demie-heure ce qui fait travailler
mon imagination. Durant cette attende, j'entends une 
voix dominante qui résonnent dans le couloir
 malgré la grosse porte en chêne qui nous sépare.
-   Entrer

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  Je fais de mon mieux pour ne pas me faire 
remarquer avec les manières de l'armée.
  Devant moi un homme d'une quarantaine d'année
est assis et s'appuie sur un grand bureau en bois épais.
Ses cheveux sont blond grisé, ses yeux aussi claire 
que le ciel par beau temps. Sa corpulence est musclée.
 Il me dit,
-     Prenez place.
-    Oui mon lieutenant.
  En le saluant.
-   Vous ne venez pas pour rien dans mon service et je       
ne veux pas en connaître les raisons, en rajouter           
n'est pas espérer. Pour cela, d'après les mots que je       
viens de lire je vous réserve un petit travail.
  Il sort de son tiroir un marteau, un burin, qu'il 
pose sur le bureau. Il me demande,
    -  Combien de mois reste-t-il à faire jusqu'à la 
       quille ?
    -  7 mois mon lieutenant.
    -  Voilà avec ces outils vous terminerez vos journées

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        dans mon service. Je viens vous montrer le        
        travail, suivez-moi.
  Il se lève et me donne les outils en main. De son tiroir 
il en sort une pipe qu'il allume. Une fumée parfumée 
en échappe. Je suis cette armoire ambulante vers le 
quartier où se trouve les camions et les VL. C'est dans
 le même secteur que le garage du premier échelon. A
 la fin de la rangée de hangar de tôle, dans un recoin 
perdu, un énorme bloc de béton de bien 10 mètres 
cube gît là ? 
Le lieutenant dit,
    -   En l'espace de 7 mois ce bloc est réduit en 
concassé. J'ai tout mon temps, personne ne viendra
me contrôler.
  Je réfléchi mais n'arrive d'imaginer le nombre de 
coups de marteau que je vais faire jusqu'à ma libération.
  Je commence mon travail avec acharnement pendant 
que tous mes camarades de l'armée s'entraînent pour 
le défilé du 14 juillet. 
  Le beau temps est au rendez-vous. Ce qui me permet 

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de travailler torse nue et bronzer. Il m'arrive d'ouvrir 
le robinet de l'eau pour m'asperger et diminuer la 
poussière.
  Le second jour, le béton ma paraît plus souple, mon 
burin saute et fracasse sans peine le bloc de béton. 
  Le troisième jour un collègue de Mulhouse vient me
trouver de temps a autre. Cette compagnie nous 
réconforte. Lui aussi se sent seul car il doit s'occuper
des box des chevaux qui se trouvent dans la caserne,
du centre SHN. La caserne des hussard a une école
hippique. Il me présente les chevaux qui sont docile.
Il y a un poney, demie cheval, qui appartient a un 
général de la région. Personne ne monte ce poney il
est là pour y égarer son temps. Nous le montons sans
scelle a tour de rôle ce qui égaille nos journées. 
   Personne ne me rend visite ni pour contrôler mon
travail n'y pour voir ci je suis encore a mon poste.
 Je suis libre et peut faire comme bon me semble.
  La fête du 14 juillet n'est pas loin et ça tombe un
dimanche. Comme partout en France des défilés 

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sont organisé par l'armée. Tous les appelés de la 
caserne sont réquisitionné pour le défilé. Il n'y a
que nous deux qui restons dans aucune présentation.
Je peux me déplacer le soir et en fin de semaine 
comme bon me semble. Ce dimanche là je fais 
humeur a ma tenue de sortie militaire et suis le seul
soldat dans la caserne  tous les autres sont en tenue 
de combat flambant neuf et prêt a défiler. Ce matin là
je trouve le lieutenant et lui demande,
-  Que dois je faire aujourd'hui mon lieutenant ?
-  Comme tout le monde défile, il faut te placer sur
    la droite de l'estrade officiel et regarder tes 
    camarades défiler. Ensuite tu fais comme
   bon te semble.
-  Merci mon lieutenant.
  Je me suis placé sur les hauteur de la ville d'Altkirch
 a droite des gradins où se trouve les hauts
gradés en première ligne. 
  Un moment donné, l'adjudant étoilé passe avec son
peloton. Il salut ses supérieurs a côte de moi. Je lève 

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en même temps mon salut que le général et le maire
 de la ville d'Altkirch. Son étonnement fut visible a 
la vue de ma présence comme soldat sans grade mais 
en tenu de sortie. Je pense que la jalousie doit cogiter.
Au fond de moi-même je ressens un sourire que je
m'abstiens de rendre visible. A peine que le défilé est
terminé, je fais du stop pour Mulhouse.
  Le lundi une rencontre provoqué, rassemble moi 
et l'adjudant étoilé qui intrigué me demande,
-  Comment se fait il que je me trouve à coté des
   hauts fonctionnaires et du général ?
-  C'est les ordres du Lieutenant de me placer là.
-  Mais, quelle fonction occupes-tu maintenant ?
-  Je dois réduire en petite taille un bloc de béton
   j'ai tout mon temps jusqu'à ma libération dans
   7 mois.
  Ce que je ne savais pas c'est que je figure en 
première ligne sur les journaux régional et que 
le général a posés des questions sur ma présence
a côté de lui.

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  Quelques temps plus tard c'est le lieutenant qui
me convoque,
-  Il faut me redonner les outils j'ai un autres 
   objectif pour toi.
-  Oui mon lieutenant.
  Je suis fière au fond de moi car un Berlier
m'est attribué. Je l'astique de fond en comble.
En plus un GMC pour former les bleus pour
le permis de conduire.
  Le lendemain matin, le travail prend forme.
Avec comme chef de convois, un engagé qui
vient d'arriver dans la région. Les soldats à
former viennent de différente région de 
France. l'ensemble des camarade me 
désigne comme guide pour les parcours. Je 
suis fière de pouvoir promouvoir le Haut 
Rhin et les guider. 
  Notre convois est composé de 3 Berlier, 1
GNC, 1 Bus, 1 jeep et un méhari 4x4.
  Le sergent-chef vient de prendre le service

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la région il ne la connaît pas comme pas mal 
 d'entre nous. Je coupe cette nostalgie de 
tourner en rond pas loin de la caserne 
d'Altkirch et n'aventure dans la région. Il 
y a même un appelé de la région d'Altkirch 
qui ne connaît pas le Haut Rhin, il n'a jamais 
quitté son village natal. 
  Pour le premier jour je propose de faire une
virée vers la frontière Suisse qui se trouve a 30
km de la caserne. Pour y arriver nous traversons
de nombreux villages qui valorisent leur maisons
avec des fleurissements divers sur leur façade.
La richesse architecturale en colombage de bois
de chêne émerveille mes apprenties chauffeurs.
Pour que nous puissions continuer notre visite
dans les jours a venir, une réunion entre nous ,
militaires, est faite, il fut précisé, 
-   Pour pouvoir continuer notre visite, il faut
    qu'aucun accident n'interrompe notre 
    formation. Ci c'est le cas, nous continuerons

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    de tourner en rond pas loin d'Altkirch jusqu'à
    ce que chacun d'entre nous a fait ses 500 km.
       Au second jour, les élèves conducteur me 
demandent de voir le Rhin. Je ne refuse pas et les
emmène dans la direction se St Louis. Arrivé là,
je leur fais voir l'emblème des trois frontières qui
est visible de Huningue.
  Pour parvenir au bord du Rhin, un camping se
trouve sur notre route. Nous ne pouvons quitter
les véhicules pour y aller a pied. On décide de
traverser le camping avec tout le convoi. Les 
personnes qui campent là sont surprise, elles 
sortent de leur tente et caravane puis nous
regardent passer d'un air étonné. Nous suivons
 la route car une autre sortie se trouve a l'autre
 bout.
  Pour la troisième journée de formation le 
soldat qui habite dans un village près d'Altkirch
nous propose de rentre visite a ses parents.
  En arrivant dans le village, avec artère la rue 

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principal, notre convoi l'occupe sur toute la 
longueur. Les habitants sortent de leur habitation
par curiosité puis nous salut avec respect. Tous les
élèves de l'auto-école rentrent dans la grande 
cuisine des parents de notre collègue. L'hospitalité
est parfaite, leur amabilité et leur sympathie nous 
encourage. Ils demandent ce que nous voulons
boire, il y a de la bière, delà limonade et du sirop
fait maison ainsi que du schnaps et du cidre ou 
du café. La bière est la seul boisson du commerce.
   Le sergent-chef aime les liquides alcoolisé et 
goûte à tous ce qu'on nous propose. Les boissons
se laisse boire comme de l'eau et pour certain sans
retenue. Ce sont toutes des posions magique a une
seule, le vin hybride qui rassemble les fesses. Il n'y
a pas de non alcoolique. 
  A la fin de notre visite un café fini, ce qui veut 
dire, additionne de schnaps a la brune nous est servie.
Le café marque son passage jusqu'à l'estomac. Je 
n'en prend qu'un seul, certain en reprennent. Le 

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sergent-chef s'arrête au 4 ém café et ordonne de
reprendre la route sur un ton olé. Les parents du
collègue lui offre une bouteille de schnaps. 
  Avec cette arrêt, nous n'avions fait les km prévue
pour la journée. Sur le retour on fait une petite
halte et décidons que le lendemain on fait un tour
sur la route du vin. En repartant le sergent-chef
eut du mal a monter les marches du passager
de la jeep, on le hisse dans le méhari.       
   L'ensemble de mes collègues ont des réactions
douteuses, je suis heureux que nous arrivons 
dans la caserne sans trots de dégâts ni de pépin.
  Au lendemain matin, le sergent-chef se présente 
avec des coquards, certainement qu'il a chuté en 
rentrant dans sa chambre. Comme prévue, le 
convois fait la route du vin sans faire une arrêt.
  Le mois d'août se termine a merveille. Je peut 
retrouver Mimi  presque tous les soirs et une  
fin de semaine sur deux car elle est de service 
a l'hôpital. Les parents de Mimi ont fait 
construire une maison a 7 km d'Altkirch.


a suivre au  7/12

Le roman est en cour de construction des 
transformations peuvent suivre.
auteur Mutz jean jacques
A ce jour, 21 09 2019, 115 450 lecteurs.
A ce jour, 20 03 2020, 120 142 lecteurs.
A ce jour, 16 10 2020, 132 411 lecteurs.
A ce jour, 31 05 2021, 152 838 lecteurs.
A ce jour, 04 01 2022, 164 707 lecteurs.


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