l'appelé roman aventure 4/12

Mirage au dessus des nuages sage n 1










reste 9 mois
4/12

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 Je tente de la retrouver chez ses parents,
notre communication se base sur l'échange
de nos écrits, mes intentions risquent de
tomber à l'eau en cas d'imprévue. Elle est
bien là, car son vélomoteur, encore chaud, 
stationne devant l'entrée de la cave du 
bâtiment. Je suis rassuré. Je ne sonne 
pas et attend qu'elle redescende pour 
ranger son vélomoteur Peugeot dans 
la cave fermé à clé. Une grande bais 
vitrée éclaire les escaliers du bâtiment
ce qui permet d’apercevoir les personnes
qui rempruntent. Je la guette et mon
imagination est récompensé, elle 
empreinte les marches de l'escalier 
menant au troisième étage. Mon coeur 
vibre de bonheur.

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  L'amour que l'on a l'un pour l'autre est
une mine de sagesse ce qui donne une force
capable de surpasser l'insupportable. je
reste caché au coin de l'entrée. La porte 
s'ouvre, je l'appelle.
-  Mimi
  Son étonnement expressif ne souffle un seul
mot. Nos bouches se rejoignent en nous
unissant l'un à l'autre. Tous ce que j'avais
envie de faire fut dit. Toutes nos idées et mes
 présomptions n'ont eut raison. Au bout de 
quelques explications nous retrouvons ses
parents. Leur accueil est chaleureux. on 
termine la soirée en jouant au Mono poli.
  Pour le retour, Mimi me raccompagne
jusqu’à la porte d'entrée principale car elle
est fermée à clé la nuit. Avant de nous dire 
au revoir on se console mutuellement. 
C'est au bout de quelques minutes de
tendresses que l'on se sépare.

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   Le lendemain on se retrouve dans l'après
midi comme convenu. Rien n'empêche de
s'aimer, même une séparation solidifie une
véritable union. Mimi porte un petit paquet
emballé dans du papier d'orée qu'elle porte
dans sa main  droite. Elle me le donne et dit,
-   C'est pour ton prochain anniversaire. Je
 suis en avance c'est mieux qu'en retard.
  Je suis ébloui par cette reconnaissance et 
lui fait la bise sans ouvrir le paquet.
-   Mimi je l'ouvre à mon anniversaire ?
-   Tu peux l'ouvrir maintenant.
  Mon impatience ouvre le ruban bleu qui
entoure le papier doré. Un joli carton qui
a une odeur de lavande , renferme du papier
à écrire sur lequel figure l'ombre de deux 
amoureux qui s'enlacent. Des enveloppes
approprier complète cet assortiment avec
un stylos. Pas de mot de remerciement 

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mais une bise de rapprochement. Je  
propose de lui présenter mon oncle et ma
tante ce qui nous permet de passer un 
apprêt midi économique. On prend le bus 
pour traverser la ville pour les retrouver.
En présentant Mimi je récolte tous les 
éloges de ma tante et de mon oncle ainsi 
que de mes deux cousines et de mon 
cousin.
  La journée a vite passé, mon oncle nous
raccompagne avec sa voiture, une R8 
rouge pompier. La voiture reflète son 
chrome en passant sous les lampadaires
de la ville. Il en est fier. Mimi est déposé
en premier chez ses parents, sur le 
chemin mon oncle me dit,
-   tu as trouvé une jolie plume pour
    ton oreiller. Je suis fière que tu nous
    la présenté.
  Au troisième jour de permission je 
retrouve Mimi dans l'après midi, elle 
a travaillé le matin. La journée est 
splendide, le soleil marque sa présence

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Nous décidons de se promener avec le 
chiot, un berger Allemand de ses parents.
Nous prenons place sur un banc et
je lui raconte le programme à venir de mes 
mes classes surtout pour nos prochaines 
retrouvailles. Il faut attendre deux semaines
ce qui représente une éternité pour des
amoureux.
   Le soir je retourne à la caserne, heureux
comme un loir et prêt a affronter le futur.
  Au mardi matin une sortie est prévue pour
la remise de la pucelle le patch du 
régiment des hussards. Pour cela , nous 
défilons dans un village d'Alsace , qui 
durant la seconde guerre fut détruit. En 
mémoire des victimes civiles et militaires 
du monde entier. Une remise officielle de 
la pucelle est programmée. Je suis le premier
désigné en première ligne, avec quatre 
autres camarades pour représenter le 
bataillon. C'est le général de la région de 

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la région de l'Est qui me l'accroche.  Cette
attention est un honneur.
  Le mémorial se trouve dans le grand 
cimetière militaire qui surplombe le village. 
  On revient en fanfare dans le village. Par la 
suite, un chaleureux accueille nous est promu
par les habitants du village. Quant je pense 
que les photographes de l'armée ont fait 
un portraits souvenir au moment où le général
me fait la bise avec a mon coup un suçon que 
Mimi m'a laissé.
  Me voila paré pour les prochaine manœuvre
qui démarrent sans tarder le lendemain de 
bonne heures.
  Il est 4 heures, le branle-bas de compas 
démarre. Les camions tournent et le pactage
est sur le dos. Les fusils sont récupère à 
l'armurerie. Sur la place d'arme le 
rassemblement donné. Après un bref discours
de la part du lieutenant-colonel, notre objectif

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est donné. La destination de la manœuvre a 
lieu dans le camp du Valdahon, 25. Ce matin 
là une température voisinant les moins 4 fait
partie de notre programme. Quelques flocons
de neige dansent pour nous narguer. On a 
droit d'emmener la parka une sorte de 
manteau de combats trois quart, fourré et 
destiné pour une période hivernal. Il est 
prévu que nous campons dans cette région
pour cela une moitié de tente figure dans 
nos bagages militaire. Le cloue c'est qu'il 
faut trouver l'opposé pour pouvoir la monter.
  5 heures, le départ est donné, une caravane
de camions Berliers, de GMC, de Jeeps, de 
Marnons, de véhicule de dépannage, de motos
d'ambulances prennent la route. Aucun arrêt
n'est prévu. Pris a l'aveuglette, nous ne 
savons pas ce qui suit et ne pouvons pas 
anticiper. La morale de notre chambrée 
est au beau fixe, durant le parcours on se

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raconte les anecdotes passé durant notre 
permission.
  Le froid devient plus vif, des traces de neige
gonflent sur les bas-cotés. L'on se serre pour
se réchauffer mais les pieds sont gelé. Une 
envie d'usiner devient pressente, pour toute
la chambrée. Aucun arrêt n'est programmé, 
que faire ? On envisage de se mettre debout
et uriner. Hélas comme le camion est en 
mouvement on risque de tomber pardessus
les ridelles. En blaguant l'accompagnateur
dit,
-    Dans une manœuvre l'armée à droit à
      7% de perte.
  Il a beau dire des âneries, on a tous envie
de vider  nos vessies. Une idée me vient,
-    Et si nous remplissons nos gamelles 
      puis les vidons pardessus les ridelles
      du camion ? 
-    Pas bête mais on peut prendre le casque
      il y a plus de place.
  Me souffle un camarade. Chose dite et chose
faite, chacun pris son casque le remplie 
lorsque le camion ralentit ou est a l'arrêt.

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  Se soulager en étant assis n'est pas chose
facile, bien que le casque soit grand. Pour vider
le casque en roulant, des refoulements d'urine
nous aspergent, il faut calculer son jet. Comme
ma place se trouve dans le début du banc la
vidange du carsque ne rencontre pas de 
refoulement. Par contre ceux du milieu en
prennent plein surtout quant le camion donne
des à-coups. On en rie tous.
   On a roulé 1 heure 30, la moitié du trajet.
Nous arrivons dans la monté qui commence à
partir du Pont-de-Roide, le convoi ralenti. Il y a
moins de courant air mais il fait plus froid.
Certain vicieux d'entre nous attendent qu'une
voiture nous double pour asperger le véhicule.
Enfin, nous arrivons au camp du Valdahon. Il
est environ 11 heures, nos pieds sont engourdis.
Nous planton nos tentes comme prévu. Le repas
est pris dans la cantine du camp où la propreté
laisse a désirer, elle n'est pas comparable à celui
de la caserne des Hussards d'Altkirch.

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   le premier jour j'écris mon arrivé au camp du
Valdahon sur une carte postale acheté durant la
pause dans le camp. Je rédige les mots suivant,
-   J'ai fait bonne route, le temps par ici est froid,
     mais la région est belle. L'on est a 620 mètre 
     d'altitude. le confort est médiocre. Nous 
     dormons dans des sacs de couchage sous 
     une tente à deux. De tout cœur a plus.
  Au rassemblement on nous fait part des directifs
qui vous suivre. En premier, des tires sur un 
objectif, qui est une épave d'un char Charma
de la seconde guerre mondiale. Pour le toucher
on tire au 12/7 à raison de trois coups par tire, 
chaque quatrième balle est transcende. Les balles
transcende permettent de suivre la visé. C'est a tour
de rôle, depuis la cabine du Berlier que nous 
tirons. Après un bout de temps, il faut changer
le camion. Il faut le dévisser oui, mais il est chaud
même très chaud. Impossible de le prendre à  
main nu. Tous les soldats sont obligé de faire
ce changement, ce qui occupa toute l'après midi. 
Il y a 3 Berliers en ligne de tir.

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  Après le repas du soir, tiré de nos rasions, la 
fraîcheur régionales nous oblige à ce glisser dans
nos sac de couchage habillé. Juste les rangers 
sont enlevés et placé a coté de notre armement.
   Le lendemain matin c'est une grande marmite
placé sur une remorque qui nous sert de cantine
de plein air. On y reçoit le café chaud et la petit 
déjeuné, du pain de guerre dure comme pierre.
  Suivent les stages d'information sur la 
description approfondie de différentes armes. On
apprend aussi les points faibles des chars, 
comment placer des mines et l'endroit précis où 
leur utilité est performante. Pour cela une 
démonstration est faite avec des EBR en 
marche sous lequel ont place une mines aimanté.
 Cette opération nous donne le tournis quant 
l' EBR passe au dessus de nous. Pas de doute, 
notre armement est le meilleur, nous font savoir
les instructeurs.
  Pour le repas de midi c'est a nous de s'organiser
pour manger nos rations. 

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   Des tubes civiles sont installé sur le champs de
tir et nous vendent des sandwiches au jambon ou
des saucisses chaude de Morteau. Les moniteurs
perçoivent des portions gratuites pour les appelés
qui ont 12 francs tous les deux semaines, c'est 
2 francs. Peut d'entre nous peuvent se  payer 
un sandwiches ou une boisson. Mais il y a une 
alternative, il suffit de donner un paquet de 
cigarette et 50 centimes, le prix du sandwich et
de la boisson baissent.
  Au bout de 8 jours de manœuvre on retourne 
dans notre chère caserne 3 étoiles. On nous 
réserve une surprise, une seconde piqûre pour
la fin de semaine.
  Dans les journées qui restent les instructeurs
désignent un certain nombre d'entre nous pour
passer les tests du permis de conduire militaire.
Quelle chance, je fais partie de cette section.
   C'est avec des camions GMC que j'apprends
la conduite.

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le chef de la chambré vient distribuer le 
courrier et appelle les personnes concernés, 
j’entends mon nom,
-   Soldat Mutz du courrier.
  Cette appelle me rend fière comme d'habitude.
J'ouvre la lettre et trouve un billet de 10 francs
placé entre le pliage de la feuille. Sur la feuille
en grand, Joyeux anniversaire et quelques mots
d'amour de Mimi. Bien sur, je viens d'avoir mes
21 ans.
  Nos premiers tours de piste en camion GMC
se déroule entre les villages situé dans les 
alentours d'Altkirch. Pour tourner il faut un 
diamètre énorme, il arrive souvent que le 
conducteur monte sur le trottoir. Le volant en 
bois, marqué par des entailles fait au couteau,
est d'une circonférences au-dessus de la 
normal. Pour changer de vitesses, on travaille
a l'écoute des tours moteurs aussi bien pour les
monter que pour les descendre. l'embrayage 

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est si dur
  Tous les soirs ont fait le plein d'essence, le
camion GMC consomme 1 litre au km. Pour
que le permis sois valide a l'armée il faut que 
le conducteur a roulé cinq cents km sans 
accrochage. Ma formation vas durer tout le
mois de mars et une partie du mois d'avril.
  J'arrive à la permission de fin de semaine, je
prends le train et comme d'habitude habillé de
mon costume militaire. Sans tarder je le quitte
pour mes vêtements civils pour retrouver Mimi.
C'est avec mon collègue de travail et sa 
compagne que nous organisons une sortie 
dans un restaurant. En cherchant Mimi, les 
parents me félicitent pour mes 21 ans et 
disent,
-    Comme Mimi a 3 ans de moi que moi, à
      partir de maintenant c'est un détournement
      de mineur. Donc il faut la ramener intacte 
      sans cela ils portent plainte.
  Cette réflexion je la prends comme remarque
décourageante, serai se une intimidation ? 
Toujours est-il que je prends au sérieux leur 

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remarque.
  Le printemps fait son apparition, la région
devient verdoyante et les bougeons des fruitiers
 s'embellissent de fleurs. Les oiseaux sifflent a 
tu tête du matin de bonheur jusqu'à la tombée
du jour. Mon moral tien sur de bon rail bien que
les finances vont au plus bas. Ma sœur ne 
respecte pas le remboursement mensuelle de la
voiture. Je conclue de vendre mes cigarettes a
raison d'un francs par paquet. Je ne fume pas
ce qui me permet de récolter 20 francs tout les 
deux semaines. pour multiplier cette manne, 
nous jouons aux cartes et la mise ce sont 
les cigarettes au détail. Je suis chanceux 
et gagne souvent ce qui augmente mes 
revenus. Je commence par apprécier l'armée.
   Dans la semaine une formation pour 
apprendre à éteindre un incendie est prévue. 
Il reste du surplus de la dernière manœuvre 
en combustible de toutes sortes, je pense à 
plus de 3000 litres d'essence et de gaz-oïl. Le
tout est versé dans un grand bac métallique
placé au centre de la caserne des Hussards 
puis est mis a feu devant l'ensemble des 
soldats.

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   La  dernière semaine d'avril, la classe 
70/04 a terminé son service national. Suite
à cet événement, un remaniement se fait. 
La classe 71/02 est dispatché dans les 
divers bataillons. Une nouvelle classe est 
attendu la 71/04 vont devenir les bleus de 
la caserne. Les libérables crient leur joua 
 comme des gens heureux.
  Je me retrouve dans une chambre de 
vingt personnes dans le service du CES,
( Compagnie d'Escadron et de Service) 
avec un collègue de la même classe que
moi.

JJM

suite au 5/12 


le roman est en montage, des transformations
 peuvent suivre 
auteur Mutz Jean Jacques.
A ce jour, 21 09 2019, 115 430 lecteurs.
A ce jour, 20 03 2020, 120 142 lecteurs.
A ce jour, 16 10 2020, 132 411 lecteurs.
A ce jour, 31 05 2021, 152 838 lecteurs.
A ce jour, 04 01 2022, 164 707 lecteurs.


































































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