l'appelé (roman aventure) 1/12

Mirage au dessus des nuages sage n 1




 

 

 




L’APPELÉ

AUTEUR JEAN JACQUES MUTZ

1  1/12    Reste 11 mois

l'appelé

    Une lettre n'est attribué, le service national ne 

ma pas oublier, pourtant je l'espérais que l'on 

m'oublie car j'allais recevoir 21 ans le mois de

mars en 1972. A partir de ce moment là, une 

impression de partir à l'aveuglette plane sur 

moi. Je ne suis plus fière d'y aller pourtant je

l'espérais ce moment obligatoire pour que mes

engagements sur mon avenir puisse suivre son

déroulement.

    Comme la solde de l'armé est minable, 

posséder une voiture coûte une fortune. Je me

défais de ma voiture et la vends à mon 

beau-frère.

   Nous convenons un arrangement qui consiste

de me rembourser la somme convenu de la voiture

en douze mensualité de 50 francs à chaque fin de 

mois. Cette rentrée d'argent comble mon mal être

financier durant le temps obligatoire qui se solde 

par deux fois 15 francs par mois.

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   Mes parents avaient sollicité un prêt a la banque

leur demande fut refusé. J'eus accumulé quelques

provisions sur mon compte en banque. Je leur 

propose la somme qu'il me rembourserons à mon

retour du service militaire.

    Toutes les ficelles sont mises en place pour

qu'a mon retour mes poches ne sont pas vide.

Les quelques journées qui restent, passent bien

vite. A mon lieu de travail, pour fêter mon départ,

je finance une tournée générale a l'équipe. Je me

sens désœuvré, je ne possède plus rien, plus de 

voiture, juste mon sac à dos et les vêtements que 

je porte.

  Pour ma bien aimée, toutes les promesses sont

engagées pour passer une épreuve, celle du 

respect de fidélité de l'un et de l'autre pour qui

règne une confiance total jusqu'au retour. La 

tristesse pour cette séparation ne dois pas faiblir

notre promesse au contraire elle doit la remonter.

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   La dernière soirée que j'accorde avec ma bien 

aimée se passa dans une voiture que mes parents

m'eurent prêtée, une 404 Peugeot. On y parle de 

la suite de nos relations avec des promesses de 

s'écrire régulièrement. 

   La soirée passe vite. Je remis la voiture et 

n'arrive à m'endormir. Pourtant ce fut une grande

chance pour moi car je passe mon service militaire

dans la caserne Plessier du 8 R Hussards à Altkirch 

situé à 17 km de Mulhouse.

   Au petit matin, a 5 heures, je dis un aurevoir a mes

parents et pris le chemin des vacances forcé. Je part

a contre cœur et n'approuve cette obligation car pour 

moi ce fut une obligation ridicule que de perdre une 

année de notre jeunesse pour jouer à la petite guerre.

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  la gare de Mulhouse est mon point de départ, mon 

collègue de travail n'y conduit. Cette attention me 

donne du courage. Je rentre sur le guet  de départ et

du présenter le billet que l'armée Française m'a 

accordé.

     Sur le guet de gare je ne suis pas le seul, d'autres

personnes attendent. Mon comportement renferme

une nostalgie pourtant je ne suis pas loin de 

Mulhouse? Quant le habitudes changent le moral 

suit son cour.. Je suis un peu en avance de peur de

manquer le train. Cette précaution gonfle mon 

inquiétude quand soudain j’aperçois deux copains 

d'enfance qui attendent comme moi le train pour 

Altkirch. Cette attention me redonne du courage et

oublie mon incertitude en papotant avec eux avec 

ambition.

   5 heures c'est l'arrivé dans la gare d'Altkirch, un 

camion Berlier couleur Kaki nous attend pour nous

embarquer. Comme on est en avance on rejoint le 

bistro et chacun commende un café rhum et un 

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croissant. Un autre appelé vient nous rejoindre, a

4 on prend des décisions et nous marchons vers la

caserne elle n'est pas loin. Nous sortons par la 

petite porte de la gare placé à l'opposé des camions

militaire. Je connais Altkirch car j'y suis souvent 

passé.

   6 heures , nous voilà devant la barrière de la 

caserne. Un garde nous interpelle et nous demande

nos papiers,

-   Allez sur votre gauche, une personne vint vous

     recueillir.

  Je distingue trois grands bâtiments placés en forme

de U autour d'une place d'arme avec a son milieux

un mat pour le drapeau. 

   La personne nous accompagne derrière le bâtiment

indiqué. Un attroupement de plusieurs civiles s'y 

trouvent. Il y a que des gens de mon âge. Plusieurs

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  accents dénoncent les différentes régions de France.

Un sergent nous appelle à l'ordre,

-   Mettez-vous en rang de trois et par trente -trois 

     pour vous compter.

Puis il dit à haute voix sec,

-   De la même manière qu'avant de rentrer en classe

    de maternel.

  Cette réflexion donne un silence compact.

-   Suivez-moi en gardant votre alignement nous 

    allons prendre le petit déjeuné.

  Nous voilà devant le réfectoire. Il monte sur la 

quatrième marche et se met à compter.

-    La première rangée a 35 personnes, les deux premiers

     se placent derrière la seconde rangée.

  Le changement se fait puis,

-    La première rangée peut entrer, suivez le mouvement

     pour vous servir sans faire de bordelle.

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  Il compte la seconde rangée et arrive à 33,

-    La seconde rangée peut entrer à mon signale.

  Le sergent regarde dans le réfectoire , patiente, puis,

-   6 heures 30, c'est bon, entrer sans vous bousculer.

  Je me trouve dans la troisième rangé, il commence par

nous compter.

-   Il manque 10 personnes pour arriver à 33, certainement 

    qu'il y a des retardataires, il faut patienter pour qu'ils

    arrivent car on ne rendre pas dans le réfectoire avec un 

    chiffre dépareillé.

  On patiente et le temps passe, cela fait 30 minutes que 

nous restons en ligne. A côté de nous un groupe se forme,

ce sont des militaires. Lorsqu'ils arrivent à 33 le sergent 

leur dit de rentrer. Notre rangé n'a pas de chiffre voulu, on

patiente. Une nouvelle rangée de militaire se forme

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rapidement a coté de nous. Le sergent les contrôle et refuse

deux d'entre eux, il les renvoie . La raison c'est qu'ils sont

mal habillé. Huit civiles arrivent accompagné, ils se placent 

derrière nous.

-   6 heures 45, il manque deux personnes, vous pouvez rentrer.

  Nous entrons avant la rangé de militaire. Pas un bruit dans 

la cantine, il y a des tables aligné où 33 personnes peuvent 

prendre place. Je suis la rime de la bonne conduite de mes

collègues. Je remarque que les militaires ont chacun leur 

propre gamelle, leur cuillère et leur couteau. Un sergent-chef

 dirige les mouvements de la troupe avec une baquette de 

bambou comme un chef d'orchestre. Le sergent-chef interpelle

un militaire pour faire des remarques sur sa tenue à haute voix,

-   Un peu de tenue devant les nouveaux venu, il faut montrer

    le bon exemple.

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-   Oui chef.

-   Continues, ne retarde pas le mouvement.

  Il se dirige vers la première rangé de table où ne reste plus 

qu'une dizaines de militaires.

-   Libérer les tables d'autres attendent.

  Le silence retrouve sa plénitude. Je viens de comprendre

 que l'ordre est le fonctionnement d'une équipe qui tourne

 rond. Comme des poussins nous suivons la file qui passe 

devant des cuisiniers en tenu militaire, ils remplissent à 

l'aide d'une louche nos gamelles en aluminium. Les 

couverts, que nous avons ont été pris au début car une 

pancarte nous précisait que ces accessoires nous 

servirons tout au long de notre séjour. Un plateau en 

tôle polie nous sert à placer nos ustensiles ainsi que 2

petits pains à l'eau, une noix  de beurre et de la confiture.

Nous suivons le rythme et prenons place sur la rangé de 

table prévu par les signes du chef, qui avant avec sa 

baguette de bambous vérifie la propreté des tables. Sur

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un calepin il note le non des personnes qui n'ont pas 

nettoyé son emplacement.

  Le petit déjeuné terminé nous retrouvons la place 

d'arme.

7 heures 30, le clairon sonne le rassemblement. Comme

au début l'on se met en files de 33 personnes. Après la 

levée du drapeau les militaires sont dispatchés selon les

ordres donnés.

  Un froid vif nous accompagne dans l'attende de la 

suite de mon histoire. Un appel suit,

-   Mettez vous en rangé de vingt personnes. Ce chiffre

      sert a vous placer dans les piaules (chambres) qui

      nous sont  attribué.

  Me voilà devant cette grande pièce éclairé par une 

simple ampoule placé au centre et accroché à un 

câble électrique qui provient du plafond. Devant moi

une grande fenêtre de 2 mètres 50 de haut et large de

3 mètres laisse apercevoir l'arrière de la caserne. 

Aucun  rideau, pas de décoration superflue et les murs

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couleurs crème ; quant au sol d'un carrelage gris  a 

petit carreaux est uniforme au couloir. Les lits sont

superposés en deux rangés de 10 lits. Au centre un 

petit fourneau noir en fonte, a charbon, fait suivre

un tuyau qui traverse la moities de la pièce pour 

rejoindre le conduit de cheminé. A coté une table

entourée de deux chaises. Je regarde de plus prêt 

et remarque de nombreux signes gravé au couteau

sur la table et les chaises. Ils indiquent des chiffres, 

t'elle que 69/2 ou 68/2 ex. Je me trouve une armoire

situé entre les deux lits dans laquelle je range mes 

affaires. je me met d'accort avec mon voisin pour

prendre le lit du dessus.

  Un appelé monté en grade nous dit, 

-   Sans ordre c'est le désordre, je vous fais une 

    démonstration concernant le pliage des couvertures

    et des draps sur la table de la pièce, je reviens plus

    tard pour voir si vous avez suivi la leçon.

  En rangeant nos affaires nous faisons connaissance, et

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j'appris la provenance des régions d'où venaient mes 

camarades. Une demie heure plus tard le chef entre dans

la pièce. Il passe en contrôle le rangement et le pliage de

nos draps et couverture.

-  Ce pliage est à refaire, celui-ci aussi.

  Il continue son inspection et en désigne 8 autres.

-  Ceux qui ont bien fait leur travail me suivent. Je reviens

   dans 15 minutes pour recontrôler.

  Je fais parti du premier groupe. Nous voilà chez le 

coiffeur. Le premier qui rentre ressort avec une tête 

méconnaissable, au bout de 2 minutes rasé comme un

mouton. C'est mon tour, assis sur un siège tournant devant

un petit miroir j’observe la chute de mes cheveux bouclé 

tomber par petit tas suite au passage de la tondeuse. 

L'action de la tondeuses n'a pas de répit pour mes 

bouclettes. Ma tête fait triste mine, je ne me reconnais 

plus je suis comme mutilé. Au touché il ne reste plus que

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la peau rasé de près. Je retrouve ma chambre, il est 12 

heures lorsque toute la chambrée s'y retrouve. On a faim 

il est temps de prendre le repas de midi. Comme pour le 

petit déjeuné la même concordance est mise en action.

   Après le repas on se retrouve dans la piaule, toutes les

personnes présentes semblaient étranges avec leurs tête

rasées. Je ne reconnais plus personne par le physique 

mais d'après les habilles civile. Les formes de nos têtes

nous ont sidéré, notre langage n'a trouvé de question a 

table dans le réfectoire durant le repas. En regardants 

ces têtes on aurait pu faire une leçon d'anatomie sur

les formes des crânes car comme les cailloux du Rhin

aucun n'a un air de ressemblance.

   13 heures 30, un rassemblement sur la place d'arme

a lieu. Le froid du mois de février refroidie nos têtes rasé.

Des consignes sont données,

-   Soldat Hussard de France à partir de maintenant vous

    serez consigné pendant un mois entre les murs du 

    quartier Plessier. Aucune sortie ne sera  possible aussi 

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    longtemps que vous faite vos classes. Des sanctions 

    risquent de tomber, elles peuvent entraîner de 

    l'emprisonnement qui rallongera votre séjour entre

    les mur du quartier Plessier du 8 R Hussard, Rompez.

  Cette remarque me plonge dans une probabilité 

incertaine, il faut que je me tienne a carreau faire du

rallonge ne me dis pas grand chose.

    Dans le programme de notre après-midi, un passage

à l'infirmerie suit. La visite se fait par chambrer 

 par groupe  de 20 personnes. Durant cette attente 

on nous distribue deux serviettes blanches de bain, un

morceau de savon de Marseille deux chausettes et deux

 slips. On nous invite à prendre une douche. Puis nous

rejoignons l'infirmerie.

   Les infirmiers sont assis sur leur chaise, comme les 

médecins. Devant eux le groupe de 20 personnes défile

en slip. Des attouchements sur notre verge servent a 

justifier leur observations pour définir notre sexe. Il 

sens suit le contrôle de nos dents de notre vue, celui

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du poids et de la taille. Puis nous soufflons dans une sorte 

d'entonnoir qui fait bouger une membrane avec une

graduation indiquant la puissance de notre souffle.

Pour tester notre réflexe on se place sur une table 

a quatre puis l'infirmier tapote avec un petit marteau

en caoutchouc sur nos genoux. L'on se ra habile et  

retournons dans notre piaule.

   Notre groupe commence a prendre confiance  envers

les uns et les autres. Ce qui signifie que nous sommes 

tous engagé sous un même toit avec comme l'obligation

poursuivre nos classes sans pépins. Les discutions 

ouvrent les portes, ceux de connaitre nos ambitions et

 la région de nos provenance.

  18 heures 30, le repas du soir peut être pris. L'on se 

dirige vers la cantine. On fait le possible de rester 

grouper, cette attention nous donne une sorte de force

qui durci notre confiance.

  A la fin du repas, le chef désigne des personnes pour

la corvée.

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Nous apprenons que pour avoir chaud la nuit il faut

remplir le fourneau de boulettes de charbon. La 

quantité est le volume qui rentre dans un casque. Nous

n'avons pas de casque ? Le responsable qui tient les 

réserves de charbon me prête un casque. Je récolte notre

dû et remplie le poil à charbon puis je rapporte le casque.

A mon retour, pas de feu. Personne n'a réussie a 

l’allumer. Nous voilà sans chauffage. Certain de mes 

camarades épongent le couloir. Lorsque les corvées sont

terminées, on rejoint le foyer où les anciennes classe 

d’appelés consomment de la bière en canettes de verre

consigné. Une devanture nous permet d'apercevoir les

prix et les produits que le foyer vend. Il y a du papier a 

écrire, des enveloppes, des cartes postales, des montres,

des gadgets de toutes sortes et des capotes en latex.

  Vingt et une heures le foyer ferme. A vingt heures et 

trente minutes c'est l'extinction des feux. Toute la 

chambrée a la même ancienneté pour le lendemain.

 

 JJM

auteur Jean Jacques Mutz.

Roman écrit en janvier 2018, repris le 31 05 2021

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suite au 2/12


 


  

  

 


 

 

 

 

     


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