l'appelé roman aventure 5/12

Mirage au dessus des nuages sage n 1
5/12







reste 8 mois

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  Ma nouvelle chambre de CES comporte 20
lits superposé. Le chef de la chambre,vient de 
la région parisienne. Il est plus petit que moi.
Son grade lui donne une certaine fierté, cette 
attention il nous le fait comprendre,
-  Vous les bleus, les derniers de la chambré, veut 
        dire que les corvées vous sont réservé jusqu'à ce
       qu'une nouvelle classe vous remplace, dans deux
       mois.
  Le respect envers cet ancien va de soi. Le samedi
de cette semaine est chargé, je perçois la solde puis
les présentations des dix huit camarades de chambré.

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Je visite mon atelier et le travail qui mi attend. Mais 
pour moi, le plus important c'est la permission de 
fin de semaine qui démarre dans l'apprêt midi. 
Comme je ne suis plus attaché a la formation des 
classes je peux rentrer en habille civile, quelle 
chance. Le long manteau, qui me donne la n'ose
est rangé dans l'armoire et le pantalon de sortie 
qui me provoques des démangeaisons, a rejoint le reste.
   Mimi est plus importante que tout ce cinéma. Je 
suis arrivé a Mulhouse et je tente de trouver ma sœur
pour récolter mon du. J'avais de la chance, elle me 
donne 100 francs, deux mois de mensualité. Je me 
sent riche, avec ma solde qui a augmenté de 3 francs 
ce qui fait 115 francs dans ma poche. En ce moment 
le SMIC est a 600 francs, ce que gagne Mimi et cette 
somme elle la remet a ses parents. Pour que nous 
puissions sortir, les parents de Mimi nous prêtent 
une 404 Peugeot blanche. Pour nous c'est une aubaine,
que d'avoir une habitation roulante dans laquelle nos 
sentiments amoureux peuvent s'ébahir.

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  Au cour d'une danse, Mimi me dit,
-    Tu as un objet qui se trouve dans ta poche
      et qui me frotte les cuisses.
  Je ne souffle un seul mot et garde cette anecdote
rangé dans mes souvenirs, quant des sentiments
personnelle se manifeste c'est que l'amour nous
joue des tours. 
  Ce jour là Mimi fête son anniversaire, elle a 
18 ans. Ce n'est pas la majorité donc comme ses 
parents me l'on fait comprendre, il faut attendre.
   Les journées passent vite dans le civil. A partir de
maintenant, comme mes classes sont terminé, je 
peux la retrouver presque tous les fin de semaine.
   Le travail qui m'est attribué dans le garage du 
premier échelon est d'une simplicité sans trop de
complication. Il faut faire des vidanges des 
camions et des petit véhicules de l'armé. Il arrive 
que l'on change des joints de culasses que l'on 
fasse des retouches sur les éraflures des 
carrosseries, que l'on change des boites de vitesse,

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 l'embrayage, des   joints de culasses, que l'on règle
 les lumières ou qu'on change les ampoules. Il y a 
des pneus que l'on repart ou que l'on change, des 
embrayages a remplacer. Je reçois les consignes 
suivantes, lorsqu'un véhicule à une égratignure 
de la carrosserie ou un enfoncement, un rédigé 
sur une feuille de 21/27 doit être fait par le 
conducteur du véhicule. Cette nécessité entraîne 
une sanction qui va du piquet d'incendie en fin 
de semaine a de la prison selon la gravité. Lorsque 
le conducteur a trots de blâmes il risque de ne pouvoir
 faire valider son permis de conduire dans le civile. 
   Pour toutes ces actions j'ai a ma disposition deux 
caisses a outil. Une caisse avec les mesures métrique 
et l'autre les mesures anglaise.
  L'adjudant de notre équipe est un petit homme qui
ne se déplace jamais sans sa rangé de médailles sur 
sa poitrine. Cette attention le rend stricte et
 impitoyable sur les règlements. Les anciens de la 
chambrée s'en méfient, ils nous en font part. Pour

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mon collègue Alfred de Mulhouse et de la même 
classe que moi ce personnage nous impressionne 
pas. Toujours est il que nous avons en compte le 
poste du garage du premier échelon.
  Durant les journées qui suivent nous faisons
les corvée matinal, nettoyer la chambre, laver le 
couloir deux fois par semaine. La routine a deux
est bien synchronisé ce qui permet en un rien de
temps de ne rencontrer de problème.
  Notre accord permet de réaliser plusieurs
farces telle que placer une capote en latex 
(préservatrice) rempli d'eau sur la porte d'entrer. 
On arrive jusqu’à le remplir avec 10 litres d'eau. 
La porte est entrouverte et le ballon d'eau en 
équilibre, quant la porte s'ouvre l'eau arrose le 
visiteur. Cette farce a touché plus d'un, mais 
quant cela devient une routine les visiteurs se 
méfient, ce qui casse la surprise. 
   Au poste du garage, les petits bobos que subissent 
les camions et petit véhicules ne sont pas enregistré 

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car nous les retouchons sans passer par la formule 
21/27. Aucun rapport donc, aucune pénalité
pour les chauffeurs. Notre bon cœur récolte pas mal
d'adeptes. Certaines personnes nous demandent de
l'huile pour rajouter dans leur voiture personnelle 
on les dépanne.
   Tous les soirs ont fait le mur pour partir sur 
Mulhouse en stop. Nos sorties se font en habille 
civile, cela évite de se faire remarquer. Pour 23
heures 10 un train nous ramène  sur Altkirch, 
15 minutes plus tard juste avant le risque du 
contrôle de la chambre. Pour gagner du temps
l'on se place dans le premier wagon derrière la
locomotive car celle ci marque l’arrêt a quelques
 mètres de la caserne. Sans passer par la gare
 nous quittons le train et souvent le chef de gare 
nous siffle, certainement pour contrôler nos billets ? 
Il n'a jamais réussie a nous contrôler. Il s’habitue 
et ne prête plus attention à notre manœuvre.
   Dans la chambre lorsque certain râle sur nos 

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déplacements, leurs rangers sont remplie d'eau. 
Bref, nous devenons les caïds de la chambrée. 
   Vers la fin du mois de mais une manœuvre de 8 
jours est programmé dans le camps de Bitche. Pour
le transport c'est mieux qu'a Valdahon, car un 
Berlier atelier nous est attribué .
   Nous fermons le convois en cas de panne d'un 
véhicule. Le départ est de bonheur le matin, bien 
avant l'aube. le convois est à l'arrêt, un EBR vient
 d'écraser un véhicule occupé par 5 personnes. 
Lorsque nous le croisons, les pompiers civils 
s'occupent des victimes.
    On arrive dans le camp, nous pouvons prendre 
le repas de midi. La qualité ne mérite pas de grade.  
Pour les chambres elles sentent le renfermé et  la 
moisissure. sur le champs de tir, une camionnette, 
un tube Citroën civil, pratique la même vente de 
sandwichs et au même prix qu'au Valdahon. la 
terre est rouge et sablonneuse, cette couleur 
change du gris calcaire du Valdahon. Je trouve

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cela particulier car ça me choque. Les arbres, des
pins sont magnifique, leur couleur harmonisent 
avec le sol. C'est une belle région avec ses monts 
et ses valons, ses forets qui ondulent et les oiseaux 
qui sifflent.
   J'assiste à de nombreux sortes de tirs qui partent
de la mitrailleuse 12/7 placé sur un Berlier, aux tirs
d'EBR. Quand les tirs on lieux l'on se trouve 
derrière les EBR a une distance de 40 mètres. les
cibles sont de vieux chars d'origine Américaine, de
la seconde guerre mondiale.
   Les journées sont chaude, une température qui 
avoisine les 30 degrés. Les hautes herbes sont sèche.
certains obus font mouche ce qui mis le feu aux
broussailles. Pour éviter que cela se propage je
 fais office de poste d'incendie. Avec une jeep, je
traverse cette zone de tir pour étouffer le feu. Sur
notre parcours des obus de toutes sortes traînent. 
Je me trouve en plein dépôts d'obus éventré ou 
intacte. Avec des pelles on étouffe les feux, mais

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avec précautions. Pour faire ce travail, il n'y a que
des appelés, les engagés ne s'y frottent pas. A notre
retour, la peur au ventre, on explique à l'adjudant
que la zone est dangereuse. Notre adjudant avec 
ses médailles dit,
-     Dans l'armé on a droit à 7% de perte pendant
      les manœuvres.
  Son ironie justifie ses qualités, en plus il sourit 
comme un homme heureux de nous avoir fait faire
 cette manœuvre. J'oublie, un jour il est entrée 
dans notre chambre pour la vérifier, un ballon
d'eau l'avait surprise.
  deux jours plus tard, une jeep a fait un tonneau,
nous la rapatrions avec notre Berlier au camp de
Bitche en attendant les consignes a suivre.
Un parcoure de tir à pied avec des balles réelles
est programmé. Nos cibles sont des mannequins
grandeur nature en pailles qui se lèvent a notre
arrivé. A leur apparition il faut les toucher avec
notre tir. Un chef de tire nous accompagne et 

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marque le score réalisé. En premier on utilise 
une mitraillette, PM, qui selon la bonne 
humeur du mécanisme et du tireur peut 
fonctionner. Le chargeur comporte 36 cartouches
de 9 mm. Souvent au premier objectif le tir se
termine en fusillade car le PM se bloque. Il arrive 
aussi que le PM s'en raille sans vider le chargeur
de ses munitions. Pour se dernier problème une
consigne nous est donné, on doit lever le bras
en pointant l'arme dans la direction opposé à la
personne qui nous accompagne. Toute la 
longueur du circuit est observé e d'une colline
par tous les participants.
  Me voilà sur le départ, je passe avant mon 
collègue Alfred. Pour moi, tous se déroulent 
correctement, pas de mécanisme qui s'en raille.
Vient le tour d'Alfred, c'est notre adjudant 
décoré qui le suit pour le noter. Le PM 
s'en raille, il lève le bras comme convenu. 
L'adjudant se rapproche de lui, a ce moment 

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il abaisse le canon dans sa direction. Le pas de
l'adjudant se fige sur place sans prononcer un 
mot. Alfred se rend compte qu'il vient de faire
une faute et retourne le canon dans la direction
opposé de l'adjudant médaillé, il fui dit,
-   On a le droit à 7% de perte a l’armée en 
     manœuvre ? 
  L'adjudant ne répond pas, il vérifie le PM et
termine le parcours sans tenter de tirer.
   Cette manœuvre se termine avec une personne
grièvement blessée, plus les pertes de véhicules.
   Au retour à la caserne une surprise attend  
nous avons droit, la classe 71/02 a la troisième 
piqûre. Comme pour la précédentes la consigne
pour la fin de semaine est en place. 
  Nous voilà consigné et le samedi devient 
monotone, la piqûre ne fais de réaction secondaire
on est en pleine forme. Alfred et moi envisageons 
de prendre les voiles comme nous le faisons les 
autres soirs le dimanche après le repas.

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   La journée du dimanche est ci radieuse que le
soleil augmente nos esprits de liberté. Le départ
est prévu en vêtement civil. Il faut reconnaître 
que les filles nous attirent plus que tous, car
 pour Alfred il a un penchant sur la sœur de 
Mimi. Pour nous déplacer l'auto stop est le 
meilleur moyen de locomotion. 
   Nous voilà a 6 km d'Altkirch en faisant des
signes de main familier de auto-stoppeur.
   De nombreuses voitures passent, l'on ne perd
pas espoir, une 4 l d'apparence connu vient à 
notre rencontre, elle ralentie, c'est notre adjudant
étoilé qui est au voulant de la voiture.
Je n'en reviens pas, veut'il nous emmener ?  Il 
ralentie pour mieux nous reconnaître, puis 
reprend de la vitesse de la vitesse et continue son
chemin.
-  Quand penses-tu Alfred ? 
-  Il aurait pu nous emmener.
  On continue notre stop comme si rien n'était. De

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toute manière il nous a vus et sait qu'on a dépassé 
les consignes.
  Un après midi encourageant nous attend tous 
les quatre. Le bal se déroule en plein air, sous les 
arbres enroulés de guirlandes multicolores. 
L'ambiance est sous le signe
des plus satisfaisants. Le romantisme nous 
accompagne et le fait d'avoir fait le mur nous 
porte ses fruits. J'ai la voiture des parents de Mimi 
ce qui nous arrange.
   Suite à cette belle journée de tendresse le retour
vers notre lieu de casernement coupe notre 
allégresse.
   Le lundi matin après la levée du drapeau, deux 
soldats sont convoqués chez l'adjudant étoilé. 
L'adjudant nous demande,
-   Que faisiez vous en civil sur la route qui va sur 
     Mulhouse ?
-   L'on a rendu visite à des copines.
-   Comment êtes vous sortit de la caserne ?

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-   A pied mon Adjudant.
-   Oui  mais par quelle sortie ?
-   La porte principal mon adjudant.
-   Je vous consigne les deux pour la fin de
     semaine prochaine le samedi et le dimanche
     comme piquet d'incendie.
  Voilà la punissions que l'on récolte, elle consiste a
être disponible en cas d'incendie. Durant les fin 
de journée qui suivent on n'a pas hésité a faire le
 mur. Le samedi se passe avec un appel pour que 
nous balayons la cour en tenu de combat. Chose 
dite, sans hésité, l'ordre est exécuté. On est a 
plusieurs ce qui résolu rapidement le travail. Le 
dimanche , le chef qui nous encadre demande,
-    Comme vous êtes nombreux, on divise le groupe
      en plusieurs partie, il me faut deux amateurs
       pour la plonge, deux pour nettoyer le réfectoire
       et deux pour les bureaux des officiers.
  Je choisi le bureau des officiers. Me voilà en
tenu de combats avec comme mission, nettoyer les

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bureaux. Pas d'ustensiles pour le nettoyage juste 
un ballet. On fait de notre mieux et balayons les 
couloirs, les bureaux, les toilettes. En un rien de
 temps, notre engagement est terminé. Oui mais 
pour le chef qui nous encadre notre action n'est 
pas complète, nous devons éponger les sols. Il faut 
trouver un moyen, on a le ballet mais pas de cerpière.
Aide toi et le ciel t'aidera, c'est ce que l'on dit. Notre
casque est remplit d'eau et comme serpillière la serviette 
du colonel qui est resté accroché sous levier, le savon 
 qui s'y trouve fait notre affaire. Effectivement notre
engagement est efficaces,l'eau est devenu noir ainsi 
que la serviette qui n'a plus sa couleur blanche. 
Il y a beau la nettoyer nous n'y arrivons pas. Tous
nos effort pour redonner à notre serviette sa couleur
d'origine reste vaine, que faire ? 
  Dans notre groupe de consigné se trouve un 
Français d'origine maghrébine avec une corpulence
athlétique. IL n'est pas fanatique de l'armée mais 
fait son service pour éviter de le faire dans son pays

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 d'origine car chez lui, il faut le service militaire est
plus long. Il possède des bagages supérieur au notre. 
Son ambition , devenir avocat Français. Nous 
concluons de faire disparaître la serviette on verra 
bien si tout est noté dans l'armé. Je lui demande,
-    Mais pour quelle raison veux-tu faire l'armée en 
     France, tu n'es pas obligé de le faire ici, car plus
     tard avec trois jours de formation tu sera 
     Français ? 
-    Ceux qui passe par cette formule ne sont pas de            
      vrais Français en faisan l'armée comme appelé           
      je parait plus Français.
  Le lendemain matin, tous les consignés sont 
convoqués. Le responsable du piquet d'incendie
nous demande,
-   Qui a volé la serviette blanche du lavabo du 
    colonel ?
  Je lui dis,
-      Je l'ai lavé chef elle est entrain de sécher.
-      Allez la cherche.
-      Oui chef.
   Je retourne dans ma chambre et prend une de
mes serviettes propre, et la place a l'emplacement 
prévu. Le chef un appelé, eut plus peur que nous
et ne voulu pas d'histoire.

JJM

suite au 6/12 




le roman est en cour de construction des 
modifications peuvent suivre.
un roman n'est pas réelle mais
 basé sur des faits vécu. 
auteur Mutz Jean Jacques
A ce jour, 21 09 2019, 115 450 lecteurs .
A ce jour, 20 03 2020, 120 142 lecteurs.
A ce jour, 16 10 2020, 132 411 lecteurs.
A ce jour, 31 05 2021, 152 838 lecteurs.
A ce jour, 04 01 022, 164 707 lecteurs.




































































































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