roman 9/10 Le printemps d'un homme et d'une femme

Mirage au dessus des nuages sage n 1













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      Nous dégustons cette sorte de brioche 
avec attention, accompagné d'une gorgé 
de Gewurztraminer vendange tardive.  Ce 
breuvage garde sur mes lèvres le gout de 
la grappe et du soleil qui la caressé. Je 
n'oubli pas le terroirs d'où il provient car 
la démarque de sa fluidité possède les 
saveurs velouté des pieds des Vosges.
   Ce passage cède place a la suite de notre 
conversation,
-   Je vous remercie tous pour votre 
     reception, mais une suite de notre 
     histoire mérite d’être connu. J'aimera 
     connaitre l'adresse de Cécile et son 
     témoignage téléphonique.
-   Marc, avant que je te donne l'adresse de 
    Cécile , tu dois écouter l'enregistrement 
    que ma mère ma confié, ensuite sellons 
    ton jugement  je te donnera son adresse.

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-   Oui c'est vrais Véronique, je suis un peu 
     pressé excuse moi. Serait il possible 
     que j'écoute cette enregistrement chez 
     moi pour ne pas vous importuner.
-    Oui Marc, cette initiative est bonne je te 
     donne une copie de l'enregistrement 
      recopié sur un CD. Par la suite je 
      contacterais Cécile pour lui demander 
      ci elle accepte que je lui donne son 
     adresse.
-    Je suis de ton avis Véronique et d'après 
     les donnés que Cécile a évoquées je 
     donnerais suite sur mes intentions.
    Je vous remercie tous de m'avoir reçu 
    avec honneur. Même le chien m'a 
    accueilli avec respect la preuve il me 
     suit partout. 
  Je rejoins la voiture et Véronique 
m'accompagne. On se fais une dernière 
bise. En les quittant je ressent une nostalgie

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de les revoir au plus vite après avoir écouté 
le témoignage de Cécile. Sur le chemin du 
retour, aucune possibilité d'écouter le CD 
dans la voiture, il faut que le l'écoute chez 
moi sur mon ordinateur.
   Le chemin  sillonne a travers les sous bois
 du Sundgau, je pense a l'enregistrement . 
Je suis persuadé que le témoignage de 
Cécile n'est pas contradictoire a celui que
 j'ai donné a Véronique notre fille, car elle 
ne m'aurais pas reçu aussi aimablement. 
Cette réponse je peux la connaitre ce soir, 
j'ai hâte de rentrer.
  Arrivé chez moi, je ne parle pas grand 
chose avec mes proches et j'attend le soir 
pour écouter l'enregistrement. Le premier 
son est,
-   Une sonnerie, puis une autre, et une 
    autre,
-   Allô qui est au bout ?

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-   Bonjour Cécile, je suis Véronique le 
    notaire de Ferrette et je suis née en 
    avril 1971.
  Un temps mort se fait, plus de son, 
Véronique dit,
Allô vous êtes encore la ? 
  Une voix de femme  un peu saccadé dit ,
-  Mais je ne connais pas de Véronique  
   notaire a Ferrette ?
-  Ferrette vous dit quelque chose Cécile ? 
-  Bien sur que je connais Ferrette j'y ai 
    passé mon adolescence.
-   Et de l'orphelinat de Ferrette avez vous 
    des souvenirs ?
-   Oui madame la notaire.
-   Et de Stéphanie, vous souvenez vous 
     d'elle ?
-   Oui madame, c'était ma meilleur amie
      et je n'ais plus de nouvelle d'elle.
-    C'est grâce a Stéphanie , votre amie 

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     que je vous retrouve car elle eut 
     emmené, lorsqu'elle eut fugué
     toutes les adresses des filles mère de 
     l'orphelinat qui durent laisser sous X 
     leurs enfants ainsi que les noms des 
     familles qui adoptèrent un enfant. 
     Comme ces nouveaux née n'ont de 
     prénom ni  de nom, les familles les 
     baissaient a la naissance le jour même
     de l'abandons. Tous cela conseillé par 
     les bonnes sœurs de la DDASS. C'est 
    le notaire de Ferrette qui m'a donné mon
    prénom et plus tard son nom de famille
    en m'adoptant.
  Un vide se fait puis Cécile dit,
-   Je n’en reviens pas, est ce possible que
     l'on ma retrouvé , les bonnes sœurs 
     m'eurent dit que tous sera oublié car il
     ne restera plus de trace de l'origine de 
     l'enfant classé sous X.

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-   Marc vous dit quelque chose Cécile ?
-   Oui madame Véronique, cela fait 
    longtemps que Marc ne vie plus, il est 
    mort en 1970 suite a un accident de 
    voiture, mon frère et ma belle sœur me
    l'on confirmé.
-   Non Cécile, Marc n'est pas mort, il est 
    marié et père de deux enfants.
-   Je suis sur une autre planète madame
    Véronique, comment est ce possible de 
    retrouver ses parents, est ce un rêve ou
    une arnaque en forme de chantage ?
-   Je pensais la même chose Cécile quant 
    Stéphanie nous a fait part de sa 
    découverte. Elle a réussi de nous trouver
    tous grâce a mon ADN, et est revenu du 
    Texas, deux mois plus tard pour nous 
    informer de sa découverte.
-  Je bafouille et suis un peu désemparé 
   madame Véronique, je ne sais plus sur

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   quel pied danser.
-   Non Cécile c'est la vérité, j'ai contacté 
    mon père Marc, il fut ravie de savoir 
    que je suis vivante et aimerait avoir de
    tes nouvelles ainsi que ton adresse. 
   Votre séparation lui eut fait beaucoup de
   tord. Il n'a jamais oublié notre amour.
-   Véronique, je reconnais que notre amour
    fut sincère  et grandiose, magique et 
    magnifique. On a passé de bon moment
    ensemble malgré que des obstacles 
    limitaient notre union. Les interdictions 
    que nous imposaient les bonnes sœurs
    de la DDASS donnaient un cachet a notre
    amour, car quant je pouvais contourner 
    leurs indications je fus satisfaite comme
    le firent toutes les filles de l'orphelinat. 
    Chacune réveillait aux autres les ébats 
    amoureux en étant de sortie ce qui eut 
   amplifié nos envies. Certaines filles 

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   sortaient avec plusieurs hommes et s'en 
   vantaient. Elles ne ressentaient aucune 
   attache a leur rencontre. Je fus la seule 
   qui accordait mes sentiments a une 
   personne, Marc. Et nos intentions de se
   marier furent sincère.
Cécile fit une pause puis reprit, 
-   Je perdis contacte avec Marc a partir du
     moment où les sœurs ont apprissent que
     je portais un enfant. Le médecin de Ferrette
     monsieur Miller leur fit part de mon état de
     grossesse. A partir de la je dus quitter 
     l'orphelinat rapidement. J'ai réussie a écrire
     deux lettres que j'eu remis a Stéphanie pour
     qu'elle les envoi, une pour mon frère et
     l'autre aux parents de Marc.  Dans les 
    lettres je leur indique où je suis envoyé,
    une maison familiale a Saint Louis en 
     Alsace. Personne ne ma répondu, je fut 
     triste et dépourvu de repère. Cette perte

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     de contacte ma déprimé, heureusement 
     que la famille accueille m'a soutenue. Les 
     bonnes sœurs eurent donné comme 
     consigne que je dois resté confiné  chez 
     eux sans avoir de contacte avec l'extérieur.
     Une sorte de prison familiale. Les suivies 
     médicaux se déroulaient a l’hôpital de Saint
     Louis jusqu’à la naissance de l'enfant. Mon 
     inquiétude de devoir accoucher seule sans
     le soutient d'un proche me démoralisait 
     plus que tout. En plus de cela, les bonnes
     sœurs vinrent régulièrement  me rendre 
     visite et me faire comprendre que c'est un 
     enfant sans parent et qu'il faudra le placer 
     sous X. Je n'avais de soutient que la famille
     accueille qui m'eut dorloté avec les plus 
     grandes attention, je les remercie et leur
     suis reconnaissante a ce jour. Une future 
     maman laissé a l'abandon cherche par tous
     les moyens de trouver une attache

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     sentimentale. J'ai perdu confiance a ma 
    famille qui m'a délaissé. Quant ce fut le 
    moment d’accoucher, la femme, madame 
    Bernard, de la maison d’accueil  m'a 
    accompagné dans la salle d’accouchement.
    Elle eut soutenu mon travail jusqu’à la fin. 
    Sa présence fit de moi une personne 
    importante car madame Bernard m'eut 
   considéré comme une femme mère. Cette
    étape se termina avec l' effacement des 
    douleurs quant ont me dit que l'enfant est
    une fille en bonne santé. Je refusais de la
    prendre dans mes bras car comme il fut 
    convenu avec les bonnes sœurs de la 
    DDASS, qu'il ne fallu pas la prendre dans
    les bras pour ne plus avoir d'attache. Ce 
    donc je me souvient, c'est que les bonnes 
   sœurs l'on bâtisse dans les minutes qui 
   suivent. Quelques jours après, comme je 
   fut majeur, une lettre de mon frère me fit 

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   comprendre que je suis promu pour un 
   mariage avec un de mes cousins  Kabyle
   et que mon mariage se fera dans le Sud 
   de la France. Cette une bonne action que 
   je fais car le cousin pourra obtenir la double
   nationalité, Française et Algérienne. En plus
   il ne sera pas obligé de faire l'armée en 
   Algérie et en France non plus. Je quittais 
    la famille d'accueil  de Saint Louis avec 
  peine car elle m'eut partagé son amour. Je 
  me suis pas rendu compte que la région 
  d'Alsace est ci belle.
  Le téléphone marque un arrêt.
-  Allô Cécile, tu es encore là ? 
- Oui véronique, je n'en reviens pas que ma
   fille que j'ai bannie me téléphone.
-  C'est pareille pour moi Cécile, je savais que je 
    suis adopté mais ne croyais pas que je 
    suis orpheline car dans mon coeur et mes
    pensées trottent des ondes qui recherchent

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    la vérité. Etre un enfant de nul part cela 
    n’existe pas. Quant Stéphanie ma donné vos
    adresses je fus choqué sur le moment, il ma
    fallu un grand courage pour vous contacter.
    Ce sont mes parents adoptif qui ont soutenu
    et encouragé mes démarches. Votre  
    témoignage m'a fait le plus grand bien. 
   Continue de raconter Cécile, j'aime entendre
    la voix de ma mère comme celui de Marc mon
    vrais père, ce sont des ondes positives.
-   Ce que tu vient de me dire Véronique me donne 
    réconforte plus que tout. Je continue la suite 
    des obligations que l'on ma instauré. Le jour
    du mariage avec mon cousin, Youssef, se passa
    dans la communauté maghrébine d'une ville du
    Sud de la France . Comme leur coutume l’oblige, 
    je fis comme les bonnes sœurs nous ont 
    expliqué et j'eus calculé le moment précis où 
    je me trouve dans les derniers jours de mes 
   règles pour qu'une trace de sang souille les 

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   draps blanc du lit. Les tantes et la mère de 
   Youssef exclamèrent leur témoignage sous des 
   cries de  joie en exposant les draps souillé. C'est
   une preuve que se sont nos  premiers rapports.
   La mère de mon mari Youssef passa dans toute 
  les salles pour que les femmes et les hommes 
  ont la preuve de nos engagements. Je ne fus pas
  fière et cacha la vérité sous une fausse joie. Les
  festivités duraient  trois jours.
  Un vide se fit, le téléphone se tu. Véronique ne 
trouble pas ce vide qui certainement doit permettre
a Cécile de récupérer en courage suite aux 
émotions qu'elle eut subit en s’exprimant.
-  Allô Cécile es tu là ?
-  Oui Véronique, je suis là, je prend un verre 
   d'eau.
-  Je viens de me rendre compte que certainement
    a ta place j'en aurais fait au-temps , Cécile 
   aimerais tu connaitre ce qui c'est passé après 
   ma naissance ?

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-  Oui Véronique je m'en veux de t'avoir 
   abandonné mais en écoutant ton histoire je 
   rattrape se vide qui ma fragilisé car souvent
   la nuit je pensais a toi et te souhaitais le plus
   grand bien.
-  Ce que je te raconte Cécile, ce sont mes parents
   adoptif qui me l'ont dit. Le jour de ma naissance
   ils se sont déplacé a l’hôpital de Saint Louis en
   Alsace pour venir me voir. Le service médicale
   leur ont dit que c'est la première fois qu'un 
   aussi beau bébé reste sage. Ma grandeur de 
   48 cm et un poids de 3 kg 500 correspond a 
   la taille d'un enfant normal. Mes parents adoptif
   furent ravie ils retrouvais dans vie de couple
   un renouveau. Enfin, ils ont un bébé et une fille
   radieuse en plus. Mais je du rester une semaine
   de plus que les autres enfants pour attendre
   la décision de la DDASS . C'est un protocole
   obligatoire.  Tous les jours Marguerite ma 
   maman adoptif me rendit visite. La présence

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   maternel et paternel m'entoure avec amour.
   Toutes les possibilités pour me montrer leur
   affection suivait le droit chemin. J'eu une 
   belle chambre, des peluches, des jouais a
   volonté, des copines et copains a n'en plus
   compter. C'est a l'age de 11 ans que je me
   demandais pour quelle raison je ne porte
   pas leur nom de famille? Cella m’intrigua,
-   Maman Marguerite, pour quelle raison mon
   nom de famille n'est pas le même ?
-  Comme nous te l'avons dit de tout temps
   tu es une enfant adopté ce n'est qu'a 18 ans
   que tu pourras porter notre nom de famille
   ci tu le veux. Alors tu seras notre héritière.
-  Mais maman Marguerite que sont devenu
    mes parents sont ils encore vivant ?
-   Nous ne savons pas c'ils sont encore en 
    vie Véronique et ce qu'ils sont devenu. Le
    service de la DDASS ne nous donne 
    aucune information a leur sujet. 

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  Les journées passent et de temps a autre
ce manque de contacte réveille mes rêves. Des
engouasses saccagent mes nuits, je me 
réveille plusieurs fois. Ce comportement eut
intrigué mes parents adoptif, eux aussi ne se 
sentaient pas bien dans leur pensées. Je reçu 
comme compagne une chienne au poils long
un berger d'Ecosse. Cette présence m'eut 
soulagé, quelques temps. Puis revient cette onde
d'engouasse  qui saccageait mes nuits. Pourtant
la chienne dormait au bas de mon lit sur un tapie.
Arrive l'age de mon anniversaire de mes dix huit
ans. J'ai ma majeurité. Mes parents adoptif me 
posèrent cette question, 
-  Véronique veux tu que nous t'adoptons et que
    tu portes notre nom de Famille ?
-  Qui je le veux sans hésitation, maman Marguerite
    et papa Serge, je ne connais que vous et c'est 
   vous deux qui m'apprirent et donné ce que j'ai
   autour de moi.

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  A partir de mes dix ans je changeais de nom de 
famille et continuais mes études. Durant ma 
formation j'ai rencontré un garçon, notre fidélité
nous a unie pour le meilleur et le pire. J'ai deux 
enfants, en premier une fille de 18 ans et un 
garçon de 15 ans. Notre vie Familiale possèdent
tous les atouts d'une vie heureuse. Puis un 
jour mes parents eurent la visite de Stéphanie
qui fut a la recherche de sa meilleur amie, toi 
Cécile. C'est a partir de la que nous lui autorisons
d'engager des recherches. En premier je contacte
Marc qui m'a permis d'enregistrer ses souvenirs
et me faire comprendre que je suis née d'une 
volonté sentimentale. J'aimerais te demander
Cécile, ci je peux donner ton adresse a Marc ?
Il aimerais te contacter Cécile.
-   Il faut que je fasse attention Véronique, car 
   mon mari Youssef ne sais pas que j'ai une 
   fille et que je te téléphone, il est très jaloux.


suite au 10/10 




Le roman est en cour de construction, des changements
peuvent suivre.
Auteur Jean Jacques Mutz écrivain amateur.
La ville de Ferrette existe dans une région de l'Alsace
appelé Sundgau, l'histoire est prise sur de faits passés
sans vouloir toucher les habitants de Ferrette, ce n'est
que de l'imagination. Petite anecdote, ce sont les
lutins de la grotte de Ferrette qui mon raconté l'Histoire.

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