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Un vieil homme me raconte ( nouvelle n 3 )

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mirage au dessus des nuages sage n 1 1 un vieille homme me raconte LE JEUX DE CARTES   Cela fait bien deux années que cette drôle de guerre fait rage. Les articles de journaux ne tirent que des malheurs, a la manière d' une conspiration. On peut y lire les noms des victimes par millions, certaines n' ont plus leur visage, ni leur matricule elles figurent sous l' appellation " Soldats inconnus ". 2   La liste des blessés revient comme un leitmotiv et les amputés sont légion. Le mirage de la paix ne rencontre aucune illusion ; seule la réalité de la mitraille a sa raison. La haine envers son voisin , devenu ennemi, n' engendre aucun sentiment de compassion. Tout est fait de colère, rien ne ressemble à une image sage.    Le front est le reflet de cet acharnement perpétuel qui se déstabilise d'après la volonté des généraux, la perte en homme prend valeur d' importance !    L' Alsace, a cette ...

LE SORTILÈGE ( nouvelle 8)

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mirage au dessus des nuages sage n 1 LE SORTILÈGE 1    De la petite ville où j'ai vu le jour, je garde un  souvenir que, jusqu'à maintenant, je n'ai jamais  réussi à oublier : il s'est incrusté dans mes  pensées.      Construite dans une vallée, qui se trouve au  début d'une vieille chaîne de montagnes. Ma ville  est le chef-lieu de notre canton. Y vivent trois  mille habitants, on y remarque une collégiale  qui laisse s'élancer vers le ciel son clocher  d'une hauteur hallucinante. Le son de ses cloches,  aussi haut  placé, rappelle les ouvriers, les  gardiens des vignes éparpillés dans les champs  aux alentours. Une rivière traverse la commune  en la divisant  ; par temps d'orage, elle se gonfle  pour se transformer en un véritable torrent  impétueux. 2   Autour de la collégiale, une grande place de  grès rouge, permet le rassembl...

LA ROSE NOIR ( nouvelle n 1 )

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mirage au dessus des nuages sage n1 1 LA ROSE NOIRE Le soleil au zénith proclame victoire en exprimant sa chaleur. Il fait trop chaud , l’atmosphère est lourde et la seule possibilité de rencontrer un peu de soulagement reste l'ombre que me procure le bâtiment . C'est dans cette zone de bienfaisance que je laisse aller mes pensées. A mes pieds s'étale une surface goudronnée. Elle occupe  presque tout le sol de ma cour, d'une largeur de quatre mètre. en face de moi, une autre cour, égale à la première. on y distingue une maison à deux étages semblable à celle que j'occupe mais en sens opposé. Le partage des cours se fait par un muret d'environ cinquante centimètre surmonté d'une clôture en fer plastifié d'un bon mètre de haut.    De mon coté, j'ai laissé une petite rangée de terre où je fais pousser une allée de rosiers de différentes couleurs. 2 Quel enchantement pour mes yeux que ce spectacle gracieux, du aux pétal...