Un mouvement social 1989 7/10 ( roman social )

Mirage au dessus des nuages sage n 1



















7/10
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MT
     Je suis a l'arrêt car il m'est impossible de parvenir a la MB .
La route est saturé des 2 cotés. De nombreux groupes se 
déplacent avec des panneaux aussi large qu'une route et un
tintamarre ahurissant. On se croirait sur une fete foraine.
  Dans les parkings, des camping car et des voitures occupent 
les emplacements de stationnement, on se croirait dans un 
camping. 
  Enfin, je parvient devant le SAS de la Mécanique B . Je tente 
d' ouvrir la petite porte du SAS d'entrée réservé aux piétons. 
La poigné d'ouverture ne permet d'ouvrir la porte, elles est 
fermé a clé. J'ai beau tirer dessuis pas moyen de l'ouvrir.
   Personne a ma vue je tente de jeter a coup d'œil par la vitre, 
et personne ne croise ma vue. Je donne des coups de pieds
dans la porte et mes coups se répercute dans la hale . 
  Aucun chat ne donne de nouvelle. Je ferme mon véhicule a 
clé et suis les grévistes qui entre par la porte d'entrée de la 
mécanique B . Je travers l'usine derrière les manifestants et 
leur vacarme . 
    Samedi 21 octobre 1989
   Le contremaitre me téléphone pour me demander ,
-  Jean veux tu nous rejoindre pour encadrer les grévistes
   qui on barricadé la forge ? Comme tu fait partie du 
   CHSCT  tes remarques pourraient les dissuader de leur
   occupation du lieu de travail 24 h sur 24..
-   Je ne peux en aucun cas me présenter comme 
    représentant du CHSCT car je dois avoir l'accord de cette
    l'équipe.
-   Au cas où tu veux venir encadrer notre équipe de casseur
    de grève, passe par Rixheim et tourne a gauche en suivant
    le canal du Rhône au Rhin , là nous avons ouverts le grillage
    permettant d'entrer dans l'usine sans se faire repérer. Chaque
    heure supplémentaire rendre dans le compte des RTT ce qui
    te permettra de prendre des jours de vacances plus tard 
    comme bon te semble. Pour le repas de midi la gratuité 
    dans le self du bâtiment de la direction reste de vigueur.
-   Merci pour votre proposition, mais, je ne suis pas contre leur
    grève, car nous avons tous un manque a gagner chaque 
    mois .
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  Je décline cette proposition et ressent au fond de moi une 
certaine satisfaction du fait que les camarades ne lâchent pas 
leurs intentions. Cette nouvelle forme d'expression a du mérite
car barricader la forge, une usine de fabrication de pièce brute 
consiste a donner du pouvoir aux salaries. Je passe un samedi
sur le qui-vive et espère ne plus avoir de coups de fils de la 
part de mes supérieurs.
Dimanche le 22 octobre 1989
    
   Ce jour là ce ne fut pas de tout repos, le téléphone n'arrête
pas de sonner. C'est l'équipe des casseurs de grève qui a changé. 
Je prend l'appel et, voila ce qui suit.
- Jean on a besoin de ta présence pour la prise en compte de 
  l'occupation des lieux, un huissier vient pour le prendre en compte
  et ta présence parmi l'équipe du CHSCT sera retenu comme 
  témoin.
-  Monsieur le contremaitre, je suis un représentant des travailleurs
  pas un casseur d'opinion, je ne rejoins pas dans l'équipe des 
  casseurs de grève. Bon dimanche a toutes et a tous.
  Mon opinion ne doit pas leur plaire, j'en suis certain mais je sais
que depuis pas mal de temps leur jalousie ma exclue des primes 
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sur les augmentations salariale. Etre opposé a le direction consiste
a n'avoir de bénéfices sur certains droits. Je suis une longueur 
d'onde où l'on dit que le partage raisonnable du bénéfice doit se 
faire machinalement entre le personnelle de tout bord. Hélas cette
remarque devient le verbe de leur oppression.
Lundi 23 octobre 1989
AP
  Je suis a l'arrêt de bus avec un peu de retard, le café fut un peu 
trop chaud. Nous embarquons sans parler et je salue l'ensemble des
travailleurs et le conducteur. Dans le bus il ne manque Fernand  le 
forgerons mais l'ensemble des personnes sont au complet. Pour 
parvenir dans l'usine, un tumulte de protestataires freinent le bon 
déroulement du fluide. Le retard a fait que ceux qui ont terminé leur
tournée croisent ceux qui arrivent. Enfin, me voila dans mon atelier.
Sur une table, des casseroles, de toutes tailles, sont aligné. Je me 
demande a quoi cela pourrait servir ? Et demande sans hésiter,
-  Bonjour tout le monde, a quoi vont servir ces casseroles ? 
-  Salut Jean, c'est pour perturber les occupants de la forge le soir
   pour qu'ils n'arrive a se reposer.
  La joie sur le visage il me dis cela comme pour annoncer une 
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victoire. Je ne répond pas et trouve dans cette parodie un 
enfantillage parfait. Dire que se sont des cadres qui mettent en 
place cette parade.
  Je commence par faire la visite du semis remorque puis je me 
dirige vers la MCB. Une multitude de camping-car occupent les 
parkings. Du renfort sont venu des autres usines du groupe. Je
continue mes habitudes et me retrouve dans le sas de la MCB.
Je salue mon camarade Sam, puis me dirige vers la buvette 
pour y chercher 3 cafés. Je m'arrête au poste de du camarde 
Toussaint.
- Salut toussaint, tu as du neuf ? 
-  Salut Jean, non pas du neuf mais je soutient le blogage de la
   forge par les forgerons. 
-  Tu as vue comment ils ont procédé ?
-  Non je n'y suis pas passé.
-  Je suit passé près de la forge et j'ai remarqué que de nombreux
    lopins en caisses de plus de 2 tonnes sont alignés l'une a coté 
    de l'autre en cercle autour de la forge, même le petit building se 
    trouve derrière leur barricade. Je dois déposer les cadres qui 
   ont un entretient avec la forge, a un autre endroit,  au building  
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  centrale pour leur réunion.
   Je suis un peu excité de distribuer ces informations et j ai hâte 
de les faire suivre. Je continue ma distribution de pièce et me 
retrouve devant  la carrosserie a mon endroit habituel. Un petit 
nombre de grévistes se regroupe et j'aperçois la camarade Rosalie
qui se rapproche,
- Salut camarade Rosalie tu as du neuf ?
-  Salut Jean tu es toujours aussi curieux comme camarade ? 
- Ce que je sais c'est que les forgerons ont barricadé la forge avec
   des conteneurs remplient de lopins. Ca fait comme une barricade
   et cette action ne plait pas au casseurs de grève, pour les 
   empêcher d'y passer la nuit, ils ont prévue de faire un tintamarre 
   de casseroles. Comme ils ont emmené leurs camping-car devant
   la barricade ils peuvent s'en donner a guerre joie. 
-  Je vais les rejoindre Jean, avec mes camarades gréviste je suis 
    plus forte.. Je te tiens au courant demain.
-  A plus Rosalie et bonne continuation.   
   D'autres personnes l'entourent et l'échange de réflexions vas bon  
train.
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  Je continue mon parcours et rejoint le SAS de la tôlerie. L'ambiance
reste le même que dans les autres usines, les caristes sont sur le 
qui-vive a t'elle point qu'aucun ne vient s'occuper de mon chargement.
Comme j'ai le droit par ma formation, je peux prendre un chariot libre
de tout obligation. Je dépose la marchandise a coté de ma remorque
et quitte le SAS sens parler a qui que se sois. Mon retard accumulé 
risque de me poser des problèmes. 
  M voilà dans le parc des presses, a coté du conteneur jaune où pas
mal de camarades se sont regroupé. Là aussi une ambiance révoltante
règne. Je ne cherche a les importuner, déjà que mon retard a prit un
écart considérable.
   En passant pas loin de la forge, mon regard curieux  enregistre des 
actes hostile aux personnes qui ont barricadé la forge. Des sifflets et
des clacksons retentissent. Je me demande, que vont ils faire cette 
nuit avec leurs casseroles comme tintamarre ? Le chahut est telle que 
pour maintenir leur action, les casseurs de grèves se relaient. Pas 
besoin de suivre le programme a la lettre vus l'importance que les 
cadres accordent aux grévistes.
  Je prend une douche et me prépare a retourner chez moi. Dans le
bus, les occupants ainsi que le conducteur prêtent une importance
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cruciale aux information que donne la radio régional dans le bus 
Mardi 24 octobre 1989
AP
   Durant le repas de midi , chez moi, j'écoute attentivement les 
informations que les journalistes dénoncent,  les faits se disent avec 
ardeur. Je me demande, 
-  De quel coté sont ils , pour les gréviste ou pour les casseurs de 
   grève ? 
  Je ne dois pas trainer et retrouve les collègues a l'arrêt de bus. Il 
manque Fernand le forgerons, tout les autres sont présent. Notre 
discutions se base sur l'espoir que nous allons enfin obtenir une 
augmentation.
  Le parcoure vers l'usine se passe normalement, a l'entrée un 
ralentissement  déstabilise nos habitudes. Enfin me voila devant 
mon atelier, j'entre dans le vestiaire et met mon vêtement de travail 
qui est de couleur gris avec sur les cotés du pantalon et de la veste
deux couleurs qui sont bleu et rouge.










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  Je retrouve l'atelier et aperçoit sur une table les ustensiles  
servant a faire du vacarme la nuit. Je pense que cette façon
de faire n'est autre qu'un réflexe de gamin. Les fameux 
casseurs de grève sont présent et fière de leur engagement .
 Le vacarme qu'ils ont fait toute la nuit a certainement fait 
ses preuves, mais de quel coté de la barrière ? 
-  Bonjour tout le monde, votre vacarme a t'il réussie a 
   déloger les grévistes hier soir ? 
-  Salut Jean, non, mais ils n'ont pas réussi a passer une nuit 
    tranquille, ce qui les déstabilisera dans leur mouvement .
-  Mais vous, où avez vous passé la matinée ? 
-  Mon dans mon campine car .
  Me dit un chef d'équipe fière de son engagement. Un autre me
fait comprendre qu'il est rentrée chez lui car il habite dans le 
village voisin, Rixheim et qu'il occupe une place importante dans 
sa commune comme adjoint au maire . Personnellement leurs 
intentions de faire du bruit me paraissent stupide.
  Je prend le rythme de mon programme et contrôle le semis 
remorque comme a l'accoutume, puis je me dirige vers la MCB
et observe les parking où pas mal de camping-cars sont stationné.
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Sur ma droite, j'aperçois la barricade de containers en forme de
cercle autour de la forge. Je continue ma route pour entrer dans le
sas de la MCB. Sam me voir venir, il  referme aussi tôt le sas .
- Salut Sam, merci pour m'avoir ouvert et refermé le sas. 
- Salut Jean, plus vite on est a l'abrite, mieux cela vaux, la direction
   de la MCB a peur que les grévistes ont la même réaction qu'en 
   forge.
-  Donc ils sont méfiant, pourtant une augmentation de salaire pour
   tous serait aussi un plus pour eux ? quant penses tu Sam ? 
-  Je suis de ton avis, mais les cadres ont quelque chose qui les 
    guide, certainement la carotte qu'on leur propose ? .
   Je me dirige vers la cafète  en faisan signe a mon camarade 
Toussaint. Je  fait coulé 3 cafés avec sucre, que je ramène sans
tarder. Je m'arrête chez Toussaint et lui dit,
- Salut camarade Toussaint,
  Puis luit donne un café. 
-  Salut camarade Jean, tu as des nouvelles ? 
-   Oui, le numéraux 1 arrive cette semaine, il veux parler aux 
   grévistes par l'intermédiaire des délégués. Il vas falloir persuader   
    les grévistes ce qui ne sera pas facile, peux tu en parler autour
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   de toi ? 
-    bien sur je ferais de mon mieux , a plus et l'on se retrouvera 
   demain.
  Je me dirige dans le sas et donne un café  a  Sam . Le chargement
est terminé, je peu continuer mon programme. Nous n'échangeons 
de parole juste un signe du pouce pour satisfaire notre rencontre. Je
me dirige vers la carrosserie. 
  Me voila sur le parking de la carrosserie où un petit groupe de 
grévistes se retrouvent. Je leur fait un signe amicale . Certains 
viennent a ma rencontre pour me serer la main. Cet acte de contacte 
met en confiance le partage de nos nouvelles. Je leur dit ,
- Salut camarades, le numéraux 1 du groupe vient cette semaine, il 
   faut que vous prenez un syndicat pour vous entourer et donner une 
   valeur a vos revendications, sens cela cette histoire durera une 
   éternité.
-  Tu as raison Jean nous allons persuader le restant des grévistes.
   Sur mon coté droit il y a Rosalie qui  a un visage rayonnant de 
satisfaction. Cette attention me donne une joie qui cherche a 
comprendre le pourquoi de son émerveillement ? 
- Salut camarade Rosalie, tu es en pleine forme , quel bon vent 
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   a effleuré tes sentiments ? 
-  Salut camarade Jean, je suis amoureuse depuis que j'ai passé la
    nuit avec mon forgerons bien aimé derrière les barricades de la 
    forge. 
-   Mais que c'est il passé pour que  tu pètes cette forme ? 
-   Les cadres ont fait un bruit monstre avec leur casseroles a telle 
    point que nous n'arrivions a fermer un œil. Par contre avec mon
    amis forgerons, nous avion décidé de garder un des passages
    souterrains pour évité que les cadres viennent nous surprendre
    et casser notre barricade. Comme aucun cadre n'a eut le courage 
    de passer sous le tunnel, notre union a entamé un rituel 
    d'amoureux ce qui nous a comblé de plaisirs. 
-  Je suis content pour toi Rosalie et pour le forgeron, votre rencontre
    portera ses fruits dans l'avenir.
  Je continue mon programme et rejoint le SAS de la tôlerie. Je m' y
engouffre, ferme la porte puis ouvre mon semis pour que les caristes
puissent me décharger et recharger.
-  Salut les camarades ,
  Je m'adresse au groupe de caristes qui se sont rassemblé devant
leur bureau .  Mon arrivé les choque un peu mais, lorsque je leur dis,
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-  J'ai de bonne nouvelles pour vous, le numéraux 1 du groupe arrive
   la semaine prochaine, dite a vous camarade gréviste qu'ils se font 
   représenter prenez par un délégué de leur choix. Sans cela, la 
   somme proposé restera au bon vouloir de la direction.
  Les regards des caristes sont frangeant et leur comportement sur 
le qui vive . Je suis pas sur que cette remarque leur plaise. Je conclu
de les rassurer et dit,
-  Les camarades grévistes de la carrosserie mon fait savoir que mes
    indications seront prix aux sérieux, ils se ferons représenter 
    par un syndicat de leur chois. A vous de faire passer le message
    et tenez moi aux courants.
   Ce partage d'information a redonné du courage a leur intention de
s'occuper de mon chargement, je peux passer sur le parc des presses
pour retrouver le container jaune. C'est l'heure de l'apéro et du jaune
a gogo. Il y a aussi de l'eau, ce qui permet d'allonger la boisson. Ce 
rituel est un symbole de convivialité et d'adhésion a l'équipe. Je salut
tous mes camardes puis je leur dis,
-  Le numéraux 1 du groupe arrive cette semaine, dite a vos collègues
    grévistes que les autres usines vont se faire représenter par un 
    délégué syndical de leur choix. Tenez moi au courant .
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  Je repart le cœur remplie d'espoir mais aussi de satisfaction sur  la
suite a venir. 
  Je suis dans mon atelier et me prête a récupérer le courrier de 
l'usine rangé convenablement dans des caisses en plastique . Pour
simplifier la destination, des élastiques entourent les liasses, ce qui
évite un trie supplémentaire et le courrier peut  rapidement partir a
Paris où autres régions de France. Je le dépose a la poste central
de Mulhouse.
    De là je prend la direction de l'aéroport pour chercher les cadres 
qui reviennent d'une réunion a Paris. Le vole n'a pas de retard, ce qui 
me permet d'être dans les temps. Du trajet qui mène a l'aéroport je
peu constater qu'un accident ralentie le flue du retour. Je décide de 
sortir de l'autoroute et continuer par les nationales. La diminution de 
la vitesse dans les villages m'oblige a respecter la vitesse imposé. 
Une patrouille de gendarmes me fait signe d'arrêter. D'après leur 
radar, j'ai dépassé de 6 km a l'heure la vitesse prescrite. Me voila 
pénalisé de 2 points en moins et d'une amende de 80 Francs
    Cette récolte ne me rend pas fière et il faut que je l'annonce a 
mes supérieures qui vont en faire un blâme.
   Je remet le PV au chef d'équipe qui me dit,
-  La direction vas te payer les 80 Francs d'amende, mais, il faudra 
   que tu vient travailler un samedi.
-  Et quelle samedi devrais je venir ? 
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-  Je prochain samedi car il manque du personnel.
-   C'est bon je serais là.
  Ce ne sont pas mes habitudes de faire des heures supplémentaires
j'ai horreur de cela.
 Mercredi 25 octobre 1989
AP
   Me revoila  a mon arrêt de bus de ramassage habituel. Je ne suis
 pas fière de ce qui m'est arrivé la veille et garde dans mes pensées 
l'obligation de travailler le samedi matin car passer de l'apprêt midi au 
matin ne doit normalement pas se faire dans nos textes. Comme je 
suis responsable de mon exe de vitesse, j'admet cette charge sens 
répliquer. 
   Dans le bus, il me manque 2 personnes, ce qui reste normal pour
les grèves qui se poursuivent. Je dépose mon compte rendu dans
la boite aux lettres et rejoint mon vestiaire pour me changer, puis je
retrouve l'ensemble de l'équipe et les salut comme d'habitude. 
   L'adjoint au maire de Rixheim, un peu choqué, qui est aussi 
représentent du syndicat des cadres, vient me trouver,
-  Salut Jean, je fait le rapporteur sur les remarques que mon 
    rapporté les habitants de Rixheim, ils ont portés plainte pour tapage
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    nocturne. J'ai du le faire remonté a la direction principal ce qui ne
    fut pas glorieux pour les casseurs de grèves.
-  Salut Pierre, il fallait s'y attendre. Je ne dis pas plus et trouve dans 
    cette action une véritable mascarade qui n'est pas digne de notre
    savoir faire. J'espère que les grévistes optent  pour être représente
    par des délégués pour que cette parodie prennent fin.
-   Il y a pas mal de personnes qui ont demandé leur compte et sont 
   partie dans d'autres sociétés . 
-   Je le sais Pierre, attendons que les désistions sur notre augmentation
    de salaire sois raisonnable. On verra bien par la suite ? 
  Je ne dis pas plus et garde au fond de moi, le programme que je me 
suis imposé. Comme je dois travail samedi matin, je demande a la 
direction un RTT pour vendredi. Cette journée de libre me permettra
de chercher du travail , dans le pays voisin, la Suisse, avec des 
collègues grévistes avec qui j'en ai discuté. 
   Je prend le rythme de mon parcours habituel et  entre dans le SAS
de la MB. 
-  Salut camarade Sam tu es en forme ? 
-  Salut camarade Jean, oui je suis en forme merci et toi ?
-  En pleine forme, j'ai des informations a partager, la direction a reçu
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   une plainte des habitants de la commune de Rixheim pour tapage 
  nocturne , normal avec le vacarme qu'avait fait les casseurs de   
  grève sur leur casseroles.
  Je me dirige vers la cafète et salut le camarade Toussaint qui ne
peut quitter son poste de soudure par surcharge de travail. Les 
chronométreurs ne l'on pas loupé avec l'appui de la direction qui 
le rationne de cette sorte. Un délégué de la CGT n'a pas la cote et
le bloquer sur une machine ne lui donnera du temps pour pouvoir 
dialoguer avec ses adhérents. Je revient de l'appareille a café et 
lui remet le sien.
-  Salut camarade Toussaint, 
-  Salut camarade Jean tu as du nouveau ? 
-   Oui, la direction a dut répondre a une plainte venu de la commune
    de Rixheim pour tapage nocturne. Les casseurs de grève n'ont
    plus le droit d'en faire la nuit.
    En lui annoncent cette plainte, je ressent une certaine victoire et 
remarque que sur le visage de mon camarade Toussaint un sourire
victorieux. 
-  Vendredi, il y aura la distribution des sommes récoltées,  pour les 
    camarades grévistes de tous les syndicats. Chaque syndicat fera
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    son partage, nous ne somme pas a plaindre sur la somme récoltée
    qui permettra de récompenser pas mal de nos camarades. Je ne
    serais pas là car je vais chercher un autre travaille en Suisse 
    avec des grévistes qui viennent d'autres régions de France et qui
    ne connaissent pas les entreprises qui embauchent en Suisse. Un 
    délégué d'un certain syndicat se vente de ce qu'il a récolté, plus de
    100 000 Frances, ce qui veut dire qu'il tente de faire valoir son 
     syndicat dans l'espoir que pas mal de non délégués vont le 
     rejoindre. Une tactique comme une autre, bon notre cagnotte a 
     nous de la CGT a de quoi répondre. A plus camarade Toussaint .
    Je continue de suivre mon programme et arrive sur le parking de la 
carrosserie. Les camarades sont regroupés et ils viennent dans ma 
direction. Je rencontre des visages marqués de réflexions propre a une
retournement de situation. Serais se mon instinct qui me donne cette 
intuition ? Ou tout simplement la logique de la suite a prendre ?
-   Salut les camarades carrossier,  avez vous décidé de vous faire 
     représenter par  des délégués ? 
-   Salut camarade Jean, oui nous somme tous d'accord pour nous 
     faire représenter par un délégué de notre choix.
-   Vous avez fait un bon choix, j'espère que vos revendications seront
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     prise au sérieux.
  Je continue mon routine et me retrouve dans le SAS de la tôlerie. Tous 
les caristes me salut et  décharge ma remorque sans hésiter, ce qui me
surprend ? Certainement qu'ils sont sur une bonne longueur d'onde 
constructrice par laquelle une discutions raisonnable pourra se  faire. Je
repart confiant et me dirige sur le parc des presses où un comité 
d'accueille m'attend devants le container jaune. Je suis reçu avec une
attention qui se résume en satisfaction. Il y a certains d'entre eus qui
viennent avec moi demain pour chercher du travail en Suisse.
- Salut camarade Jean, tous est au beau fix ?
-  Salut camardes Chibani, oui tout tourne comme une horloge Suisse, j'ai
   pris rendez vous dans différentes entreprises . J'ai leur accord  et 
   cela me satisfait. A vous de faire en sorte que votre décision d'être
   embauché tien le bon fil. Mon beau frère qui y travail se porté garent 
   pour vous dans la boulangerie et mon cousin qui travail en chimie a
   aussi soufflé un vent encourageant pour votre embauche. 
  Je quitte le Parc des presses et continue mon programme. Je ramasse 
les lettres que je dois remettre a la poste centrale de Mulhouse. Comme 
les lettres sont trié d'apprêt la destination, je les dépose dans le centre de 
départ. Pour les recommandées, je signe le registre pour l'ensemble des
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lettres qui sont des licenciements pour absence non justifier.
  C'est l'heure du repas, que je consomme avec rapidité, seul dans le 
bureau de l'atelier.
  Je prend du personnels cadres au point de chargement puis les conduit 
a l'aéroport de Bale Mulhouse. Je reprend ceux qui viennent de Paris et 
les ramène a l'usine de Mulhouse. Ma journée de travail est terminé.
Jeudi 26 octobre 1989
AP
      Ce jeudi 26 octobre 1989, j'ai ma journée libre emplie d'ambitions.
. Comme convenue avec 4 de mes camarades, l'on rejoint la Suisse. 
J'utilise ma voiture et ramasse au passage les 4 autres camarade. 
Nous somme 5 personnes et avec notre courage entre nos mains, 
nous allons affronter notre destin. 
    Les promesses faîtes par les actionnaires de Peugeot,  des 
actionnaires Russes, aux sujet de notre augmentation , n'aboutissent a 
rien. Leur volonté de réduire le pouvoir des salarier reste un but.  
    Dans la ville de Bâle nous avons rendez vous en premier dans une 
boulangerie industriel, qui se situe a la frontière de Saint Louis . 
   L'on se trouve dans une salle d'attende devant le bureau de la chef
du personnel. Mon beau frère y est convoque et se trouve a nos cotés.
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En Suisse il y a une pénurie de travailleurs, ce qui fait que les nouveaux
arrivant sont les bien venu et l'employé qui permet de faire entrer une
recrut, reçois une primes dans son salaire. Notre espoir d'être embauché
nous donne une pèche d'enfer. Tout les 5 nous comptons sur nos 
démarches. L'on se dirige vers une usine de chimie, qui se trouve aussi
a la frontière . Pour avoir plus de chance l'on décide de s'inscrire aux 
deux entreprises. 
      Mes collègues viennent de différant pays d'Europe. Il y a 2 Italiens,
1 portugais et 1 Espagnole.
   A la fin de l'apprêt midi, nous retournons dans nos habitation, le cœur
remplie d'espoir car avec un salaire doublé la vie sera meilleur, croissons
nos pouces pour que la chance nous sourie 

A suivre au 140   8/10.
Ce sont des faits réelle transformé en fixtion 


A suivre 
JJM 
Auteur Jean Jacques Mutz.

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