Un mouvement social 1989 5/10 + 6/10 ( roman social )

Mirage au dessus des nuages sage n 1




















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Jeudi le 5 octobre 1989
MT
Ce  matin là, je retrouve mes camarades a l'arrêt de bus. Je ne
suis pas le premier, ce qui les a intrigué. Comme il y a toujours
du nouveau leur curiosité leur fait des caprices.
   Nous arrivons devant l'entrée de l'usine ou des grévistes 
partagent des tractes. Ils soulèvent  leur banderole sur laquelle
est marqué, ( On mérite 1500 francs d'augmentation de salaire ) .
Une autre banderole demande que l'on soutient  les grévistes. 
    Je me retrouve a atelier, et le tour pour ramasser les cadres 
qui vont a l'aéroport de Bâle-Mulhouse pour Paris. En entrant
certain me donne des envelopes que je place dans ma sacoche .
  Je dois attendre des cadres de Paris qui arrive avec un léché 
retard . 
  J'arrive dans l'usine et passe sur la première avenu pour avoir
un aperçu du nombre des grévistes qui se regroupent devant la 
carrosserie . Le nombre reste le meme, une bonne centaine de
personnes. Puis je rejoint mon atelier pour poursuivre mon 
programme.
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  J'entre dans le Sas de la mécanique B , que je referme 
rapidement .
- Salut Sam quoi de neuf ? 
-  Salut Jean, rien de plus , Toussaint n'est pas a son poste tu 
  peux apporter le café ici ont le bourra avec des petits pains j'en
  ai apporté.
-  Ok a plus.
     Apprêt quelques  discutions ordinaire, je quite la mécanique B
pour  rejoindre la carrosserie.
  Le meme nombre de manifestant se regroupe pour suivre les 
autres manifestant d'autres usines. Leur intention consiste de 
traverser la carrosserie avec leur pancarte militante. Ils sont en 
stationnement car le service des cadres qui doivent les encadrer 
ne sont pas arrivé. Je les voie venir et remarque que certains se 
trouvaient dans la navette que j'ai conduit depuis l'aéroport de 
Bâle-Mulhouse et qui m'ont remis une envelope pour les grévistes.
   Une voix de femme m'appelle.
- Salut Jean c'est moi  Rosalie.
-  Salut Rosalie, tu as du neuf ? 
-  Nom mais ca chauffe, dans les manifestants, beaucoup parle 
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   d'être licencier car ils ont reçu une lettre de licenciement en 
   recommandé.
-  Avec les discutions a Paris avec nos délégués peut être qu'ils
   ont obtenue une amélioration salariale ? 
  Je reste sur ces mots,  et la salut en l'encourageant pour ses 
actions. Je me dit, dire que personnellement j'apporte les lettres 
recommandé a la poste principal quant je suis d'apprêt midi. 
   Je n'ai reçu aucun retour en caisses vide et rejoint directement
le parc des presses. Je marque l'arrêt et bois mon petit jaune 
éclaircie. 
  Je fais ma pose sur le parc puis je fais la navette de ramassage
de cadre pour le restaurant de la direction.
Vendredi le 6 octobre 1989
   MT
    Je respecte mes habitudes et attend mes camarades avec 
attention. Je n'ais pas grand chose a rajouter de nouveau . Je les
compte et ne trouve aucun absent. Le circuit se fait normalement
mais a l'entrées de l'usine Peugeot des manifestants font du 
tapage avec leurs banderoles sur lequel est marqué,
( on ne lâche rien nous voulons 1500 francs d'augmentation de 
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salaire par mois. ) 
  Je suis a l atelier et prend conduit la navette de l'aéroport pour 
Bâle-Mulhouse. Il n'y a personne pour l'allé, par contre pour le 
retour le mini bus est remplie. Pourtant nous allons avoir la visite
du N 1 du groupe Peugeot Citroen et ce n'est pas rien. Sa venu
a réveillé les grévistes qui l'attendent aux entrée de l'usine et au
bâtiment  de la direction.
  La suite de mon programme se déroule comme de coutume.
Je m'arrête dans le SAS de la mécanique B .
- Salut Sam, tu as du neuf ? 
- Salut Jean, oui j'ai du neuf, Toussaint est de retour , il ma dit
   qu'il faut que je passe chez lui il a une nouvelle a m'annoncer.
-  Merci Sam, je vais le trouver, c'est moi qui a des petit pains 
    aujourd'hui il sont dans la cabine du semis.
  Je passe en premier chez le camarade Toussaint,
- Salut Toussaint Sam ma dit que tu as du neuf ? 
-  Salut Jean, oui j'ai du neuf, notre N 1 ne veux pas lâcher plus
   que 1,5 % d'augmentation sur les salaires et en plus il ne veut 
   pas discuter avec le personnel qui n'est pas représenté par des
   délégués syndical.
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-  Ok Toussaint je fais suivre, mais il se trouve aujourd'hui a 
   l'usine y vas tu ? 
-   Non, on a reçu les consignes, aussi longtemps que les 
   grévistes ne veulent pas être représenté par des déléguées 
   nous ne pouvons imposer notre présence.
  Café servie et consommé, après avoir fait part de ce qu'a donné
comme résultat la présence des délègues a Paris, c'est a dire 1,5 %
d'augmentation de salaire et pas plus. 
  Je me dirige vers la carrosserie où un petit groupe de gréviste 
m'attend banderole a bon de bras. 
- Salut tous le monde, .
  Les grévistes se regroupent autour de moi, et m'écoute sagement.
-  Les délègues sont revenu de Paris, le N1 reste sur 1,5% 
   d'augmentation de salaire. Comme prévue le N1 reste sur ses 
   positions, il a juste fait un saut a Mulhouse pour le confirmer 
   puis il a rejoint Sochaux.
  Je quite la carrosserie et rejoint le Sas de la tôlerie. La porte est
ouverte et les caristes viennent ma rencontre. Il attende de moi une
réponse ,
-  Salut les tôliers, le N1 ne veut pas donner plus que 1,5 %.
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    Je quite le Sas de la tôlerie et arrive sur le parc des presses. Il 
n'y a personne ? Meme les chariots élévateurs ne sont pas là ? 
Je patiente une bonne demis heure, puis c'est Leon qui vient a 
ma rencontre. 
- Salut Leon, que c'est il passé ? 
-  Salut Jean, les camarades n'ont pas aimé que le N1 reste stationné
   sur 1,5% d'augmentation de salaire. Ca chauffe un peu partout.
   Pendant que je frotte ma tête, Leon me décharge . 
-  Merci Léon d'être venu je n'ai rien a rajouter.  
  Je me dirige vers l'atelier et doit patienter pour passer le passage a 
niveau car mes camardes de l'atelier font une manœuvre en sortant
des wagons de bobines. Le chef de manœuvre doit manipuler son 
drapeau pour arrêter les véhicules et fermer la barrière. Il a un temps 
d'arrêt et me dit,
-  Alors Jean tu as du neuf ? 
-  Ce que je sais c'est que les ouvriers sont excité et qu'il ne sont pas
   d'accord pour 1,5% d'augmentation de salaire. Et toi qu'en penses
   tu ? 
-  Je suis de leurs avis comme tous mes autres camarades.
-  Alors a plus.
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  Je rejoint l'atelier et n'a pas de navette a faire, car il y a du grabuge
dans l'air. La circulation devient difficile . Enfin, ce vendredi se 
termine .

Samedi le 7 octobre.
 L'on me téléphone de l'usine a 7 heures du matin . C'est l'équipe
des locos qui fait le trie des wagons.
-  Salut Jean , on a un problème, nous ne somme pas asse pour faire
   le travail dans les norme autorisé. Peux tu venir nous aider ? 
-  Je ne peux pas, je dois garder mes enfants ma femme travail cette
   fin de semaine a l hôpital.
-  D'accord a plus et bonne fin de semaine Jean.
Dimanche le 8 octobre 1989.  
L'on me laisse tranquille, houff.
Lundi le  9 octobre 1989 .
AP
   Je suis a l'arrêt de bus et remarque que le forgerons ne se trouve
parmi les habitués et le tôlier. 2 absent un lundi apprêt midi ? .
   Dans le bus il ya aussi des camarades qui manquent ? Les informations
qui passent dans la radio régional raconte que les grévistes occupent la 
forge et l'on pris en otage ? Je n'en revient pas et comprend le pourquoi de
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l'absence de certains de mes collègues dans le bus. 
    Sur la route qui mène a l'usine, le tronçon de l'autoroute est perturbé a 
partir de Mulhouse. Cette absence de fluidité donne le la sur les événements
que nous allons suivre. Je ressent une sorte de satisfaction mais aussi une
incomprehension sur les arguments de nos dirigeants.
  Nous accumulons un retard considérable et le fait de prendre note des 
personnes présente dans le bus permet de compenser les heures perdu 
car, 5 minutes de retard enlève 15 minutes sur les heures travaillé. Cette 
charge revient a la société de transporteur qui doit dédommager les heures
perdues.
  Avec peine, j'arrive dans l'atelier, un chahut monstre perturbe les routes.
Les parkings sont remplie et des manifestants se déplacent a tord et a 
travers. Je salut mes camarades avec un geste explicit. Je lève le pouce  
en les copient . Cette manière de faire veut dire pas mal de chose.
  L'on se regroupe toute l'équipe composé d'un chef d'un contremaitre, d'un
chef d'atelier, de 3 chef d'équipes , un pour l'équipe du matin, un autre pour
ceux qui travail en horaire normal  et mon chef d'équipe qui est pour l'apprêt
midi. Chaque chef a un sous chef ce qui fait 10 personnes. Nous somme 
12 personnes qui travail pour la GEFCO sur le train , 6 personnes pour le 
matin et 6 pour l'apprêt midi. Il y a 3 chauffeurs de l'équipe du matin, 4  
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chauffeurs pour les horaire normal et 3 pour l'équipe d'apprêt midi. Ce qui
fait 32 personnes. Ce rassemblement a comme but de renforcer ceux qui 
sont des casseurs de grève. Le chef s'atelier nous dit ceci,
-     Messieurs, comme vous pouvez le constater, les grévistes ont pris en
   otage l'usine de la forge. Ils l'occupent depuis le vendredi 6 octobres 
   au soir. Pour la rendre inaccessible elle a été barricadé avec des caisses 
   métallique remplie de lopins . Les chariots élévateur sont derrière ce mur 
   et leur batteries sont démonté pour éviter de les faire démarrer. Notre 
   point est le suivant, il faut a tout pris casser cette grève car notre avenir
   en dépend. Ci les actionnaires retire leurs actions Peugeot Citroen peut
   fermer ses portes. Il nous faut des casseurs de grèves pour renverser la 
   situation. 
      Nous l'écoutons tous avec un silence d'ange. Du moi se que notre 
apparence fait croire.
-  Qui d'entre vous veux devenir casseur de grève ? 
    Personne des 20 salaries ne répond. Par contre les 12 chefs d'équipes 
et sous chef d'équipes lèvent la mains. Il y aura de l'avancement dans l'air
me suis je dis.
   Il est 16 heures et l'équipe de jour quitte l'usine.
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   Mon ramassage de la poste reste le seul travail que je fais ce jour là 
quant a ceux qui travail sur le train, ils vont faire quelques manœuvre 
avec des wagons qu'ils déplacent par ci ou part là.  
Mardi le 10 octobre 1989
AP
    arrêt de bus de mon village il manque 2 personnes, le forgerons
et un tôlier, comme lundi . Certainement que le tôlier c'est porté 
malade ? Personne ne souffle un mot sur quoi que se sois.
  Nous faisons le parcours habituel et ramassons ce qui sont a l'arrêt
de bus. Il faut respecter les horaires ce qui oblige les passagers a être
a l Heure. Au deuxième arrêt de ramassage, dans le village suivant 
il n'y a personne. Le bus marque un temps mort et reprend la route . 
Je n'est rien a rajouter et marque l'absence des personnes de cet arrêt
sur mon rapport. 
   Au troisième arrêts, dans le village suivant, les salaries sont présent 
dans l'autre arrêt du village il n'y a personne. Le village suivant le 5 em
arrêt je ne rencontre personne mais au 6 arrêt il y a une personne. 
 Nous rejoignons l'autoroute en passant par  la SUP de Mulhouse. 
Nous n'avons plus de personnes a ramasser donc les autres arrêts 
sont réservé a une autre ligne de bus.. Un salarier a l'houppé son bus
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et nous fait signe de  l'emmener. Je dis au chauffeur de bus de 
s'arrêter ce qui déplait a certain de mes passages.
  Nous arrivons au abord de l'entré de l'usine ou un ralentissement 
nous bloque. Des pancartes pour 1500 Francs d'augmentation de 
salaire pour tous sont déployé et des tractes sont partagés. Sur 
ceux ci figure, le vendredi 13 sera notre porte chance ? 
    Enfin nous entrons dans l'usine et un cahot dans la circulation 
perturbe celui ci. 
  Je suis dans mon atelier où une tentions révolutionnaire règne. 
Il faut que je donne un coup de main a l'équipe de locotracteur
car certains sont absent pour un moment ?  Vers 16 heure 30 je 
dois  me rendre a la poste centrale de Mulhouse et y déposer
de nombreuses lettres recommandé. Il n'y a pas de personne a
récupérer a l'aéroport ni a conduire. Cette absence de transport
me permet de prendre un arrêt  syndicale pour rejoindre les 
camarades de la CGT qui ont toujours des propos a exprimer.
Mercredi le 11 octobre 1989
AP
A l'arrêt de bus de mon village je suis seul et m'inquiète pour
ceux qui manquent. Je me demande, le bus a t'il de l'avance ou
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a t'il du retard ? 
   Le voilà, je demande au chauffeur de bus de patienter 2 minutes.
Puis nous continuons notre ramassage. Au second arrêt, dans le 
village suivant, le nombre de personne est au complet. Cela me
réconforte. Les personnes rentrent  en nous saluant mais le 
dernier, excité, se rapproche de moi , qui est le premier passager
assis derrière le chauffeur de bus, pour me donner un coup de 
tête ferme sans explication ? Sur le moment je suis sonné puis 
une bosse se forme. Nous continuons notre ramassage et je lui
demande,
- Pour quelle raison m'as tu donné un coup de tête ? 
-  Parce que hier tu ne m'as pas attendu car ta montre était en 
  avance.
  Je ne répond pas et reste sur mes gardes, qui sais, il risque 
de revenir a la charge. 
  Nous entrons dans l'usine avec un lège retard mis qui ne perturbe
pas le roulement de mon programme régulier. Avant de le 
commencer , je passe a l'infirmerie de l'usine pour déclarer cette 
agression frontal. Au bout de 15 minutes je reprend mon roulement
habituel. Entre temps, j'ai un coquart et mon œil  est entouré de 
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plusieurs couleurs. L'infirmier ma fait comprendre que beaucoup
de personnes sont sur le qui vive dans l usine et qu'il a eut pas 
mal de cas d'agressions. Je sais a quoi m'en tenir, je dois rester 
sur mes gardes.
  Je continue ma tournée pour retrouve le SAS de la mécanique 
B . J'aperçois sour ma droite le mur des casses de lopins empilés
sur 3. Ce qui fait bien 3 mètres de hauteur. Devant ce mur, des 
camping car stationnent. certainement les cadres qui sont là pour
les surveiller ? 
   J'entre dans le Sas de la mécanique B et charge les pièces qui
me sont attribué. Je continue et fait une halte a la carrosserie. Il
n'y a pas grand monde qui manifeste, où sont ils passé ? 
  Me voila devant le SAS de la tôlerie. Personne ne se trouve en 
attente pour décharger. Mais où sont ils tous. Ce manque de 
personne m'intrigue , je passe sur le parc des presses enfin, il y
a du monde. Leon se trouve dans le container jaune seul et 
attend ses collègues. Il me décharge et place le chargement 
destiné a la tôlerie dans l'emplacement destiné. Je n'ais pas 
beaucoup de temps et retrouve mon atelier pour le courier a 
emporter.  
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   Je peux prendre mon repas du soir dans le réfectoire avec
mes autre camarades qui travaillent dans l'atelier. La rencontre
de plusieurs corps de métiers permet de s'exprimer sur différents 
objectifs.  Ca vas du micro onde a l'investissement pour  devenir
propriétaire de son habitation. 
   Albert est un chauffeur qui mange avec nous . Il reste bizart 
sur nos discutions et trouve que ce n'est pas de son resort de se
lancer dans des investissement qui ne sont réservé qu'a ceux qui
ont le. moyens .
-  Arrêtez de parler de ces investissements, notre revenue ne le
   permet pas.
-    Ok Albert on ne parlera que du micron onde qui est une 
    nouveauté pour réchauffer nos repas.
  Un silence se fait durant bien 10 minutes. Puis Albert se lève
rapidement, avec dans sa main droite un couteau de boucher
avec une lame longue de 25 cm. Ce meme couteau, il l'avait 
sortie il y a de cela quelques jours . Il se rapproche de moi et 
place le couteau sous ma gorge.
-  dit encore quelque chose et je j'égorge comme un lapin.
   Il y a personne qui dit le moindre mot, le silence devient 
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maitre de la pièce. Je garde mon sang froid et ne fait le moindre
mouvement. Nous savons tous que le coefficient de la personne
a des lacunes. 
   Apprêt un petit moment de patience Albert enlève son couteau
de boucher pour le replacer dans son sac a dos. Je ressent un 
bouleversement jusqu'à la pointe de mes orteils . Je continue de
manger comme si rien n'était. Pendant ce temps les collègues 
quittent un a un la pièce. Nous ne somme  plus que 4 personnes
et 2 qui terminent leurs gamelles.. Je suis sur mes gardes et attend
que les autres sortent de la pièce. Me voila seul avec Albert qui 
redevient agressif. Il resort son couteau du sac et avance vers moi.
-  Albert, il n'y a plus personne a qui tu peux faire voire ta puissance
  range ton couteau.
-   Je te prévient Jean, je ne signe aucune pétition pour que la 
   direction nous met a disposition un micro onde.
-  Tu n'as pas besoin de signer quoi que ce sois Albert.
  Albert retrouve sa place et continué de manger, je sort de cette 
pièce avec une peur bleu que ce personnage en trance m'agresse
dans le dos en sortant.
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.   Je prend des heures de délégations et part retrouver mes 
camarades de la CGT dans notre local. Je suis prêt a leur raconter 
ma fâcheuse aventure et surtout leurs demander conseille. Il n'y a 
personne dans le local, va falloir se débrouiller seul. Dans le 
vestiaire, où l'on se change, je retrouve les camarades qui furent
témoin et leur demande,
-  Puis je conter sur votre témoigner de la tentative l'agression au 
  couteau d' Albert ? 
-  Nous on a décider de changer les horaires et prendrons le repas
  avant Albert.
  Pref, a moi de me débrouiller pour ne plus rencontrer Albert.

Jeudi le 12 octobre 1989
AP
     Je suis fidèle a mon poste a l'arrêt de bus dans mon village. 
Toute la nuit j'ai imaginé comment je vais procéder pour dénoncer ce 
qui c'était déroulé hier. Je ne parle pas grand chose avec celui qui
prend le bus avec moi. Cette agression m'a sidéré.
  Nous arrivons avec un petit retard dans l'usine car un nombre 
important  de voitures arrivent en clasonnant.et en roulant au ralentie
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   Je raconte mon histoire a mon chef d'équipe, celui ci me dit,
-   Jean avant ton retour de l'aéroport je le signale au contre maitre
   pour que tu puisse le lui faire part de cette histoire, comme il a pas
   mal de réunions, il me dira quant il peut te recevoir.
-   Ok je suis d'accord pour cela.
  Il n'y a qu'une personne a conduire a l aéroport, je peux prendre une
voiture de service ce qui rend le travail comme une balade en voiture 
de haut de game.
   A mon retour, je fais un voyage en mécanique B . Puis je rejoint la 
carrosserie où un groupe de grévistes forme une réunions sur le 
parking . Dans ce groupe il y a Rosalie qui fait un discours entrainant.
Ses camarades l'écoutent attentivement, je fais de meme. Puis Rosalie
vient a ma rencontre,
- Salut Jean as tu du neuf ?
-  Salut Rosalie, n'ont il n'y a pas de nouveauté a par la routine et la 
  venue du N1 vendredi 13 octobre 1989 . Et toi, que font tes amours ? 
-   Il sont sur la bonne voie, chaque journée de grève nous rapproche.
   Nos sentiment trouvent du réconfort et un engagement d'aimer 
   l'autre . L'amour a sa raison d'être et de faire paraitre  devant les 
   autres notre bonheur. 
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   - Je suis ravi pour votre bonheur , bonne continuation Rosalie.
Je retrouve le SAS de la tôlerie où quelques  curieux se regroupent. 
L'on me décharge sens problème, puis je rejoint le parc des presses 
la aussi la routine reste dans les temps. Je retourne a l'atelier et 
prend une voiture de service pour ramasser le courier trié que je dois
déposer a la poste centrale de Mulhouse. Comme tous les soirs, il 
y a des lettres recommandés que je dois enregistrer sur le
registre et signer l'enregistrement. 
  Je revient a l'usine et transporte le cadre a l'Aéroport de 
Bâle-Mulhouse pour son retour sur Paris . Je ne mange plus 
dans le réfectoire pour éviter Albert.. Je rejoint mes camarades 
de la CGT dans le local syndical où je peu manger en sécurité. 
Je ne souffle un mot a qui que se sois sur le comportement 
d'Albert .
Vendredi le 13 octobre 1989
AP
   A l'arrêt de bus du village, nous somme 3 personnes qui 
attendons le bus. Il y a le forgerons qui nous accompagne. l'on
se salut sens plus, et n'entamons aucune conversation sur la
prise en otage de l'atelier de la forge.
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  Le parcoure se fait sens retard particulier, nous somme tous dans
l'espoir que la venue du N1 nous apporte l'augmentation que nous
demandons tous. L'on me dépose a l'arrêt prévus de mon  l'atelier .
Je passe au réfectoire pour me changer puis me dirige vers les
bureaux de notre équipe. Tous les chauffeur de ma tournée sont la
meme ceux de la voie ferrer. Non somme en un cercle et au milieux
des ordres nous sont donné au sujet de la venue du M1 du groupe.
Le contremaitre nous explique,
-   Le M1 n'a pas accepté les revendications demandant 
  1500 francs d'augmentation de salaire. Il ne veut pas discuter avec
   les salaries qui ne sont pas représenté par des délégués syndical.
   Les forgerons continue de prendre en otage la forge . Il nous faut 
  des volontaires pour casser cette grève, qui veut faire partie 
  demain de notre mouvement ? 
  Aucun ne donne signe d'accompagner les casseurs de grève.
Le contremaitre nous fait savoir,
-  l'équipe du matin c'est proposé pour travailler avec le train car il y 
   a de l'acier a dispatcher dans le parc acier de la forge. Pour la 
semaine prochaine faite qu'une équipe sera disponible.
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   L'on se regarde tous d'un air médusé, personne n'a l'intention
de participer a casser la grève. Le contremaitre me dit,
-  Vient dans mon bureau Jean j'ai a te parler.
  Je le suis machinalement et ferme la porte derrière moi.
-  Jean j'ai entendu que tu as eu un accrochage avec Albert et tu
   sais aussi que cette personne a des antécédents agressif
   c'est toi seul qui peut résoudre le problème, tu es  délégué 
   a toi de résonner cette personne.
  Son air dénonce l' incapacité de pouvoir convaincre son équipe 
de rejoindre les casseurs de grève. 
  Je peu faire mon programme et me dirige vers la mécanique B
avec le semis remorque.  Le SAS s'ouvre et j y renaitre puis
referme la porte. Je salut Sam,
-  Salut Sam, que penses tu de cette visite du N1 ? 
-  Salut Jean, on reste sur le meme objectif et la forge ne vas pas
   ceder . Jean tu ne peut plus chercher de café la machine a été
   arrêté, une panne nous a ton dit. 
-  Mais Toussaint est il encore la ? 
-  Non, je ne l'ai pas vue aujourd'hui.
  Je passe a la carrosserie , les personnes en groupe font une 


















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pose imposé. L'on me décharge avec lenteur, je continue mon 
programme jusqu'au SAS de la tôlerie. Les caristes sont muet 
serais ce une révolte intérieure qu'ils cogitent ? Cette meme 
réaction se fait sur le parc des presses.
  Je fais le ramassage du couriers libellé que j'emporte a la poste 
centrale de Mulhouse. Il y a pas mal de lettres recommandés que 
je dois compter et justifier par ma signature. Je retourne a l'atelier
pour rejoint l'aéroport avec un de mes collègues qui me suit en 
conduisant une de nos voitures de service destinée a Monsieur 
Peugeot. 
  Cette attention lui est réservé car il pratique la chasse dans notre
région. Il arrive avec le dernier vole en provenance de Paris.
   Dans cette avion, Il y a des cadres qui reviennent de leur réunions.
Avec ma pancarte, ( Peugeot Mulhouse ) ceux qui dépendent de 
Mulhouse viennent a ma rencontre, car, il y a aussi un collègue de 
Sochaux qui récupère ceux qui vont dans son Usine. Je dois 
remettre la clé de la voiture a monsieur Peugeot et lui indiquer 
l'allée où se trouve le véhicule.
  Puis je reprend la route de l'Usine pour ramène le personnel 
cadres  devant le bâtiment principal .
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   Dans l'emplacement du parking, devant le bâtiment principale,
il y a des emplacements prévue pour les voitures de service des 
directeurs. Il y a la voiture du n 2 du groupe Peugeot Citroën, et 
l'emplacement du directeur de l'Usine de Mulhouse. Pour marquer
l'enlacement, destinée a intel, une plaque de cuivre sur lequel est
gravé son nom, brille comme un sou neuf . Le gardien les astique
tous les jour avant de commencer la journée et en finissant la 
journée de travail, meme par temps de pluie. Comme il y a 13 
directeurs, chacun possède son emplacement . J'ai avec moi 
le n 2 du groupe Peugeot, celui ci me dit,
- Monsieur Jean pouvez vous me ramener chez moi ?
- Oui monsieur, nous allons prendre une voiture de service a 
  l'atelier pour vous ramener, c'est mieux que le bus.
- Vous pouvez prendre c'elle qui se trouve a mon emplacement
  je n'en est pas besoin cette fin de semaine.
  Comme j'ai un collègue de travail qui m'accompagne je lui 
donne les clés du mini bus .
  Durant le temps de transport le n 2 me fait savoir,
-  Monsieur Jean, le n 1 viendra le jeudi matin pour discuter de
   l'augmentation des salaires du groupe, je vous fais part de
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   cette nouvelle car je sais que vous avez un poste de délégué 
   syndical. Bien entendu, le personnel doit être représente par 
   les représentants syndical , faite le savoir a celles et ceux qui 
   font grève.
-  Merci pour votre attention monsieur, je ferais part aux collègues
   qui font grève et bonne fin de semaine.
Lundi le 16 octobre 1989
MT
  Comme dans nos habitudes, l'on se retrouve , très tôt le matin 
a l'arrêt de bus. Il manque Claude, celui qui a l'habitude de se 
porter malade lorsque l'on occupe le poste du matin une fois 
sur deux. 
    La suite du ramassage ne rencontre d'absent alarmant. je 
conclue en replissant mon papier que c'est une journée normal.
  Je récupérer le n 2 a son domicile avec une de nos voitures de 
service, puis je prend en charge les autres cadres devant le 
bâtiment de la direction où mon collègue m'attend dans le mini
bus. Le n 2 du groupe PSA monte dans le mini bus. Je rejoint 
l'aéroport de Bale Mulhouse et attendant l'arrivé de mes 
passagers.  Pour récupérer la voiture mis a disposition de Monsieur
Peugeot, et qui stationne sur le parking, je demande a l'un de
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mes passagers s'il veut rapporter cette voiture a l'usine.
   Il y a toujours un volontaire, mais, pour récupérer la voiture qu'avait
monsieur Peugeot, il faut payer le stationnement de sa poche et 
récupérer le facture officiel du stationnement car par la suite je dois 
la rapporter au service de comptabilité de l'usine. Le remboursement 
ne se fera que 3 mois plus tard ? 
    Je reprend mon semis remorque et fait ma tournée habituel. Me 
voila dans le sas de la mécanique B et pendant que Sam décharge 
et le recharge je me dirige vers la cafète. Je passe chez mon collègue
Toussaint et lui fait part de ,
-  Salut Toussaint, et bonne semaine. J'ai du neuf pour l'augmentation
    des salaires, le N1 arrive jeudi pour en discuter. Mais, il veut que le
    personnel sois représenté par les syndicats.
-  Salut Jean , merci pour cette nouvelle je ferais part aux grévistes de 
    la mécanique B .
  Je continue mon programme et retrouve sur le parking de la carrosserie
les grévistes qui y sont regroupé.  Rosalie vient a ma rencontre,
- Salut Jean et bonne semaine, as tu du neuf ?
-  Salut Rosalie, merci pour tes veux, j'ai du neuf qui peut peut être faire
    avancer la situation. Le n 1 du groupe arrive jeudi pour discuter de la
105
    situation et de votre augmentation de salaire. Mais, il demande que 
   vous soyez représenté par les syndicats. Il ne veut en aucun ca parler
   directement avec les salarier.
   Je continue mon programme et retrouve le sas de la tôlerie. Je fais 
part des mémés propos .. Je continu ma tourné et arrive au container 
jaune où, je fait part de mes nouvelles.
   Je termine dans mon atelier et demande au chauffeur sélectionné,
-  Vos complets sont ils bien repassé, le N1  arrive jeudi matin.

Mardi le 17 octobre 1989
MT

   Ce petit matin, je me trouve a l'arrêt de bus aux heures habituel. Il
manque une personne mais, dans les autres arrêt il n'y a pas d'absent. 
Lorsque nous arrivons au dernier arrêt de bus je me lève de ma place
qui se trouve devant a coté du conducteur et dis ,
-  Salut tout le monde, j'ai des nouvelles encourageante, jeudi le N1
    du groupe PSA, viendra pour parler de notre augmentation de salaire.
    Espérons qu'un arrangement favorable sera fait. 
  Nous arrivons avec un peu de retard car des manifestations continuent
de ralentir le flue habituel. 
   Je prend le mini bus et rejoint le bâtiment de la direction ou plusieurs
cadres prennent leur place. 
106
   Je n'ai qu'un voyage allé a  faire, ce qui me permet de discuter 
quelques mots avec mes collègues de l'atelier en prenant notre café.
  Les personnes sont sur le qui-vive et chaque réponse maladroite 
risque d'enflammer la conversation. Je ne dis pas grand chose mais
fait part de la question,
-  Les costumes sont ils repassé, comme notre sauveur arrive jeudi ?
-  Occupes toi de tes oignions, nous savons ce que l'on a a faire.
  Je me calme et reste sur les aguets , laissons les s'exprimer et je 
retient le discoure de l'un d'entre nous.
-  Moi j'ai la solution, je demande avant la fin du mois une avance
   sur salaire, ce qui les rendra attentif sur le manque a gagner que
   je subis, car débrailler ne leur fait aucun effet, faisons tous de
   même.
   L'on se regarde d'un air étonné , je lui répond,
-  Ce n'est pas mal comme stratagème mais, en les embêtant de 
    la sorte,  l'encadrement risque de nous pénaliser d'une façon 
    ou d'une autre.
   Je participe a une réunion d'équipe ou sont rassemblé les 
conducteurs de l'équipe. Les mécaniciens font aussi partie de la 
réunion .
107  
   Le chef d'atelier nous dit,
-  Jeudi, le N1 du groupe sera de visite dans l'usine pour discuter
    du bien être du personnel et de l'augmentation salariale. Pour
    sa venu, nous devons faire en sorte que la propreté des ateliers
    sois nickel. Y a t'il des questions ?
-   Sur les voies ferré fait il aussi une visite ? 
  Dans le service de transport l'on s'occupe du train qui circule sur 
36 km de voies ferre. Une équipe , dans chaque tourné reste dispo 
pour dispatcher la marchandise dans les ateliers et préparer des 
trains pour les véhicules envoyé en Europe. La remarque dite 
comporte une résonnance tagueuse. Pour eux,  le besoins de
mieux gagner sa vie suit le mouvement des grévistes. 
-  Plus de question ? 
-  Non chef, on fera de notre mieux.
    Dans mon programme je me charge de rajouter le nettoyage
du semis remorque en milieux de semaine. Ce plus déstabilise les
habitudes qui m'obligent d'accélérer la cadence. Je continue mon 
programme avec persistance et tente de pousser le personnel des
sas a me décharger et recharger rapidement. Cette manière de 
faire ne plait pas a certaine personne et des accrochage risque de
108
dégénérer. 
   J' arrive a suivre mon programme et termine ma journée satisfait 
de mes engagements.  

mercredi le 18 octobre 1989
MT

  Comme tous les matins, je suis matinal et attend la venu de mes 
collègues de travail. nous somme au complet et ne discutons de 
rien en se qui concerne l'augmentation salarial. Nous connais sont
la venue du n 1 du groupe jeudi et comptons sur une amélioration
de nos revenu.
   J'arrive a l'atelier et prend le mini bus comme d'habitude. Il n'y a 
que 6 cadres qui mondent dans le bus au bâtiment central, leur
destination reste Paris. Je dois attendre un retour où la aussi des
cadres viennent pour une réunion a Mulhouse dans le bâtiment 
central dans la salle de réunion du 4  étage 
   Lorsque l'on se trouve dans cette salle, notre vue permet de
voir le stock des voitures neuve et la sortie de la production de la 
carrosserie. Le parking permet d'y stoker 25 000  voitures. Mais
le compte n'y trouve le juste chiffre avec les perturbations que font
les grévistes. 
109   
     Après avoir déposé les cadres, qui vont dans le bâtiment centrale
je passe par le second building qui se trouve en fonderie. Il y a des
difficulté a manœuvrer car de nombreux caisses métalliques, sont 
remplie de lopins fumant . 
     La route n'a qu'un sens et un retour doit se faire par le même 
chemin. Je retourne dans mon atelier et attend la réunion prévue 
par le chef d'atelier. Les 2 personnes prévues pour chercher le n 1 
du groupe sont présente, je leur demande, en les taquinant, 
-  Avez vous fait repasser les costumes ? 
-  Bien sur, les chemises blanche aussi. 
-  Et les cravates aussi ? 
- Tout y a passé même la casquette.
  Plaisanterie faite, les mécanos n'ont pas oublié de donner du brillant
aux 2 voitures prévues pour chercher les personnages importante. 
  La réunion se termine et je reprend la suite de mon programme. Je
viens de remarqué qu'une tension a prit possession des personnes de
tout bord. Il ne faut pas que je pousse a taquiner les autres et je reste
sur mon indépendance.
  J'arrive , avec le semis remorque dans le sas de la mécanique B et 
y entre comme d'habitude. Je ferme le sas et salue Sam comme 
110
d'habitude. Je prend 3 cafés dans le distributeur, en apporte un a 
mon camarade Toussaint et le dernier a Sam qui ma rechargé mon
véhicule.
   Je rejoins le parking de la carrosserie et là, les grévistes restent dans 
leur position habituelle. Leur pancarte tenue en l'air, vole au vent et 
les revendications parlées sortent de leur hautparleur tout en suivent la
destination. Les chauffeurs écoutent avec attention et applaudissent
leur revendications. Rosalie se rapproche de moi,
-  Salut Jean, as tu du neuf aujourd'hui ? 
-  Salut Rosalie, rein de particulier, jusque que les deux chauffeurs 
    casseur de grèves, on astiqué les voitures et repassé leur costume.
 Les mécanos on aussi mit leur grin de sel sur  les deux voitures 
destiné a ramener le N1  et le N2 du groupe.
-  De mon coté, nous avons récolté plus d'adhérant pour notre 
   démonstration de force, ce qui donne de l'importance a notre 
   revendication. En plus les dons sont nombreux ce qui ne nous freine
   en rien dans nos revenues. J'espère que le N1 du groupe PSA  a
   comprit notre demande et nous accorde 1500 francs d'augmentation 
   de salaire pour tous et pas 1,5%
111
      Rosalie me dit cela d'un air bien remonté, 
-  je crois que ces journées de grèves n'ont en rien ralentie leur 
   intentions au contraire, leur volonté a pris du ressort.
      Je continu ma tournée et arrive dans le sas de la tôlerie . Les 
camarades continuent leur poste a un rythme nonchalant, ils 
ressemblent a des personnes que l'on observe avec lenteur. Les sens
du temps sont tiré en longueur. Une minute devient 4 minutes et 4 
minutes nécessite un temps de posse.
-  Quant tu les observe dans leur démarche, tu as l'impressions 
     qu'ils reculent.
  C'est ce que me dit un chauffeur de semis qui patiente pour son 
tour  Je ne dis rien et les observe de ma cabine du canions. Enfin, je 
peu continuer mon parcours et retrouve le parking des presses, où 
je prend mon jaune bien rallongé dans le container de la même 
couleur. Les paroles n'ont aucune forme constructive au contraire 
elles stagne sur la déception. L'un d'entre eux nous dit ,
-   Depuis que les actionnaires Russe ont  mis la main dans 
    l'automobile nos salaire sont gelé, sauf celui des hauts dirigeants
    qui accumulent plus que de coutume.
   Personne ne le contredit et un vide prend possession de mon 
112
entourage. Je n'apprend rient de plus et leur souhaite un bon appétit 
et un apprêt midi reposant.
jeudi le 19 octobre 1989
MT
   Comme d'habitude , je suis ponctuelle a l'arrêt de bus. Celui qui fut
absent, Glaude, fait sa démonstration habituel qui consiste a humifier 
son pouce puis, de le lever et tenté de découvrir d'où vient le vent. Il 
nous fait la remarque suivante.
-      On a du vent du Nord , ce ne sera pas du confort mais une suite 
   de température en dessous du zéro.
  Bref, le morale reste bon.
-  Tu es au courant Glaude qu'aujourd'hui le N 1 vient pour discuter de 
  l'augmentation de nos salaires ?
-   Ce que je sais  la direction nous exploite en profitant de nous  et 
    que la seule chose où nous pouvons gagner consiste a profiter de 
    ce que nos anciens se sont battu pour nos acquis;  se porter malade 
    3 jours par mois me permettra d'avoir 1330 jours mon travaillé 
    durant 40 années de cotisations. Comme le régime local couvre ces 
     3 jours, je ne perte rien dans mon salaire du fin de mois
   Nous ne donnons pas de réponse et entrons dans le bus . 
113
Le décompte me donne somme 3 personnes manquante. On a eut du 
mal a respecter l 'horaire car des bouchons s'étaient formé.
    Je prépare mon mini bus et ramasse les cadres qui prennent l'avion 
pour Paris. Dans ce premier tour il n'y a pas de retour de personnes 
je dois retourné sur l'usine pour chercher ceux qui prennent le second
vole. Allé retour fait 70 km. 
  Me revoila a l'aéroport pour prendre la suite des personnes venant de
Paris en vole régulier. Par contre pour les hauts cadre, un avion 
particulier est mis a disposition. Je suis , avec ma pancarte tenue devant
moi sur laquelle figure ( PSA Mulhouse ). L'usine PSA de de Sochaux 
a aussi une navette qui ramasse le personnel  cadres de Paris. Nous 
partageons des nouvelles de ci et de la avec les échange de tractes qui
se distribuent dans nos usines. J'apprend que le N 1 du groupe PSA 
passera a Sochaux dans l'apprêt midi et que c'est un de leur chauffeur 
qui le prendra en charge. 
   A la porte de l'arrivé, les premiers paysagées commencent a sortir et 
des douaniers, en cachette, surveillent notre comportement. Nous 
devons suivre les consignes suivante qui sont, ne prendre aucun 
bagage et faire le moindre signe pouvant donner lieux a un message
quelconque.
114
    Les deux première personnes qui sortent en premier, sont le N 1
  et le N  2 du groupe PSA, que je cherche parfois chez lui. Ce 
dernier me fait un signe discret pour me saluer. Je lui répond poliment 
sens faire de gestes quelconque, juste un clignotement des paupières. 
Mes collègues se trouvent prêt de moi encostumé, et cravaté, et fière 
de leur présence, sens tardé ils rejoignent leur passages.  
   Chaque cadre supérieur a son chauffeur attitrée mais prennent 
ensemble l'avion de la société. 
     J'attend le vol suivent, provenant de Rennes et qui arrive 15 minutes
plus tard. Le pilote de l'avion de PSA vient a notre rencontre pour nous 
saluer moi et  le chauffeur de Sochaux devant la grande porte en verre
de l'arrivé. En sortons du sas d'arrivé de l'aéroport nous pouvons 
discuter devant nos mini Bus. La sympathie du pilote a tout pour rendre
notre rencontre constructif sur des projets de vacance. Voyager consiste
a découvrir et s'instruire. Mais 15 minutes sont vite passé et je rejoint le 
hale d'arrivée pour réceptionner mes cadres.
   Je retrouve l'usine et dépose les personnes qui vont au bâtiment 
principal. Là, une multitude de grévistes attendent  avec, accroche a des
manches a ballet,  la grande banderole qui précise une augmentation de
salaire de 2,5% pour tous. Je contenu ma ronde et dépose des cadres 
115
en carrosserie, continu pour rejoins le mini building de la forge.     
.    Je reprend mon semis remorque et continue ma ronde dans le sas de la 
Mécanique B , j' y entre l'ensemble routier dans le SAS et ferme la porte 
vitrée, comme d'habitude. Le camarade Sam me dit ,
-  Salut Jean, as tu du neuf ? 
-   Salut Sam, pour l'instant ce que je sais n'est autre que le regroupement
     de grévistes encadré de casseur de grève qui sont regroupé devant 
     l'entrée du Budling de la direction. Ils attente que leur revendication 
     de 1500 f d'augmentation de salaire sois pris en compte.
-   Ci jamais Jean tu as un résultat peux tu me le faire savoir par la suite
     SVP ? 
-   Bien entendu, je te tiendrais au courant avant le changement d'équipe.
   Je me dirige vers la machine a café, rencontre Toussaint .
-  Salut camarade Toussaint, tu as du neuf ? 
-   Salut camarade Jean, une tentions d'espoir nous inonde, nous avons
     tous envie que cette démonstration de grève porte ses fruits. 
   Je lui donne son café et retrouve Sam qui a terminé le rechargement. 
La suite a ses habitudes et  je me retrouve seul sur le parking de la 
carrosserie, les grévistes sont tous devant le bâtiment de la direction.
Il y a peut de monde pour s'occuper des déchargements et rechargement
116
ce qui fait que la patience a sa raison d'être.
   Enfin je retrouve le SAS de la tôlerie et dois mettre ma patienter en 
action pour cela j'écoute les informations de la radio du semis. Cette 
écoute me permet de donner a ma patience une manière de passer le
temps.
   Je suis enfin déchargé et je retrouve le containers jaune dans le parc
des presses. Il n'y a pas grand monde, je dois patienter. Le cariste , Léon
qui s'occupe de mon véhicule n'est pas là. Je me trouve autour de la 
table avec un seul des habitués. La bouteille jaune est pleine et la 
cruche d'eau plate aussi. Les verres arcopal sont réparties sur leur
emplacement attitré. 
   Voila que Leon arrive sur son chariot élévateur thermique a une vitesse
inhabituelle. Son comportement semble différant ?
-  Salut Leon, que t'arrive t'il ? 
-  Les nouvelles ne sont pas bonne, le N 1 du groupe ne lâche rien car
    Il a fait comprendre que sans représentant syndical il ne sera pas 
question de discutions salariale. Ces journées de grèves ne rapporte
rien a moins que ? 
  Le restant des habitués arrivent avec la même conclusion, celle d'un
état révolutionnaire et donnant des propositions d'actions qui freinerait
117
la production. 
   J'écoute leur construction et sent que ma présence m'a aucune 
raison de les en dissuader. Les contredire me placerai dans une 
directif délicate, je suis pour la juste répartition des richesses et une
augmentation de salaire serai bien venu pour moi aussi. Pourtant,
nos dirigeant n'on pas l'air de nous comprendre et laisse s'étouffer 
dans le temps les grévistes qui lâcherons certainement ?
  Je retourne dans mon atelier et écoute la température des discutions
des casseurs de grève qui sont ravie du résultat.
-  Les grévistes n'ont rien comprit, et n'aurons d'augmentation. A la 
   longue ils vont lâcher leur mouvement.
  Je ne dis rien et laisse leur commentaires vide de mes réflexions.
Le retour dans le bus réveille certaines réflexions, celle de se rendre
compte que les actionnaires tiennent les ficelles de la décision. Tous
les discutions tournent autour de cette attention.
 Vendredi le 20 octobre 1989
MT
    Je me trouve a l'arrêt de bus comme d'habitude, un peu en avance
c'est sur . Tout les habitués sont là avec une tête révélant l'embarra. Je
suis naïf car  je n'ai fais aucune attention au déroulement de la suite 
118
de la grève. L'un de mes camarades, forgeron, me dit,
- Les forgerons occupent la forge, ils l'ont barricadé avec des lopins et 
   la tension a trouvé  d'un grand. 
-  Salut Fernand, comment sais tu cela ? 
-  Salut Jean, les collègues de la forge m'ont avertie par téléphone et 
    m'ont demandé d'apporter des bouteilles d'eau et du café en poudre.
     Cette réponse dit que l'organisation a prit une avance, sur je pense 
une occupation des lieux. Il va falloir s'attendre a des perturbations.
  Dans le bus, il manque des personnes. pour évité que la direction en
connait le nombre exacte, je ne fais pas le relève. 
   L'arrivé a l'usine rencontre des perturbations. Nous avons plus de 
10 minutes de retard. Avec hâte et sens perdre de temps, je me 
prépare pour entamer la suite de mon programme.
   Avec ce chamboulement je fais de mon mieux pour récupérer les 
personnes qui doivent partir pour l'aéroport . Mon  retard n'a pas  
perturbé l'enregistrement des bagages car les cadres ne prenne que
le stricte minimum pour leur réunion. 
  Je revient dans l'usine, avec 10 personnes a bord. Avant  le retour
j'ai questionne mes paysagées pour savoir où je vais les déposer.
Une multitude de grévistes freinent le bon déroulement de notre 
119
entrée dans l'usine. Il fait jour et je peu distinguer les voitures  qui
stationnent sur les parkings. Certains sont des camping-cars . Ce 
qui laisse a pensé que des casseurs de grévistes sont venu gonfler 
les ranchs et qu'ils ont l'intention d'y séjournée cette fin de semaine. 
 Je m'arrête en premier, devant le building principal. Là, des grévistes
se trouvent dans le hole d'entré. Je ne m'intéresse pas de ce qui vas 
suivre et rejoins  la porte d'entrée de la carrosserie où de nombreuses 
personnes stationnent pour protester. Cette ambiance glace mes
réactions, je fais comme si ne rien était et continue ma répartissions. 
Je dois terminer ma dépose des personnes au building de la forge.
    La route qui mène au building de la forge, est coupé, car des lopins 
de ferraille qui sont disposé tel une barricade ? Je ne peux y accéder 
et dépose  les personnes , au nombre de 3, pour qu'elles puissent 
rejoindre leur poste de réunion a pied.
   Sacret journée, que ce vendredi là, j'avais un ressentiment voilé
de satisfaction mais aussi de peur que cela dégénère en actions brute.
  J'arrive dans mon atelier, là aussi des  changements ont déplacé
les habitudes. Des chuchotements de soutient au grévistes croisent 
ceux des casseurs de grève qui trouve dans cette occasion une facon
de se faire du beure en heures supplémentaire.  
   La satisfaction des uns ne comble pas le déficit des autres. 

120
      Le contremaitre me fait signe de le rejoindre dans son bureau.
-    Jean, les ouvriers de la forge ont barricadé son axe, Ils se sont 
   mis en grève illimité. Leur intentions consiste a ne plus sortir de 
   pièces que nous fabriquons. Je te demande ci tu veut faire partie
   des casseurs de grèves. Des promotions sont prévu pour celles 
   et ceux qui nous suivent, et plus les repas pris au restaurant du
   bâtiment de la direction sont gratuit. Veux tu faire partie de notre
   équipe ? 
-     Chef, je ne suis pas gréviste et je ne casse pas les actions 
    qu'ont entrepris mes camarades. Je continue mon travail comme
    convenue .
-     Dommage, Jean, ton chef d'équipe et moi nous avions 
   programmée que tu montes d'échelon. Comme tu ne suis pas 
   ma proposition, il te faudra du temps pour que cette occasion se 
   représente. Réfléchis bien, demain samedi  je t'appelle au cas où
   tu as changé d'opinion.
-      Merci pour votre proposition, on dis que la nuit porte conseille
   peut être que je vais changer d'idée ? 
   Je continue ma tournée habituel, avec le semis remorque .



A suivre au 7/10 page 121


L'histoire a comme base une réalité qui c'est déroulé mais les dates
et autres chiffres sont de la fiction. 
JJM
Auteur Jean Jacques Mutz


JJM
Auteur jean jacques Mutz



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