L'AIDE MÉNAGÈRE ( nouvelle 77 )

Mirage au dessus des nuages sage n 1












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L'AIDE MÉNAGÈRE



          Mon métier,je suis une aide ménagère. 
Ce n'est pas une référence et pourtant je l'aime 
comme le plus beau des sacrements. Je vous 
parle de mon gagne pain, pour vous raconter 
une petite anecdote qui eut tourné une 
émouvante page dans ma vie.

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   Je m’occupe d'une Dame au grand âge pour qui 
l’âme de la réflexion prime avec celui de la 
consécration. Elle sent que le voile , dut a son 
grand âge, l’entraîne vers son dernier voyage. 
   Sa sagesse reste dominatrice malgré que son 
comportement dépareille ses mouvements. Elle a 
de la peine a se tenir seule debout. Pourtant, 
cette vieille Dame, possède un certain charme 
qu'elle émiette autour d'elle par des actions faites 
de bondées. 
   Un petit chien reste son dernier compagnon. Je 
ne connais pas l' âge du chien car mon attention  
se désoriente sur son comportement vif et joueur 
comme un chiot. Ses poiles sont tous en bataille, il 
a bonne allure et me fait penser a une peluche. 
Sa couleur de sable claire brille d'une propreté 
respectable, quant a sa petite tête , un peu ovale, 
me fait penser a un ballon de rugby . 
  Son caractère, très joueur reflète une sympathie  
endoctrinant. Son museau comme écrasé, a la 

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couleur d'une tuf de chocolat amère. Pour ces 
oreilles pendante, elles raclent le sol comme 
deux serpillières. Il ne cesse de sauter de 
canapé en fauteuil avec un certain orgueil. Il 
s'attache a moi qui joue avec lui a chaque fois 
que je me déplace. 
   Cette petite boule ne me quitte d'un pas et 
parfois se frotte a mes jupons a chaque occasion. 
  La Dame a remarqué notre collaboration et le 
respect que je porte a son petit chien 
d'accompagnement a qui j'attribut mille caresses 
rempli de juste sentiments. Ils deviennent pour 
lui une riche récompense car sa patronne , vu 
son état de santé, n'arrive plus a jouer avec lui.
   Mon affection pour ce petit chien n'a pas de 
limite.    
   La Dame remarque mon comportement et 
approuve mon attention par la forme d'une 
grande satisfaction. Elle me dit d'un air sincère,
 - Madame, vous portez beaucoup d' affection a

   mon petit chien, j'admire votre comportement. 
  Je conclue que votre personne mérite l'attribution 
  d'un héritage. Pour cela, je vous fais part dans 
  mon testament de  mon petit chien et d'une forte 
  somme d'argent pour le nourrir jusqu'à la fin de 
  ses jours. 
     La brave Dame me fait un grand honneur mais, 
pour ma part je filtre une sincérité qui ne peut 
accepter cette proposition. Mes pensées se 
tournent vers un inconvénient qui ne répond pas 
au bien être de petit chien car, j'ai déjà un chien 
a la maison. L'équilibre de ma famille en serait 
bouleversé. Je tente d'expliquer dans bien que 
mal que je suis incapable d'assumer le bien être 
de cette peluche vivante. Elle me répond
- Votre franchise, madame, réveille la juste marque 
  de vos excuses. Je préfère cela et j'approuve 
   votre raison. Je vais trouver une autre personne 
   a qui je ferais part de mon chien et d'une partie 
   de mon héritage. 

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      La maladie entraîne la vieillesse vers un 
avenir sans fin. Pourtant pour moi ce fut une fin 
car la présence de cette Dame et de son chien 
blancs, me marqua profondément. 


      Le temps épouse les jours mais, un matin  
une lettre recommandé m'invite auprès d'un 
cabinet de notaire. 
   Cette convocation trouble mes pensées, a tel 
point que mon comportement est perturbé. 
J'évoque des inquiétudes pas encourageante. 
Je n'ai pas de famille a l'allure mondaine dans 
mon entourage ? 
   Mes souvenirs tentent d’enchevêtrer  des 
réfections mais ils se muent d’angoisses et de 
suppositions. Je me laisse guider par des 
rêves qui ne sont que des chimères. De vieux 
souvenirs réveillent certains passages 
rocambolesques. Parmi eux, la proposition d'un 
héritage qui me vient en mémoire, et ci, ce 

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serai ce petit chien fougueux et joueur que l'on 
m'attribue en héritage ?
   Dans le cabinet du notaire j'apprends une 
toute autre version car, l'héritage de cette brave 
Dame ne parle pas d'une valeur vivante , tout 
simplement d'une valeur toute sombre, un 
grand tableau peint avec des couleurs âpre 
et presque noir. Son cadre reflète la même 
lumière, sombre et amer. Sur la toile, craquelé, 
une poussière centenaire cache la signature du 
maître.  J'accepte cette toile avec médisance 
car je n'envisage nullement de le suspendre 
sur  un mur de mon habitation.  J'envisage de 
le placer dans le grenier .  

    Les années ont effleuré mon âge comme tout 
ce qui rend hommage. Les souvenirs suivent le 
chemin de l'oubli comme celui de cette vieille 
Dame et le tableau que j'eus hérité. 
   Mes enfants ont grandi et leur connaissance 

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aussi. Pour mes temps libres je me laisse guider 
par mes enfants qui me proposent  de visiter 
une exposition de tableaux de grand maître 
dans un musée de la ville de Bâle. Je ne porte 
pas même une virgule d'attention sur toutes ces 
valeurs qu'ont prime de grandeur. Arrive un 
moment où, surprise, je me laisse séduire par 
une vague de ressemblance avec le tableau qui 
se trouve égaré dans le fond de notre grenier. 
  Je chuchote quelques mots a mes enfants car 
autour de moi, une foule de connaisseur et 
d'admirateur se bousculent de curiosité et 
d'émerveillement. 
   Mes enfants prennent au sérieux ma déposition ; 
sans contour ils consultent , dans le musée, 
l'organisateur et le responsable de cette 
exposition. Notre requête tombe sur une 
réponse surprenante. Ce tableau noir , que je 
possède, fait partie de la collection de ce grand 
peintre. 

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  Notre sombre tableau nous éclaire d'une 
richesse que nous savions estimé. L'organisateur 
me demande ci je possède d'autres tableaux de 
cet artiste ?
       Avec l'indication de cet organisateur nous 
placions le tableau dans une enchère de la ville 
de Bâle. Le commissaire priseur mit en vente le 
tableau avec toutes les gratitudes culturelle sur 
sa réalisation. Il fut acquitté par une personne 
qui fit part d'une ristourne de plus de 
160 000 francs Suisse.
       Souvenir d'adieu ou geste de compliment, 
je garde une fierté riche de ce moment,  en 
sentiments mais aussi triste en sagesse car 
cette vieille Dame méritait que je lui accorde 
plus d'attentions.
       

JJM

Auteur Jean Jacques Mutz écrivain amateur.
La nouvelle est en cour de construction des
changements peuvent suivre.
écrit le 11 07 2011, remis a jour le 18 09 2019.


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