roman sur la santé mentale d'Alzheimer 2/4










Mirage au dessus des nuages sage n 1

roman sur la santé mentale d'Alzheimer

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-  Papa, papa, je veux boire.
-  Amandine je ne suis pas papa je suis Léonard
   ton mari.
  Donc je suis sa demande et lui donne à boire.













-   J'ai froid tu fais du feu dans la cheminé ?
-    Mais c'est l'été Amandine, il fait bon, on a 
     28 degrés.
  Je la place sur le divan et la couvre d'une 
épaisse couverture, puis je mets un programme à
la télévision, je fais attention que le son n'y est pas.

  Comme elle reste seule dans la maison pendant 
que nous somme sois a l'école ou au travail, elle
n'a de contacte que les clients qui lui apportent les
vêtements à repriser ou réparer. Sans cela elle est
livré a elle même. Les enfants ne rentrent que le 
soir comme moi. Elle nous fait mijoter de bons
plats, sur son piano a gaz, que l'on apprécie, car 
son savoir faire a du mérite. Cuisiner est son 
ambition.
   Le revenu de sa clientèle se fait rare, serais se
le manque a gagner de la population ? 
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  Ses relations amoureuse ne donnent plus de 
signe d'affection. J'ai beau la dorloter rien n'y
fais, on s'éloigne a petit pas.
   Il n'est plus question de faire des voyages 
chaque proposition est racheté. Les excuses 
sont toujours les mêmes elle a des mots de tête.
Son comportement devient hernieux. Les 
enfants l'évitent car chaque action de leur part
ennui Amandine. Plus il y a des frictions et les
l'éloignement signent les raisons. les enfants 
sont contant de l'éviter car elle devient agressive.

Fais du feu Léonard j'ai froid.
-   Oui Amandine je mets du bois dans la cheminé.
  Je place une belle une belle bûche dans le foyer
mais n'y met pas de feu. Amandine est ravie.
-  Merci Léonard, je n'ai plus froid. 
  Elle dit mon prenons, j'en suis ravi ça dois allé 
mieux ? La télévision passe des films en continu,
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 sans son c'est ennuyant. Je prends un livre et fait
semblant de lire. Je me laisse étourdir par une 
petite sieste.

  Les enfants s'évadent souvent en chevauchent leur
montures a la moindre possibilité. Au retour ils les
brossent et les relâche dans le pré. Je leur attribue 
mon temps libre car cela ma toujours passionné.

-  Papa j'ai faim donne moi un biberon.
-  Tu veux dire que tu veux manger Amandine ?
  Elle ne répond pas et retourne dans sa sphère
où l'actuelle n'est pas réelle mais où le passé 
occupe son importance. Je ne la questionne plus
le silence détient la réponse de ma paix.
  Je la quitte et retourne dans les écuries pour
rappeler les chevaux. Brave chevaux, vous me 
comptez plus que tout, un seul reperd qui 
équilibre mon manque d'affection. Dans le box
je place du fion, dans les seaux de l'eau de la
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fontaine et par terre de la paille fraîche pour
le rendre aquilant.

   Cela fait 27 ans que nous somme marie, et 
Amandine a son anniversaire. Une petite fête
mérite de rassembler toute notre famille. Nous
organisons en cachette cet événement. Pour 
cela l'on loue la salle de fête situé près de la 
rivière longeant le village. la surprise est totale
cela lui plaira ? 
  Effectivement toutes notre préparation porte
ses fruits. Amandine apprécie. Au courant de
la fête Amandine a un comportement bizarre
elle tripote les jeunes filles vicieusement. 
Cette action ne plais a aucune des concernés.
Le fait elle par blague ou a telle trots but ?

  Je termine mon travail dans les box et 
retourne dans notre petite habitation. Je 
monte les marches pour rentrer dans la 
maison. Pas possible la porte est fermé 
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certainement avec une clé car j'ai du mal 
pour l'ouvrir ? Je n'est aucune clé sur moi, 
et tente de pousser avec force la porte. Rien
n'y fais je dois trouver une autre solution. Il
reste la porte de la cave, bien sûr je tente de 
passer par là. Je pénètre dans la cave et arrive
jusqu'à la porte qui donne dans la cuisine. Elle
est fermée avec une clé. Mais oui, je l'ai fermé 
pour quelle ne chute pas dans les escaliers. 
Commencerai-je-moi aussi par perdre la raison ?
Je me place dans la cour et appelle,
-    Amandine
-    Amandine ouvre moi,
-    Amandine ouvre moi.
   Pas de réponse, je conclu de chercher une 
échelle et la place prêt d'une fenêtre donnant
sur la porte d'entrée. Amandine est couchée
étalée contre la porte de tout son volume. Je 
prends peur et casse la vitre pour pouvoir 
ouvrir la fenêtre.
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   Je pénètre dans la maison et lui porte secoure.
-   Amandine tu m'entends ?
-   Oui papa je t'entends,
-   Que t'est il arrivé ?
-   Je voulais faire mes besoins.
-   As tu mal quelque part ?
-   Non mais je n'arrive plus à me relever.
-   Je vais d'aider.
  Avec peine je la relève puis lui change sa robe.
Ensuite je l'accompagne pour quelle puisse
prendre place sur le divan. Cette action n'est
pas sans peine, je suis perturbé et fatigué. Ne 
suis-je pas moi aussi envoûté par cette maladie
car je n'ai pas pensé que de l'autre côté de la
porte il n'y a pas de poigne, je l'avais condamné
pour quelle ne puisse sortir.

    Mes enfants reçurent des remarques déplaisantes
de la part des invités, Normal, avec le comportement
de leur maman une honte les incombe. Depuis là 
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plus de fête de famille cela devient monotone.
    Amandine fait de son mieux à la maison, elle
nous lave le linge et le repasse puis le range avec
précision. Sur ce travail pas de remarque jusqu'au
jour où elle remplit la machine a laver sans faire 
de trie de linge. En plus le lainage et les bleus de
travail sont lavés à chaleur élevé. Le lainage a 
rétréci et détiens. Il ne sont plus présentable. A 
partir de là je ne l'ai plus laissé utiliser la machine 
a laver, j'ai pris la commande.
   Cela fait 33 ans que nous sommes marie, il me 
reste 7 ans pour arriver à ma retraite cela me 
permettra de mieux lui accorder mon temps et
mon attention.

  Je prépare le repas du soir avec attention, du 
moins je le pense. Je met le couvert et y consacre
 tout mon attention. Depuis que notre piano est 
électrique, le progrès n'a de limite. Nous l'avion
changer le jour où je me suis rendu compte que
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les bouteilles de gaz se vidaient trop souvent 
anormalement. Amandine eut oublié plus d'une 
fois de fermer le gaz. 
             Il est 17 heures et à cette heure-ci 
qu'Amandine veux manger. Il n'y a pas 
grand-chose, des omelettes aux morilles et de
la salade du jardin. Je cherche Amandine et 
la place a sa place habituelle. Je chauffe en 
premier son omelette et lui donne à manger.
Il est 18 heures je peux chauffer mon omelette
puis manger. Mais Amandine ne me laisse pas 
tranquille, pourtant elle a terminé son asciette.
-   Papa je veux manger,
-    Amandine tu as dis que tu n'a plus faim,
-    Je veux manger j'ai soiffe.
   Je lui donne à boire et tente de lui redonner
le reste de mon repas. Rien a faire elle ne veut
pas et dit,
-    Je n'ai pas faim ni soiffe je veux dormir.
-    Quant j'ai terminé mon repas je te lave et
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      te met au lit.
  Je termine mon repas refroidi puis je 
m'occupe de la mettre au toilette, de la laver et
de la placer dans son lit.
 -   laisse la lumière allumé papa j'ai peur de la
      nuit.
-    Bien sûr Amandine je te laisse la lumière
      allumé.
   En été il fait encore clair bien que les volets
sont clos.
   Il est 19 heures, j'arrive au bout de mes
peines. J'allume la télé et regarde les 
informations de la région en mettant le son.

  Un moment donné elle tenta de préparé la 
corbeille de linge sale. Elle eut vidé toutes les
poches et mit au feu ce qu'elle y trouva. Personne
ne lui programmai d'entreprendre ce travail ni de 
jeter au feu ce qu'elle trouve dans nos poches. les
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enfants avaient laissé des notes pour les devoirs, 
des rendez-vous et d'autres papiers concernant 
les cours ainsi que les cartes bleus. Cette action
la déclassa une fois de plus aux yeux des enfants
qui lui firent comprendre par des remarques 
déplaisante que ce qu'elle vient de faire n'est 
pas normal

   Le calme règne dans la maison. Je prends ma
touche et part dans la chambre où se trouve 
mon lit. La porte reste ouverte car il arrive
qu'Amandine appelle. Ses cauchemars la 
rende imprévisible, il arrive qu'elle se lève et
divague dans la maison.
   Au matin je me réveille de bon pied, Amandine
n'a pas sali le lit. Je l'accompagne à la toilette
pour l'aider. Je regarde par la fenêtre et vois le
 fermier sur son tracteur traiter son champ de maïs.
Ce nuage a une odeur désagréable qui m'oblige 
de fermer les fenêtres. C'est un traitement complet
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pour la mauvaise herbe et sois disant un engrais
permettant une augmentation de production de 
20 pour cent.
  Je veux bien mais le vent pousse ce nuage 
désagréable dans la maison, sur le jardin potager.
Heureusement que je ne suis pas sortie pour 
ouvrir aux poules qui sont resté dans le poulailler.
Les chevaux aussi sont encore à l'abrite. Bien que
les fenêtre sont fermé ce nuage irrite la gorge.
   A la suite des obligations journalière nous 
prenons le petit déjeuné. Amandine a un 
comportement habituellement douteux, je la 
place dans le canapé et lui met la télévision et 
comme de coutume sans le son.

   Un des chevaux, la jument, a la patte avant 
anormalement grosse. Peut être que le maréchal
ferrant a mal cloué les fers, et qu'un fer la blesse ?
J'invite Marcel notre maréchal ferrant de faire 
un passage chez moi pour me donner son opinion.
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-   Que penses-tu de cette patte avant gauche 
     Marcel ? 
-    La jument c'est blessé en sautant, la plaie se
      cicatrise mal. Je suis d'avise de faire part au
      vétérinaire pour qu'il l'examine. Cette jument
      n'a pas de chance, dire qu'elle a perdu son 
      poulain a la naissance et maintenant cette
      blessure qui ne ferme pas.
-    Merci de tes conseilles Marcel je fais venir le
     vétérinaire.
  Je suis les conseils sans tarder .

   Amandine tremble de tout son corps, elle me
dit,
-   J'ai froid papa
-   Oui Amandine je te fais du feu.
   Il fait 26 degrés, je la couvre 
d'une épaisse couverture et comme d'habitude
je place un morceau de buche dans l'insère de la
cheminé sans l'allumer, juste pour donner cette
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impression qu'il y a de quoi faire du feu. Il me 
vient une idée, je place une bougie derrière la vitre
et je l'allume, puis je referme la vitre. la flamme
de la bougie danse, on a l'impression qu'il y a 
du feu.
   Je retrouve retrouve l'écurie et les chevaux, mes
poules et le jardin. J'ouvre l'enclo pour que les 
cheveux puissent gambader dans le prè. Je me 
dirige vers les tomates est en récolter pour midi.
Une poussière jaune les entoure, je les laves avec
l'eau du puit.
JJM


a suivre au 3/3
auteur Jean Jacques Mutz.
Ecrit le 07 12 2017, remis a jour le 23 09 2020.
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