Roman sur la santé mentale d'Alzheimer. 1/4










Mirage au dessus des nuages sage n 1

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Samedi le 2 décembre 2017

Roman sur la santé mentale 

           d'Alzheimer.

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-   Que veux tu faire Amandine sans mon aide ? 
Elle ne répond pas, je lui redemande,
-   Que veux tu faire Amandine sans mon aide ?
   Elle tente de se lever pour quelle raison ?
-   Que peux-tu faire Amandine ?   
  Amandine est la moitié de ma richesse depuis 
40 ans. Nous somme marié avec une  promesse 
de se venir en aide quoi qu'il arrive. Maintenant 
je suis obligé de la laver, de lui donner à manger 
et de l'habiller. Je lui parle pour qu'elle me 
réponde, mais rien ni fait.
-   Que veux tu faire Amandine ?    
Ce matin j'ai dû la laver, elle a fait ses besoins 
dans son lit. Je tiens a elle et malgré sa maladie 
je ne la lâcherais pas pourtant elle
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m'a fait des vacheries durant toute notre vie. 
Mes souvenirs tentent de trouver à quel moment 
cette maladie mentale a commencé ? Donc je fais 
une marche arrière et raconte le début de notre 
union.

    On s'est rencontré durant une soirée dansante 
d'une kermesse, où les invitations à danser nous
permettent de faire des rencontres. Nos sentiments
épouse le comportement normal d'adolescent. 
Une touche et l'amour fait son nid, oui mais il 
faut entreprendre une drague qui consiste à 
éblouir sa partenaire. Cette manoeuvre a 
plusieurs niveaux, sois l'on raconte la vérité ou
l'on se valorise en inventant des capacités sortant
de notre imagination. Avec une belle voiture le
risque de gagner n'a pas de doute, il faut choisir 
un métier de classe. Je conclu que si je veux une
compagne honnête je dois moi aussi rester 
correcte. Donc ce que mes camarades de sortie 
m'ont fait comprendre ne répond à aucune de 
leur revendications. Je décide de rester honnête
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et de dire la vérité.
-  Que fais-tu dans ta vie Amandine ?
-   Je suis dans une école de couturière et espère
     devenir couturière.
-    Et toi Léonard que fais tu ?
-    Je travaille comme charpentier c'est mon 
     métier.
-    C'est un beau métier Léonard.
-     Je n'ai pas a me plaindre et je gagne ma vie
      convenablement. J'habite dans un village 
      dans la ferme avec mes parents. Et toi 
      Amandine tu habites où  ?
-    J'habite aussi à la campagne avec mes 
      parents et nous somme une famille 
      nombreuses, j'ai deux sœurs et trois frères 
      et toi ?
-     J'ai une sœur et un frère.
   Après chaque invitation à danser des questions
emballent nos sentiments comme si notre avenir 
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est sur le point d'être tracé. Plus nous nous 
rapprochons l'un contre l'autre et plus notre 
volonté de poursuivre notre vie ensemble se 
démarque. En se serrant, de manière collée, pas
de doute, on est fait pour se comprendre a vie.
  Effectivement la suite se poursuit avec des 
rendez-vous qui nous invitent à suivre l'avenir
main dans la main. Notre joie se conjugue sans
trouver de contre indication. Nos familles 
respectent notre union qui se termine par un
mariage  a la fin de l'apprentissage d'Amandine.

Je tente de la redresser, car elle a chuté, 
des bleus marquent la face droite du visage.
-    Relève toi Amandine, ce n'est pas bien de       
rester allongé sur le sol.

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Enfin, elle est debout mais elle chancelle, je
 suis obligé de l'accompagner jusqu'à la cuisine
 pour que l'on puisse prendre le petit déjeuner. 
Comme elle est bien portante, j'ai de la peine à 
maintenir ce corps qui fait plus lord que son 
poids réelle car elle se rend instable. Le fit-elle 
exprès ? Je me demande.

  Ce fut un mariage merveilleux, tous les invités 
participent. Avec de nombreux jeux et danses nous
arrivons vers la fin et comme de coutume il est 
question de mettre à l'enchère la jarretelle de la
mariée.
-   Amandine, peux tu nous monter le début de ta 
    jarretelle pour la mettre à l'enchère ? 
-   Il n'est pas question de me prendre pour une 
    idiote, je ne veux pas j'ai mal a la tête.
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 Je n'insiste pas elle doit certainement être fatigué
vu que la journée fut chargé. La soirée se termine 
avec amertume. Bref, pour ce qui est de devoir
 familiale, il n'en fut pas question. bien qu'on est 
marié et majeur.

Je la place sur sa chaise, elle tient à peine debout,
 comme la table touche le mur je fais en sorte que 
son coté droit est retenu par ce mur. Sur le coté 
gauche je place le dossier d'une autre chaise pour
 qu'elle puisse s'y tenir. Puis je lui sers le café au 
lait dans des tasses ébrèches qui ont fait plus 
d'une fois la culbute. Je lui donne des biscottes 
et une tartine de beurre et confiture. je prend 
place en face d'elle et la regarde sans espérer 
un regard encourageant de sa part, ni une 
question quelconque .
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   Les suites de notre union vont bon train, chacun
occupe son poste de travail. Nous partons le matin 
et le soir on se retrouve pour le repas de midi il 
est tiré du sac. Amandine est une bonne cuisinière 
en fin de semaine elle élabore de fin petit plat on se
régale cela vas de soi. Amandine se déplace en 
vélomoteur et moi je possède un véhicule qui 
l'entreprise a mis a ma disposition. C'est une 403
Peugeot pickup équipé d'une petite grue qui se relit 
sur le renfort du toit du véhicule. 
   Notre train-train quotidien marche à merveille. Un 
jour Amandine est en arrêt de travail, sur un 
parcours habituel elle fait une chute avec son 
vélomoteur. Une grosse bosse et des maux de têtes a
répétition suivent.

  La tasse de café vient de se renverser, je me lève 
pour éponger. J'ai l'habitude car un seau d'eau et
une serpillière est a portée. Elle commence a crier,
-   Ce n'est pas moi papa qui la renversé.
-   Je ne suis pas ton papa, je suis léonard ton mari.
  J'éponge le café et lui redonne une autre tasse, 
l'autre je l'ai jeté elle est cassé.
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   L'avenir d'un couple consiste à avoir des enfants. Ce
que nous entreprenons avec accord. Mais un, enfant ne
se commande pas, il arrive quant on ne s'y attend pas.
Ce fut au bout de deux années de mariage que l'heureux 
évènement se révéla. Pour moi un vrais bonheur mais 
pour Amandine une vraie contrainte, pourtant elle a 
toujours voulu un enfant ? Je tente de la convaincre par
n'importe quelle façon, je la bichonne avec tous ce qui
peut lui donner envie d'avoir un enfant. On fait des 
projets pour partir en vacance en avion vers 
l'Espagne . Bref, elle acceptât et enfin , avec l'aide de
personnes proche plus âge elle accepta de garder 
l'enfant.
  La naissance se passa à merveille, je l'accompagne
dans la salle d'accouchement. Un garçon de 3 kg 900
vient au monde, quelle bonheur j'en suis fière et 
Amandine aussi.

   Amandine me demande d'aller à la toilette, je 
l'accompagne et la place sur le trône tout en laissant
la porte grande ouverte. je la rhabille, du moi la 
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robe car elle ne porte plus de petite culotte. Puis je
l'accompagne dans le salon et la place sur le divan
pour qu'elle puisse regarder la télé. Elle me demande
de ne pas mettre le son, car le bruit la dérange.

  On l'appel Frédéric, c'est un joli prenons. Tous
marche merveilleusement elle l'accepta comme 
toute maman sur terre. Cette naissance la rendit
radieuse et notre union aussi. 
  L'enfant grandit comme tous les autres enfants, 
quelques petits problème en faisan ses dents. Au 
bout d'un an et demi il fit ses premiers pas.
   Amandine retombe enceinte, cette fois ci elle ne fit
pas de problème et accepte sans broncher cette bonne
nouvelle. 
  Je l'accompagne à la maternité, et une fille vient au
monde, elle pèse 3kg 200. Nous lui avons donné comme
prénom Fabienne. Avoir le couple c'est parfait donc
nous décidons de rester à ce chiffre.
  La vie est belle quant tous marche comme il faut. Je 
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me permets de jouer un jeu de loterie et arrive de 
temps a autre de récupérer mon argent placé. On a 
toujours espoir de remporter le gros lot.

  Je fais le ménage et prépare par la suite le repas de
midi. Amandine reste adossé sur le divan, elle ne 
bouge pas. Un moment de repos c'est du bonheur 
bien que je dois avant toute chose m'occuper des 
deux chevaux que mes enfants montaient quant ils
étaient à la maison.

   Les enfants suivent leur évolution correctement et
Amandine les dorlote avec attention. Cela fait dix 
années que nous somme uni. Amandine est souvent
hargneuse, car des mots de tête la perturbe.

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     Je sors les chevaux dans le pré et les laissent se
dégourdir. Puis je nettoie les boxes et sorte le fumier.
Si je fais cette besogneux c'est que je me suis rendu
compte que les animaux ont plus de reconnaissance
que les humains qui m'entourent. Les enfants ne 
veulent plus rien savoir des chevaux mais pour moi
ca reste la seule raison d'être. Je retourne dans la 
cuisine et entend Amandine qui m'appelle,
-   J'ai froid, j'ai froid, fais du feu dans la cuisine
    papa.
-   Mais Amandine on est en été, il ne fais pas froid
    et je suis Léonard
-   J'ai froid, j'ai froid, fait du feu dans la cheminé.
-    On peut manger bientôt Amandine, ça nous 
     réchauffera .
-  J'ai froid papa, j'ai froid papa.
  Je ne réponds pas et continu ma besogneux. Je 
prépare la table avec des assiettes ébréché, des 
verres en plastique ainsi que les fourchettes et 
les couteaux. Je regarde par la fenêtre et observe
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les chevaux. Puis je cherche Amandine pour la 
placer à sa place habituelle bien callé. Je sers son
assiettes et lui donne à manger.
 Cela ne vas pas sans peine, elle a du mal d'avaler
correctement. Elle bave et boit comme une gourde
percée. J'éponge de nouveau et lui donnes à 
manger avec la cuillère. Enfin, je termine et peu me
mettre personnellement à table avec un ouf de 
satisfaction. Amandine c'est assoupie conte la 
table.
  Pour les vacances nous entreprenons des séjours
dans les maisons familiales. C'est une bonne 
résolution car les enfants peuvent suivre des actions
sportives qui ne sont pas possible en temps normal.
Cette solution nous la suivons durant 13 ans. Rien 
ne rencontre de contradiction nous sommes tous 
heureux. Le plus âgé des enfants a 15 ans, il ne 
veut plus suivre notre engagement et préfère partir
a la découverte avec ses copains. Jusqu'à présent
deux poneys s'ébattent dans les prés, comme il sont
trop petits on envisage de prendre deux chevaux.
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Les enfants ont suivent la courbe. Amandine me 
demande,
-  Qu'as tu fais des poneys Léonard ?
-   Je les ai envoyé en pension, je ne pouvais pas
     les garder, quatre chevaux c'est de trop.
( En pension c'est l'abattoir, mais lui dire la vérité
risque de la perturber.)

JJM

suite au 2/3

.auteur Jean Jacques Mutz
c'est le début d'un roman , des transformations 
peuvent suivre. C'est une histoire prit sur des faits réelles .
Ecrit le 03 12 2017, remis a jour le 23 09 2020.
A ce jour, 23 09 2020, 130 557 lecteurs.
A ce jour, 05 11 2023, 185 706 lecteurs.




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