Le sortilège de Thann ( nouvelle 114 fiction )

Mirage au dessus des nuages sage n 1














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le sortilège de Thann

    De la petite ville où j'ai vue le jour, je garde un souvenir 
que jusqu'à maintenant, je n'ai jamais réussi à oublier ; il 
fait encore partie de mes pensées.
   Construite dans une vallée, qui se trouve au début d'une
vieille chaine de montagnes . la ville de Thann représente 
le chef-lieu de notre canton et le début de la route du vin
d'Alsace. Y vivent trois milles habitants , qui vont prier 
dans une collégiale qui laisse élancer , au plus haut du 
ciel son clocher d'une hauteur hallucinante. Le son de 
ses cloches permet de rappeler les ouvriers et les gardiens 
des vignes et des champs qui sont éparpillés aux alentours. 
  Une rivière traverse notre commune sur le coté droit de 
la collégiale. Par temps orageux elle se gonfle et se 
transforme en un véritable torrent impétueux.
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  Autour de la collégiale, une grande place pavée de grès
rouge permet le rassemblement de plusieurs jeunes de se
regrouper dans un endroit opposé a la vue des personnes 
âgées. Nous ne laissons passer aucun jeu d'époque qui 
puisse nous divertir  car malgré la présence des vétérans
nous ne manquons pas de laisser libre cours a nos rires
et nos cries perçants résonnant a travers la flèche de la 
collégiale et des murs des habitations.
   Il faut chaud et la joie trouve dans cette saison un bien 
être dans nos cœurs d'enfants, qui devrait trouver la voie
de l'éternité. La nature aime aussi ce partage de gaieté 
elle le prouve en l'expriment par de belles couleurs 
chatoyante de la floraison.
   Sus les hauteurs , des vignes rendent le paysage 
rayonnant d'ordre et clarté par la répartition des rangées
perpendiculaire de ceps de vignes. Une route caillouteuse
s'élance vers le sommet , elle représente l'artère principal
de ce véritable labyrinthe de petite propriétés qui forment
une mosaïque dans les collines environnantes. 
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   Mes parents possèdent un petit arpent de vigne qui se
trouvent du coté droit de l'artère principale, la moitié de la
monté leur appartient , elle termine au sommet.  
  Le soleil la caresse du matin au soir ce qui donne a notre
raisin une vigueur apprécier par les connaisseurs , sa 
couleur fait aussi partie du plus . 
   Une grande croix détermine l'endroit où s'arrête nos 
vignes plantée entre des espaliers de pierres plus que 
centenaire. Un grand rosier avec des fleurs rouge nous
permet de composer de volumineux bouquets que nous
apportons a la collégiale. Cette grand croix nous rappelle
le souvenir de notre Dieu que nous honorons a chaque 
passage par un signe de croix ou parfois même par une
petite prière lorsque notre satisfaction nous donne lieu
d'exprimer un remerciement quelconque.
  De ma chambre, qui se trouve sous le toit de notre 
habitation, je peux apercevoir le chemin et même la croix
car notre maison se trouve au début du chemin a 
l'intersection qui nous guide vers nos vignes.
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  Ce mois de juin est étouffant, une chaleur torride 
insupportable règne. Ma mère et moi même décidons de
nous mettre en besogne seulement vers la fin de la journée
lorsque les gardiens des vignes ont terminée leur temps de
travail. Cette décision nous la prenons car la mauvaise 
herbe prolifère a toute vitesse, ont a de la peine pour les 
déraciner. 
  J'oublie le coeur au travail car je précaire les jeux sur 
la place autour de la collégiale. Les histoires imaginaires 
que nous y racontons sont drôles et l'on en rie, par contre 
pour les autres elles nous font peur. Tout l'entourage s'ému 
par certains fais que notre attention soutien. Quant a moi, je 
suis digne d'une véritable sagesse de flibustier car je cache
mes émotions. 
  Le vagabondage de mes pensées pervers laisse monter
nos sentiments contradictoire envers les croyance prêché
par l'Eglise , Comme le diable nous tient tous en otage, 
d'apprêt le serment de notre curé, nous tentons de trouver
l'âme solitaire qui le représente et qui se fait passer pour 
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l'un de nos semblable.
  Pour que nait notre pacte, que nous fondons, une charte
inviolable a toute tentation impure qui puisse faire venir le 
démon dans notre âme. Cette promesse nous terrorise plus
que tout. Pour que nous puisions remplier cette charte nous
décidons d'éviter certaines personnes qui paraissent 
ressembler a la description de notre ennemie. 
   Nous soupçons se dirigent vers le comportement d'une 
vieille dame. Nous la distinguons par les faits qui n'échappe 
pas a notre a notre clairvoyance. 
  La première chose qui nous choque, et qui attire notre
attention se fix sur son comportement .  Dans sa démarche
elle prend appui sur une cane en bois sculpté d'ornement 
bizarres …
  Voila les premiers indices qui conforte nos présomptions.
Il y a aussi ses habits noir délavés qui dégagent une odeur
de fauve ignorant la propreté. Son visage , serti de rides
profond , ne transmet qu'un visage démoniaque. Son 
comportement agressif envers nous les enfants, ne la 
couronne de la moindre bonne action car a notre vue, elle
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nous brandit sa canne . Ce qui provoque un chahut . Puis,
elle nous lance des paroles que nous n'arrivions peine a 
comprendre. Ces réactions étranges renforcent nos doutes,
qui se transforment en accusations. Notre jugement est bref
et sans retour. Il n'y a pas d'hésitation: nous tous la 
désignons comme une envoyée du démon.
   Depuis notre sentence , nous ne la perdons pas de vue
chacun d'entre nous découvre des faits a lui reprocher. Ce 
qui aggrave sont cas et de surplus de torts. Je fais en sorte
d'accumuler un maximum de renseignement pour la 
condamner. 
     A la fin de la journée, bien remplie, où le soleil n'éclaire 
plus autant, mais qui laisse une lueur rougeâtre sur la crête
de la montagne voisine, je décide de monter dans nos 
vignes avec ma mère pour arracher les herbes folles car la 
fraicheur du soir provoque une l'humidité . Je frêne mes pas
pour laisser une distance Cette intention volontaire de
ma part a pour but de suivre discrètement cette vieille dame
qui parcours, a cette heure ci,  le chemin menant a la croix.
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    Je la suit en cachet et l'accompagne jusqu'à la croix 
bordant le croisement donnant sur notre vigne. Je dois 
accumuler un véritable trésor de courage car ma peau se 
glace. Mes poils se hérissent et un frison horripilant me 
traverse le corps. Ma mère a prit une bonne longueur 
d'avance sur moi . Sa courtoisie de,
- bonsoir madame.
   N'a reçu aucun retour de cette vieille dame, comme 
d'habitude d'aucune réponse. Je ma rapproche de cette 
être diabolique et ma honte , ou mon manque de courage
, m'oblige à baisser les yeux pour ne regarder que les
pierres a mes pieds. A ce moment là, je porte le restant des
ficelles et les ciseaux . Je ne lui adresse qu'un timide 
- Bonsoir.
 Il n'a aucun effet que de troubler l'ensemble de mes 
pensées. Je me presse pour rejoindre ma mère qui me fait
comprendre que cette vieille dame doit être sourde ?
  Je ne la crois pas un seul instant mais feins d'accepter
ses explications. 
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  Le soleil ne nous honore plus de sa présence , il ne reste
que la trace d'une faible étendue orangées saupoudrée 
d'une nuance jaunâtre. La nuit est proche , les sommets 
des collines voisines se distinguent telle une transition 
unilatérale d'un passage a l'autre de la vie quotidienne.
Nous nous déplaçons avec peine car nos sabots claquet
brutalement sur des galets qui roulent vers le bas. Mon 
maintien est désavantagé car mes sabots ont deux tailles
au-dessus de ma pointure ; c'est une manière de les faire
durer plus longtemps, avec la vitesse que je grandis !
     Cette brève rencontre est pour moi un interlude 
accusateur par le fait que cette vieille dame se trouvait a
cet endroit, a un heure aussi tardive et pourquoi devant 
la croix ? 
   Cela doit certainement être relatif a son comportement
bizarre. Ce qui me choque le plus c'est quelle a ignoré 
notre politesse.  
    La pleine lune laisse distinguer sa clarté, elle nous 
guide vers notre habitation.
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     Ce soir la, je n'ai pas faim et une hâte , d'allez 
retrouver mes compagnons de jeux qui s'amusent 
derrière la collégiale, a l'abris des regards  parentaux.
Mes explications ne rencontre nulle contradiction car 
tout l'ensemble du groupe décide d'attendre le retour de
la vieille dame.
   Une bonne partie de la soirée est entamée. Il ne reste 
plus que quelque copains car les autres ont du rentrer, 
les parents les ont appelé.
  La vieille dame ne vient pas et nos jeux tardifs rappelle
à l'ordre le restant du groupe. 
  Je retourne dans ma chambre et ne trouve le sommeil. 
Le fait que cette vieille dame ne revienne pas, m' intrique . 
  Je me place à la lucarne de ma chambre qui me permet 
d'observer la route qui montant aux vignes et la place 
devant la collégiale. Je ne suis pas seul a veiller , de 
nombreux chauve-souris effleurent ma chevelure. Des 
chats expriment clairement leurs intentions sentimentales
par des cris rauque et désagréable. Des hiboux volent à
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travers la clarté de cette boule ronde qui domine le ciel
sombre. 
   Minuit vient de sonner une 
première fois , la suspect n'est 
pas revenu . Au deuxième son de 
cloche, je la vois avancer, appuie 
sur sa canne en tributents. Cela me 
trouble, de crainte, je me réfugie 
derrière la toile pour qu'elle ne 
prête attention .
  Par un trou, dans le rideau ma 
surveillance continue de l'observer 
discrètement. Je me rend compte 
qu'elle se dirige vers la grande 
porte voutée de l'entrée  principal 
de la collégiale. Sa démarche lente 
et instable ne trahit rien de ses 
intentions. 
   Soudain elle s'arrête puis lève  

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sont bâton sculpté en direction de l'entrée de la collégiale 
pour crier des mots incompréhensible. Elle continue sa 
marche et s'arrête devant la maison du maire où elle 
ramasse quelque chose que je n'arrive pas a définir. Elle
presse sont pas en direction de la boulangerie où , la 
aussi elle se baisse pour ramasser quelque objets… Je
continue de la suivre du regard , elle s'engage maintenant
dans la ruelle du marchant de poisson . Je la pert de vue, 
le sommeil me gagne et je répons a son appel.
   Les rêves de mes nuits sont remplis de pensées 
lugubres et les journées qui suivent n'offrent plus de 
résistance aux doutes que je porte sur elle : elle incarne
l'image même du diable, ca c'est certain.    
   Les jours qui suivent , aucune nouvelle rencontre  se 
fait devant la croix au sommet où sont nos vignes. Au 
bout de quatre semaines, le jour de la pleine lune, ma 
mère et moi nous rencontrons cette vieille dame . 
   Comme de coutume , a 'expression de notre politesse 
elle ne répond aucun écot, de toute façon elle ne nous 
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prête la moindre attention ! 
   Le soir, je prend le courage de retourner seul , en me 
dissimulant entre les vignes en cachette sens le moindre
bruit pour l'observer . 
   Pour ne pas faire de bruit, j'ai caché mes sabots a la 
maison. Je grimpe a travers les espaliers avec la plus 
grande attention pour ne bouger la moindre pierre
  Arrivé a l'endroit tant décrit, je me cache derrière un 
rosier au début de l'espalier.  La vielle dame gesticule son
bâton accompagné de paroles incompréhensible et 
saccadées. Puis elle se met a creuser un trou avec sa
cannes, a une longueur d'environs vingt centimètres et une
profondeur de cinquante centimètres sur dix de large . Elle
en retire un petit coffre d'une résonnance métallique qu'elle
vient d'entrechoquer avec la pointe métallique de sa canne.
  A la clarté de la lune, un reflet dénonce une brillance, d'où 
s'échappe des éclats qui scintillent remarquablement.
   Elle ouvre le couvercle pour en retirer des petits bouts de
papiers froissés en forme de boule, lesquels renferme un 
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objet !  
   C'est a ce moment que mon comportement pusillanime 
reprend le dessus et efface tout mon courage : j'arrête mon
observation . Je me dis que j'ai récolté assez de faits 
surprenants que je pourrais raconter dans ma prochaine 
histoire démoniaque derrière la collégiale devant mes 
copains et copines.
 Dans l'ensemble je suis satisfait de mon aventure , en plus
l'engouement de mes camarades me comble d'une fierté qui 
me rend serein. 
   Toutes mes observations vont les impressionner , moi seul
suit le témoin de cela . Je parviendrai par démasquer ce 
maudit diable incarné dans cette personne âgée !
   Les semaines se déroulent , aucun fait majeur ne vient 
troubler notre train-train de vie commune. La lune redevient 
a nouveau pleinement ronde. Ses rayons départagent les 
faibles ombres qui traduisent la réalité par une forme 
dévoyée, le raison devient prometteur par sa forme et sa
qualité. Une chaleur intransigeante domine la nuit. Je ne 
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peu trouver le sommeil  et prend , avec une particulière 
précaution , la direction de la croix. 
       Mon déplacement ressemble à celui d'un félin qui 
entreprend une chasse . Je suis certain que la vieille dame
s'y trouve ! Mes prévisions se sont avéré juste, elle occupe
le même emplacement et pratique le rituel de la dernière 
fois . 
     Je décide de m'attarder pour récolter plus d'informations.
Elle a sorti la boite métallique , l'ouvre et y place du papier 
froissé puis y rajoute des crachats ! 
  Cette action trouble mes pensées. Elle s'exprime dans un  
langage incompréhensible tout en refermant la boite avec 
son couvercle. A ce moment même s'échappe une myriade
de rayons que reflètent les lueurs de la lune.
   Il se fait presque jour les étoile s'effacent petit a petit . 
Une fraicheur matinale fait son apparition. Cette rosée si 
vital aux plantes , divulgue aux alentours leur parfum 
réconfortant. Elle proviennent des vignes où émane la 
senteur du raison . Les oiseaux commencent a chanter. La
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vieille dame rejette de la terre avec sa canne pardessus la 
boite. Elle place une énorme pierre rouge pour protéger la 
boite d'éventuelle curieux !
  Je reste couché jusqu'à ce qu'elle disparait de mon champ
de vision. 
   Une demis heure s'est écoulée. Je me relève courbaturés
et la même démarche que ma suspect !
   Je me dirige vers la croix puis me place devant l'énorme
pierre rouge qui me parait impossible de déplacer ? Ma 
tentation n'a de force pour déplacer le poids de cette pierre.
 Un facteur contraignants me bloque, serais ce  cette croix 
devant laquelle il est interdit de voler qui que se sois et cette boite
métallique ne m'appartient pas. Le second c'est que la peur 
me guide  car cette découverte risque de m'attirer des 
ennuis. En plus, d'ici peut les gratiens des vignes vont 
arriver. Je tente mais une incapacité musculaire ne me donne
de force nécessaire de déplacer ladite pierre aussi lourde 
qu'un énorme rocher ! 
   Mes intentions prennent une tournure différente: la curiosité
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est la plus forte elle dédouble ma force. Je me dis, 
- comment une personne âgée aussi faible a t'elle pu déplacer 
cette lourde et grosse pierre rouge ? 
  Je suis prêt a commettre une faite grave , serais je guidé par  
l'influence du diable ? Cette conclusion freine mon ardeur , je 
fais que repérer l'endroit , car j'ais l'intention de revenir avec
du renfort , cela partagera la responsabilité. Pour mieux repérer
l'emplacement , j'y rajoute une autre grosse pierre rouge 
arrondi et rare dans les environs de la croix. Je me contente de
faire une prière devant la croix car les premiers gardes des 
vignes arrivent avec sur leur épaules les serpettes . Il fait que
je quitte cette endroit maudit au plus vite .
   Chaque nouvelle journée arrive avec des anomalies qui 
ressemblent a des malédictions. Je pense en connaitre la 
raison car , je fais un rapprochement avec mes observations .
Mes pensées se tournent vers les sermons de l'église, qui 
prédisent que le malheur est une punition envoyé par le mal.
   Le mal, justement venons en a cette définition défavorable.
Je me dis,
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- Suis je le responsable des malheurs qui arrivent ? 
  Ce mot responsable me dévoile ma culpabilités du fait que
j'ai tenté de commettre une grande faute en voulant tenter 
d'enlever cette lourde pierre qui me paraissait collé au sol ?
Pourtant je ne l'avais pas déplacé ; serais se cela qui cause
toutes ces malédictions ? 
   Dans les vignes, une myriade d'étourneaux picorent les  
grappes de raisins, cela leur fait tournée la tête car ils sont
comme pinté. Le raisin doit être presque au sommet de sa
teneur. Les blessures aux grappes font perdre des saveurs.
Pour chasser les étourneaux, mes camarades et moi l'on 
s'efforce de les en dissuader avec nos lances pierres et des
bruit de casserole . Nos multiples tentatives sont vaines. 
Devant leur acharnement nous remarquons que ce que 
nous faisons est vain. Il n'y a pas que cela qui nous 
acharne la chaleur torride et le manque d'eau assèche la
région. Les feuilles de vignes s'enroulent sur elle même
avec l'apparition de cloques rouges sur la surface des 
feuilles du raison. Nous n'arrivons pas à trouver le juste
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contrepoids pour notre protection : le malheur est là. 
Dans les vignes plus un lièvre ne se laisse prendre dans
les collets. Les murs des racailles se dégradent car 
l'herbe qui pousse entre les raccords se dessèche
certains paliers s'écroulent.
  Le malheur frappe à de nombreuses portes. Monsieur
le maire est gravement malade ainsi que le curé de 
notre paroisse. Le boulanger s'accable d'une fatigue
indomptable aussi profonde que celle de notre 
poissonnier. Au marché l'on ne trouve que très peu de
marchandises a acheter , la vie prend une tournure de 
friche et la pauvreté commence à se faire sentir. Il n'y 
a plus qu'un filet d'eau dans le torrent et les poissons 
se font rares . Le blé devient une denrée de forte valeur
car de nombreux champs se sont calcinés par la 
sécheresse. La vie elle même apporte un sentiment 
d'insatisfaction . Des désaccords divers dans les 
foyens provoquent des affrontements . Cela pèse 
lourd sur l'avenir de chacun.
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  Cette état de chose incertain pèse lourdement sur nous
fessant notre avenir.  
   Dans la collégiale , les flammes des cierges ne sont en
nombre , la décoration n'ont plus de fleurs, elle sont 
 devenu rare. La manne de prospérité n'invite personne, 
elle se fraye un chemin dans une autre direction. Tous
les malheurs nous  suivent avec acharnement. Chaque 
soir je fais une pause près de la croix pour y faire une 
prière avec ma mère. Rien n'y fait, aucune amélioration 
pour nous tous.
   Les semaines s'écoulent lentement, difficilement . Je
n'ai aucune intention de me détourner du droit chemin 
la pierre arrondi côtoie toujours la grosse pierre rouge .
Aucune intention révolutionnaire n'agite mes pensées.
Je reste sage comme l'image d'un vrai mage.
  Je regarde le ciel et remarque que la lune se trouve sur
le point de s'arrondir. Cette constatation me guide vers
une intention consistant a prendre des dispositions 
pour revoir le comportement de la vieille dame qui 
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dans deux jours reviendra sur les lieux de ses vœux
de professiez.
  Mes présomptions me guide vers cette conclusion.
Tous ce qui nous arrive sont les signes maudites qu'a
mis en place le démon.
  Une profonde rage dans le coeur fait germer une 
vengeance que je prémédite sous une action qui doit
tous résoudre pour arrêter toutes les malédictions .
Je prend la place d'un juge qui tranche en considérant
les donnés précédemment évoqué. Avoir la preuve 
des actes ne met pas de doute sur les agissement de 
cette vieille dame. Je décide  fermement de retourner
ce soir avec un manche de pioche, près de ce lieu 
qu'elle nous a profané par sa malédiction.
   La nuit est épaisse et le ciel sans étoile, je n'ai pas
le moindre témoin de mon action. Avec l'aide de mon 
manche en bois de la pioche, je dispose d'un levier 
pour déplacer le gros rochet rouge. Mes intentions
rencontrent une difficulté ? Je n'arrive a la bouger 
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d'un brin : elle est comme collé au sol ? J'utilise toute
ma force et même mon poids pour faire balancer cette
pierre rouge. Aucun résultat probant. Je suis tout oui
par mon incapacité.
  Un moment donné, les nuages laissent passer 
quelques rayons de lune. Un miracle étonnant se 
produit. L'énorme pierre rouge se laisse déplacer  
avec une facilité déconcertante. Cette masse devient
légère comme un oreiller rempli de plumes. Je n'en 
revient pas , mais, d'où vient ce mystère ?
   Avec acharnement je continue de creuser le sol 
pour découvrir cette maudite boite métallique qui 
referme le mystère de tous ces mauvais présage.
La terre se laisse dégager sans mal , enfin, le manche
heurte la boite métallique . Un son réconfortant me 
comble . Ce phénomène serais ce un présage ? Ma
fureur trouve dans se bruit une  volonté persévérante 
pour mes recherches. Je me rend pas compte de 
l'acharnement que je déploie pour sortir vite fait cette
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casse de son emplacement.
  A son contacte une froideur glace mes mains malgré
la chaleur environnante. La caisse est légère et lourde
a la fois. Je la porte devant la croix , et sur la pierre 
gris a son pied j'ouvre le couvercle. A l'intérieure je 
découvre des rangées de petits bouts de papiers qui 
sont enroulé comme des cigarettes. Je déroule l'une 
d'entre elles puis, avec une stupéfaction profonde, j'y
trouve des cheveux.
  Ma curiosité irrassasié, déroule les autres rouleaux
de papier pour les étaler sur les pierres tout autour.
  Mon inventaire dévoile des cheveux qui n'ont les 
même couleurs n y les même forme. Aucun point 
commun ne les distingue. Je retient que certains 
sont long, gris, brin, frisé, rouquin, noir, ex.
  Tout cet étalage recouvre les surface plate de la pierre
rouge que j'ai du déplacer. La lune disparait à nouveau 
ses rayons ne provoque le moindre rayonnement qui 
éclaire les rouleaux de papier. Subitement, une bise 
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effleure mon visage . Mes cheveux se décoiffe, une 
mèche s' échappe comme les autres cheveux étalé sur
la pierre rouge, ils se mélange en tombant a terre sur 
l'herbe sèche. Je suis hypnotisé , et ce remu ménage 
me stupéfait d'étonnement. Je me donne un mal fou 
pour tenter de les enrouler dans leur papier. Plus rien
ne correspond . Je fais de mon mieux pour redonner
forme a l'ordre précédant, hélas plus rien ne colle ? 
  Ma hâte et ma fébrilité enlace une inquiétude 
troublante sur mon comportement. Ma curiosité n'a
de valeur en sagesse, maintenant je me rend compte
que je viens de commettre une énorme faute. Je me
dépêche de refermer le couvercle de la boite métallique
de la placer dans le trou puis remet la grosse pierre 
rouge par dessus. Je fais de mon mieux pour remettre
en ordre le pourtour de la croix. De toute vitesse je 
retrouve ma chambre.
  Cette nuit n'apporte le sommeil attendu je cogite 
des pensées moroses. 
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  Le lendemain, mon visage dévoile une fatigue car
de profond rides , comme les personnes âgée marque
mon visage d'enfant.
   Au soir de la pleine lune, je retourne avec les plus 
grande précautions, au croisement prêt de la croix. Je 
suis parti très tôt et attend avec impatience la vieille 
dame. 
  Mon attente porte ses fruits, elle arrive , titubante a la
croix.  Puis elle commence sont rituelle avec des mots
incompréhensible, puis utilise sa canne sculpté pour
déplacer la grosse pierre rouge. La lune rayonne de 
toute sa clarté . La poursuite de sa besogne arrive a la 
boite métallique qui répercute les rayons de la lune. 
Elle ouvre la boite , et a ce moment, elle remarque que
l'ensemble des bouts de papiers ont un désordre qui 
la révolutionne. Ses réactions sont immédiats, elle 
brandie sa canne vers le ciel et crie a haute voix en 
direction de la lune témoin . Son langage ne m'apporte
rien d'encourageant , mes induisions sont le résultat 
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de sa fureur. 
  Je ressent une sorte de victoire car ma joie fait battre
dans mon coeur une chamade et une réaction nerveuse.
Un tremblement  nerveux de tous mes membres 
m'envahi.
  Cette envoyé du démon a un comportement bizart et
choquant, elle se comporte comme une jeune personne.
Elle se débarrasse de la boite métallique en la jetant dans
les ronces, puis elle cavale a toutes jambes en direction
de la ville. Pour son grand âge , sa course sportif est
extraordinaire. Je m'exalte, glorifie par ma victoire . Après 
son départ, je rejoins la ville.
  Le lendemain se produit une transformation inhabituelle
je me suis levé tard , contrairement a mes habitudes. Sur
le toit les clapotis de la pluie chante allègrement sur les
tuiles plate, une sérénade réconfortante. La rue brille à
nouveau et les gens se réjouisse en se rencontrant. Les
becs de gouttières de la collégiale crachent de l'eau sur
les pavés de la place pour remplir les rigoles qui guident 
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l'eau dans les ruisseaux. Les cours d'eau se gonflent en
torrent tempétueux. Monsieur le maire se montre de 
nouveau ainsi que le curé qui tente de nettoyer les 
alentours de la paroisse. Le boucher a retrouvé sa bonne
humeur et sa santé. Le boulanger exulte de joie avec le
poissonnier qui retrouve sa clientèle d'avant. 
   Le réconfort réchauffe nos cœurs et la bonne humeur
humeur règne en maitre. Dans les vignes, les étourneaux
ont disparu et l'herbe jaune reverdie
  Sous le toits l'on se sent à l'abri , la température 
redevient clémente et le sommeil confortable. Les herbes
folles attirent les lièvres et les moutons gonflent leur 
ventre pour des réserve pour l'hiver. La vie saine reprend 
son équilibre parfait.
- Et la vielle dame, qu'elle elle devenue ?
-  Elle a disparue , emportant avec elle toutes les 
   malédictions et toutes mes condamnations. 

auteur Jean Jacques Mutz 
Reprise d'un Texte édité en 1998 ISBN 2.84094.370.0 


JJM 
A ce jour, 18 01 2024, 191 293 lecteurs.












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