George et ses dédales ( nouvelle n 111 )

Mirage au dessus des nuages sage n 1

Le texte est une fixions, comme toutes les fixions qui 
brassent  des faits vécus.
















1
George et ses dédales

                      Mon grand père George occupe un poste qui 
ressemble a celui d'un éclusier. Ses horaires de travail sont
du levé de soleil a son couché par n'importe quel temps. Il 
a comme fonction de lève le pond levis du canal du Rhône 
au Rhin qui permet de passer du quai d'Alger au quai de 
l'Alma a Mulhouse en 1965.
   Ce pond levis a bien  plus de 100 ans, son ossature en fer 
noir lui donne un charme particulier car son enchevêtrement
de cornières se relient par l'assemblés des rivais.     
  Pour le mettre en mouvement une grande manivelle, très
impressionnante permet de décupler sa force et faire
basculer le contre poids sans difficulté. Cette manœuvre se 
fait pour qu'une péniche puisse passer car le niveau du pond 
se situe au même niveau que les quais sois 50cm au-dessus 
2
















de l'eau du canal.
  Depuis que nous habitons dans un bâtiment qui regarde sur 
le canal, notre entrée se situe rue de Bale, j'ai l'occasion de le 
rencontrer chaque fois que je passe par le chemin de halage  
du canal.
3
    J'ai 13 ans et je continue de me rendre  a école  Kléber qui 
se trouve a 15 minutes de marche Pour y aller je suis le 
chemin de halage du canal . Ce parcours, reste le plus rapide. 
Chaque fois que je passe devant sa guitoune , je lui partage 
le bonjour du jour et quelques réflexions encourageante qui 
l'honore. 
   Sa passion pour le jardinage, eut mis en place des tonneaux 
métallique remplie de terre pour que des fleurs puissent 
égailler le manque de couleurs de son entourage. Il possède
une pipe sculpté, qu'il bourre d' Amsterdam au parfum 
révélateur . Quant un panache de fumé s'en échappe, un 
fluide te guide vers lui. Il n'a pas beaucoup de cheveux sur
la tête, par contre une moustache grisonnante relie les 
favoris gris foisonnant.
   La guitoune, de 2 mètres sur 2  implante son assise a une 
maison d'habitation qui regarde sur un stock de charbons  que
livrent les wagons ou les péniches . Dans cette habitation , qui 
se trouve sur sa droite, une soprano s'entraine a chanter de vive 
voix et porte son chant à travers les montagnes de charbons. 
4
Sur sa gauche, des monticules de ferrailles sont stockés . Un 
vas et vient de camions travers le pont . Quand des péniches
arrivent, un embouteillage se forme, et le silence prend 
possession de ce carrefour de communication routier. La  
soprano continue ses entrainements avec ardeur. Mon grand 
père se régale de ses répétitions, il en connait toutes les 
partitions.
- Écoute Jean c'est la Traviata de Verdie. Qu'en penses tu ?
- Elle a une belle voix cette dame en chantant sans qu'aucun 
   instrument d'accompagnement la guide, c'est majestueux. 
  La péniche est passé et le bruit des moteurs de camions 
redémarre . Leur bruit vacarmeux, étouffe la voix de cette 
magnifique opéra. Mais la soprano ne cède pas et continue 
comme un rossignol satisfait de son savoir faire. 
   En face de sa guitoune, sur le quai d'Alma se trouve un café 




















au nom de " AU CAFE DE LA MARINE ". Parfois, nous allons
y boire un diabolo menthe, mais toujours après le coucher du soleil.  
   Cela fait 7 ans que ma grand mère nous eut quitté. J'eu la 
chance qu'elle m'avait accordé pour me garder. Ce qui me 
5
semblait bizarre, a cette époque, ce fut l'absence de mon 
grand père que je ne rencontrais qu'a  la fin de la journée, la 
raison je la connais maintenant ce sont les horaires des bateliers 
qui l'eure pénalisé. 
  Parfois je m'arrête et entre dans sa guitoune où des livres et 
des journaux de toutes sortes, lui servent de repères. Lire reste 
son hobbie principal et il me raconte souvent les passages
qui l'on impressionné. 
  Sur la seconde chaise, une pile de Paris match occupe l'assise.
Je reste debout, et en feuillete les pages de temps en autre. 
Quant je fais un arrête sur de belle pages et de beau reportages 
il les comble de son attention. Ses récies sont comme c'il 
eut participé au reportage. Je l'écoute sens en perdre la moindre 
réflexion. 
  Mon avenir reste son thème principal et souvent il me
questionne sur ce que je ferai plus tard ? 
-  Jean qu'aimerais tu faire comme métier plus tard ?
-  J'aimerai écrire des histoires pour les partager avec d'autres.
-  C'est une bonne chose mais tu vas t'y prendre comment pour
   écrire des histoires ? 
6
-  J'écoute les récies de ci et de la , puis je les écrit en petit 
    textes. Ces 
    résumées me 
    redonnerons 
    l'ouverture d'une 
    histoire a raconter.
-  Ca c'est une bonne 
    chose, garder par 
    écrit ce que l'on 
    aimerais réécrire 
    plus tard Jean, 
     mais quel métier 
     aimerais tu faire 
    pour commencer ? 
-   Je pense a couvreur 
    comme mon ongle 
    Pauli.
-   Oui tu as raison, Jean 
     le salaire est bien plus 
7
    grand que celui que je récolte et ta grand mère serait fière te 
    toi mais continu de bien suivre les cours a l'école cela te 
    servira plus tard.
-  Grand père qu'as tu appris comme métier ? 
-  J'avais appris curé dans une église catholique, j'habitais dans 
    un presbytère qui se trouvais dans une des paroisses du haut Rhin
    pas loin de la Suisse, durant l'occupation. Il
  Un moment de réflexion coupe cour a notre discutions. Nous 
restons sur cet échange de questions réponse où l'un comme
l'autre eut rassemblé une certain savoir.
   La soprano a changer de texte et s'entraine sur celui d'une opérette
en Allemand, L'auberge du cheval blanc.
    George prend le fourneau de sa pipe qu'il cogne sur le bord de 
sa main gauche et la tenant avec le tuyau a l'envers et verse le 
contenu dans une boite métallique. Ensuite il prend sa tabatière 
pour y puiser une touffe de tabac , laquelle permet de remplire
la pipe en la bourrant.  
  Sur le canal , deux cygnes qui  se laissent porter par l'eau, en
naviguant a coté des péniches stationné pas loin sur notre droite. 
Puis, mon grand père dis,
8
- Les cygnes sont fidèle l'un a l'autre et ci jamais l'un des deux 
   vient a partir le dernier restera  seul le restant de sa vie.
  Sous ses yeux des larmes de peine humidifie sa moustache. Je 
n'entame plus de question et le quitte en lui souhaitant une 
bonne soirée. 
   Je ne rentre pas bredouille et questionne ma mère,
-  Le grand père George ma raconté qu'il était curé, est ce vrais
   maman ?
-  Oui, il était curé, mais normalement personne ne devais le 
    savoir et il a confié son secret a toi Jean ? Comment as tu 
    réussie a ce  qu'il te réveille ce secret ?
-  Je pense qu'il a confiance en moi.
 -  Ca je suis certaine, car ce fut ta grand mère qui me lavait 
     confier pas lui.
 -  Mais il aime me parler de ce qu'il lit et de son passé, j'aime 
     écouter ses histoires qu'il prononce  un peut haché par 
     l'épaisseur de sa moustache.
-  Jean, demain, tu lui apporteras des quenelles de foie il aime 
    cela.
-  Oui maman, comme c'est jeudi demain, et que l'on n'a pas 
    classe il  n'y a pas de problème.
  Le lendemain a midi, je rejoins George avec une corbeille en 
9











osier dans lequel se trouve une spécialité Alsacienne qu'aime 
faire ma mère, des quenelles de foie passé, de la salade et des 
galettes de pommes de terres poilé dans de l'huile d'arachide. Le
tout se trouve dans une grande thermos. 
-  Comme prévus, George, je t'emmène des quenelles de foie et des 
    galettes de pommes de terre.
-  Merci Jean , j'aime cette spécialité Alsacienne , tu me gâtes. 
10
-  Bon appétit George je revient plus tard pour rechercher les couverts .
  Je revient chercher les couverts une heure plus tard. La barrière bloque
le passage et le pont levis est relevé. Un bateau se trouve au loin 
avec l'intention de passer. je me trouve sur le quai opposé a la guitoune
et attend patiemment le passage de la péniche. Il n'y a pas beaucoup 
d'espace entre le bateau et les cotés a peine 50 cm.
   Le remous de l'eau fait remonter de la vase qui rend l'eau saumâtre. 
Dans les débris de bois se trouve d'autres déchets qui forme une  nappe 
de détritus qui se laisse entrainer par le remous du moteur de la péniche. 
  Le pont levis retrouve son assise, je demande a George,
-  George, je peux replier la barrière ? 
-  Oui Jean.
  Je replie la barrière et travers le pont. 
- Heureusement que le repas se trouve dans une thermos George, il aurait
   refroidi. Comme tu n'as pas eut le temps de manger, je revient plus tard 
   pour reprendre la corbeille et son contenu.
   A mon retour, 1 heure plus tard, je rejoins George. Il a terminé son repas .
Il a l'air bouleversé, car son visage me parait changé. Je ne posse pas de 
question et reste un peu gêné. Puis, je lui demande,
- Les quenelles et les pommes de terre étaient elle encore chaude ?
11
- Oui Jean, tu diras  merci a ta maman.
  Le dialogue vient de s'ouvrir, son visage retrouve la forme d'avant, puis
il me dit,
-  Je suis triste Jean, car la ténor vas déménager et le marchant de charbon
   aussi. L'emplacement vient d'être vendu a la commune de Mulhouse qui
   a un projet .
-  Mais George, il n'y a que le charbonnier qui sera  déplacé ? 
-  Non , le ferrailleur aussi devras quitter son emplacement.
-  Et quant sera t'il de la passerelle qui permet de traverser le centre de tri
   pour rejoindre Riedisheim ?
-  Ca je ne sais pas, pour l'instant elle reste, entre le charbonnier et le 
    ferrailleur. 
-  Qui t'a fait part de ce chamboulement ? 
-  La soprano la dis ce matin et le comptable du ferrailleur.
-  Il n'y aura plus beaucoup de passage de camions , juste quelques voitures
   je pense George.
-  Tu as raison Jean, je suis moi aussi sur le point de quitter cette 
    emplacement car je vais prendre ma retraite. 
-  Dommage, je commençais par prendre gout  nos rencontres.
-  Bon ce ne sera pas pour cette année, que je prendrais ma retraite mais
12
    pour le début de l'année suivante.
-  Tu sais grand père, a 14 ans je rentre en apprentissage et je ne pourrais
    plus te rendre visite autant de fois qu'en ce moment.
   Les jeux sont jeté, le temps efface les bon moments et en savoir plus ne
me m'accorde plus la chance de récolter des histoires pour que plus tard 
je pourrais en écrire. Donc il faut que je demande a George,
- George, quant as tu rencontré ma grand mère ? 
-  Pour cela il faut revenir en arrière en 1943 au moi de décembre.  Je me 
   trouve dans un presbytère catholique du clergé de Strasbourg comme cure. Nous
   recevons la visite de la gestapos qui organise  une rafle. Nous somme 
   tous obligé d'embarquer dans leur camions car l'ensemble des personnes
   sont soupçonné d'avoir fait passé des gens a travers la frontière Suisse. 
   Des questionnaires brutaux nous sont infligés. L'ensemble du personnel
   subit des condamnations . Je suis envoyé dans le  camps du Struthof avec
   d'autres personnes et perd de vue une bonne partie de mes compagnons.
      A la vue de cette horreur que font subir des soldats SS venu d'Autriche, 
   je ressent un mépris envers ma religions qui prêche la paix et le pardon 
   et jette ma croyance a qui veut bien la confesser. 
      Je me retrouve dans une fabrique de munition où se trouvait ta grand 
   mère. Comme les SS m'ont prit comme gestionnaire, je m'occupe des 
13
   démarches journalières. J'enregistre les personnes décédées condamné 
   a la pendaison ou passé dans ce qu'ils appellent la douche. 
   ( chambre a gaz )
      Je dois rendre compte du travail fait par les femmes et de leur 
   production. Une sélection se fait et des personnes faible sont désigner 
   pour prendre cette fameuse une douche. Il n'y a pas de retour car sois 
   disant elles seront muté dans un autre camps de travail. Autour de nous 
   règne une méfiance telle que le nom peur n'a plus de valeur mais que le 
   mot espoir nous fait revivre. Parfois, on nous dit que des personnes se 
   sont suicidé ? 
   Je rectifie les chiffres qui portent un nom et les classe comme perdu 
   dans les anales. 
       Je suis tombe amoureux de t'a grand mère au premier  coup d'œil.
   J'ai fait en sorte que le travail qu'elle doit entreprendre reste a sa hauteur. 
   Quant les femmes avaient des problèmes de digestion, je lui donnais des 
    morceau de savon noir coupé en forme de suppositoire. Pour quelles 
    restent attirante, en cachant leur cheveux gris, elles prenaient des cendres 
    noir pour les teinter  avant chaque revue . Les décideurs SS  désignaient 
    celles qui partent a la douche. Il en fallait tout les jours un certain nombre
    car au portillon, l'arrivage de la relève fait de nouvelles travailleuses les 
14
    remplaçaient. Ta grand mère arrive au camps de travail durant le printemps 
   1944 dans des camions qui les avaient chargé d'un  train venant de Paris.
    Les SS Autrichien mon fait savoir qu'elle a la double nationalité, Française 
    et Suisse. et qu'elle a des proches dans la croix rouge international Suisse.
    Lorsque les premiers avions de la libération survolant le camp, des ordres
    furent donner de brûler tous les  papiers consternant les travailleurs et 
    les travailleuses disparues ainsi que ceux qui sont présent. Avant l'arrivé des 
    libérateurs, le camps fut livré a lui même ce qui a fait un remue ménage 
    complet. Un nouveau registre des personnes fut crée et a ce moment là j'ai
    donné mon nom de naissance en renient celui que j'eus étant curé. 
  George arrête de parler, puis des larmes apparaissent , ils plongent dans sa
moustache. 
-  Merci pour ce que tu viens de me dire, plus tard je le raconterait en mémoire
   de toi.
  George prit sa retraite et le pont levis fut condamné en restant ouvert. Plus de 
passage de véhicule et de piétons.

Le pont levis n'existe plus, par contre celui de la photo se trouve a la sortie
de Mulhouse a Zillisheim .

  JJM 
Auteur Jean Jacques Mutz.
Écris le 12 01 2022.
A ce jour, 16 01 2022, 165 623 lecteurs.
A ce jour, 13 10 2023, 185 456 lecteurs.
  



















    

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

LA SOUPE SUR L’ÎLE DE PAG ( nouvelle 33 )