CI TU VEUX VIVRE ( nouvelle 27 )

Mirage au dessus des nuages sage n 1














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CI TU VEUX VIVRE


     Je me déplace d'un pas nonchalant vers l’arrêt 
de bus du village, qui se trouve au centre près de 
la place du marché et du café. Mon intention 
consiste de faire des emplettes en ville.  
   De voiture je n'en possède pas , je suis tributaire 
de cette société de transport en bus qui est des 
plus régulier. Mes revenues sons amoindri 
depuis que je suis a la retraite avec ma bien aimé.

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    Me voila près du café, le soleil clame sa chaleur 
avec ses rayons qui travers par endroit les hauts 
platanes, et la où leur ombre se marque,  une 
petite fraîcheur signe mon bien être. Mon béret 
basque témoigne de ma vénération pour cette 
belle région de France où je trace ma vie depuis 
ma naissance. A ce jour je lui accorde toute ma 
passion. J'ai de l'avance sur le départ, ce qui 
me permettra de jouer une partie de cartes avec 
mes compagnons d'infortune. Avec un beau 
temps comme aujourd'hui, il est certain que Paul, 
Léon et Franc attendent ma venu. Je ne suis pas 
dans mes habitudes mais la, je préfère 
emmagasiner un surplus d'avance .
   Dans notre  jeux de belote je marque plusieurs 
bâtons, que je  gagne avec vive harmonie. Le 
fait de remporter plusieurs victoires m'enivre, je 
plonge dans l'oubli de respecter la venu du bus.   
   Le temps a passé vite, même trot vite . C'est 
Franc le perdant, sa rancune trace une faiblesse 

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visible sur sons comportement car a chaque fin 
de jeux, il tourne les bouts de sa moustache entre 
ses deux doigts.
  J'ai pris place de façon a pouvoir observer le 
sommet de la colline, d'où arrive mon bus. 
Mon incertitude ne se laisse influencer par 
aucune remarque contradictoire que me font 
mes collègues qui eus tentent avec vive 
harmonie de déstabiliser la directive de mon 
jeux. 
    Je remarque le reflet des vitres du bus qui 
miroitent aux rayons de ce beau soleil d'été. Je 
traduis mon attention à mes collègues pour 
qu'ils accélèrent leur façon de jouer. 
   La distance restante est de trois kilomètres , 
encombré de virages, ce qui nous permet de 
finir cette dernière donation.
   Il me reste quatre passe, et le bus arrive à 
l’arrêt en faisant grincer le métal des ses roues 
par l'action du fortement de ses freins. Le 

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chauffeur de bus me connaît, cela me permet 
de lui faire un signe de ma main pour qu'il 
patiente un peu.
   Une vieille dame descend du véhicule, elle 
se rapproche de nous, Paul dit d'un air 
prétentieux,
  - C'est pour toi Luc, cette vieillerie là ? 
   Je tourne mon attention vers cette personne 
âgée et ne peux que constater que nulle 
ressemblance ne coïncide avec mes 
connaissances . 
    Mon regard bref, très désobligé et troublant, 
provient de l'attention que j'eus porté  a notre 
jeux de cartes ? Ce préjugé prend la forme 
d'une certaine incertitude ; une sorte de doute 
qui devient persévérant.
   La personne se rapproche plus prêt de nous,
 - Mais ci Luc, c'est pour toi cette visite, elle te 
   fais des signes ?
 - Je ne crois pas Paul, je ne la connais pas ? 

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    J' ai des doutes, aucune cohérence ne peut 
se conjuguer avec ma mémoire. 
    Cette personne se dirige vers nous et , 
l'amalgame de mes présomptions prouve bien
qu'elle n'occupe de place dans mes souvenirs. 
Bref, je ne la connais point. Son visage attire 
mon regard, son sourire resplendissant me 
fixe avec complément , je suis comme ébloui 
par sa présence.  
 - C'est ta grande tante Luc ? 
   Me dit Léon d'un air amusé, 
- Je ne pense pas, et cela fait des années 
   qu'elle n'est plus de ce monde ?  
   Mon doute me trouble, elle est maintenant 
a deux mètres de le table et une cohésion 
intraduisible me tire vers elle ? 
   Effectivement je pense la connaître mais , 
je sens que dans mes présomptions une 
hésitation. 
   Paul provoque des doutes dans ma 

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béatitude par une remarque plus hasardeuse 
que Léon . Il va  pousser sa taquinerie pour dire,
- Et ci ta femme vas savoir qu'une autre femme 
  te donne rendez-vous à l’arrêt de bus ? 
- Ne raconte pas de bêtise Paul, le mal est vite 
  fait les on dit font vite le tour de village.)
    Le regard de cette vieille Dame reflète le 
bonheur  car elle ne quitte mes yeux . Vis a vis 
de mes camarades de jeux je sens la politesse 
de me lever de ma chaise pour lui faire la bise 
de bien venu. 
   Ma réaction arrêt net le pas de cette vieille 
Dame qui m'attend avec impatience. A ce 
moment précis des souvenirs lointains 
renaissent , ma conscience fait revivre mon 
passé. C'est bien cette vieille Dame qui ma 
gardé durant quelques années dans mon 
enfance jusque l'âge de mes six ans., voila 
de cela déjà soixante cinq années passées ? 
   L'intrigue ne m'impressionne point et le 

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souvenir me donne une sorte de joie que je 
ne peux éloigner de moi. Ma jeunesse refais 
surface et une force contradictoire manipule 
mon comportement. Je dis a cette Dame, 
avec ses rides marquant des traces 
profondes sur le déroulement de sa vie,
 - Bonjour Madame Rosalie, votre visite 
    m'honore. 
   Je lui souri de vive satisfaction et me 
rapproche d'elle pour lui donner quatre 
bisses comme le veut la coutume part chez 
nous. Le premier contacte, avec nos joues, 
provoque une chaleur réconfortante et 
cohérente. 
   Le second contacte épouse la  
température d'une tiédeur attirante. 
   Le troisième fortement, épouse un 
rafraîchissement  odorante quant au 
quatrième se mut une froideur repoussante ; 
comme une participation venu d'une 

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préméditation choquante. 
   Je me trouve devant le fruit d'un complot 
du a un élément  qu'on nome mort par arrêt 
cardiaque. Mon cœur se remet a battre la 
chamade et mon subconscients me fait des 
compliments, il vient d'écarter toute absence 
vitale. 
   J'eus failli ne plus entendre battre mon 
cœur  ce jour la mais , ce ne fut qu'un rêves , 
ce sont des  sentiments qui vous éloignent 
vers un autre firmament, celui de l'abstraction 
électrique de la vie. 
   Les rêves sont le signe d'une autre monde, 
mais, ils peuvent aussi devenir  le signe de 
ressaisissement général du comportement 
d'une personne. Le subconscients est la 
pour rappeler a l'ordre notre comportement.


   Je viens de marquer le coche d'un bus qui 
tenta de m'emporter dans l'au-delà. Le 

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prochain rendez-vous, avec le visage de la 
mort sera peut être le bon ? 
  Je veux encore vivre, vivre dans ce monde 
où la réalité se traduit par le souffle 
enflammé d'une suite avec lendemain.


JJM

Auteur Jean Jacques Mutz .
écrit le 16 09 2010, remis a jour le 04 01 2020.
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