LE VOILAGE DE LA SAINTE ( nouvelle 47 )

Mirage au dessus des nuages sage n 1








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LE VOILAGE DE LA SAINTE



 Comme chaque dimanche matin, après 
la messe, des hommes du village se 
retrouvent autour d'une table ronde ; 
elle occupe une place prisé de l'auberge 
de la veuve Bertin. Ils sont au nombre 
de sept et leur référence de bon buveur 
ne laisse passer leur révérence. Le 
voisinage les nomme de gros 
consommateur.

  Madame Bertin les aimes beaucoup, 
commercialement dit. Elle ne rencontre 
de contradiction sur aucune de leur 
objections. Le fait de pouvoir les 
entendre parler aussi vulgairement, 
mérite que ne résonne dans se pensées 
une juste moralité. 
  Elle écoute, avec harmonie, leur 
fantasmes paroliers qui dénonce le 
voilage d'un langage familier. Je laisse 
virevolter certains mots qui troublent le 
juste accord de la valeur humaine.
  Une bonne amère bière est servi, c'est 
la tournée du forestier qui entame la 
marche d'aujourd'hui. La discutions ne 
tarde point et la payeur se permet 
d'ajouter ,
- Ma femme, je l'aime beaucoup, a ce 
point que le dimanche je la laisse tranquille 
dans le lit. Ce qui va vous étonner c'est 

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que j'ai une autre compagne, une sourie, 
qui chaque samedi soir au dimanche matin 
vient se coucher a coté de mon oreille 
droite. Comme ma femme a une peur 
bleu ce cette sorte de petite bête, je me 
garde de la réveiller.
  Le boulanger apprécier ce langage et 
commande une nouvelle tournée d'amère 
bière, puis il dit,
 - Moi c'est le lundi que je laisse ma chatte
 ( femme) tranquille c'est le seul jour où 
elle peut prendre du repos. Dire que toute 
la semaine l'on a du travail il y va de sois 
que ce jour la, lorsque je pars chercher 
de la farine qu'elle puisse profiter de la 
bonne saison. 
  Le tailleur n'égare pas son expression et, 
après avoir commandé une tournée d'amère 
bière bien fraîche dit a haute voix,
 - Pour moi c'est le mardi que je trouve 

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que ma chienne ( femme ) mérite du repos, 
c'est ce jour la que moi je retrouve la ville 
pour faire mes achats. 
  Les verres sont vide et un nouveau 
breuvage demande une réception pour  
l' entourage. Le fermier ne se laisse intimider, 
malgré que l'attende se tarde, et il 
commande la même chose pour tout le 
monde,puis il dit,
 - Moi, je laisse ma vache ( femme ) au repos 
le mercredi c'est ce jour la que je vais vendre 
mes produits au marche. Pendant ce temps, 
elle s'occupe de la ferme, elle a du travail 
cette pauvre bête.  
   Le cordonnier avale avec peine, ses yeux 
sont rouge et son nez très luisant mais, 
comme c'est de coutume, il commande 
sept verres d'amère bière. Il a du mal 
pour s'exprimer, le pauvre, son hoquet le 
fractionne stupidement il dit,

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 - C'est, le, jeu-di, que , ma pou- le (femme) 
est seu-le, car, ce jour, la, je , suis, a , 
la-ba-toi-re, pour a-che-ter, du cui-re. 
   Le charcutier, une armoire de chair, ne 
dénonce la moindre faiblesse. Il frappe un 
coup très dure sur la table, pour atterrer 
les paroles des autres et dit d'un air  
victorieux,
 - Apportez nous la même chose madame 
Bertin , ces hommes méritent une boisson 
car leurs problèmes me chagrinent , dire 
que leurs truies ( femmes ) sont libre les 
autres jours en semaine et que truie 
( femme ) ne dispose que du vendredi le 
jour où elle va recueillir des nouvelles de 
sa mère.  
  Le curé fait sa sinécure habituelle, lui 
possède la statu de la sainte Vierge. Elle 
comble ses nuits par sa clarté arbitraire que 
propage sa lumière philosophique. Mais ,

dans son cœur sonne la cloche de la vérité. 
Il connaît cette forme de liberté derrière 
l’âme de chacune . Les pauvres Saintes 
( femme ) méritent un détour sentimentale 
car,
 - Apportez nous la même tournée Madame 
Bertin . Il est presque 13 heures et l'estomac 
cri famine.
  Tant bien que mal le groupe se disloque, 
les un titubent et les autres longent les murs , 
seul reste dans l'auberge le curé et Madame 
Bertin elle prend la parole,
- Dis moi curé qu'elle est le jour où moi 
aussi je dispose de ma liberté. Je mérite 
bien, moi aussi de me faire passer comme 
sourie chez le forestier, où bien comme 
chatte chez le boulanger, comme chienne 
chez le tailleur, comme une vache chez le 
fermier, comme poule auprès du cordonnier 
et comme truie près du charcutier. Je peux 

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me passer de devoir faire la Sainte 
uniquement le samedi, je trouve dans leurs 
paroles des louanges sans foi ni loi. Je sais 
aussi que tout les six sont cocufier par l'un 
t'entre vous . L'infidélité de chacune de ces 
femmes épousent le caractère des autres. 
Moi j'en ai asse de devoir  faire la Sainte le 
samedi, une partie qui ne mérite de renom. 
Le cocuage de monsieur le curé sera plus 
que certain dans les journées qui vont 
suivre. 


   Voila une histoire a retenir par toutes 
celles et tous ceux qui pensent que dans la 
liberté il n'y a pas d'avarie, ni même de 
jalousie. A consommer avec modération. 


 JJM 

Auteur Jean Jacques Mutz écrivain amateur.
Les nouvelles sont en cour de construction,
 des changements peuvent suivre.
écrit le 23 12 2010, remis a jour le 15 12 2019
A ce jour, 23 12 2010 , 1085 lecteurs 
A ce jour, 17 10 2018, 105 794 Lecteurs 
a ce jour, 15 12 2019, 118 350 lecteurs.
A ce jour, 09 11 2023, 185 733 lecteurs.

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