REVERS DU CHASSEUR DE FOUDRE ( nouvelle n 20 )

mirage au dessus des nuages sage n 1

 







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REVERS DU CHASSEUR 

      DE FOUDRE.


          Le monde est conçu d'avarie, 
ils perturbent de façon égocentrisme 
l'alternance de certaines personnes 
vers le dégoût d'une classe déchut de 
la morale. La société n'a rien de social 
et l'équilibre se mue d'ingratitude que 
même le service de la sécurité 
nationale émaille.

   Je vous rapporte une forme de 
dissension arbitraire servant à 
déstabiliser l'éthique vers la perversité 
des adolescents concernés par cette 
déclassification pressuriser. 
   La seconde guerre mondial n'a 
laissé que des traces de violences dans 
les sentiments des personnes adultes. 
Cela fait à peine un an que la page a 
tournée ; d'autres exterminations sur 
des champs de batailles prennent leur 
envole. Il faut encore des gens pour 
en faire de la chair à canon.

          Dans la petite vallée, où je 
passe ma jeunesse, la nature est 
vierge de tout soupçon. Les arbres ont 
une évidence digne d'un volume 
impressionnant. 
   Les feuillages rayonnent de splendeur 

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et les quelques rayons de soleil, qui 
traversent cette ampleur, nous font 
découvrir des champignons de toutes 
sortes. 
   J'en récolte certains d'entre eux pour 
les vendre aux restaurants de la vallée. 
Je me fais des francs qui me permettent 
de me dégourdir avec aisance. Je n'ai 
que 13 ans et ma situation familial ne 
m'aurait permis de jouir de cette sorte. 
Mon père est tombé dans le front et ma 
mère et mes autres frères et sœurs ont 
du mal à subvenir au besoin journalier. 
  Je me prête volontiers à partager mon 
avoir ce qui nous permet de survivre  
aussi bien que mal. 
   Je suis satisfait de mon sort, pour 
d'autres notre pauvreté ne peut laisser 
émouvoir une attention plaisante. Je 
ne comprend pas leur acharnement et

trouve leur réflexions parfois grotesque. 
Je porte des hardes qui prêchent la 
générosité, mais le partage entre les 
humains ne se fait aussi facilement. 
Beaucoup de monde germent un 
égoïsme que nulle contradiction ne peut
plaidoyer. 
   Mes collègues de classe m'évitent et 
le maître d'école me hait à l'infinitif. Le 
pourquoi de la chose ne provoque de 
révolte dans mes pensées, je garde le 
respect en restant indifférent.
  Je tiens le sommet sur l'absentéisme 
ce qui ne plaît a peu de personne, le 
curé aussi fait parti de ceux qui me 
verbalisent de son attention. Je 
reconnais que ma tendance 
intellectuelle ne récolte une 
conjugaison de bonne notes, c'est 
plutôt  une effervescence de nuls qui 

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priment mes bulletins. 
  Ma richesse à moi, c'est vivre avec la 
nature, aider le charbonnier à faire sa 
livraison, a fendre du bois chez les 
vieilles personnes, descendre la schlitte 
des sommets, monter les vaches sur 
les hauteurs au printemps et les 
redescendre en automne, rabattre la 
faune pour les chasseurs, cueillir des 
champignons et livrer de la boisson 
pendant la période des vacances d'été. 
   Tous ces coup de mains me 
permettent de récolter quelques francs 
pour satisfaire les besoins de ma famille. 
  Pour moi le banc de l'école évoque la
raideur, la dureté, la contrainte et le 
manque de liberté. Cette remarque me 
rapporte que peu de devise éducative , 
je ne possède de bagage et termine mes 
classes avec humiliation, me fait

comprendre mon maître de classe à 
l'âge de mes quatorze années.
  Malgré la mauvaise humeur du maître 
d'école je plaide mon attention sur la 
beauté de sa fille qui nargue mes 
sentiments. 
  A mes dix huit ans je deviens un 
coureur de jupon et mes intentions 
entraînent mes flirtes vers la démarche 
gracieuse de la fille du maître qui 
m'appesantit par sa beauté.
  Notre conspiration trouve refuge dans 
notre esprit d'adolescents. Chaque soir, 
Emma et moi, on se rencontre près de 
la fontaine des amoureux. 
  Mon comportement est transformé, 
ma naïveté a disparu, et je ne porte 
plus de guenilles depuis longtemps. 
Je fréquente l'éclisse régulièrement, le 
curé est persuadé de ma bonne foi.

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Je suis devenu un citoyen model. 
Mon avenir suit une bonne route. Il faut
que je persuade l'instituteur de ma 
bonne foi pour  lui  demander la main
de sa fille. Nos rencontres doivent 
devenir officiel. 
   Un entrainement sur mon éloquence, 
dois se faire il faut que j'éliminer 
certaines failles, ce qui me donnerait 
une persuasion vis a vis du maître 
d'école. 
   Mon hésitation germe une paradoxe 
de concertation qui freine nos bonnes 
intentions.
  Notre liaison ne peut rester 
éternellement secret, nous devons le 
dire au maître d'école. 
   Hélas, une personne devance nos 
intentions, elle a remarqué notre 
comportement sentimentale prêt de la 

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fontaine des amoureux. Ai ce une part 
de jalousie ?
    Emma fut dénoncé et le libertinage 
est coupé, plus de  rencontre. 
    Depuis ce jour là son père devient 
apoplectique. Des colères subrogées 
d'interdictions impute Emma ; toute 
rencontre devient un véritable obstacle.
  La tristesse prit une grande part de 
nos cœur, malgré cela notre passion 
conjugue des sentiments a chaque 
petite rencontre nous récoltons des 
instants de bonheur. 
   Cela fut découverts par son père, 
son acharnement nous sèment des 
embûches.
  Un matin la maréchaussée me prit 
au dépourvu à la maison. Très tôt,  à 
peine six heures du matin et mes yeux 
ont du mal à dévisager leur visages. 

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   Je n'ai gère de temps pour mettre 
mes habiles ; ils me guident dans leur 
fourgon pour m’entraîner dans leur 
casernement. Là, ils ne cessent de me 
questionner sur mon comportement 
de la soirée passé et surtout sur la 
présence d'un certain vélo qui se trouve 
dans notre grange a bois et qui 
n'appartient a personne de ma famille. 
   Je suis sous le choque et ne sais leur 
répondre. Leur accusation me traîne 
vers une sorte de piège qui me pénalise.
J'eus beau leur dire que je ne sais 
rouler, rien n'y fais je suis a leur merci.
En plus je n'ai jamais eu l'occasion de 
tenir en main ce vélo là ; mais qui a 
put mettre ce bien dans notre grange ?
  Une plainte écrite, du maître d'école 
prétend que j'ai gruger son vélo l'autre 
soir ? 

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   Cette déposition me condamne à 
faire de la prison durant huit mois me 
fait comprendre la marée chaussé. 
Une humiliation qui tombe sur ma 
personne. Je n'ai jamais emprunté de 
vélo, d'ailleurs je ne sais pas rouler en 
vélo ?  J'ai beau leur expliquer cela, ils 
ne veulent rien admettre. 
   La maréchaussée me fait une 
proposition, elle consiste d'accepter un 
engagement dans la légion étrangère, 
qui par miracle m'acquittera de 
l'accusation. 
   Je me trouve dans une impasse qui 
m'interdit de faire marche arrière et je 
signe mon engagement. La rapidité de 
mon départ ne me permet aucun retour 
dans ma famille. Je disparaît comme un 
voleur.
  La guerre d'Indochine demande de 

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la chair à canon, me voilà dans un 
monde envahit de moustique, de 
chaleur torride et de pluie interminable 
par saison. 
   Les forces du Vietminh nous infligent 
de considérable perte. 
   Les indochinois nous honorent avec 
sympathie et les indochinoises nous 
comblent de fantaisies. A comprendre 
la raison de notre présence nous prive 
de toute révérence. La guerre est dans 
le cœur de nous tous et la déprime 
dans la raison de cette chanson. 
   Beaucoup de mes camarades de front 
sont tombé a mes cotés. J'ai, par une 
véritable chance, réussir a sortir 
indemne de cette situation horrible et 
révoltante. Souvent je me suis dis que 
j'aurai mieux fait d'accepter la prison 
que de devoir servir de cible pour un 

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ennemi que l'on ne distingue nulle part ?
  La promotion me nome quartier-maître 
comme fusiller marin. Je suis vénéré 
et primé. 
   La guerre touche à sa fin et la gloire 
trouve un autre chemin. Avec une tête 
bien basse que nous revenons en 
France. 
   Les blesses sont nombreux et les 
morts incalculable. L'on arrondi les 
chiffres pour que les journaux si 
retrouvent.
   Mon engagement prit fin ; il eut 
duré cinq ans. Les uniques habiles que 
je possédai sont l'uniforme kaki de
sortie que je porte avec fierté.
  Heureux de pouvoir retrouver mon 
village, mon cœur raisonne comme le 
son aigu d'un cristal de Baccarat, une 
profonde envie d'y revivre m'enivre. 

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   Dans mes souvenirs Emma y reste 
gravé, mes sentiments de retrouvailles 
me tarde et me guide pas a pas.
  Je découvre un village dortoir qui eut 
gardé la ressemblance du jour de mon 
départ. Mes souvenirs sont resté 
intacte. 
   Les flancs des montagnes laissent 
apparaître des coupes franche. 
   La nature devient la victime des 
marchants de bois. Cette une grande 
marque béante qui coupe la foret par 
une blessure outrageante. Dire que ce 
versant là fut l'endroit de ma plus belle 
récolte de champignons de toutes 
sortes. Je parviens a notre habitation. 
Elle a subit des transformations qui la 
revalorise grandement.
  La rencontre avec ma mère réveille 
un bonheur confortable. Il se proclame 

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par la richesse de ses décorations.
  Je découvre la transformation du 
village par la disparition d'une bonne 
partie d’ancien, certains jeunes sont 
tombé en guerre d'Indochine, d'autres 
sont mort naturellement. 
   Le mariage de certains, les nouvelles 
naissances et le vote qui place de 
nouveau l'ancien maire a son poste. 
   Ma mère me raconte cela sans faire
de marque d'attente, car sa joie de 
me revoir exprime son soulagement. 
   Puis elle insiste sur le mariage de 
mes deux sœurs  et de mes deux 
frères mais, garde un regard 
langoureux, une trace inaliénable 
d'une vérité qu'elle tente de me 
cacher ? 
   Je lui impose nulle explication car je 
crois que son marque sentimentale 

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lancine son comportement. Je reste 
songeur , près à accepter une frappe 
profonde ; une sorte de révélation qui 
traduirai la déstabilisation de mon 
esprit ! 
   Je laisse vibrer ses paroles dans mes 
oreilles, qui me consolent d'une façon 
confortable et maternelle. Son émotion 
émouvoir nos retrouvailles.
  Elle n'a plus de marouflage, nous 
laissons s'épanouir un silence qui 
domine toute réfection. Puis, sa voix 
me demande si je n'ai pas soif ; je ne 
refuse point, elle me présente dans un 
verre une bonne bière doré de chez 
nous, avec sa mousse blanche qui 
humidifie par son écume le bort du 
verre. 
    Son gout me fait revivre mon passé, 
celui de livreur de boisson. Justement

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un rappelle a la raison réveille 
l'inquiétude sur mon avenir ? 
   Je questionne ma mère sur la 
possibilité de trouver du travail dans 
la région ? Ma demande ne récolte que 
des infrastructures contradictoires. 
Presque toutes les usines et les 
entreprises ont fermé. L'école aussi 
sert a plus rien et la population c'est 
amoindri. La vie est moi dure, mais il 
faut se déplacer très loin pour trouver 
un emploi.
  Dans mes pensées virevoltent des 
sentiments de déceptions. Je ne 
retrouve plus cette précieuse stabilité 
de pouvoir travailler dans les alentours. 
Je me dit que ci l'école est fermé je 
n'ais plus de chance de retrouver 
Emma ? 
   Cette attention bouleverse mon

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comportement, je ne tarde a 
questionner ma mère. 
   Il advient qu'effectivement 
l'instituteur et sa femme ont quitté 
le village pour s'installer dans le 
département voisin. 
  Je perçois une alternative sur les 
mystères de ma correspondance qui 
durant cinq années et qui n'ont jamais 
obtenu de réponse ?  
   Emma n'a jamais reçu mes lettres, 
vu qu'elle eut quitté le village ? Voila 
la raison de la surdité des réponses 
après mes écrits. 
   Ma mère se tut un moment, le 
silence garde en émoi le trouble de 
mes pensées.
  Des sentiments profonds affleurent 
dans mon cœur des souvenirs rétroactif. 
Mon inquiétude cherche une continuité 

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des événements ; qu'est devenu Emma, 
où se trouve t'elle ? 
   Ma mère contourne mes inquiétudes 
et me parle de l'évolution familiale. 
Elle laisse émouvoir ce qu'elle me 
cache depuis ma présence dans un 
langage flétrit ,
-  je me suis marié avec le laitier. 
   Quant a Emma elle est resté au 
   village et a marié un de mes 
   camarades de classe, celui qui eut 
   caché le vélo de l'instituteur dans 
   notre grange. Comme c'est le fils 
   du maire, il n'a subit aucune 
   condamnation.
  Suite a ces retrouvailles je quitte le 
village pour chercher du travail dans 
la grande ville.

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     Les années ont passé et lorsque 
j'entame l'âge de ma retraite, je 
retrouve mon village vieilli, dépourvu 
de jeunesse et chauve en population. 
La foret exprime un langage meurtri; 
fripé et sacagné de nombreuses 
coupes faites par des sauvages sans 
rancune. 
    Une profonde peine réveille en moi 
une volonté de faire un peu de 
ménage dans le comportement de 
ceux qui ont permis ce saccage. Je fit 
en sorte que le maire perde son 
mandat en le remplaçant.  
   J'ai dénoncé l'ingratitude qui m'eut 
obligé de partir en Indochine. 
   Emma est resté la, souvent je fait 
le tour de la fontaine des amoureux 
avec mes souvenirs qui m'ont blessé.



                                          JJM 

La nouvelle est en cour de construction
des changements peuvent suivrent.
Auteur Jean Jacques Mutz écrivain 
amateur.
Ecrit le 20 04 2010, remis a jour le 18 10 2019.
a ce jour, 18 10 2019, 116 512 lecteurs.
A ce jour, 17 06 2023, 179 682 lecteurs.
A ce jour, 28 03 2024, 192 087 lecteurs.



Commentaires

bonne fin de semaine a toutes et a tous.

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