NUIT D'OMBRE ( nouvelle n 14 )

mirage au dessus des nuages sage n 1











1

NUIT D'OMBRE


       C'est cette nuit là que je me suis laissé entraîner 
dans une phase où, mon sommeil me permet une 
évasion digne d'une tournure si profonde que mes 
pensées s'égarent dans l'âtre d'un univers indéfini 
d'une suite sans fin.
  A partir de ce moment là que la lourdeur de ma 
lassitude fait ralentir le rythme régulier que souffle 
mes poumons. Ils génèrent une lenteur qui 
m'endoctrine d'un projet pervers. Mon coeur, ne bat 
qu'a peine 30  vibrations dans la minute : Une vitesse 
inférieure de moitié de son caractère habituel. Sous 
la couverture de laine , qui orne mon lit, je conserve 
une chaleur réconfortante qui me gave d'un doux 
confort . Mon corps épouse cette dégénérescence 
qui me traîne vers la perte de ma température 
humaine.

  La ritournelle de mon énergie n'émet plus que 27 
battements dans la minute. Mes pensées se 
soumettent, sournoisement ,de mes habitudes vitaux .
Cette étendu inaltérable se compose du vide de l'après 
vie . 
   Une immensité fabuleuse germe une aimantation 
me guidant  vers le fluide d'un tourbillon.  Une 
douce vapeur, attirante et agréable, me fait signe. 
Ce tournis me donne l'envie de m'y laisser envelopper.
Cette extase étourdissante devient tuteur de mon 
attention. 
    Un murmure presque inaudible guide ma voie ; Il 
entrelace  toutes mes réactions contradictoires, tel un 
fétus de paille emporté par un puissant vent dominant. 
Je suis devenu son otage, il m'élève vers un orbite 
défini. Je me retrouve dans une onde d'ivresse qui 
déstabilise mon tempérament habituel, je tourne dans 
le sens contraire a mes habitudes .
   Le battement de mon coeur ralentie, il émet les 25 
mouvements dans la minute. Cette lenteur refroidit 

3

mon corps ; Elle m'oblige a quitter toute la vitalité de 
mon corps pour l'abandonner là comme un cadavre 
sans que je ne puisse faire le moindre effort qui 
signe une responsabilité. 
  Tel un nuage de vapeur en translation je sens que 
mon âme s'adonise en transition invisible qui se 
hisse de dix centimètres du cocon de mon élément 
de chair et de sang tiède. 
   Mon coeur ne brise plus que 20 battements a la 
minute et le bruit que provoque cette machine a 
pomper évoque une fébrilité qui détient une marge 
incertaine. Mon savoir surplombe mon corps de plus 
d'un mètre et le rayonnement de sa chaleur ne 
réactionnel plus qu'une faible partie de ma conscience. 
    Je me regarde dormir sous cette couverture de laine 
et sur cet oreille fait de plumes. Mon subconscient se 
rend compte que mon corps s'éloigne, je suis sur un 
nuage, aucune énergie m'est utile. Ma chaleur humaine 
devient inutile. L'obscurité ne trouve plus son besoin 
d'être et la dématérialisation engendre le fluide 

4

conducteur de mes sentiments. Sur mon corps de 
nombreux fourmillements picotent ma peau jusqu'à 
démanger les bouts de mes doigts  et celui de mes 
pieds. Cela provoque  une attention qui traduit a ma vue 
l'état de mon enveloppe a celui d'une peau d'âne 
laissé pour compte. Une petite nuance de l'éternelle 
soulève un peu plus ma doublure vers le plafond de 
la chambre a coucher.
   Suis je réelle où plongé dans l'action surnaturelle 
de la grâce éternelle ?
   Mon coeur ne bat qu'une rotation de 18 battements 
a la minute. Elle me parait petite et sans importance, 
cette masse de chair qui ne tente de me plaire. Il n'y 
a pas d'ombre dans mon déplacement, cette 
pénombre sombre vers la clarté du vide sans nombre.
   Ma respiration s'arrête et mon coeur boude son 
obligation. Un déroulement rapide du vécu flache mes 
souvenirs. Je retrouve les moments ardent qui m'ont 
tant bercé et égrainé les instants de ma vie qui 
n'eurent flatté . Je remarque ma femme que j'aime 

5

avec folie et voie mes enfants qui grandissent avec 
envie vers la sagesse de la vie : Je me rend compte 
que tout, littéralement tout est fini .
   Mon corps se met a trembler, mon dernier sureau.
Soudain mon coeur s'emballe. Le lit vibre a un 
rythme refréné. Mon subconscient se révolte contre 
l'inconscience avec ébullition. Mes doigts ont du mal 
a bouger car le manque de vitalité les eut étourdie. 
Le rythme cardiaque de mon coeur exprime 
brusquement 80 mouvements dans la minute qui suit. 
Mon souffle rapide provoque une monté de la 
température de mon corps ; Cela me fait transpirer de 
grosses goûtes transformant mes vêtements en un 
tissus pâteux. Tous les fibres me collent a la peau. 
J'ai résolu, avec une profonde volonté, qu'il faut que 
je poursuive le fil de ma vie. Je veux continuer de 
vivre, vivre, vivre.
  Ce ne fut pas ce jour là que la mort eut réussit a 
enrouler mon corps et a embarquer mon savoir.
Cette nuit là eut tenté de m'attirer vers l'éternité 

6

par des câlins gracieux mais, qui le sait ? Ce sera 
peut être demain ça c'est certain ???


         Les rêves sont des paysages qui troublent 
l'être humain,  certains les entraînent vers le lointain .

En remercîment pour ceux qui ont réussi a redonner vie
a une personne qui eut un malaise cardiaque.
                                      JJM

  La nouvelle est en cour de montage des 
changements peuvent suivre. 
Auteur Jean Jacques Mutz écrivain amateur.

(Un écrivain amateur est une personne qui ne
 touche d'argent sur ce qu'il écrit.)

écrit le 27 02 2010, remis a jour le 03 10 2019.
A ce jour, 03 10 2019, 116 030 lecteurs.
A ce jour, 17 11 2021, 161 079 lecteurs.
















































Commentaires

Un jour certain la vie s'éloignera. JJM

Posts les plus consultés de ce blog

LA SOUPE SUR L’ÎLE DE PAG ( nouvelle 33 )