LE VAGABOND ( nouvelle 29 )

Mirage au dessus des nuages sage n 1
.












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LE VAGABOND


     Étranger de passage, sans fortune ni 
courage, vient planter sa vertu dans notre 
voisinage. Il veut vivre a la charge de nous 
autres qui avons du mal pour subvenir  a 
notre propre consommation..
    Au lieu dit (Carabos),dans une cabane 
faite de bois et de carton de récupération ,
vie un vagabond. 
   Pour nous autres, les jeunes du village, 
nous ne pouvons lui donner un âge. Les 
racontars dévoilent un chiffre qui ne lui rend 
hommage. Pourtant notre curiosité aimerai  
connaitre la raison de son indépendance.

Pourquoi, cet humain vient il égarer son 
temps dans notre contrée retroussé des 
grandes villes ? 
  Cela fait virevolter nos songes qui nous 
guident vers des paradoxes incohérentes. 
A vrais dire, personne ne veut s'occuper 
réellement de sa dérive car notre rythme de 
vie engendre une cohue mélo de paramètres 
qui ne permettent de lui prêter attention. La 
pitié suit le cour d'un autre chemin. Nous 
tous devons travailler dure pour produire 
toujours plus avec très peut de réconfort 
pour le revenu de nos fin de mois. 
   Le modernisme approvisionne cette 
source de confusion. Elle déstabilise notre 
cohérence humaine . L'humain possède un 
esprit de productivité qu'il ne faut pas 
négliger, nous font savoir nos grand hommes. 
Moi , je nargue dans mes pensées certaines 
questions, où est passé la virtuosité productif 

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de ce vagabond ? A t'il encore un savoir faire
avec cette béatitude ? 
   Personne ne pose plus de question , son 
comportement tient un langage tabou. 
Lorsque je le croise, je prête mon attention 
sur sa démarche fière et expressionniste. 
Ses vêtements sont en loque ses chaussures 
entrebâillent leurs semelles. En le regardant 
j' ai le sentiment qu'il crie famine. Il fait une 
chaleur torride, ses habiles ne répondent  a 
la saison. 
   Recouvert de  son vieux et épais manteau 
de laine râpé il ressemble a un épouvantail 
rouge vermeille. Sur sa tête trône un chapeau 
de paille  jaune ecchymose avec des aréoles 
de graisse . Cette épouvantail ambulant fait 
peur a tous les oiseaux. Il est l'appariteur 
dénonçant le niveau de notre pauvreté a tous. 
Je ne le condamne d'aucune responsabilité 
car j'éprouve pour lui toute ma pitié.

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   Le dimanche matin a la fin de la messe, il 
tend sa main demandant la charité. Une petite 
aumône pour qu'il puisse subvenir a sa faim. 
   Dans la paume de sa main je constate des 
pièces qui scintillent d'un brillant de menu 
monnaie en  fer blanc. C'est la valeur de notre 
misère qui explique cela. Pour lui c'est le met 
d'un revenu utilitaire. Celui qui possède  
accumule et celui qui est maudit stimule son 
besoin avec une miette de presque rien. 
    Ce vagabond n'a de mérite nous a ton fait 
comprendre ; jusqu’à la bien entendu mais 
dans la suite de mon histoire vibrent des 
actes pas dérisoire ?
   Un matin de printemps le vagabond vient 
se plaindre auprès de la pharmacienne. Sa 
souffrance épouse sur son visage la trace 
d'une véritable peau de douleur et de 
chagrin,

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  -   Madame la pharmacienne je me sens 
      très vieux et aimerais vous demander 
      conseil pour que je puisse finir mon 
      restant de vie dans une maison en bois, 
      un chalet c'est cela qui me redonnera la 
      marque d'une jeunesse réconfortante, 
      vous savez, Madame, mon abri de bois 
      et de carton ne me protège plus des 
      grands froids.
   - Sur votre problème, monsieur, je ne peux 
      vous porter conseil, mais pour des 
      médicaments oui a condition que vous 
      passez chez le médecin il est large 
     dans son savoir faire sur la santé. 
   Elle sait impertinemment qu'a par des 
pièces de fer blanc il ne possède  rien qui fait 
lien avec les puissants . 
   De ce pas le vagabond va chez le médecin 
du village.

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   -  Docteur, pouvez vous me donner un 
      conseil contre ma vieillesse qui arpente 
      ma santé. L'hiver devient rude et dans 
      la cabane de bois et de carton je ne 
      trouve de chaleur qui puisse m'abriter 
      plus confortablement. J'aimerai habiter 
      une vraie maison en bois, un chalet pour
      retrouver un  brin de ma santé de 
      jeunesse.
  -   Monsieur le vagabond, votre pauvreté 
      ne peut entreprendre financièrement 
      la construction d'une  maison en bois, 
      un chalet comme vous me demandez.
      Allez voir Monsieur le curé, il est prêt 
      a vous aidez, il possède la foi.
   Le vagabond prit son courage entre ses 
deux mains pour trouver Monsieur le curé. 
Il lui demande dans la routine de son 
courtage,

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  -   Monsieur le curé, pouvez vous me 
      donner un peu d' ombre de votre 
      savoir pour promouvoir les marches 
      a suivre qui permettent d'habiter un 
      chalet de bois, comme dans les 
      montagnes. Mon âge cri sa vieillesse 
      et je veux retrouver le confort qui eut 
      fait partie de ma jeunesse.
   -  Cher vagabond de passage, vous 
      voulez me demander un partage ? Les 
      dimanches vous faite la manche pour 
      ne point travailler dans la semaine ?
      Allez voir Monsieur le maire c'est lui 
      qui peut vous orienter vers un 
      éventuelle partage dans le bâtiment 
      de notre école. 
   Le vagabond ne fait tarder sa mendicité 
et part trouver Monsieur le maire du village,
  -   Monsieur le maire, je me sent vieillir et 
      dans mon abri de bois et de carton il ne 

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      résonne plus que la misère . J'aimerai 
      habiter une véritable maison en bois, 
      un chalet comme dans nos belles 
      montagnes.
    - Chère vagabond, pour une maison il 
      n'en est pas question et pour une pièce 
      quelconque je ne peux donner on 
      abrogation. Ce que je peux élucider 
      comme conseil c'est de demander le 
      fermier, pour qu'il vous trouve une place 
      dans une de ses étables sur de la paille 
      en hivers il fait bon vivre.
  -  Je part incessamment chez le fermier, 
      certainement qu'il doit posséder de la 
      place dans son étable. 
  Le vagabond travers le village, monte dans 
les alpages pour retrouver le fermier. Sa venu
met en alerte les chiens qui aboient. Le 
fermier vient a sa rencontre, 
   -  Alors vagabond, cherches tu a manger ? 

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      vas dans la cuisine.
   -  Non brave homme, je suis venu pour te 
      questionner.
   -  Dans ce cas il faut que tu me parles 
      pendant que je travaille.
    - Ce que je demande c'est de pouvoir 
      m'aider pour mon avenir, tu sais , je 
      prend de l'âge et dans ma cabane en 
     bois et en cartons les courants d'air fond 
     fortune, ils me laminent, je crois qu'a force 
     de les combatte j'y laisserai ma santé. Un 
     chalet en bois me ferai un grand hommage 
     un chalet comme ceux qui se trouvent dans 
     les hautes montagnes.
  - Très chère vagabond, la vie est chère 
     et un chalet en bois est hors de prix. Tu sais 
     moi même je dois travailler sans relâche 
     pour parvenir a joindre les bouts de mes 
     fins de mois.
 -  Mais , fermier, je ne te demande point de 

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    subvenir aux dépenses qui entraînent la 
    construction d'un chalet, je possède de l'or,    
    des pièces d'argent, des diamants et autres 
    pierres précieuse. 
   Cette révélation perturbe le comportement 
du fermier qui laisse en suspend son travail , 
Il jetta sa faux sur un tas d'herbes qu'il eut 
coupé , s'essuie ses mains contre son 
pantalon et sa sueur avec un mouchoirs 
blanc fripé qu'il eut tiré de sa vaste poche. 
Ce qu'il vient d'entendre le surprend 
énormément. Il ne reste qu'a savoir ci se 
vagabond ne lui raconte pas de boniment. 
Il l'observe d'un air douteux et le questionne,
 -  Tu possèdes une fortune, en or, en 
     argent ainsi que de nombreuses pierres  
     précieuses ?
 -  Bien plus que mon pesant car ma richesse 
     représente un véritable trésor.  
    Pour le fermier, cette révélation devient le 

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germe d'une intrigue. Il se ressaisit puis 
reprend sa faux pour terminer de couper 
l'herbes qu'il doit distribuer a ses lapins. Le 
vagabond ne reste pas inactif dans son 
langage et continu de pavoiser ses futur 
intentions.
  -  Fermier es tu prêt a gérer ma richesse 
     comme tu soignes tes bêtes ? 
  - Oui je tacherai de te rendre heureux, mais 
     je dois savoir ci effectivement ton acquit 
     a de la valeur. Sans que je puisse en voir 
     la couleur rien ne me donne crédit de ta 
     bienveillance. Montre moi un brin de cette 
    valeur qui prime ta richesse ? 
   Le vagabond sort de la poche de son 
manteau une pièce d'or frappé au temps des 
romains. Avec naïveté il la tend au fermier 
qui, insensiblement, laisse un moment son 
travail en suspend. Il regarde celle ci comme 
une monnaie de fer blanc et demande au 

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vagabond,
   -   Peux tu me prêter cette pièce d'or pour 
       que le la montre a qui connaît sa juste 
       valeur ?
   -   Oui fermier, je te l'offre cette pièce pour 
       ta bonne foi, mais attention, ce n'est pas 
      de l'argent, c'est de l'or que tu portes 
      entre tes doigts.
   - Je peux te dire , dans les jours a venir, ci 
     effectivement cette pièce a de le valeur, 
     nous allons au marché en ville et la je 
     demanderais a qui de droit. Je te promet 
     que je tiendrais parole au sujet du chalet 
     en bois. 
   Rien ne trouble le comportement du 
vagabond ni celui du fermier qui lui propose 
de prendre un verre de vin dans sa cuisine la, 
où sa femme  fait la vaisselle. Celle ci ne 
manifeste de contradiction et place deux 
verres sur la grande table que recouvre une 
nappe blanche parsemé de broderies fait de

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main de maîtresse . Elle y place une cruche 
de vin puis prend place auprès de son mari . 
le fermier sort la pièce d'or de sa vaste 
poche,
  - Tu vois femme ce que le vagabond ma 
     fait part, une pièce d'or et il en détient bien 
     plus, en échange il nous demande si on 
     pourrais s'occuper de lui.
   Le vagabond reste émerveillé par cette 
amabilité et il rajoute,
   - Ci vous me fêtent construire un chalet de 
bois je vous réserve une partie de ma 
richesse mais, ne l'ébruiter pas  et faite en 
sorte que seul le musée de la ville en soit 
averti. Pour toute question supplémentaire je 
me trouve dans la cabane au lieu dit Carabos.
    -  Nous tacherons de faire notre possible 
       le plus vite ;
   -  J'aimerais qu'il sois construit près de
      chez vous dans ce petit bois la.

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   -  Quant penses tu femme ?
   -   Je ne contredirais pas ses intentions.
  La cruche se vide et le vagabond se lève, il 
fait ses adieux. Le fermier dit a sa femme,
  -  Femme termine le travaille que j'ai 
     entrepris, car je vais chez monsieur le
     maire .
  - C'est bien, je m'occuperais de l'herbe a 
    distribuer. 
  Le fermier ne tarde a trouver Monsieur le 
maire.
  -   Monsieur le maire pouvez vous 
      m'accorder quelques minutes ?
   -  Je ne possède de temps , et mes 
       ouvrières de mon usine de couture 
      demandent une surveillance pour 
      qu'elles travaillent avec fermeté. Mais 
      si c'est pour me rembourser ton crédit, 
      je veux bien t'accorder quelques instants.
  -  Pour le crédit c'est pour bientôt, pour 

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     l'instant je demande votre accord pour 
     que je puisse construire un chalet en bois 
     dans le petit bois près de ma ferme.
 -  Quel est cette raison d’extension ?
 -  C'est pour que le vagabond puisse 
    habiter dans un chalet en bois avant la 
    venu de l'hiver.
 - Ça c'est la meilleur, je te l'ai envoyer pour 
    que tu lui permets d'habiter dans une de 
    tes granges et tu veux lui construire un 
    chalet.
  Le fermier quitte  Monsieur le maire en 
gardant le secret dans le fond de son coeur. 
Le lendemain il part en ville et trouve le 
responsable du musée. Il lui explique qu'il 
possède une pièce en or et qu'il aimerais 
connaître sa valeur. Il lui montre  la pièce 
avec fierté. Le responsable du musée  
demande ,
  - Pouvez vous me donner la pièce d'or 

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    en main propre pour le regarder de plus 
     prêt pour l'expertiser.
   - Oui bien sur. 
   Il emporte la pièce dans un local , puis, 
quelques minutes plus tard revient 
émerveillé et lui dit,
   - Je confirme que c'est une pièce d'or du 
temps des romains, elle est en bon état. 
Avez vous d'autre pièces de ce genre ?
   - Un véritable trésor. 
   Cette confirmation trouble ce Monsieur 
de bonne foi. Ses yeux prennent de la 
clarté, derrière les verres épais de ses 
lunettes, il est intrigué par cette pièces 
qu'il redonne au fermier.
  -  Je suis stupéfié par la pièce qui vient 
du temps de César, sa face y est gravé. 
Et vous me dite que vous en avez 
d'autres Monsieur .
    - Oui un véritable trésor mais, je ne 

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peux vous dévoiler l'emplacement sans 
que vous me faite connaître la juste valeur 
de mes droits.
   - Je vous donne le formulaire a remplir 
pour l'institut archéologique et si vous le 
voulez bien nos fouilles prendrons part 
de vos trouvailles.
   Le fermier retourne dans son village pour 
rejoindre le vagabond près du lieu dit 
Carabos. Il lui explique les suite a prendre 
et s'il veux accorder la venu d'archéologue 
sur le lieux de ses trouvailles. 
   Le vagabond fut d'accord pour faire 
connaître l'emplacement de son trésor et 
donna rendez-vous au jour suivant.
   Le rendez vous au point de départ, de la 
ferme, fit un véritable remue ménage dans 
le village. La venu de cette équipe de 
personnalité trouble la curiosité des 
habitants . 

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   Monsieur le maire en est averti, le curé 
aussi, la pharmacienne de même quant au 
médecin, il quitte son cabinet. Le fermier 
se trouble devant toute cette foule ameuté. 
Il hésite avec tracas pour les emmener 
 vers le lieux dix Carabos .
   Le vagabond lézarde sa vie a l'ombre de 
sa cabane de bois et de carton. Cette 
meute de curieux ne l'intrigue point au 
contraire, il exprime un sourire de fierté, de 
politesse et de sagesse. 
    Toutes les personnes le salut poliment . 
Il leur montre l'emplacement où il dort 
depuis bien longtemps . Il tire le vieux 
matelas puis leur montre un sarcophage 
en pierre taillé. Il ouvre cette sépulture 
avec habileté. 
   Les muséologues comptabilisent plus 
de milles pièce d'or, autant en argent et 
des parures de diamants et d'autre 
ustensile de valeur. Cette découverte

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fit le tour des journaux.
  Dans la ferme les travaux de 
construction du chalet de bois prit 
racine rapidement près du petit bois.
  Je suis tout émerveillé par sa franchise, 
il aurait pu lapider petit a petit cette fortune ? 

La véritable fierté de l’être humain c'est 
de garder sa vertu, celle du partage et de 
l’ honnêteté. 

JJM

La nouvelle est en cour de construction des
changements peuvent suivre. 
Auteur Jean Jacques Mutz écrivain amateur.
écrit le 02 10 2010 remis a jour le 08 10 2019.
A ce jour, 08 10 2019, 116 134 lecteurs.
A ce jour, 29 12 2021, 163 920 lecteurs.
A ce jour, 03 05 2022, 169 356 lecteurs.
A ce jour, 18 10 2023, 185 515 lecteurs.
     
   
















JJM

Commentaires

une histoire qui est arrivé pas loin de chez moi.

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