STATION DEBOUT ( nouvelle 48 )

Mirage  au dessus des nuages  sage n 1

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STATION DEBOUT


   Durant la récréation de nombreux 
cris décachette les enfants dans leurs 
jeux sportifs. Leur comportement est 
dénonciateur car certain ont des 
réactions sportif et d'autre pas. 
   L’enthousiasme de cette ribambelle 
de champions vigoureux développe le 
volume d'une énergie vocale qui 
dépasse le son timide de la petite 
cloche de l'école. Sa présence a du 
mal de percer cet envoûtement 
glorieux.

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   Pour surveiller les élèves, les 
enseignants se sont regroupé sur la 
troisième et dernière marche devant 
la porte donnant accès aux classes. 
Cette domination élévatrice permet 
une détermination précise sur 
chaque réaction individuelle  des 
élèves.
   Cela fait trois semaines que la 
rentrée eut démarré. Le rythme de la 
convergence épouse certaines 
habitudes. 
   Un groupe d'écoliers se retrouvent 
autour de la fontaine en fonte, nulle 
remarque contradictoire ne peut faire 
l'objet d'une remontrance. Par contre , 
sous le préau, un ensemble de 
turbulents n'observe aucune marge 
de non violence, ils se chahutent 
brillamment.

   Ce présent jour, l'on honore la 
présence du directeur régional des 
écoles.  Sa présence consiste de 
suivre le comportement compétitif des 
élèves.   
-  Ce jeune garçon, monsieur Alain , 
   se déplace avec rapidité, ce sera un 
   bon coureur pour nos compétitions.
-  Je le pense aussi , monsieur le 
   directeur, c'est avec une vive 
   attention que je le retient pour 
   l'équipe de course a pied dans 
   l'interclasse. 
   Le directeur veut s'attribuer la 
sélection des prochaines graines de 
champions et championnes capable 
de moissonner des coupes. Le maître 
de la primaire, monsieur Marc, tente 
de sélectionner dans son caractère de 
fin musiciens, des élèves pour la

chorale de l'église. 
  Quant a la maîtresse, madame 
Bertin, elle fait son trie pour des 
fervents de la pâte a sel. Pour elle se 
sont les filles qui jalonnent le mieux 
ce loisir manuel.
   La cloche annonce timidement la fin 
de la récréation. Les enfants se 
rassemblent en silence méthodiquement. 
Dans l'arrière cour, près de la fontaine 
en fonte, une fillette verbalise du 
retard vis a vis de ses camarades, elle 
se déplace avec peine vers les rangées 
d'écoliers qui se sont aligné devant 
les trois marches d’axé a leur classe.
  Monsieur le directeur remarque la 
difficulté de cet enfant, il pose des 
questions,
-   Mais, quel sont les problèmes qui 
    verbalise cet enfants , sa difficulté 

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    de déplacement n'est pas cogérante.
  Le son de sa voix devient rude et 
puissante, elle plane sur le silence du 
rassemblement. Son attention dénonce 
peut de sagesse car les trais de son 
visage rime avec la rudesse de ses 
paroles. Ce comportement bouleverse 
l'ensemble des enseignants et des 
élèves. La puissance de sa voix 
résonne jusque dans le préau distant 
de plus de trente mètres.
-   Mais, regardez cette fillette la, 
    pour quelle raison ne se déplace 
    telle pas aussi vite que ses 
    compagnons de jeux ? Je trouve 
    bizarre son comportement. Il ne 
    faut pas que cet handicap puisse 
    embarrasser l'ensemble de nos 
    élèves. Madame Bertin, vous ne 
    m'avez pas fais part de l'incapacité 

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    de cet enfant sur son déplacement ?
-   Non monsieur le directeur, mon 
    élève apprend bien en classe et 
    comprend sans difficulté tous nos 
    cours, elle n'a aucune lacune .
-   Je veux croire votre indifférence, 
     mais, madame Bertin, vous vous 
     rendez compte, un enfant qui boite 
    et avance avec peine ? Sa lenteur 
    devient incontestable parmi des 
    enfants normaux, elle peut 
    déstabiliser tout l'ensemble de 
     notre école. 
   Madame Bertin vient de subir un 
blâme, sur cet enfant sans retard 
intellectuelle. Pour elle cette enfant  
ne mérite une excommunication de 
l'établissement. Comment une telle 
confrontation peut elle rentrer dans 
les mœurs du directeur régional des 
sports ? Ce comportement épouse

celui d'une discrimination social 
qu'engainent les pensées de son 
supérieur.
   Le directeur tourne sa moustache 
grise avec vive satisfaction. Son air 
dominateur réveille celui de son 
orgueil dut a la place de sa nomination. 
Je le compare au réverbère qui ne 
brûle que pour éclairer une certaine 
partie de la nuit. Il approuve par ce 
comportement la puissance de son 
jugement comme in menhir supérieur 
qui décide de ce qui se jouera. C'est 
lui le metteur en scène de ce qui suivra,
 il tirera les ficelles des obligations de 
cet établissement, ce sera lui seul qui 
détient la responsabilité des enfants et 
ce n'est pas une fillette aussi incomplet 
qui risquera de déstabiliser l'ensemble 
de ses écoliers.

-   Il faut qu'une commission d'exclusion 
    soit crée, je tiendrai l’académie au 
    courant de mes entendions et 
    convoquerai les parents de l'élève 
    pour leur faire comprendre que 
    cette école n'est pas un lieu pour un 
    enfant handicapé. 
  Personne ne rajoute de parole et le 
soir venu, l'élève Angélique Rellum 
emporte la lettre qui l'exclu de cet école.
   Les parents sont troublé par cette 
exclusion qui bafoue leurs sentiments. 
La fillette de six ans ne comprend pas 
le motif de cette interdiction, ce 
changement  la bouleverse 
profondément. Elle en pleure durant 
le questionnaire qu'elle pose a ses 
parents.
-   C'est pour quelle raison que je n'ai 
    plus le droit de retourner en classe ? 

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   Le thème d'une réponse raisonnable 
ne trouve son pesant d’être et le moral 
des parents frictionne une réponse tant 
bien que mal,
-    Tu sais Angélique, il y a trots 
     d'élèves a l'école, tu devras rester 
     quelques temps a la maison. 
   Des ombres de révolte plane dans les 
pensées des parents. Ils ne tardent 
d'écrire une lettre recommandé a leur 
médecin de famille, une autre au 
médecin conseil qui leur eut accordé 
son invalidité permanent, et une autre 
a la mairie du village .
   Dans la suite de cette histoire, aucune 
des démarches ne parvient de 
transformer le refus du directeur car, il 
persiste impunément sur sa décision. 
  Revenir en arrière c'est abaisser son 
caractère, il n'est point question, formalité 
l'en oblige.

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   Pour qu'une commission soit complet, 
il faut trois mois ; ce qui congédie 
l'enfant un trimestre. Trois mois, mais 
cet enfant a le droit de prendre des cours 
comme tous les enfants de son âge ? 
mais que ce passe t il donc dans la tête 
de ce directeur très impudent ? Je trouve 
que son langage pervers signe une sorte 
de chantage ainsi que celui d'une ingrate 
injustice. Nous ne devons laisser macérer 
cette malfaçon, il y a iniquité .
  Le père résonne comme cela, il ne 
laisse pas le temps s'égarer les idées 
délictueux. Plusieurs  lettres recommandés 
suivent auprès de la magistrature. Au 
bout de deux semaines, enfin une décision 
est prise. 
  La famille doit se présenter devant la 
commission comme des prévenus 
impliqué dans une malfaçon.

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  La rencontre se fait dans une grande 
salle de la marie de la commune concerné.  
  Les grands fonctionnaires possèdent la 
chance de pouvoir s'attabler autour d'une 
vaste table ovale, faite en dur bois de 
chêne. Ils sont confortablement assit 
dans de profonde chaises capitonnées. 
  Ces orateurs se comptent au nombre 
de treize personnes. Les représentants 
sont, Le directeur de sport, de la 
maîtresse, madame Bertin, du maître 
d’école, monsieur Marc le maire du 
village, du médecin de famille, d'un 
disciple de l'académie de Strasbourg, 
de deux psychiatres qu'accompagnent 
deux psychologues, d'une assistance 
sociale, d'un orthophoniste et un 
représentant contrôleur de la caisse 
d'assurance de maladie.
   Le silence devient maître suprême 

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de cette pièce jusqu'au moment où la 
famille et l'enfant en question pénètre 
dans cette vaste salle . 
  Dans un lieu aussi prodige, la 
politesse doit suivre ; le moindre mot 
n'évoque un signe de sagesse a 
l'encontre de la mise a l'épreuve des 
prévenus, personne ne répond au 
bonjour de cette famille. Cette masse 
d’intellectuelle ne sonne un seul mot. 
  Dans le silence de la salle, vibre un 
son timide ; c'est Angélique qui, donne 
un ton de politesse. De se bonjour 
raisonnable brille celui d'une sagesse 
généreuse. 
   Aucune personne ne s'abaisse pour 
lui répondre. Des hochements de tête 
marquent leur présence. 
   Le moral de toute la famille Rellum 
risque de ce cloîtrer dans une attention

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vide de toute action mais, la force de 
leur intentions tente d'alléguer des 
propos équilibrés. Pour cela ils apportent 
une formule magique pour dénoncer 
le poids de l'injustice qui les accable. 
Tenir tête au directeur c'est cultiver le 
risque de se voir désœuvré du moindre 
support éducatif. La volonté de réussir 
leur objectif devient plus fort que celui 
du directeur car, la valeur de leur 
enfant signe une richesse personnelle. 
Nulle écriture disparate ne peut 
déséquilibrer la valeur de leur enfant. 
Il faut qu'elle puisse a nouveau retourner 
dans son école. La parole va a ce 
directeur pervers,
-   Comme vous pouvez le constater, 
     messieurs, cette fillette la possède 
     des difficultés pour ce déplacer. Il 
     n'est indigne vis a vis des autres

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     écoliers, de prendre la responsabilité 
     de l'accepter au sain dans mon école. 
   Les parents en sont frustré par cette 
gérance, ils n'ont pas le droit a la parole. 
Leur station debout devient pénible, 
surtout pour Angélique. Elle ne marque 
nulle peine pour cette contrainte. Il 
faut comprendre cet enfant tient a 
 reprendre ses cours dans le village.
  L’assistante sociale connaît le dossier 
d'Angélique pour elle ce n'est pas juste 
qu'ont la refuse a l'école elle demande,
-    Quelle raison exacte pousse votre 
     responsabilité de ne point accepter 
     cette enfant dans l'école, monsieur 
     le directeur ?
-    Cet enfant ne peut monter 
     allègrement les trois marches qui lui 
     permet d'aller en classe. Dans le cas 
     d'une chute, je serai tenu comme 

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     responsable de l'accident. 
   Les parents écoutent avec 
incompréhension et révoltant ce 
stratagème qui vient d'abaisser avec 
pudeur Angélique . Tout cela provient 
du directeur de l'école. l'orthophoniste 
demande a l'enfant,
-   Quel est ton nom de famille et ton 
     prénom, où habites tu et quel âge 
     as tu ?  
  La station debout de la fillette devient 
pénible mais, cette note d'importance 
lui redonne un vive courage. La 
question posé active un charme certain, 
car  enfin, elle est prise au sérieux et 
peut s'exprimer. Elle fait un sourire 
serein et adresse a l’orthophoniste la 
réponse suivante,
- J   Je m'appelle Rellum Angélique , 
       madame, j'habite a Matwiller et 

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       j'ai six ans,
-     Pour une enfant de six ans elle 
      parle très bien ! )
   L' orthophoniste en est ravie, son 
attention penche du bon coté. Les deux 
psychologues se lèvent pour l’occulter 
physiquement. L'un lui demande ci 
elle pouvait décrire un cercle en 
marchant sans l'aide de qui que se sois. 
Elle fait cette figure avec simplicité 
mais avec un rythme approprier a son 
handicap. 
 -    Ses réactions sont normal et sa 
      démarche raisonnable pour la 
      malformation de sa jambe, je n'ai 
      pas de reproche a constater. 
  Le maire du village s'exprime en 
demandant au directeur de l'école,
-    Monsieur le directeur dois je faire 
     modifier les marches de l'école 

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     pour que l'enfant puisse accéder 
     plus facilement en classe ? 
  Cette remarque trouble le directeur 
qui,
-   Monsieur le maire, votre proposition 
    est généreuse , mais ma responsabilité 
    ne peut accepter votre requête car 
    dans le village voisin l'école n'a pas 
    de marche elle est construite au 
    niveau du sol. Il suffit de l'envoyer 
    la bas !
-    Vous avez demandé que l'enfant 
      poursuit ses cours dans une école
      spécialisé, monsieur le directeur ?
-     Oui, effectivement, vue quelle 
      présente une malformation, les 
      marches deviennent un obstacle 
      dangereux. 
   L’employer de la caisse de la sécurité 
sociale expose sa requête,

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-     Pour envoyer cette fillette dans 
      une école spéciale, cela revient 
      pour la société une charge imposante 
      car il faut lui attribuer un moyen de 
      transport durant toute sa scolarité. 
     Je doute que l'efficacité de cette 
     excommunication puisse lui venir 
      en aide !  
  Les pensées du directeur changent de 
comportement, il tente de trouver assise 
auprès du maître d'école ,
-    Monsieur Marc, cet enfant ne présent 
     il pas un handicap pour notre 
     programme sportif ?
-    Oui monsieur  le directeur, elle ne 
      pourra se présenter sur la liste de nos 
      compétitions
-    Et pour vous madame Bertin ? 
-    Je n'ai rien a lui reprocher, elle suit 
      convenablement les cours et ne 

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      trouble pas la classe, ses devoirs 
      sont fait avec exactitude, elle n'a 
      pas eut d'absentéisme jusqu'au 
      moment où vous l'avez renvoyé ! 
    Le visage des parents de l'enfant 
trouvent dans ce dialogue une bonne 
part d’autodéfense, bien que la partie 
ne touche sa fin. Le médecin de famille 
présente les radios et les résultats des 
analyses et rajoute avec ambivalence,
-    La malformation d'une jambe ne 
     veut pas dire que cet enfant soit 
     exclu de la vie normal, l’empêcher 
     de vivre et d'évoluer avec les autres 
     enfants du village natale c'est 
     pousser dans un précipice une 
     personne qui demande de l'aide. 
     Ce que vous imposez, monsieur le 
     directeur, c'est obliger une famille 
     d'ouvrier a faire des dépenses 

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     imprévu ce qui fragilise le noyau 
     familiale. Je reste sur ma position 
     de défense et me garde de rajouter 
     d'autres paroles ! 
  L'académicien de Strasbourg regarde 
a gauche, puis a droite et hanche sa 
tête en disant ,
-   L'enfant n'a pas de faiblesse 
     mentale, conclusion, elle peut 
     rester dans cette école ! 
   Les deux psychiatres ,songeur, lancent 
avec refrain,
-     Oui l'enfant ne présente aucun trouble 
       mentale, elle peut rester dans l'école 
       et suivre ses études.   
   L'histoire se termine sur une bonne 
voie, mais, doit on en venir la pour 
prouver qu'une personne mal formé 
ne possède pas les même capacités 
intellectuel que nous autres ?

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  Durant les années qui suivent les 
mêmes réserves furent posé et a la fin 
de chaque plaidoirie le directeur eut 
perdu un peu de son assise.


    Deux dizaines d'années se sont 
écoulé, Angélique détient un poste 
de notable dans la magistrature. 
Aucun obstacle ne l'eut freiné, pas 
même celui des futures marches a 
monter !!!


            Merci monsieur le directeur.

             ( Angélique Rellum )
Texte écrit pour que la société respecte tous ceux
qui n'ont pas le même comportement. 

 JJM

Auteur Jean Jacques Mutz.
Ecrit le 24 12 2010.

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La nouvelle est en cour de construction
des changements peuvent suivre.
Depuis l'écriture de ce texte, il y eut 
beaucoup de changement dans les entreprises
au sujet de personnes différente.


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