LETTRE D'AUTOMNE ( nouvelle n 11 )

mirage au dessus des nuages sage n 1










1

LETTRE D'AUTOMNE


        Devant mes yeux tombe le signe d'une fin
 de saison. A mes pieds se couchent les feuilles
 jaunies par les soucies de l'abandon. 
   Je m'égare avec le complot d'une insomnie 
où la tristesse épouse celui du charme de 
l'ennuie. Pour le moment , je suis plongé dans 
le souvenir d'un passage pas très noble où une
amie me rappellent des zones assidus. 

2

    La raison de me trouver dans cet liturgie 
est du à l'appel au secours fait par écrit dans 
une lettre que j'ai trouvé dans ma boite a lettre 
ce matin. Ses expressions viennent de me 
rendre rabougri par la valeur de son écrit, 
qu'elle eut signé de ce suivi.

   (                                               Henry,
            J'ai une triste nouvelle à t'annoncer, je 
         suis très malade et les médecins ne me 
        donnent que peu d'espérance de survie, 
        quatre mois au plus. 
           Comme ta as reconnu le garçon de notre 
        union, Sébastien, je te demande qu'après 
        ma mort tu continuer à l'élever. 
            Il te ressemble comme une goutte d'eau 
        et son caractère est le germe de ta 
        personne. Il vient d'avoir ses dix ans et 
        apprend à merveille en classe, j'en suis 
        fière. 

3

           Ci je te demande cela c'est que je garde 
        de toi une profonde marque de sympathie 
        et de bien être. 
           La vie possède son amertume faite de 
         soucies qui tracent ce qui suit. 
           A l'époque chacun d'entre nous voulait 
        vivre le sens de sa propre liberté. 
            Maintenant que ma fin approche, je 
         me suis rendu compte que le passé eut 
        été le plus fort moment de ma joie lorsque 
        notre passion nous fit vivre sous le même 
        toit. Devrai-je confondre l'amitié avec 
        sympathie, ou tout simplement amour 
        pour la vie ? 
           Je reste sur la dernière position et 
        t'implore de garder en mémoire avec toi 
       le fruit de notre amour, ce fils digne de 
       notre union.
                                                    Philippine.  )  

4

      Je relie cette lettre pour la quatrième fois ! 
Mon caractère vibre vers une inconscience 
total. Je ne sais où faire virer mes intentions 
et regarde tomber les feuilles mortes dans 
l'espoir qu'elles me trouvent une solution. 
   Peut-être que le fait de les voir virevolter 
sur elle même me guide vers un objectif sensé 
et juste ? 
   Le sol se garnie d'un épais tapis jaunâtre et 
les arbres se dénudent petit a petit. La tristesse 
me rabougrit comme un vieillard qui ne 
cherche de rajeunir ses pensées car, dans mes 
souvenirs des sentiments très malheureux 
m'avaient marqués.  
   Dans mes présomptions vaguent des signes 
de corruptions, qui injustement  vient de 
marquer Philippine. Elle ne mérite pas ce 
malheur là, pour quelle raison le tout 
puissant ne détournera t il pas, pour une fois 
sa sentence ? 

5

   Je médite sur ce banc en bois de couleur 
vers comme l'espoir de l'herbe qui a de la peine 
a respirer sous cette couverture de feuilles 
morte. 
    J'observe les gens qui passent devant moi 
et remarque qu'ils me prêtent une quelconque 
attention sur mon malheur qui me tracasse 
profondément. 
    Tout le monde se déplacent à une vitesse 
rapide comme si mon malheur ne leur inspire 
un nuage de condoléances !
    Devant moi  un garçonnet, d'environ quatre 
ans, joue avec sa maman. Mon regard suit 
son comportement ; c'est ces mouvements 
qui entraînent mon imagination vers une 
attention paternel . Certainement que mon 
fils a dut passer d'aussi agréable instants 
sans que j'eus le droit de les suivre. 
J'ouvre mon cahier de correspondance et 
rédige les lignes suivantes.

6

                                 (   PHILIPPINE
           Ton malheur provoque dans mon coeur 
        un profond déséquilibre. Je ne sais que 
        dire de peur de flageller ton destin. Tu 
        ne mérites pas cela et, je m'arrête là. 
           Je te  promet de prendre à ma charge 
        le petit Sébastien et de le protéger durant 
        toute ma vie. Je pèserai les mots de notre 
        amour  que nous partagions ensemble et 
        aussi du bonheur qui nous eut marqué 
         pour la vie. Ci cette lettre te donne du 
         courage pour affronter ton avenir, 
        donne moi une réponse j'en serai soulagé. )

        Je m'arrête là, à cette ligne car mes 
pensées sont submergé de tristesses. Je laisse 
égarer mon regard sur un chat noir qui urine 
au pied d'un rosier dépouillé de ses feuilles.
Une tourterelle, sur une branche hautement 
placé, roucoule. J'émiette le reste de mon petit 

7

pain pour l'éparpiller a la volée autour de moi. 
Dans le haut clocher en pointe de la chapelle,
les grosses aiguilles de l'horloge indiquent dix 
heures et, le son des cloches font résonner 
leurs ondes a travers les arbres du parc. 
      Aujourd'hui c'est un jour de repos que je 
me suis attribué car cette lettre me provoque 
du mouron. Quand a mon travail, il n'a plus 
son importance suite à cette malchance qui 
me bannit de probité. Je réfléchis et reprend 
de la plume pour rédiger d'autres lignes de 
correspondance.

                            ( - PHILIPPINE,
          T'a lettre me glace ma peau car ton 
          malheur vient de fragilise mes nerfs. 
         Comme tu peux le constater, moi 
         aussi je me suis transformé. Je ne 
         partage plus les mêmes sentiments et 
         je garde en mémoire le souvenir de 

8

         nos trois belles années que nous eûmes 
         passée ensemble sous le même toit. 
            Ne te fies aux pronostiques des 
         médecins, souvent ils se trompent. 
             Ci j'ai pris Sébastien sur mon non 
         c'est pour qu'il hérite de mon non et de 
         mon attention. Je te promet de l'élever 
        dans l'avenir avec de bonne attention. 
        J'ai des doutes sur leurs pronostiques 
        et je n'arrive pas a me mettre en tête 
         que tu puisses  disparaître. 
             Je me suis marie avec Johanna, de 
         notre union naquit une jolie petite fille, 
         elle vient d'avoir ses huit ans et porte 
         le prénom d'Anna. 
             Ci ces lignes te redonnent du courage, 
          écrit moi pour qu'on se le partage. 
              A bientôt Philippine, je  partagerais  
          mon amour avec Johanna , Anna et 
          Sébastien.
                                                    Henry . )

9   

   Je coupe cour à mon écrit car certaines 
confusions reprennent place dans mes 
souvenirs. 
   Je déchire tous mes brouillons et laisse 
égarer mon regard vers les hauts hêtres 
qui charment le parc. Là , une masse 
loqueteuse de clochard s'allonge sur un 
banc, à ses cotés, traîne une bouteille 
vide de vin. Ses tristes vêtements 
rapportent la misère et ses chaussures 
trouées verbalise mon attention.  Une 
poussette stationne prêt du banc. Elle 
est remplit de bric a bras sans juste 
valeur. A coté de lui, couché, un chien 
riche en misère dénonce la valeur de son 
maître. Une petite corde l'attache avec 
rigueur, il somnole ainsi, telle une boule 
de poiles gracieux de noir et gris. 
   Cette remarque me provoque des 
démangeaisons.

10

   Je retrouve dans ce tableau l'effigie 
d'un passage qui fut ma croix,  que mon 
passé a dut emboîter. Ce fut justement 
là, il y a dix ans de cela, lorsque Philippine 
ma fait comprendre qu'elle ne désirait plus de 
ma présence, que je me suis retrouvé devant 
notre porte sans un toit, avec comme seul 
abris les ponts de la ville et tous les ennuis 
que cela engendre. Pour cette adversité je 
rédige une autre lettre.


                                     ( PHILIPPINE,
            Je n'ai pas plus la force sentimentale 
          d'avoir une peine pour ta maladie. 
          Comme je  dois payer une pension 
          pour notre garçon Sébastien, il est 
          normal que je continue de le prend à ma 
          charge.  Johanna possède le caractère 
          d'une femme formidable, elle est douce 
          et fidèle, elle se prête sur tous les 
          problèmes, et , acceptera Sébastien dans 
          notre union. Je te souhaite beaucoup de 
         courage, tu peux me faire suivre les 
         nouvelles de mon fils pour que l'on se 
          prépare a l'intégrer dans notre famille.
                                                 Amitié , Henry. )

   Cette lettre la je la poste . Je n'ai le moindre 
remord et trouve dans cette réflexion le juste 
poids de la réalité . 

                                                     JJM  

La nouvelle est en cour de construction, 
des changements peuvent suivre. 
Auteur Jean Jacques Mutz écrivain
amateur.
écrit le 29 01 2010, remis a jour le 20 09 2019.
a ce jour, 20 09 2019, 115 280 lecteurs.
A ce jour, 22 10 2020, 132 830 lecteurs.
A ce jour, 15 10 2021, 159 125 lecteurs.
A ce jour, 15 09 2022, 170 012 lecteurs.

Commentaires

sans remord mais avec des souvenir qui le marquent a jamais.JJM

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