CONTE A REBOURS ( nouvelle 56 )

Mirage  au dessus des nuages  sage n 1














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CONTE A REBOURS


   Je viens de recevoir une lettre qui me précise 
que je suis inviter a l’anniversaire d'un de mes 
camarades de classe. 
   Pour moi cette reconnaissance flirte mes 
sentiments. Se genre de compliment signe le 
mérite d'une digne révérence.
   Je lis l'adresse et, a cet instant la, un embarra 
vient se figer dans mes pensées. L'invitation 
provient d'une famille, pauvre ; elle occupe une 
habitation vétuste situé au centre d'un quartier
 indécent. Il y flâne cette honte, celle où l'ombre 
de la pauvreté se conjugue avec familiarité.

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   Mes présomptions se murent sur des on dit, 
qui me dévoilent des histoires fulgurantes des 
 habitants qui logent dans ces vieilles masures. 
Il parait que la trace des siècles marquent 
l'usure d'un affaiblissement certain. Les 
matériaux ont perdu de leur valeur première. 
Leurs décompositions mutilent son architecture 
ainsi que les normes de sécurités. Sa destruction 
sera fatale car la dépense pour son entretien 
dépasse les ressources de la commune. 
   Cela fait belle lurette que la boiseries comme le 
plâtre ,noire de moisissure, se décompose de ses 
assises. La pauvreté y a trouvé refuge en tandem 
d'un éternel refrain celui de n'éprouver de
chagrin. 
   Beaucoup de personnes chôment,  elles récusent 
l'effort du travail pour se contenter de faire la 
manche devant les églises, les marchés, ou toute 
autre lieux de passage  intensif de la population. 
D'autres tentent de survivre avec leur petite rente 

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de guerre ou du travail. 
  Il reste une proposition travailleuse qui avec 
peine, pataugent dans une galère stationnaire. 
Un fort taux d'alcoolique clame un partenariat 
fidèle qui agrippe avec ferveur tous ces déroutés 
qui dix ans après la seconde guerre mondiale 
croient en  un avenir meilleur. 
   Mon ambivalence bascule vers un propos positif 
que j'attribue par écrit a mon camarade de classe,
 Marc. J'accepte son invitation tout en gardant 
dans mes pensées un petit signe d'hésitation. Je 
rencontre Marc pendant la récréation et lui 
remet son invitation en lui disant,
 - Ta décision est une politesse qui me rend 
    honneur Marc, je serai avec toi le jour de ton 
    anniversaire.
- Nous n'aurons pas de mourons a ce faire car ma 
   maman possède le cœur sur chaque main elle les 
   comble de sentiments digne d'une très bonne 
   cuisinière pour le partager avec tous mes invités.

   Ce jeudi la, le jour de son invitation, un temps 
maussade trace sa présence. Dans mes pensées, 
vaguent des conclusions pervers car je me suis 
dis que je ne risque de perdre grand chose de la 
journée. 
  Je me dirige vers son habitation malsaine où, la 
médiocrité me donne un malaise. Ce germe la me 
repousse, je retient cette hantise amère sous la 
couverture d'un sourire, ironique, pour cacher 
mon amertume. Ce n'est qu'une aventure 
journalière, elle ne peut en rien hachurer le bien 
être de nous autres les bien loti !  De toute 
manière, ce déclin ne peut offenser ma raison 
personnel guidé par ma curiosité.
      Mes yeux ne perdent pas le nord et ils scrutent 
chaque élément qui m'intriguent profondément. 
La tristesse de se bâtiment épouse le lugubre avec 
la saleté et les moisissures qui  y ont laissées leurs 
traces. Mon attention remarque des marches en 
bois de châtaigne ébréché que les vers ont 

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vermoulu , la balustrade n'est plus fiable. Une 
odeur  de moisissure enivre mes narines. De petits 
tas de sciure, provoqué par le capricorne, se 
remarquent sur le sol en marbre gris. Dans le 
plafond, de grands trous, démarques par un 
treillis de lattes de bois , dénoncent le manque de 
plâtre. Les belles moulures, incomplètes, signent 
l'époque de la renaissance. Des couleurs délavées 
s’intègrent dans celui de cette poussière centenaire. 
Un manque de clarté rend la monté des marches 
incertaine,  de nombreuses vitres cassées sont 
 remplacé par des morceaux de cartons gras. Le 
volume des ouvertures diminue l'éclairage 
naturelle . Pour l'instant je ne récolte aucune 
séduction instructive. Je reste sur mes gardes, de
 peur de tomber a travers le plancher. 
   Le vacarme que font mes camarades de classe , 
que je rencontre dans ce vaste couloir a l'étage, 
font épanouir cette zone jonché de doutes. 
  Gaiement, en chahutent nous arrivons 

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devant la vaste porte d'entrée de son habitation. 
Elle a une particularité par rapport aux autres 
alignent dans le  couloir. Une couleur rose vif 
et brillante lui donne un ressort de gaieté vis 
a vis des autres portes d'entrées toute grise.
    Je peux conclure que cette attention détient 
un signe différent des autres locataires. Il n'y a
 pas de toute, cette famille tente, avec volonté, de 
se redresser de la tumeur  qui les entoure !
   Nous pénétrons dans l’immense pièce, aussi 
grande que la salle d'un vaste château, aussi 
haut que le plafond d'une chapelle et très 
propre comme dans une famille distingué. 
  Les murs sont peint d'un bleu ciel et le plafond, 
flaqué de nombreuses fissures, reflète une clarté 
grâce a sa couleur blanc cassé. Cette lumière 
naturelle redonne vie a la valeur caractérielle de 
ce bâtiment. Je ne rencontre rien d'hostile, au 
contraire, une strophe de plaisance me met en 
confiance. Les meubles sont aligné le long du 

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murs qui donne sur le couloir de cette masure. 
Des lits superposés suivent l'alignement opposé 
aux vastes fenêtres et, au centre de la pièce une 
table ronde aux pieds tournées, est rouvert d'une 
belle nappe brodé. Plusieurs chaises difformes
 l'entourent.
    Comme nous somme huit copains de classe, 
huit chaises nous sont réservé et quatre 
tabourets pour La famille de Marc. L'un des 
lits est recouverts d'une belle couverture tricoté 
en plusieurs motifs de couleurs criard, elle 
représentant des motifs d' éléphants ; un 
accordéon y stationne replié sur lui même. 
Son père au visage bronzé, nous accueille avec 
politesse, il porte d'épaisse lunette faisant 
loupe, ses yeux sont comme gonflé. Il nous 
regarde d'un air incongru, puis, nous tend sa 
grosse main pour serrer les  nôtres qu'il 
recouvre de sa main gauche. 
  La mère, avec des nattes très blonde, nous 

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salut de la tête en gardant  un sourire digne 
d'une richesse comblé de bonne humeur. En 
observant ces gens la, j’emmagasine un 
sentiment rassurant ; je ne regrette ma 
présence parmi eux . 
   Sur la table sont préparé des couverts en 
métal chromé et rayer mais, placé dans un 
ordre digne de famille cultivé. Au milieux de 
cette table un jolie bouquet de fleurs l'enrichit . 
On nous invite par prendre place puis, le père 
enfile les sangles de l'accordéon autour de ses 
épaules. Il gonfle les poumons de l'instrument 
en l'étirant au maximum ; suivent des tapes 
régulières,  que provoque ses pieds sur le 
plancher. 
    Ce rythme marque un pas entraînant. Ses 
doigts suivent le mouvements de la musique 
qui naît par enchantement dans l'harmonie 
d'un style que je trouve étonnant. Le son de 
la musique résonne dans le volume de ce vaste

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appartement comme ci, je l'entendais dans le 
théâtre de notre ville. Nous l'accompagnons 
tous avec des frappements de mains. Je ne 
connais pas cette musique la,  je  me laisse 
entraîner avec une facilité qui me plonge dans 
une joie profonde. Le sourire embaume nos 
visages et dans le fond de nos cœur, vague 
une fluidité digne d'une sagesse divine.
   Le temps de la musique s'épanouit et l'on 
boit le sirop servit dans nos verres a moutarde. 
Le mien est garnie d'une fleur printanière, du 
muguets. Puis, ils nous offrent des morceaux 
de gâteaux sec et très sucré. Leur goût possède 
une particularité que je n'arrive a définir. 
   Une entende cordiale nous entoure, j’analyse 
dans cette situation un mérite digne d'une belle 
fête pour l'anniversaire de Marc. Je me contente 
d'une seule portion de gâteau sec, il est très bon 
mais,  je pense que cette famille se trouve dans le 
besoin. Je ne veux jouer le gourmand.

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    La maman de Marc nous raconte une histoire 
qu'elle prétend être véridique. Je me laisse 
étourdir par ces paroles pour plonger dans 
l'ivresse de son temps et me rendre absent de 
mon présent. 
 - Jadis , notre famille eut attisé une richesse 
    volumineuse qui proliféra sans cesse. Nous 
    fumes la première fortune de notre région, la 
    troisième du pays et cette référence nous 
    donna la clé de toute les facultés pour 
    entreprendre des projets des plus grandioses. 
    Bien évidant, cette ristourne la eut un but précis
    ce fut celui de sortir gagnant pour chaque 
    épopée en affaire. Notre pouvoir engendra rien 
    que des enjeux rimant des portillons allant 
    toujours du grand bénéfice avec de très grande 
    rentré d'argent. Ci je parle de volumineuse 
    conception c'est que souvent la bourse dut 
     suivre nos transactions. Notre bonne gestion 
     fit écot parmi des actionnaires qui nous 
     approuvèrent financièrement. Toute notre 

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     famille occupa des places qui englobèrent le 
     haut  lieu gouvernementale ainsi que celui de 
     la magistrature. Notre supériorité alla bon 
     chemin. Une sœur de ma grand mère fut 
     l'épouse d'un grand Radjas des colonies des 
      Inde. Qualité suprême que de tenir les rênes 
     d'un pays par la fortune que l'on possède et 
    qui peut le gouverner indirectement. Un beau 
    jour, toute la famille se rassembla pour 
     présenter un très gros investissement ; il 
     consistait en somme d'acheter un chargement 
     d'or, de diamant et d'argent qui provenait de 
     l' Amérique Latine. Une fortune faramineuses 
     dut être rassemblé . Un grand nombre d'entre 
     nous y placèrent toute leur économie. Avec cette 
     somme la, le chargement se mit a flotter sur un 
     trois mat aux voilure impressionnante. Leur 
     envergure défiait tous les navires de l'époque. 
      L’investissement d'une aussi grande fortune 
      devrait a son arrivé nous rapportez , dans la

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      logique , le double de sa valeur. Le bateau 
      quitta un port du brésil, flotta avec grâce 
      pour percer des vagues pouvant ressembler 
      a des enclumes. La vitesse fut son domaine 
      avec l'aide de la puissance des vents dominant 
      qu'il manipula avec labeur.  Notre habitude de 
      gagner ne réveilla nul doute sur un quelconque 
      avarie ou accident pouvant manœuvrer contre 
       notre investissement. A travers le monde , nulle 
      guerre ne troubla les nouvelles, de pirates des 
      mers il n'en existe plus , ils se sont épanoui avec 
      les légendes de jadis. Le capitaine de ce voilier 
      eut gravi avec honneur tous les échelons de la 
      marine avec des mentions sonnant une bonne 
      recommandation. Nous ne rencontrons la 
      moindre inquiétude a cultiver. La 
      COMPAGNIE MARINE nous distrait de toute 
       assurance pour présenter a nos yeux ce que 
      vaudra notre chargement lorsqu'il  arrivera au 
      port de Mantes dans les 3 mois qui suivent. Ils 
      calculèrent un large temps pour faire la 

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      traverser de l'atlantique. Le vent eut réveillé 
      son majuscule et souffla avec une violence telle 
      que les vagues se révoltèrent . Le navire se 
      souleva de plus belle comme une plume sans 
      attache.  Le vas et vient infernal bouscula 
       sans cesse le navire qui s’enfonçait dans des 
       creux interminable pour remonter vers des 
       sommets indomptable. La visibilité , entre ces 
       montagnes d'eau, détenait l'avenir du bateau. 
       Le chahut insensé devenait maître du 
        comportement du navire pour n'en faire 
        qu'une plume flagellé gravement. Le Dieu de 
        la mer tenait en otage le navire et son équipage. 
        Les pauvres marins firent des prières, mais, 
        elles ne servaient a rien, car , les vagues 
       enserraient de plus belle cette coquille de noie 
        sans prendre au sérieux leurs louanges. La 
        casse fut rude car un seul des trois mats resta 
        intacte et l'intention de faire des réparations le 
       dérouta de sa route pour rejoindre les îles des 

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       Canaries. Le vent ne perdra point de son 
       affrontement car une tempête volante reprit 
       son langage pour continuer de les harceler. Un 
       récif écorcha la proue de ce majestueux voilier 
      au moment où il pénétra dans les eaux 
      territoriale des Canaries. Le navire sombra 
      dans le gouffre de l’abîme des profondeurs de 
      l'océan. Il y eut beaucoup de disparus ; a peine  
      dix personnes de l'équipage furent sauvé par 
      les habitants des Canaries. Toute notre richesse 
      a prit assise la bas , elle gît dans les eaux trouble 
      de l'océan. Nous perdions de nombreux procès,
      ils nous  enfonçaient dans le déclin, la pauvreté 
      et la réserve de tout espoir . Mais a ce jour je  
     garde une lueur d’espérance pour que notre 
     richesse retrouve notre bien être. 
    Elle nous raconte cela comme ci elle nous cite 
une récitation avec un regard digne pour mon 
admiration. Je me suis laissé séduire par son 
histoire et par la croyance de cette femme qui 

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place sa volonté sur un rêve qui lui permettra, 
peut être plus tard, de retrouver toute la fortune 
de ses parents et de sa famille.  


      Je me suis mis a rêver de nombreuses fois 
sur cette histoire la .


      Le temps s'émiette comme les vagues qui se 
répètent. Les tournures de la vie entraîne les 
corps dans l'oubli !  J'ai pris de l'âge et ne rêve 
plus des mêmes questions mais, vient un jour 
une annonce dans un journal régionale , il 
attribut plusieurs lignes pour des héritiers qui 
attendent depuis des années que le tribunal 
internationale leur accorde le droit de 
retrouver une part de leur fortune qui provenait 
d'un voilier de la COMPAGNIE MARITIME, qui 
eut sombré près d'une île des Canaries. Mon 
jeune rêve retrouve la semence d'autre fois,  ceux 
où je plonge dans les eaux profonde pour tenter 
de remonter sur la terre ferme cette richesse en 
or, en argent ainsi qu'en diamants.

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    Perdre une richesse c'est plonger dans un vaste 
labyrinthe la où la pauvreté, elle, ne te laissera 
tomber. Pour un vrai pauvre, le fait d’être riche, 
c'est d'avoir tous les jours de quoi manger du 
travail et un toit .                                          


JJM
Auteur Jean Jacques Mutz écrivain amateur
Ecrit le 17 01 2011, remis a jour le 14 07 2019.
A ce jour, 17 01 2011, 1 329 lecteurs.
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