LE NOMADE ( nouvelle 9)

mirage au dessus des nuages sage n 1












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LE NOMADE

       Tôt ce matin, on envisage de faire une petite 
virée dans le désert. Tout le campement, du poste 
de la croix rouge internationale, se trouve dans 
une liturgie totale. 
   Je viens de donner congé à mon équipe. Les 
médecins et les infirmiers sont en mission dans un 
autre village du désert. La bas il y a fort a faire, car
nous n'arrivons à résoudre la vaccination contre une 
fièvre typhoïde cruelle. 
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     Ce jour la un esprit de liberté vient me donner une 
folle envie de découverte. La lassitude demande un 
changement de ce fait, j'ai prit contacte avec un guide 
pour nous accompagner dans cette virée. Ma femme 
et notre enfant de deux ans font partie du voyage.
   Nous suivons une piste tracé à travers une étendu 
interminable de butes en sable rose. Notre objectif 
consiste de parvenir auprès d'une caravane de 
chameaux stationné quelque part ?. 
   Ce sont les habitants de la ville, où se trouve notre 
point de regroupement ,qui nous on fait connaître  
l'importance de sa présence. Cette caravane se
trouve a peine sept kilomètres de notre départ
   Pour une Peugeot 305 blanche aux couleurs 
humanitaire cette distance n'a rien de particulier:
   Notre curiosité devient la source même de nos 
intentions, car aux possibilités d'achat que  nous 
pouvons y faire, font affaires. Il faut reconnaître 
que de grand choix nous n'en avant pas sur notre 
marché habituelle, changeons notre routine. 
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    Les bonnes paroles dévoilent que de nombreuses 
possibilités sont mise à l'étalage ; on y trouve du sel, 
des pains de sucre, du savon noir, des épices, du 
parfum, de l’ansent des longues allumettes, des 
bougies, des crayons de couleurs, du papier, des 
cigarettes américaine ou africaine, de l'huile d'olive, 
de l'essence, des tissus de couleurs différentes, 
armes et munitions, des ustensiles de cuisine et 
divers médicaments. Je me garde de dévoiler tout 
l'attirail que transporte cette caravane car je pense 
que mon histoire aura des rallonges.
    La richesse que convoite la caravane est grande 
et incalculable. Ce marché là engloutit le peu de 
fortune des gens qui occupent cette région.
    Le soleil matinale commence, petit a petit la brume
troubler notre vue et le froid reste présent. Des ondes 
de chaleur dansent devant nos yeux. Le lointain 
devient brumeux et intransitif. Cela fait vingt minutes 
que nous roulons et de caravane nous n'en voyons 
point ? 
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    Je demande au guide d'arrêter la voiture, ce qu'il
fait, au milieu d'une vaste étendu ondulé de collines 
de sable mitigé de rose et d'ombres. 
     Le sable devient brûlant. Ces ondulations ne 
définissent aucun repère qui puisse nous orienter. 
De caravane nous n'en rencontrons point. Notre 
guide me parait soucieux et notre morale épouse 
une conviction amer. Des doutes persistent et un 
manque de confiance voile la face de cette personne.
Aurait il  des intentions contenant des valeurs 
mensongères ? 
    Ma femme s'inquiète énormément pour l'enfant 
et pour nous . Une profonde peur inflige des réactions 
contradictoire, car la confiance que nous venons de 
soumettre aux mains de cet individu s’épanouit.

      Cela fait trente minutes que notre patience tente 
de rencontrer un éventuelle repère. Rien ne trouble 
notre vue a part des cactus  et des mirages de nappe 
d'eau. Notre trace c'est discrédité de notre vue, par 
la poussière qu'a soulevé notre déplacement ! Nous 
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devenons anxieux et une sorte de panique trouble 
nos esprit ; même ma fillette ,  de deux ans, ressent 
une certaine crainte car elle se met a pleurer.
     Le soleil, d'une blancheur indomptable, grimpe 
vers le ciel rapidement. Notre Eau devient dînette en 
humidifiant nos gosiers. C'est cette matérialisation, 
qui fait travailler notre prise de conscience, une 
conspiration nous met en danger. Je ne suis plus 
certain de notre route et du guide bien moins ! 
    La chaleur devient infernale et cela malgré que 
nous sommes à l'abri du soleil sous nos parasols. 
Notre transpiration augmente l'assèchement de la 
peau. 
    Que nous reste d'il comme solution maintenant ? 
L'on est égaré là comme un tas de linge qui sèche au 
soleil ! Le coton de nos habits colle sur notre peau en 
moulant l'ondulation de la forme de nos corps. La 
réserve d'eau s'amaigrit a vu d’œil, sa diminution 
germe une nouvelle vague de préoccupation. Le 
danger nous chasse et notre soif cri supplice.
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    Au loin l'on aperçois un chameau qui se déplace 
rapidement. Un petit voile de poussière dénonce  le 
tracé de son déplacement. A mainte reprise on lui 
fait des signes avec de larges coups de tissu tenu 
dans nos  bras. 
    Le nomade se rapproche de nous. Je ne distingue 
qu'un habit bleuté, sombre comme un ciel d'orage. 
Mon regard ne rencontre que des yeux d'un brin 
sombre de vivacité derrière son visage voilé. Il nous 
émois par sa fierté, digne d'un structuralisme de sa
personnalisé. Notre stupéfaction et aussi grande que
profonde. Notre guide le salut  avec courbette et 
politesse en s'exprimant dans la langue des nomades. 
Peut être de l'arabe ou du Berbère, je me comprend 
un seul mot ! 
   Le nomade nous fait signe de le suivre. Nos 
pensées épousent un espoir qui fait briller l'étincelle 
de la joie, celle qui retrouve le charme de la confiance.
Nous retrouvons cette même symétrie que nous 
avions dans nos cœurs au moment où prit forme le 
début de notre aventure.
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   Le guide traduit les explications que nous donne 
ce serviteur du désert. Elles vont nous servir pour 
retrouver notre route et surtout pour aboutir auprès 
de la caravane des chameliers. 
   De nombreuse tentes forment un grand cercle, le 
nomade nous invite pour boire du thé a la menthe 
sous sa tente. 
    Refuser c'est perdre la trace de la piste, c'est aussi 
l'humilier en refusant son hospitalité. Cette invitation 
ne rencontre le moindre refus et notre Peugeot 305 
blanche reprend du chemin en suivant le chamelier.

    Nous plaidons une politesse divine a son égard 
pour la sympathie que ces gens nous accordent. Ils 
nous guident vers le  milieu de la tente  ou des verres 
transparents de couleurs sont placé sur une petite 
table sculpté dans du bois d'olivier. Des figues et des 
dates ainsi que des citrons et oranges sont a notre 
disposition sur un plateau d'argent aux multiples 
figure géométriques  martelé. Des signes de mains 
nous guident vers nos places.
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    L'on s’accroupie en forme de cercle sur d'épais 
tapies autour de la table.  Dans un coin une jeune 
femme s'occupe de la marmite qui boue sur du feu . 
Elle remplie une carafe d'orée de sucre et de mente.
   Le nomade sort une dague pointu qu'il pique dans 
le plateau pour y sortir une figues.  Il me la tend avec 
politesse et compliment. Je me sert d’une date que 
je goutte avec respect. Je trouve dans ce fruit un 
délice sucrée. 
   J'oublie ma soif ainsi que ma peur. Dans un rituel, 
propre a leur coutume, la jeune femme nous verse 
du thé. Elle le fait d'une certaine manière très 
élégante. Dans nos verres , où est placé un morceau 
de sucre bien gros , elle verse le thé bouillant d'une 
hauteur impressionnante sans verser a coté. 
   Je me demande comment peut elle connaître le 
volume d'eau sans faire déborder. ?
   Je sort un paquet de cigarettes, des gitanes de 
France, que je présente au nomade. Son regard se 
comble d'émerveillement. Il en sort une cigarette 
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qu'il place entre ses lèvres brillant de sucreries. 
Notre guide se sert aussi dans le paquet , après 
mon tour je propose au nomade d'allumer en 
premier sa Gitane. Notre fumée s'engage dans une 
ouverture que les rayons du soleil traversent. Ce petit 
geste me comble de politesse, ce qu' apprécie le 
nomade.
     Notre fillette se trouve sur les bras d'une autre 
femme, qui la berce tendrement. Le nomade caresse 
inlassablement les cheveux dorée de notre enfant. 
Je tend le paquet de Gitanes au nomade en lui 
faisant comprendre qu'il peut garder le paquet. Je ne 
rencontre de refus. 
   Il ordonne a une  femme  d'égorger un mouton pour 
nous inviter au repas. Ceci est un grand compliment 
chez les Touareg d'être invité a leur repas. Pour nous 
cela devient un compliment a complication pour notre 
déplacement . Nous ne pouvons accepter une si 
grande offrande et le faisons comprendre au touareg,
par l'intermédiaire du guide, que dans notre religion 
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nous ne mangeons pas le même jour la viande 
fraîchement tuer. 
    Le nomade accepte avec peine ma révélation. La 
femme qui s'occupe de notre fillette lui donne du lait 
de chèvre placé dans son biberon en peau. Notre 
guide nous traduit les paroles de cette femme et du 
nomade,
   ( Monsieur , votre fillette possède de jolie yeux 
bleu et des cheveux qui ont la couleur de l'or, je suis 
prêt à te donner tous ce que je possède pour avoir 
un enfant de cette couleur de cheveux et de yeux 
bleu. Ma  femme ne peut avoir d'enfant, c'est pour 
cette raison que je veux vous l'acheter. )
    Ce langage là trouble notre comportement, je 
ne dénonce nulle impartialité et tente de peser le 
poids de mes paroles,
   ( Ta proposition m'honore car elle est honnête, 
je tacherai de lui donner une réponse d'ici quelques 
jours .)
      Ma femme me regarde d'un air désabusé.
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Moi , dans mes pensées, j'ai pesé mes mots car il 
faut comprendre la situation, nous sommes 
dans le désert, seul le savoir de cet homme peut 
nous sauver.
    L'invitation prend fin et nous les quittons avec de 
bons termes . 
    En reprenant la route, le nomade , sur son 
chameau, nous guide vers notre objectif ,la caravane. 
Il y a que trois kilomètres du lieu ou nous nous 
nous ne faisions que tourner en rond. Le guide nous 
explique que toute cette richesse chargée sur les 
chameaux est la propriété du nomade et que cette 
valeur nous sera attribué ci nous acceptons le 
marché.
   Le hasard a voulu que nous tournions en rond 
dans un cercle fermé depuis un bon moment ? 
Comment se fait il que le nomade nous a 
rencontré  ? 
    Le désert est vide, vide de tout soupçon ?
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   Ma fille connait cette aventure, souvent elle  me
demande de la lui raconter pour me dire,   
d'un air tagueuse
       ( tu vois papa, tu serais riche maintenant si tu 
m'aurais échangé contre toute cette richesse de la 
caravane de ce nomade du désert  )

                  JJM












La nouvelle est en cour de construction, des 
changements peuvent suivre.
Auteur Jean Jacques Mutz.
Écrit le 07 01 2019.
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