IL NE RESTE QUE DU VIDE ( poésie n 293 )

Mirage au dessus des nuages sage n 1






IL NE RESTE QUE DU VIDE

Transformez la place où je suis née,
En un immense champs de blé,
Avec des violettes des coquelicots et des genets.

Dans la classe de mon enfance,
Il ne reste que les ruines de pierres,
Pas la trace d' un tableau noir.

 Transformez la place où je suis née,
En un immense champs de blé,
Avec des violettes des coquelicots des genets.

De l'usine où j'ai travaillé,
Il reste des chemins éventrés,
Des enchevêtrements de fer rouillé.

Transformez la place où je suis née,
En un immense champs de blé,
Avec des violettes des coquelicots des genets.

Dans ma région jadis très peuplé,
Il ne reste rien de ce bonheur,
Fait de chants qui nous émerveillaient.

Transformez la place où je suis né,
En un immense champs de blé,
Avec des violettes  des coquelicots et des genets.

Les temps c'est écoulé, rapidement,
A la vitesse d'une horloge d'appartement,
Pour t'éloigner de ces beaux moments.

Transformez la place où je suis né,
En un immense champs de blé,
Avec des violettes des coquelicots et des genets.











JJM
Auteur Jean Jacques Mutz. 
Écrit le 03 03 2013
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