Fabienne qu'on appel Fatima ( nouvelle n 96 )

Mirage au dessus des nuages sage n 1
Mais où était passé Fabienne ?

( Toute ressemblance avec une histoire réelle serait


un pur hasard )

Fabienne qu'on appel Fatima 



1

Dans la plantation


              La chaleur est torride dans les champs de cette
ferme perdu en pleine  montagne du Maroc. Les
femmes travaillent avec ardeur entre les plantations de
légumes de fruits et les rangé de chanvre. J'ai 23 ans et
suis la 7 épouses du grand responsable de ce domaine.
Cela fait depuis l'âge de 12 ans que j'en suis l'épouse.
Les personnes m'appellent Fatima mais je sais que mon
 vrais non c'est Fabienne. Mes cheveux blond font de
moi une préféré , jusque au jour où une nouvelle jeune
 fille de 12 ans vient augmenter le cheptel.

2

      Des camions viennent de France pour charger  nos
productions de écumes et surtout, de chanvre que l'on
dissimule dans les camions. Les autre femmes sont
toutes originaire du Maroc, quant a la nouvelle elle 
doit provenir de France, comme moi, j'en suis certaine  .
       Sa venu me redonne de l’espoir car je trouve dans
le regard de cette jeune fille la tendresse que je
partageais , dans le passé, avec ma petite sœur. Sa venu
fait travailler mes pensées qui me tiennent en éveille
durant une bonne partie de la nuit. Je me souvint de la
promesse que ma fait ma mère et son compagnon qui
prétendais qu'ils déménageaient du centre de la France
vers la frontière Espagnol pour se rapprocher de moi et
pouvoir me rendre visite. Mais cette éloignement de ma
ville natal a fait que je ne reçois aucune visite familial.
Ce manque de rapprochement me rend curieuse  et
malgré l'interdiction de discuter avec des hommes je
prend contacte avec des chauffeurs de camions .
Certains me donnent des journaux de ma ville natal,
Saint Etienne . Ce partage me permet de continuer

3

d'évoluer dans ma langue maternel.
       Le chauffeur qui eut transporté la nouvelle venu a
peut de chose a exprimer, il reste figé sur lui même.
C'est justement lui qui organise le mariage de cette
nouvelle venu comme c'a été mon cas. Mon instinct
évite  son contacte  car il me rappelle le long parcours
en camion que j'ai faite durant plusieurs jours caché
dans la cabine sous une couverture et, surtout, les
remarques menaçantes qu'ils me disaient,
   - pense a ta petite sœur, si tu veux la revoir ?
     Je restais tétanisé de peur et  ne désirais pas que
ma petite sœur subisse les même frappes que je
recevais du compagnon de ma mère qui souvent
hors de lui même frappait sans raison.  Tous ses
souvenirs réveillent en moi l’instinct de retourner
dans ma ville a la recherche de mon vrais père et
de ma petite sœur.  Je décide de me cacher dans un
camion qui fait la navette entre St Etienne et notre
Ferme.
   Le jour du mariage de la nouvelle venu, devient le

4

moment propice pour s’échapper de la ferme . Je me
suis mise d’accord avec un chauffeur a qui j'accorde
toute ma confiance car la méfiance est  la source
d'une richesse .
   Entre le camion et la remorque, sur le coté droit, il
y a une roue de secoure monté sur jante adossé contre
la cabine et a l’opposé  un pneu fixé contre la cabine.
C'est dans ce pneu que nous  décidions de se cacher.
Enveloppé de ma tunique noir qui cache mes habiles,
je parvient a m’engouffrer dans le pneu. Je dois y
rester durant un trentaine de kilomètres car, de la
ferme, on peut suivre l'allé et venu des véhicules
qui l’empruntent.
   Enfin, le camion fait une halte, je quitte cette cachette
avec réconforte. Ma petite corpulence et ma taille
m'ont permis de m'y cacher avec facilité.
   Dans la cabine du camion de me débarrasse de cette
tunique noir pour voyager en pantalon et chemisette.
Ma joie est grande et je l'exprime avec bonheur au
chauffeur de camion qui écoute avec attention mon

5

histoire. Toute cette effervescence de liberté me plonge
dans un sommeil profond. Je me réveille sur le bateau
car pour faire  la traversé nous devions  quitter le
camion.
  La suite se passe normalement sans rencontrer de
 problème. Nous arrivons a Saint Etienne que je ne
reconnais plus tellement la ville c'est transformé.
Comme je ne savais plus exactement où habite mon
père, je me suis présenté a la gendarmerie. Avec
beaucoup d'attention les gendarmes enregistrent ma
déposition et me font comprendre que ma disparition
fut déclaré le jour de mes 12 ans et que je ne suis plus
 en vie car mon corps fut enterré autour du parc Vita
de Saint Etienne .


 JJM

Auteur Jean Jacques Mutz. 
Écrit le 28 10 2013.
A ce jour, 17 05 2019, 111 325 lecteurs.
A ce jour, 14 12 2020, 137 475 lecteurs











Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

LA SOUPE SUR L’ÎLE DE PAG ( nouvelle 33 )