LE BÂTON ( nouvelle n 85 )

Mirage au dessus des nuages sage n 1.

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LE BÂTON

               La fin de semaine se termine, notre 
satisfaction est doublement récompensé car
 un soleil radieux persiste depuis plusieurs jours. 
Pour le début du printemps cette valeur efface toutes les 
froideurs de l'hiver. Mon émotion fertilise une immense joie. 

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     Il est prévu que ce dimanche matin, nous prévoyons de faire
 une promenade dans la foret  appelé , le Réberg. Situé sur une 
colline qui  surplombe notre ville, Mulhouse ,elle nous permet
 de la contempler . Les toits des maisons se distinguent , 
comme les cheminées des haut fourneaux d'où s’échappent 
des panaches de fumées . Je me suis entraîné par les conter 
ces haut fourneaux et je suis arrivé au chiffre de 100 unités. 
        Quelle fourmilière de travailleuses et travailleurs,  la ville 
regorge de situations de toute sorte, de l’industrie mécanique, 
de brasserie, de gros réservoir de gaz, du textile, ex. S’échapper 
de  cette envoûtement d’ouvrières et d'ouvriers  devient un 
réconfort. 
   J'ai dix ans et l'argent de mes parents se compte sur le bouts 
des doigts avant que vienne la fin du mois. Ma famille 
nombreuses accumule une  richesse financière qui frôle 
la faillite. De ce fait, nous ne prenons le tram et devons 
marcher une distance de plus de 12 km pour arriver dans cette
foret qui surplonbe Mulhouse. 
    N’empêche l'éfort, nous retrouvons le bonheur dans cette 
merveilleuse foret, où la joie de la liberté trône dans un air 

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pure de vérité.
       Au abord de la foret, se trouve un jardin ouvrier où les
travailleurs de la ville se rencontre. L'on y rencontre des 
amis avec qui l'on partage des jeux.
 L'organisation se compose d'une parfaite sincérité, chaque 
gagnant ramasse une ribambelle de friandises ou crayons de
couleurs de toutes sortes. Cette aubaine véhicule un esprit 
remplit de satisfactions.
      Quant l’après midi touche a sa fin, nous retrouvons le 
chemin du retour les poches remplient de friandises. Avant de
partir,  mon père me tend  un bâton,
- Tient fils je te donne un baton de promeneur.
- Il est magnifaque père, je suis ravis d'avoir un aussi beau
  baton. Tu l'a taillé cette après midi ?
-  Oui,  c'est de l'acacia, un bois imputrésible résistant.
  Je le prend en main et regarde les formes qui y sont sculpté.
Sur sa face, mon prénons et sur le coté oposé, des alsaciennes
et alsaciens. Au moment où je recois ce morceau de bois, une 
immense joie enivre mon esprit. 
- Je suis heureux comme un petit chiot  gâte. Merci papa.

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  Je continue mon doigté et remarque que vers les bas qu'il a 
taillé des oiseaux, et des animaux de toute sortes.
- C'est trés jolie ce que tu as fait merci, merci papa.
   Comme je suis le plus âgées des cinq enfants, c'est moi qui 
eu droit de recevoir le baton  car mes autres frères et soeurs 
sont bien trots petit pour tenir un baton.
     Pour retourner en ville, nous logeons de belle demeures de
 maître. L'aspect de ces bâtisses , que l'on observe en 
descendant, sont majestueux. Quant on arrive a leur hauteurs, 
de haut mur en pierre de taille les entourent, ils coupent  notre 
vue. Mon père me fait comprendre que nous approchons de la
 ville et  se promener avec un bâton dans notre citée ouvrière 
ne présente pas de bonne manière, de ce fait, il faut cacher le 
bâton sur les rebordes de ce haut mur en pierre de taille, la 
seule solution pour le sauvegarder.
   A chaque sortie, le dimanche durant toute l'année, nous 
récupérons le fameux bâton. Chaque fois que je retrouve le
 bâton ma richesse redonne du baume a mon coeur et ma fierté 
ressent les mêmes impressions. Je possède une valeur , une 
unité qui donne chaud au coeur, le poids d'un équilibre ou une 

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simple chose ressemble a une richesse.
   L'hiver frêne notre promenade, je reste perplexe sur la 
cachette de mon bâton , sur les intempéries qui risquent de le
 détériorer, ou sur un éventuel vole ?
   Au printemps venu, notre promenade retrouve son rythme et 
mon bâton celui de mes mains. Je me réjouis de plus belle de 
le tenir entre mes mains et de le monter a mes copains et 
copines de mon âge.  

    La vie s'écoule et nos habitudes change. Le bâton ne présente 
plus sa juste valeur, je l'ai laissé sur le haut mur en pierre de
 taille. J'ai grandi et le jardin d’été n'attire plus mon attention. 
Je suis devenu un apprenti couvreur charpentier. Comme 
richesse, il me reste ce souvenir. Voila que nous entreprenons 
un chantier situé dans ces maisons de maître.
  En pénétrant dans son parc, je suis surpris de voir devant
moi une grande cage de plus de 20 m sur 20 et haut de trois 
mètres, dans laquelle un couple de tigres  amour y séjourne .
Je suis étonné de savoir que des félins de cette grandeur 
vive a Mulhouse chez des particulier ? Il y en a dans le zoo et

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souvant je les ai observé , mais là de savoir qu'ils sont dans ce 
parc je n'en revient pas. Il me vient mes souvenirs du baton 
caché qui justement eut trouvé cachette sur le mur en pierre
de taille. Je suis tenté de le retrouver mais je me dis, après 
trois années d'oublier, certainement qu'il ne se trouve plus la  ?
 ou  qu'il a pourrie ? 
    Je tente de me souvenir exactement où nous l'avions caché. 
Avec plusieurs tentatives enfin, je le retrouve le revoilà mon 
bâton, et en bon état je n'en reviens pas.  

    Garder en souvenir une valeur c'est une richesse.








JJM




Auteur Jean Jacques Mutz. 
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