CIRQUE DE POCHE ( NOUVELLE 46 )

Mirage au dessus des nuages sage n 1














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CIRQUE DE POCHE


    En empruntant le chemin habituelle qui 
rejoint mon habitation, je remarque qu'une 
nouveauté attise ma curiosité ? Il est l'heure 
du déjeuner et, je ne dois point me retarder. 
   Mais, mon attention veut se primer d'un 
certain savoir. Il va de sois qu'un léger retard 
risque de me pénaliser. Je stationne près de 
la place du village où devant mes yeux, un 
grand chapiteau  vient de se monter durant 
mes heures passé a l'école.

  Cette étrangeté, faite de multiple couleurs 
vives , attise le germe qui approfondit mon 
instruction. Devenir le premier de la classe 
de ce savoir, c'est disposer d'une large avant 
garde. J'inspecte donc cette nouveauté jusque 
dans le fond de son ombre sans égarer le 
montre indice.
   Un son musicale agréable conjugue des 
farandoles enlaçant mes oreilles. Je distingue 
des instruments en cuivre brillant, accompagné 
de cymbales tintant et de castagnettes claquant 
des rythmes endiablant. Je suis séduire par ce 
charme musicale qui m'attire au centre de 
l’évènement. 
   Une bonne humeur enivre ma personne en 
même temps que mon attention impressionné 
suit les mouvements de danse d'un petit 
caniche blanc. Il se dresse sur ses membres 
arrière pour se déplacer avec une digne fierté 
qu'engendre cette cadence musicale. 
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   La, je reste médusé par le savoir faire d'un 
enfant de mon âge qui garde son équilibre sur 
un fil tendu a un mètre du sol entre deux 
roulottes en bois; qui expriment un bariolage 
de publicités faite  de couleurs joyeuses. 
   Je me gave de toute cette curiosité comme 
un enfant  gâté. Un peu plus a gauche, un 
grand cheval qui m' impressionne. Il a une  
robe couleur feux de l'automne, parsemé 
de taches noir.  Il se laisse guider par le 
rythme de la musique en dandinant fièrement. 
Cette masse de puissance, semble en équilibre
sur ses quatre pattes qui concordent le 
tintement de ses fers sur les pavées de la place 
du village. 
   Un musicien, positionné sur un tabouret a 
un pied, surveille l'attraction. De son visage 
s'échappe un sourire amical tout en gonflant 
ses joues pour jouer de la trompette. 
   Une jeune femme très élégante, avec de long

cheveux blond bouclées et des habits d'orée, se 
coiffe devant un miroir accroché a l'une des 
trois caravanes bariolé de divers cènes avec de
la peintures éclatante. 
  Je me laisse séduire par leurs divers activités. 
Ma présence ne trouble personne et le sourire 
de cette jeune femme me met en confiance. 
Je suis attendri comme par enchantement. 
Je rencontre dans leur expressions la formule 
du bien être et de la réussite. 
  En se rapprochant du cheval je remarque 
que sous son ventre une petit lutin roule son 
corps avec fantaisies  sans que l'animal puisse 
le blesser avec ses sabots verni. Le cheval, très 
élégant et fière, dandine en m'approchant, puis 
il marque un arrêt a ma hauteur. 










5   Il me surprend par son comportement en 
se rapprochant de moi, car ses naseaux me 
reniflent de haut en bas. N'est ce pas la une 
forme de curiosité . la concrétisation de son 
instruction  ?
  Un autre cheval blanc porte un cavalier aux
couleurs indigo et rouge. Lui aussi se déplace 
avec fierté. Ces chevaux m'impressionnent.  
  Je me souvient de la réflexion faite par ma 
grand mère m'eut fait comprendre que tous 
les animaux possèdent un sens de langage 
différent au notre car ils peuvent reconnaître 
tel légume ou tel fruits par l’odorat.
   Ce sont ces gros naseaux qui me rendent 
attentif car ils décortiquent mon odeur a 
plusieurs reprises pour analyser les moindres 
détailles. Ses oreilles bougent et se mettent 
a vibrer comme pour exprimer une vive 
émotion celle de concrétisent une attention. 
Ses grands yeux caramel me transpercent 
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d'observation. Ils ont un brillant humide qui 
me rappellent des bonbons mou, des caramels 
d'orée très sucré . Les crins de sa crinière se 
dressent comme les poiles du blaireau que 
mon père prend pour faire mousser le savon 
utile pour se raser. Les sabots sont vernit d'une 
graisse noir et brillante. Une longue et infatigable 
queue se dandine par satisfaction. Je suis près 
de cette masse musculaire qui, me surprend 
spontanément par des mots que je comprend 
facilement ?
 -   Comment tu t'appelles jeune garçon ? 
  Je n'en revient pas, je rêve  ? C'est bien le 
cheval qui me pose cette question la ? J'hésite, 
puis je lui répond en sourdine sur son 
questionnaire.
 -   Je m'appelle Santore Paul 
 -   Parle un peu plus fort, je suis sourd d'oreille
 -   Je m'appelle Santore Paul et j'ai huit ans
 -   Aimes tu les gens du cirque ?
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 -    j'adore le cirque et ses artistes
 -   Qu'aimes tu en particulier dans le cirque ?
 -   Les clowns, les animaux savant et les tours 
     de magies
 -   Tu viendras me voir ce soir ?
 -   Oui, je demanderai a mes parents et a ma 
      grand mère de m'accompagner
-    Dans ce cas a ce soir, je t'attendrai. )
  Le cheval bouge sa tête avec argument et 
soulagement. Je me dis, mais c'est un cheval 
qui vient de me questionne? ce n'est pas 
possible et pourtant il ma parlé avec sympathie, 
ça ne peut être que de la magie ? 
  Dans le cirque il y a de tous, surtout des 
animaux savants ça je le sais par ma grand mère 
qui m'en avait fait part. Je ne la croyais pas , je 
viens de me rendre compte que l’évidence est 
la , elle avait raison. 
   Je ne tarde plus sur cette découverte et me 
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sépare de ces artistes. Je suis fière comme l'eau 
claire et limpide . Ma richesse est multiple je 
connais le secret de ce cirque. 
  Mon intention consiste de divulguer mes 
acquits dans mon voisinage. Ma grand mère 
sera la première a qui je dénoncerai le 
questionnaire que vient de me poser le cheval. 
Sans me rendre compte, le temps eut passé 
trot vite. Je dois me presser le repas de midi 
doit être servie ? 
  Le retard que je vient d'accumuler est 
excusable ; il n'y a que ma grand mère qui 
m'attend a la maison ; mes parents occupent 
leur poste de travail, elle comprendra mon 
retard car ce n'est pas souvent qu'un cirque 
piète dans notre village.

-   Bonjour Grand mère, qu'il fait beau 
    aujourd'hui. 
  Je ne rencontre la moindre réponse. 
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 -   Tu as raison Grand mère, au sujet du 
      cirque, il y a des animaux savant. J'ai 
      rencontré un caniche blanc qui marche sur 
      ses pattes avant, un nain qui fait des 
      culbutes sous un cheval entrain de danser 
      au son d'une farandole d' instruments. Une 
      fillette de mon âge qui marche sur un fil et 
      une femme qui porte un costume éclatant 
      de brillants. Il y a encore un homme qui 
      joue de la trompette en souriant et un 
      autre de la cymbale en se tortillant. Un 
      cavalier sur un cheval blanc. Mais, la 
      meilleur de tout cela c'est le cheval qui 
      me posent des questions ? J'en suis 
      encore tout ému, il parle comme nous et 
      dialogue sympathiquement.
 -    Mais, petit homme, un cheval ne parle 
      pas un seul mot ? comment cela peut il 
      être vrais ? 
   Ma Grand mère n'est pas persuadé de ma 
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découverte et pourtant ce fut elle qui m'eut 
raconté que dans un cirque l'on rencontre 
des animaux savant ? 
   Je mange peu et ne parle plus un seul mot. 
Ce n'est pas le fait d'avoir entendu parler un 
cheval qui déboussole ma faim, mais, la 
réponse de ma Grand mère qui contredit 
toute mon histoire. Je la quitte avec une 
profonde déception qui marque mon coeur. 
Mais pour quel raison ne croit elle pas mon 
histoire ?
   Je reste sur une défaite certaine mais dans 
mes pensées trottent des solutions dignes 
d'une remise a l’évidence. J'irai confier ma 
requête a Sophie, ma meilleur copine de classe. 
Avec son consentement ensemble nous 
convaincrons nos parents pour aller voir le 
spectacle ce soir.
   Comme d'habitude, nous nous retrouvons 
près de la fontaine du chat perché. Ma joie 
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retrouve le chemin du bon sens et mon 
expression celui d'une fierté exemplaire. Ce 
sera ma découverte de ce midi qui éblouira 
Sophie autant que moi même. Je lui dis 
fièrement, 
 -   Tu sais Sophie, ce qui ce trouve sous 
     cette grande tente qui occupe la place 
     du village 
 -   Non Paul,
 -   Et bien figure toi qu'il y a un homme 
     lutin, des musiciens, un chien qui danse 
     sur ses pattes de devant , une femme 
     aux habiles d’ocré, un cavalier et une 
     fille de notre âge qui marche sur un fil 
     et le plus impressionnant, c'est un 
     cheval qui parle !
-    Mais , Paul, cela ne peut être possible qu'un 
     cheval puisse te parler ? comment peux tu 
     me faire croire une pareille chose ? 
-    Je ne raconte pas de sottise, je l'ai entendu 
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     parler de mes propres oreilles, tu peux me 
     le croire au non de notre amitié,
-    Moi je ne suis pas persuadé, Paul, je ne te 
     crois pas un seul mot, je suis réaliste et pas 
     songeur, plongé dans des rêves comme toi ! 
  Cette opposition éponge mes sentiments 
révélateurs. Je viens de récolter un malaise 
enivrant, il me marque profondément. 
  Un mouron prend racine et place mes 
intentions dans un comportement ténébreux. 
Sophie se doute de mes mots concernant le 
cirque, surtout cette discutions que j'ai eu avec 
le cheval ?   Je pense que cela provient d'une 
jalousie qui rend Sophie et ma Grand mère 
aussi contradictoire ?
   La cour d'école se remplit d'élèves , nous 
disposons de quelques minutes de liberté. Un 
groupe d'écoliers se forment autour de nous 
deux. Je n'ai le moindre désir d’exprimer un 
seul mot sur ma découverte. Je me sens 
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bafoué, humilier de par mes précédentes 
discutions. Je me sanguine sur chaque réponse 
par doute d'un affront possible avec mes 
camarades. Sophie me taquine par traîtrise 
et dit d'un air de dominance,
-    Savez vous ce que Paul a découverts sur 
     la place du village, entre les caravanes et 
     cette grande tente qui miroite le bariolage 
     de publicité ? 
-    Non Sophie, raconte nous cela !
  Sa personne épouse un comportement 
hérédité et secondaire a mes yeux car, elle 
me traite comme ci c'est de l'illusion ma 
découverte.
-    Paul prétend qu'un cheval lui eut parlé 
     ce midi au cirque ? 
  Elle se met a rire fortement et tous les autres 
suivent son comportement. Cette réaction 
devient pour moi une insulte, je bannie une 
honte qui se remarque par le rougissement de 
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ma peau ; il me reste aucune offensive, je me 
terre dans un coin en gardant le silence. 
Certains de mes collègues rit a haute voix et 
très peu doutent sur cette dénonciation. Chez 
les filles cela n'a pas le même poids, certaines 
dissent qu'il est possible qu'un cheval de 
cirque parle car des oiseaux s'expriment avec 
une facilité remarquable. Je garde une certaine 
retenue et me sent soulagé lorsque la cloche 
de l'école se mit a tinter pour la rentrée en 
classe.
   A la récréation des remontrances reprennent 
du service, personne ne veut croire en mon 
histoire et peut de soutient vibre en ma faveur. 
Je suis triste, abattu, bafoué et dans mon coeur 
net le germe d'une profonde amertume.
   La sortie d'école me tarde. Au son de la cloche, 
je me déplace rapidement vers ma maison pour 
pouvoir laisser évanouir l’affront de mes 
camarades. Je plonge dans une sphère où le 
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vide d'expression reste total. 
  Le courage me manque pour conter a mes 
parents ce que j'ai remarqué ce matin. La 
défaite creuse une faille dans mon objectif. Ma 
persuasion est telle que je garde mon secret . 
Mes parents ne doivent devenir mes prochaines 
victimes de mon illusion.
  Me voila parmi eux et je n'entame la moindre 
conversation car, la Grand mère ne tarde par 
leur expliquer mon aventure. Je rougie de 
honte.
-   Savez vous mes enfants que Paul prétend 
     avoir parlé avec un cheval, il m'a fait croire 
     cela pour que je l'accompagne au cirque 
     ce soir. C'est un petit malin ce garçonnets ; 
     mais , je ne veux le contrarier et je pense 
     que ce soir il va manger. Comme c'est 
     bientôt noël, je suis prête pour vous inviter 
     toute la famille sous le chapiteau et regarder 
     ce spectacle tant élucidé par Paul.
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  Ma grand mère tende une perche que je happe 
avec honneur. Elle ne m'a pas abaissé comme je 
l'ai redouté, au contraire. Elle rehausse mon 
histoire a ma plus grande satisfaction .
   Après le repas du soir, toute la famille part 
vers le centre du village ; la où se déroule la 
séance que propose le cirque. Ma joie est 
profonde et ma fierté aussi.
   Le spectacle commence par la présentation 
des participants. La tente vibre sous les 
nombreuses applaudissements que provoquent 
tout cet ensemble de villageois. J'observe tous 
mes copains et copines de classe ; ils me 
scrutent comme ci, leur démenti va conclure a 
une réponse concrète. 
   C'est a pas de danse sur le fil que démarre 
le spectacle. Puis suit celui du caniche blanc qui 
se déplace sur les pattes avant. Des clowns 
font leur apparition et l'ensemble du publique 
rit avec joie. Un lutin déambule comme une 
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toupie et un grand cheval , a la robe couleur 
feux d’automne, tacheté de noir fait son entrée. 
La monture porte en amazone une jeune 
femme, aux habiles d'orée et étincelant de 
brillants. A ce moment la, une joie chatoyante 
vibre dans mon coeur. Je devient songeur et 
me dis,
 -    Et ci se cheval ne parle pas un mot en 
      publique, je suis perdu ? 
  Un pressentiment fait virer mes doutes dans 
une zone critique, je m'en mord les doigts 
très fortement. Le nain continu ses galipettes 
sous le cheval au son d'une musique qui le fait 
danser. Ses sabots tape le sol avec le rythme 
de la musique. Mon coeur bat la chamade et 
une inquiétude tangue en moi. Je me sent 
vide d'explication mais espère que ; le cheval 
s’arrête puis se met par bouger ses oreilles 
ensuite il hennit en hochant la tête et, se 
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met a parler avec virtualité.
-    Y a il un petit garçon sous le chapiteau 
     qui répond au non de Santore Paul ? 
   Je crois ne pas bien entendre et me laisse 
ébahir par cette voix qui déstabilise ma 
peine en une profonde joie.
-    Y a il un petit garçon sous le chapiteau 
     qui répond au non de Santore Paul ? 
   Enfin , je réagi avec fierté et,
-   Oui Monsieur le cheval, je suis dans les 
     estrades, 
-   Dans ce cas, vient au milieu du cirque 
     pour parler avec moi. 
   Je m'avance encré dans le socle de ma joie, 
avec une fierté digne d'un grand roi. Les gens 
me regardent avec curiosité, tout le monde 
peut croire maintenant en non histoire, toutes 
les personnes sont bondés d'une attention 
particulière ; même ma Grand mère a entendu 
que mon histoire tien debout et que j' ai raison. 
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   Lorsque je marche vers le centre du 
chapiteau, les spectateurs applaudissent . Je 
sens a ce moment des larmes de réconfort. Je 
gagne par cette attention un salaire digne d'un 
grand pardon. Arrivé au milieu du cirque, a la 
vue de tous les villageois, le cheval m'invite a 
le monter pour faire un tour de piste.


  Souvent , a mes enfants, je raconte cette 
histoire qui m'a tant éblouit. Depuis que ce 
cirque eut passé dans le village aucun autre 
saltimbanque n'a su donner un spectacle aussi 
remarquable. Je ne rate aucun cirque de passage 
pour pouvoir retrouver et prouver a mes enfants 
qu'effectivement cela existe un cheval qui 
parle !!!



JJM  


A ce jour, 22 12 2018, 1058 lecteurs 
A ce jour, 21 07 2018, 104 982 lecteurs 
A ce jour, 20 10 2020, 132 805 lecteurs.
A ce jour, 10 12 2022, 171 850 lecteurs.
La nouvelle est en cour de construction des 
changements peuvent suivre.
Auteur Jean Jacques Mutz écrivain amateur 

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