LA JEUNE VEUVE DE L'HOTEL ( nouvelle n 82 )

Mirage au dessus des nuages sage n 1



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LA JEUNE VEUVE DE L'HÔTEL

    ( Je possède tous les arguments pour plaire 
et fonder dans la sincérité une famille. Mon 
visage n'a de ride, mon comportement sportif 
accumule plusieurs disciplines.  Je suis prête a  
conjuguer ma richesse avec celui qui me 
donnera un amour  correspondant a mon âge. 
Je partagerais mes valeurs avec un homme 
qui exprimerait les mêmes chaleurs. 
   Pour que la fusion d'un véritable union puisse 
prendre racine, je propose de vous donnez un  
rendez vous dans un grand hôtel de notre ville. 
Je tenterai, par la photo que vous me ferez 
parvenir, de donnez un avis a la suite de notre 
rencontre. ) 

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         Cette annonce passe dans les journaux de 
ma petite ville, elle met en émoi un grand nombre 
de personnes venant de différant milieu. On y 
rencontre des riches, des curieux, des sans 
scrupule et des aventuriers. Certains sont attiré 
par sa beauté, d'autres pas sa richesse . Quant a 
moi, c'est le petit texte qui eut inspiré mon 
intention de tenter d’obtenir un rendez-vous .        
      Je me hâte de trier mes photos, dans l’espoir 
d'en trouver une sur laquelle je parais plus jeune ; 
ce qui valorisera ma personne. 
   Ma franchise trouve sa raison, de se fait je me 
dit qu'il vaut mieux faire un cliché actuelle. Je 
passe chez le coiffeur pour qu'il redonne a ma 
coiffure une allure sociable. Je vous fais part 
d'une remarque, cela fait bien trois années que 
je me suis présenté chez le barbier. 
     Je me trouve sur une chaise entrais de 
feuilleté des imprimés de toutes sorte. La salle 
d'attente est pleine, toutes les chaises sont occupé. 

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Je pense égarer mon temps, cette remarque 
jubile une hésitation. J’hésite, je suis sur le point 
de quitter la pièce quant, le barbier appelle la 
personne se trouvant a mes coté. 
    L'attende diminue, je me retrouve au premier 
plan, ouf.  Le courage redonne du leste a ma 
patience qui reprend ses forces. 
   Certain que ma coiffure actuelle me donne 
l'impression d'un  épouvantail ? Mon silence 
devient un pôle de réflexion. J'écoute chaque 
conversation, entre le coiffeur et son client. Cette
attention me provoque des ondes contradictoire. 
Il ne faut point abandonné,  je dois rester goûte 
que goûte et tenir bon. 
   Le questionnaire de ce barbier est contraignant 
car, il demande a la personne  qu'il coiffe, ci lui 
aussi veut se présenter chez cette jeune veuve 
riche comme une princesse et qui cherche une 
chaussure a son pied ? 
   Lorsqu'il eut fini sa question, un rire profond 

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envoûte les personnes dans cette pièce. Le barbier 
doit en savoir sur les valeur de cette personne ? 
   Je me retient de plus belle et comme l'ensemble 
de ses clients,  mon sourire artificielle s’efface. Je 
tient bon et écoute attentivement. 
   Ma curiosité me joue des tours. Je rencontre 
dans le jeux de mots de ce barbier, l'arme 
dévalorisante d'une petite discrimination envers 
les futurs soupirants . Cette exclamation n'effleure 
mes intentions et de ce pas une force profonde me 
redonne une man de courage. Ma classe social n'a 
de mérite, mais, qui sais mes rêves pourraient se 
réaliser ?
    Le barbier termine la coupe de la personne et 
l'éclosion d'une franche réflexion suit,
    - Monsieur, la fraîcheur de cette coupe de 
      cheveux vous rend plus chique et plus radieux, 
     vous refléter dans les miroirs de mon salon la 
     clarté d'une gloire auprès de jeune femmes.
         Je me suis fais invité par le barbier pour 

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occuper la place vide de son fauteuil en cuir 
réglable. Il règle le siège en hauteur, puis, plie 
le repose tête en me chuchotant dans les oreilles,
    - Pour m'occuper de votre tignasse, j'ai du pain 
      sur la planche, certainement qu'il a fallut 
      plusieurs années pour qu'elle ressemble a celle 
      d'un crucifier, mais, je suis a votre disposition 
      pour en faire une coupe raisonnable.
     Je ne souffle un seul mot, de peur que je dévoile 
mes intentions. Je pris ma défensive en  restent 
muet comme une carpe avec comme seul remarque 
le hochement de la tête ou des paupières.

     Ce samedi la, dans le salon de l’hôtel de notre 
petite ville, trois personnes attendent sur un canapé
impatiemment.
   Leurs allures mondain a le plus grand mérite. Ils 
portent de beaux costume de valeur . Je reste garé 
dans mon coin du salon de l’hôtel avec comme seul 
valeur une coiffure donc je suis fière. De temps en 
temps, je me regarde dans les miroirs qui 
m'entourent cela me redonne du courage. 
    La première personne est convoqué par l’huissier 
de l' hôtel . La démarche droite de se mondain 
ressemble a l'allure d'un militaire, comme la 
fierté d'un général. Sa moustache, longue et 
soigneux, se torsade sur les cotés. La couleur 
grise de sa barbe me rappelle une brosse a savonner. 
Ses yeux sont caché par une paire de lunette en gros 
verre foncée. Il n'y a pas a dire, cette homme possède
 tous les arguments pour nuire ma personne. 
     Mon espoir s'envole, mais, restons patient. 
   Le retour de se militaire ne se fit point tarder, son 
regard sans lunette et sa démarche ne représente 
plus la même valeur, il a l'air modeste.  
   Je me réjoui mais , certainement que je risquerai 
de suivre son chemin. Je cède ma place au suivant , 
ma timidité détient la raison de mon caractère, serai 
je réaliste ou simplement blanc d'incandescence ?
   Le second personnage accuse la réplique d'un 
entrepreneur banquier, chique et impressionnant, 
cravaté et dans un costume de marier bleu foncé. 
   C'est la figure de toute bonne intentions de 
placement, transformations, révélations. Son 
costume sombre reflète le sérieux et ses colliers en 
or  valorise sa personnalité. Ma jalousie me joue 
des tours, certain, je perd de mon assurance et ce 
personnage la vas gagner la partie ?  
   Une reproche m'envahi, pourquoi l'ai je fais 
passé avant moi ? Me voila dans de beau draps. Je 
me repli sur moi même enfoncé dans le fauteuil et 
jugule une défaite.
   Je laisse passer le troisième prétendant, qui se 
déplace comme un caïd, robuste et attirant. Sur 
le moment, mon attention reconnais cette personne, 
mais bien sur, c'est le barbier. 
    Il s'écouler le même nombre de minutes que pour 
les autres personnes et le barbier sort avec une 
regard déçus. Il rougi a ma vue et quitte l’hôtel 
comme un perdant mais, en me saluant avec 
politesse. 
    Cette attention me donne du courage car me 
voila  le dernier a vouloir prétendre une place , 
certain, je finirai comme les autres. Bien entendu, 
je vais la rencontrer cette veuve mystérieuse. 
     Mon coeur bat la chamade et mes pensées 
rivalisent de doute. Je marche d'un pas achalant 
derrière le huissier de l’hôtel tout en soignant 
mon comportement.
   Me voila devant cette jeune femme qui a 
première vue, me charme plus que tout. Je ne 
parle pas et la regarde comme un être enchanté . 
La jeune femme me sert la main et me sourie 
sympathiquement. 
   Depuis ce jour, notre rencontre a prit racine
 pour toujours.

JJM
Auteur Jean Jacques Mutz
Ecrit le 16 11 2011, remis a jour le 01 08 2020.
A ce jour, 16 11 2011, 3 360 lecteurs .
A ce jour, 01 08 2020, 126 796 lecteurs.



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