LE CAVEAU D’ÉLISE ( nouvelle n 69 )

Mirage au dessus des nuages sage n 1









1

LE CAVEAU D’ÉLISE


        Aujourd'hui , c'est mon tour de passer au 
caveau du cimetière de la ville de Dornach. 
Pour cette occasion j'emporte dans mon panier 
d'osier, des victuailles pour deux personnes 
qui vivent caché dans un caveau. 
  Ils y séjournent depuis leur désertion dans le 
recrutement obligatoire de l'armé Allemande. 
Cela fait deux ans que nous apportons a tour 
de rôle des victuailles .
   Chaque fille d'environ mon âge , 18 ans, doit 
faire cette démarche, comme se sont deux de 
nos camarades de classe qui s'y sont caché, 
ensemble nous avons décidé de leur apporter 
a manger jusqu’à ce que cette maudite guerre 
prenne fin.

2

    Notre entente se gratifie d'une parfaite 
coordination, aucune de nous ne souffle mot a 
qui que se sois. Pourtant les mouchards se 
trouvent partout, des fanatiques qui pensent 
que leur avis signe la bonne résolution.
      Notre logique a toutes, c'est le droit et le 
partage d'une juste cause, pas la dénonciation 
et la discrimination sur des propos illogique . 
    Sur les ondes passent des codes qui 
annoncent la prochaine venu des alliées, ce qui 
enchérit nos intentions . Nous n'avons plus 
peur et jugeons que notre acte devient le signe
du mot libération et victoire. Cette résonance 
épouse celui de l'ivresse de l’espoir qui fait 
reculer celui du désespoir actuelle. 
    C'est notre curé qui eut trouvé la solution , 
celle de placer les deux déserteurs dans le 
somptueux caveau  d'un riche commerçant. 
   Le cimetière se trouve  sur une colline qui 
surplombe notre ville, et le caveau se trouve 

3

dans l'allée centrale . 
   Taillé dans  des pierres rouge des Vosges, 
qui valorise  sa présence. L'église le couve de 
son ombre que vers la fin de la journée. La 
clarté du jour le glorifie de toute sa lumière, ce 
qui permet de l’apercevoir depuis la grande 
porte en fer forgé de l'entrée nord. 
   Dans les entrailles de ce caveau, il est prévu 
que plusieurs générations puissent y trouver 
leur repos. Il y a des emplacements prévu pour
 y loger vingts cercueils, il n'en comporte que 
dix. 
   Le soir , les déserteurs sortent pour se coucher 
dans le théâtre qui se trouve a l'entrée nord du 
cimetière. Un petit passage , caché des regards 
des passants, permet le transfert. durant la 
journée, ils jouent aux cartes sous la lumière 
d'une lampe a huile. Toutes les filles du quartier 
suivent a la lettre le plan du curé et aucune 
fausse note vient a s'égarer. 

   Les allier sont a la porte de la ville et une 
débandade bouscule les occupants. Pas de 
doute, il faut plier bagage. 
    Les militaires Allemand quittent notre ville 
en pliant bagages dans une dérive sans 
ménage la tète bien basse.
   Les jeunes filles de la ville sont émerveillé 
par ces nouveaux venu. Sur le visage des ces 
libérateurs, il y a une attention qui les choque, 
elles dissent que ces soldats sont sales. 
   Le masque de saleté cache la loyauté de nos 
libérateurs. 
   Un renouveau de joie redonne confiance a 
tous les humains.
    Petite histoire de jeunes gens aux portes de 
l'adolescence que l’espoir a fait rêver d'une 
égalité  parfaite et a la justice de cette défaite. 
   Paix a toutes et a tous ceux qui sont mort 
pour que revive une paix pour tous les vivants.


JJM

Auteur Jean Jacques Mutz écrivain amateur..
Ecrit le 18 02 2011 remis a jour le 07 04 2020.
La nouvelle est en cour de construction des 
changements peuvent suivre.


















A ce jour 1476 lecteurs de 36 pays

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

LA SOUPE SUR L’ÎLE DE PAG ( nouvelle 33 )