LA PEUR ( nouvelle n 75 )

Mirage au dessus des nuages sage n 1.













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LA PEUR


              De l'entrée des grottes, qui nous servent 
d'habitation, notre vue surplombe une verte 
vallée que charment des petits arbres porteur de 
divers fruits. Ils produisent a merveille une man de 
vitamines de toute sorte. La multitude de rangées 
d'arbustes , adroitement alignées, émettent une 
odeur agréable. 
  Ce jardin de merveille est le fruit des planteurs 
qui, jadis, ont voyagé a travers les étendus de 
l’Afrique. La nature joue avec l’harmonie des  
couleurs ,du métrique de la plantation et des 
essences qui se juxtaposent comme sur une 
toile d'un grand maître de peinture.

    Mes lignes tentent de vous évoquer le signe 
paisible de cette oasis où un havre de paix se 
conjugue avec les humains . 
  Le sage de cette oasis est le garde spirituelle de 
nombreux contes, qu'il nous eut raconté depuis 
son plus jeune âge. Il tient toutes les histoires de 
son père qui lui les tient de son grand père. En 
résumé, cela dit que ce fut notre prophète qui 
nous conduisit dans cette riche vallée 
merveilleuse. 
    Le germe principale de la richesse de ce village 
provient de cette douce source claire, qui jaillit des 
roches noir. Elle remplit avec pureté un petit étang 
d'où s’échappe un ruisseau remplit  de vie 
aquatique. Ce ruisseau suit une irrigation qui 
serpente entre les racines des arbustes de dates, 
d'amandiers  de figuiers, des orangés, des 
citronniers et des plantations du potager. Ce sont 
les mains de Mustapha qui gère cette irrigation avec 
savoir.

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     Cette région chaude du nord de l'Afrique peut 
changer brutalement , une sécheresse vient alors 
imposer  sa présence. 
  Comme notre oasis est une vallée protégé par une 
chaîne montagneuse faite de roches noir, notre 
équilibre ne rencontre de faiblesse. 
  Le désert de sable blanc se trouve distant d'à 
peine six montagnes. La mer n'est pas visible mais, 
parfois l'on entend les vagues que nous apporte 
le vent remplit d'humidité. Elle se trouve a peine 
distante de quatre dunes qui nous l'effacent de 
notre vue.
     Les habitants du village sont d'ancien caravanier 
Touareg qui depuis plusieurs générations se sont 
laissé amadoué par le charme de cette 
miraculeuses oasis. 
    Ils y ont trouvé refuge dans les cavités naturelle 
très spacieuse par leur grande et la température 
constante qui y règne. Leur profondeur a plein 
de mérite car elle conserve une tiédeur très 

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agréable  par tout temps. Les entrées sont fermé 
avec des tapis de laines qu'ont travaillé depuis leur 
plus jeune âge les filles du village. 
    De nombreux passage de caravanes y ont 
rapporté des objets divers, qui au fil du temps 
modernise les occupants. Ce vas et vient eut 
transformé cet endroit en une plate forme 
marchante. 
   Les familles prolifèrent , toutes,ont une famille 
nombreuse, a par un couple stérile. Le couple 
sans enfant possède la moiter de l'oasis ,la où 
la terre permet aux fruits et les légumes de 
pousser a volonté. 
     Le représentant de cette famille porte le nom 
d’Ali et son âge épouse celui des grands sages 
comme sa femme qui garde gravé sur son visage 
les sillons des années de passage. 
   De nombreux tatouages , noir comme les roches 
des montagnes , couvrent son visage. Les rides 
profond, ont transforme ses significations devenu

indescriptible. 
   Ils n'ont eut d'enfant et aucun héritier ne se 
chargera de cette richesse accumulé depuis de 
nombreuses années. 
   Ali se rend compte de se manque de lien , dans 
ses pensées circulent des ombres d'insatisfaction 
cerné par d'incertitude qui devient le centre de 
tous ses tourments. Il se dit,
- A quoi bon la fortune ci l'on n'a pas d’héritier ?  
   Ce nuage l’inquiète plus que tout. Un soir, il se 
rend chez le Grand Sage , qui comme tout les soirs , 
plonge le fil de sa canne de bambou en direction 
du milieu de son reflet . Il y a peu de vaguelette 
sur cette étang a l'eau transparente. 
   Ali, par respect ,fractionne avec attention , le 
silence qu'entoure le Grand sage , il luit fait part de 
son inquiétude.
 - Grand sage, mon malheur veut que je n'ai de 
    garçon ni de fille qui puisse prendre ma richesse 
    en héritage. Quel sont tes conseilles ?
 - Ali ton âge devient le mendiant de la vie, t'a

   femme en fait aussi parti car , quant je l'observe 
   dans l'équilibre de son déplacement elle me 
   rappelle les vieux roseaux séchés qui se 
   courbent aux plus faible des vents. Je suis 
   certain qu'au prochain vent dominant elle se 
   renversera pour toujours.
- J'ai peur de cette vérité Grand sage et t'implore 
   de me révéler qu'elle solution pourrai me racheter ?
 - Elle est simple Ali, elle consiste de rajeunir t'a vie 
   de couple dans le plus bref délais.
- Grand sage, par quelle possibilité la jeunesse 
   peut elle me narguer ?
- Ali, il faut que tu épouses une jeunesse de notre 
   village et la rendre porteuses de tes intentions !
- Quelle famille peut me faire part de cet hommage 
   Grand sage ?
 - Vas auprès de Mustapha, il a plus de dix filles 
   qui attendent la chance de devenir une femme.
- Sans tarder, Grand sage, je fais part de mes 
   intentions de mariage a une des filles de 

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   Mustapha. 


      Dans le village l'on fête l'heureux événement 
du mariage d'Ali qui eut choisi la plus jeune des 
filles de Mustapha. Elle vient d'avoir ses 12 ans , 
Ali espère effacer, avec une jeunette, un peu plus 
de son grand âge. 
     Sa nouvelle femme porte le prénom de Nadia, 
elle voit dans ce mariage un jeux qui n'a pas d'âge. 
Pour Nadia, la rencontre du grand âge ne lui 
rapporte que des ondes de faiblesse sur le 
comportement de son mari vieillissant trop 
rapidement. 
   Ali ne pense plus a jouer, ses nombreuses  
incapacité le prive de tout amour pour sa nouvelle 
femme qu'il ne chérie en aucune manière.
   Il ne la prive d'aucune corvée car au petit matin 
Nadia démarre avec fermeté jusqu'au soir du 
couché. 
   Sur la peau douce de son visage la marque de 

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fatigue lui efface les signes d'une jeunesse égaré. 
Jeunesse perdu c'est envolé avec la vertu d'un 
souvenir de famille qui l'avais endimanche toute 
sa vie. Elle ne pleure pas car, solide comme du 
bon bois, le vent ne la courbe pas. 
    Le commerce demande de l’astuce, des 
souffrances pour faire du profit . Ali ne comprend 
rien en vie de famille, engranger de la fortune 
reste sa seule devise.
     Un matin, la vieille femme d'Ali ne gémissais 
plus comme dans ses habitudes, mais elle 
devenais grincheuse et résistante, jalouse sans 
scrupule envers Nadia qu'elle accusait de tous les 
tords. Les vents devenaient le soutien de Nadia 
durant toute la journée, il eut  hurlé toute la nuit 
pour s’effacer qu'au petit matin. 
   Nadia était seul au petit matin quant soudais, Ali 
apparu abattu comme un pauvre petit chien ;  le 
long de ses rides profond coulent des larmes en 
forme de  prières. Sa tristesse très profonde le 

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plonge dans un silence mystérieux. Il ne  fait un 
geste toute la journée. Le Grand sage  le lui eut 
prédit ce drame .
    A la fin de la journée, au couché du soleil, Ali 
guide son petit âne gris , en direction de la mer la 
où les dunes de sable fin coupe l’horizon. 
  Sur le dos de l’âne, il transporte le corps du 
cadavre de sa première femme. Elle est 
enveloppé dans un tapi de laine de brebis. Une 
pelle pend sur son épaule. Dans sa main droite 
des écrits de sagesse et sur son visage la 
couleur de la tristesse. 
   Ali , seul, marche la tête basse comme un 
mendiant qui passe suivi de son petit âne gris .
   Ali creuse le sable fin de la dune, il y fait un trou 
aussi large qu'un petit tapis de prière et aussi 
profond qu'une jarde en terre cuite. Personne 
ne le regarde faire ni écoute ses prières. Il 
positionne la défunte pour que son visage 
se place en face de la mer. Il n'y a que la lune 

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qui devient le témoin de cette scène car l’âne, 
eut repris la direction de son étable sans le 
moindre bruit. 
    Ali y passe toute la nuit a la lueur d'une lampe 
a l'huile et au  petit matin retrouve son habitation . 
A partir de la, Nadia suit des contradictions sur tous 
ce qu'elle entreprend. La peine d'Ali la transformé 
en un mari pas très commode. 
   Nadia n'a plus personne sur qui trouver refuge. 
Les réactions d'Ali devinent cruelle , seul son 
commerce devient l'enjeu de sa raison d’être. 
   En cachette Nadia cultive sa tristesse mais, 
quant un groupe d'enfant de son âge la croisent, 
elle retrouve son sourire qui équilibre sa raison. 
Sa force de caractère la rend puissante. Toute les 
jeunes filles de l'oasis en sont devenu jalouse.
   Ali engendre un caractère repoussant tout 
contacte commerciale. Les caravanes ne veulent 
plus faire affaire avec lui car il conteste chaque 
marchandise ainsi que  le prix. Il augmente la 

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valeur de ses récoltes , il multiplie les charges 
de stationnement pour que les chameliers ne 
trouve pas d'aisance dans l'oasis.
   Plusieurs personnes ainsi que Mustapha 
trouvent le Grand sage du village pour lui faire 
part du scrupules d'Ali car pour eux, le manque 
de caravane étouffe le bien être de l'oasis.  
   Le Grand sage eut remarqué qu’Ali entre dans 
une forme d’ermitage il fait comprendre aux 
personnes présente,
- Ali possède une puissante fortune, comme il 
   n'a pas de descendant directe, il se conduit 
   avec maladresse. Faite le lui savoir pour qu'il 
   vienne me trouver, je le guiderais pour que la 
   suite redevienne raisonnable. 
    Mustapha était la personnes la plus inquiète, 
sa fille y vie et l'abandonner serait la condamner.  
Il part trouvé Ali et lui dit, 
 - Ali que t'arrive d'il, ta tristesse emporte ton 
   grand cœur de commerçant et celui de ton 

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   argent car plus de caravane ne passe pour 
   faire boire les chameaux dans notre oasis.
-  Mustapha, ma tristesse donne la raison de 
    ma paresse, de la richesse, j'en ai 
    suffisamment et marchander n'a plus de 
    sens. A quoi bon entasser si je n'ai d'héritier ?
 - Tu n'es pas paresseux Ali, va donc trouver le 
    Grand sage, il te guidera vers un source bien 
    sage. 
     Ali se laisse guider par les paroles de 
Mustapha. Il apprécie ce juste langage et attend 
impatiemment que la clarté du jour laisse sa place 
a la tombé de la nuit. A cette heure la, il peut 
rencontrer le Grand sage près de l'étang de l'oasis. 
  Ce Grand sage retient sont attention sur le 
bouchon qui relit sa canne de bambou. Un silence 
entoure cet homme qui écoute attentivement 
avec philosophie la mélodie que charme le 
sifflement des oiseaux. Dans leur chants, ce prédit 
l'avenir du prochain jour. 

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   Ali se tient derrière cet homme comme un 
curieux qui ne veut primer le moindre mot. Le 
visage d'Ali se reflète dans l'eau a coté de celui du 
Grand sage ; celui ci remarque la tristesse d'Ali 
plongé dans une profonde taciturne. Cette 
morosité, cache son inquiétude. Le Grand sage 
lui adresse la parole,
-  Quel vent te pousse vers moi Ali, tu exprimes 
   sur la face de ton visage une peine bien lasse 
   et très chaste ?
 - Grand sage , mes engagements n'ont pas 
    retrouvé sa jeunesse comme tu me l'eus prédit, 
    je suis devant la porte de la maladresse sans 
    comprendre le pourquoi de mon impuissance. 
    J'ai beau épouser une jeunesse, elle n'écarte 
    en rien celui de ma vieillesse qui conjugue que 
    des maladresses. Depuis que ma première 
    femme eut quitté notre monde, je me trouve 
    devant le miroir de la dernière page de mon 
    histoire. Je n'ai pas su faire naître un héritier

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    et cette fierté me tient a cœur. 
 -  Ali, tu viens de comprendre que, pour suivre 
    une vie équitable tu doit posséder certaines 
    vertus. Dans ton savoir tu connais celui de 
    l'avoir et du travail bien défendu. Tu es le 
    plus riche de cet oasis et de tous les 
    commerçants que j'ai connu a ce jour. Tu as 
    épousé la plus belle jeunesse de l'oasis sans 
    pouvoir faire part d'un héritier. Dit moi, quel 
    frein te retient pour ne plus féconder la 
     multiplication de la vie ?
 - J'ai beaucoup de travail et mes occupations ne 
    peuvent suivre une vie de famille. Ma femme 
    est trop jeune pour produire comme une adulte. 
   Quel opinion as tu pour que mon entourage me 
    couve de satisfaction et de fécondation ?
 - J'ai compris ce qui peut te soulager , pour cela 
    embauche un apprenti, il te fera le travail en 
    soulageant ta vie. Tu disposeras de plus de 
    temps pour que naisse un enfant héritier.

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 - Oui Grand sage, voila une juste résolution, mais, 
    dis moi, chez qui dois je prendre mon apprenti ?
 - Tu parts chez Kamel, il conjugue une famille de 
   10 garçons.
 - Je vais suivre tes indications et part demain chez 
    Kamel pour un apprenti.
     Ali se présente chez Kamel avec les intentions 
qui l'on suivi. Il choisi le plus fort des garçons, pour 
sa grandeur et son savoir. Il choisi Rachid, un 
jeune et robuste gaillard de 16 ans, il lui rappel 
les reflets de son passé quant il avait son âge. 
     Dans le cœur de Nadia résonne de nouveau le 
chant de son enfance et celui de sa jeunesse qui 
retrouve toutes ses fractions du passé. Son 
sourire devient radieux et câlin. Pour tout dévoiler, 
cette nouvelle présence, Rachid, lui rappel les jeux 
de son enfance.
    La suite de l'histoire fait naître dans les entrailles 
de Nadia un descendant pour Ali. Naît enfin un 
garçon qui redonne vie dans la maison. Il 

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ressemble comme deux gouttes d'eau a son 
père Ali ? Ce sont les paroles du Grand sage . 
  Dans le fond de l'histoire se cache la vérité d'une 
juste résolution car, toute impuissance d'Ali est 
resté intacte.
   Ali, n'a plus vécu longtemps et Nadia et son fils 
sont devenu les plus riche personne de l'oasis.
    Richesse oblige un jour de la laisser a d'autres 
qui pourront en profiter.


JJM 
Auteur Jean Jacques Mutz écrivain amateur
écrit le 03 07 2011 remis a jour le 13 08 2019.
La nouvelle est en cour de construction des 
changements peuvent suivre.
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