C'est de ma faute ? ( nouvelle n 97 )

Mirage au dessus des nuages sage n 1

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C'est de ma faute 

14 Novembre 2019, hôpital civile de Mulhouse.

- Allons rendre visite a Ztany, notre neveu qui se 

  trouve a l’hôpital, il est très  mal au point.

- Comment , que lui est il arrivé ?
- il a fait une vilaine grise a dit ma sœur.
   Je n’hésite pas et accompagne ma femme 
a l’hôpital, au service de pneumologie.

(  Dans un bâtiment de plusieurs étages vie au
troisième, une personne invalide, il a 41 ans. Il 
peut se déplacer et s'occupe de son ménage 
sans rencontrer de complication malgré sa 
schizophrénie. Sa famille habite au alentour.
Son comportement  impétueux eut coupé cour

 aux rencontre familiale. 
  Son caractère est envahie par une continuelle 

hantise. Ztany fait des reproches a son entourage.

Il arrive que , par moment , sa violence le 

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perturbe a telle point , qu'il casse son mobilier. 

   Pour éviter tout contacte avec sa Famille, il fut 

placé sous tutelle d'une personne, désigné par 

un juge. Cette attention a pour but de  sécuriser 

son entourage.

   Plus personne de sa famille vient lui tenir 

compagnie, son comportement déplacé 

n’attire de visiteur.
       Pour l'encadrer, chaque semaine, une 
infirmière de la Psy lui rend visite. Elle
contrôle  l'utilisation de son traitement qui 
est composé de 20 médicaments journalier..
  Ztany ne ferme plus sa porte d'entré a clé.  
L'infirmière, Annie, connait ses coutumes 
et avant d'y entrer elle signale sa venue 
par quatre frappes régulière comme 
convenue, puis elle dit, 
-  Ztany, je suis Annie, je peux entrer ? 
  Aucune réponse,
- Ztany, je suis Annie, je  peux entrer ?

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  Aucune réponse ? Anne pénètre dans cet 
appartement, et surprise elle constate qu'il 
ressemble a un débarra. 
  Devant elle un vrais désastre, pas de doute, 
ceci est le fruit d'une main de malade. 
Certainement que Ztany a déclenché une 
grise .
  L'infirmière Annie continue son avance en 
évitant la vaisselle  cassé éparpillé et 
en restant sur ses gardes car un détraqué 
peut devenir violant. Elle continue sa visite 
mais aucun son ne trouble ses pas.
-  Ztany es tu la ?
  Pas de réponse.
- Ztany es tu là, répond moi.
  Toujours pas de réponse.
  Courageuse elle continu avec dans ses 
présomptions des doutes sur la réaction 
du comportement de Ztany, qui sait, il peut 
a tout moment surgir et l'agresser. 

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- Ztany es tu là je suis Annie l'infirmière ? 
  Pas de réponse, elle avance d'un pas,
- Ztany es tu là je suis Annie l'infirmière ?
  Toujours pas de réponse, elle avance a petit 
pas dans ce couloir.
-  Ztany es tu là, je suis Annie l'infirmière ? 
  Une peur l'envahi. La voila devant la porte 
de la cuisine, qu'elle tente d'ouvrir. Elle a de 
la peine car derrière cette porte une masse 
l'en empêche. Annie force sur la porte pour
qu'elle s’entre-ouvre. Cette action permet 
de savoir se qui s'y passe. 
  Annie parvient a passer sa tête entre la 
porte et le montant. C'est une chaise 
renversé et bloqué par la table qui 
l'empêche d'entré.
  Elle aspersoirs un corps inerte allongé sur 
le ventre. 
 Elle force de plus belle pour parvenir jusqu’à 
Ztany, puis elle place sa main devant sa bouche, 

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en écartant sa longue barbe mal taillé, pour 

sentir un souffle de vie. 
  Le souffle peine, et la longue barbe, mal taillé, de 
Ztany l’étouffe presque. Anne bascule son corps 
sur le coté gauche. Puis elle appelle le SAMU en  
en urgence.

(  La schizophrénie affect le cerveau par un trouble
mentale capable de transformer sévèrement les 
pensées et les émotions en une chronique variable.
Ce symptôme psychotique provient souvent d'une 
consommation non modéré du cannabis. La santé 
mental se laisse alors influencer par un ordre inverse 
a la logique, ce colocataire mélange les neurones 
dans des ordres incohérente. )
  Elle donne ses coordonnés ,
- Je suis Annie, une infirmière qui rend visite 
   une foi par semaine a un malade. Je viens de le 
   trouver comme mort ,Celui ci a du mal a respirer. 
   Il est allongé sur le vendre. Son corps a dut 

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   occupé cet position  depuis plusieurs jours. je
   l'ai basculé sur le coté droit
-  C'est bon Annie nous arrivons , donnez 
   nous l'adresse.
    Ztany fut emmené  au urgence. L’admission 

de l’hôpital contacte sa famille pour les avertir 

de son état critique. )
  Convoqué chez le médecin, celui ci fait part a 

la maman que son fils a certainement des 

métastases sur un poumon et le foie; ( cancer 

du poumon et du foie ) son espérance de vie 

sera écourté. 

  Ztany, têtu, n'accepte que l'on lui fait un scanner 

ni d'autres contrôle. les médecins lui ont fait part

de son état de santé et de son espérance de vie.

  Cette réponse bouleverse ses proches . Ils 
demandent plus de précision au médecin. Le 

médecin ne peut donner plus de renseignement. 

     La belle sœur nous fait part de ce qui vient d'
 arriver a Ztany et son état de santé.

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  Cette nouvelle nous choque, ma femme et moi,
donc ne perdons pas de temps, et allons le 
retrouver. 
   On traverse de longue couloirs qui nous 
même a de la pneumologie. Il faut trouver 
la chambre où il séjourné, ce  n'est pas une
chose facile surtout que notre peine nous trouble.
    Enfin, voila la chambre. 

    Nous y pénétrons  avec respect et une attention 

prêt a affronter le pire. Notre silence se laisse 

dominer par des gémissements que la  douleur 

provoque. 

    On se rapproche de Ztany,
-  Bonjour Ztany, 
  Son regard plongé dans un vide profond tente
de nous observer. Pas un son ne sort de sa 

bouche.
-  sa vas Ztany ?

  Puis, d'un air étonné il nous répond 
-  Non, j'ai des douleurs profonde sur le coté 

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   gauche, j'ai du mal a rester couché sur la même 

position plus de 2 minutes.

  Son comportement instable et ses gémissements

nous donnent des frisons. Notre peine se laisse 

guider par des, 

-  Ztany veux tu que l'on appelle l'infirmière pour 

   quelle te donne un calmant ?    
-  Non laissez je dois le supporter, tous ce qui 

    m'arrivent est de ma faute, je dois accepter de

     mourir.
  Cette réponse nous choque profondément. La 

porte de sa chambre reste ouverte, Ztany ne veut 

pas qu'on la ferme, il a un pré sentiment de 

claustrophobie. 

    Une infirmière passe dans le couloir, on lui
fait signe. Elle entre et demande,
-  Bonjour monsieur dame , qu'y a t'il que puis je faire ?
-  Le malade soufre, pouvez vous lui lui donner de quoi
   le soulager ? 
-  Oui, je vais appeler  l'interne, lui seul peut lui accorder

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   des médicaments.
  L'infirmière quitte la pièce. Ztany continu de se 
tortiller et gémir. Je regarde ma femme en faisant

une triste frimasse, pour lui faire comprendre  

que notre présence n'est qu'impuissance. 

   J'exprime ma franchise car je sens au fond de 

moi, une sorte de lâcheté qui me pousse vers la

sortie de cette chambre, mon incapacité pouvoir lui

venir en aide n’indigne.

  Une interne vient dans cette chambre, elle se 

rapproche de Ztany et lui demande,

-  Monsieur Ztany, qu'elle degré de souffrance

    ressentez vous ?

-  Docteur,  qu'entendez vous par degré de souffrance ?

-  Les décrets de souffrance sont classé de 1 a 10, quel

   chiffre est votre souffrance ? 

-  Elle est a 7 Docteur.

-  Je vous donne des cachets en conséquence et un 

    verre d'eau monsieur Ztany.

-  Merci Docteur.

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   L'interne en  quittent la pièce  il nous dit,

-  La fatigue va lui couper la douleur lorsque le 

   médicament fera son effet.

- On le laisse s'endormir Docteur, merci pour le 

   médicament .

   Le visage de Ztany nous regarde d'un air triste

et mélancolique, puis il nous fait part ,

-  Tous se qui m'arrivent est de ma faute, je sais

    que je n'est plus longtemps a vivre.

   Un vide de réponse domine la pièce, puis, je 

le coupe et le questionne ,

-  Tu aimes faire de belle photo , quelles sont tes 

    dernière photos Ztany ? 

   Le sortir de son conteste actuelle le changera, 

surtout quant on donne de l'importance a son savoir

faire.

-   Javais fait un tour en vélos dans la foret noir

    et sur les hauteurs a 1100 mètres des chiens

    de prairie se sont laissé prendre en photos,

    d'habitude ils sont méfiant.

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-   Les photos doivent certainement être belle ?

-   Ils sont encore dans la pellicule  je n'ai pas 

    pus les développer.

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       Ses yeux peinent a rester ouvert, il combat 

cette demande de repos pour tenter de continuer

notre discours, puis, ses réponses se mélangent

avec d'autres questions qui nous sont inconnu. 

La fatigue prend possession de Ztany qui affable

dans son lit.

-  Bonne nuit Ztany nous reviendrons la semaine

    prochaine.

   On sort de cette chambre, rabougris, impuissant

envers son état de santé  avec une peine bien 

profonde . L’accompagner c'est rendre hommage

a lui et son entourage proche.

21 novembre 2019

   Sept journées ont passé, nous retournons prêt

de Ztany comme promis. Son visage a une 

apparence présentable, sa barbe est bien taillé

et ses rides n'ont plus de trais creusé. Il parait

plus jeune que la dernière fois, quelque chose 

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a changé ? 

-  Bonjour Ztany, ça vas bien aujourd'hui ? 

-  C'est pareille, mais j’arrive a manger et boire.

-  Petite question, as tu continué ton livre de 

   photos ?

-  Oui mais je ne sais plus où il est ?

-  Tu dois l'avoir chez toi dans ton appartement ?

-  Je n'irais plus a mon appartement, je ne suis

    plus capable de m'occuper de moi, je ne suis 

    qu'une charge.

    Il faut que je change de sujet, sur quel pied

devrais je commencer ? Parlons de ce qu'il a 

fait a l’hôpital ? 

-  As tu accepté de faire  un scanner ? 

-  Nous, je ne veux pas que l'on se chamaille sur

    moi.

-   Le service médicale ne veut pas se chamailler 

    sur toi ils veulent juste connaitre d'ou tu as 

    cette maladie Ztany.

-   Dire qu'ils ont fait venir un médecin de Paris

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    pour connaitre cette maladie qui me condamne

    je me demande pourquoi ?  De toute façon je

    vais partir. 

   Il appui sur la sonnerie pour faire venir 

l'infirmière. Sans tardé elle rentre dans la chambre.

-  Qui a t'il monsieur Ztany ? 

-  J'ai des douleurs sur le coté mais plus fort de 

   d’habitude.

-  Dans la graduation de 1 a 10 où se trouve le 

   décret ?

-  Au point 9 Docteur.

-  Je vais trouver l'interne pour qu'elle vienne vous

   donner le médicament.

-  L'interne arrivera d'ici peu je dois voire un 

   autre malade.

    L'infirmière nous a quitté.

Nous ne parlons un seul mot, de peur d'entamer

une conversation,  l'on se sentaient inutile. 

On devrais  verser une larme , mais l'on avaler 

cette salive pleureuse pour que notre bouche 

s'humidifie normalement . 

    L'interne arrive quatre minutes plus tard.

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- Qui a t'il monsieur Ztany ?

-  Je suis anxieux et j'ai des douleurs , le vide me 

   fait peur, aussi que la nuit.

- Qu'elle est le décret de douleur ?

- 9 sur 10 Docteur.

- Dois je appeler le psychologue pour qu'il vous

   parle monsieur Ztany ?

- J'aimerai vous parler seule Docteur.

- Nous parton Ztany, a la semaine prochaine.

  Le couloir blanc devenait interminable en plus

on ce trompe de direction. Le vide de parole n'a

de réponse , nous partons comme des mal

venu. Puis, j'ai un pré-sentiment qui me faire dire,

-  Je ne viendrais plus la semaine prochaine lui 

    rendre visite.

Samedi 23 novembre 23 heures.

  Le téléphone sonne, ce qui est rare a cette heure.

Nous prenons la communication, et là, la sœur de

ma femme dit,

- Ztany nous a quitté il y a cinq minutes.

     Finie .

   En se moment , 24 06 2020, je me demande, n'avait 

il pas le coronavirus ?   

 JJM
  
Ecrit le 12 juin 2020.
L’histoire est en cour de montage.