Un mouvement social 1989 8/10 ( roman social )
Mirage au dessus des nuages sage n 1
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Comme d'habitude je suis en avance a mon arrêt de bus, et
mon absence du jour précédant a réveillé une curiosité parmi mes
collègues , ils sont électrique sur certaines questions .
Je les salue comme de coutume, avec un air enchanté chaque fois
que l'un d'entre eu arrive. Le tourneur, Denis, de l'outillage central
me demande,
- Salut Jean, comment cela c'est passé en Suisse ?
- Bien, on était reçu comme des rois, avec politesse et respect durant
notre entretient Denis.
- Je ne suis pas content de mes revenues et aimera trouver une autre
entreprise où le revenu est plus raisonnable.
- Tu sais Denis, dans notre village il y a un tourneur qui occupe un
poste dans une entreprise qui cherche du personnel. Il m'a dit que
cette société embauche rapidement.
- Cette remarque m'intéresse, et où habite cette personne pour que
je puise le trouver et lui demander plus de renseignement ?
- Il habite dans la maison verte qui se trouve sur les hauteurs, vas le
trouver de ma part tu ne sera pas dessus.
Le bus arrive et nous montons a nos place respective. A la fin du
ramassage il n'y a qu'un absent, le forgeron qui occupe la forge en
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guise de représailles.
Nous entrons dans l'usine avec un retard de 10 minutes, ce qui
perturbe le bon fonctionnement. La raison, ce sont des tractes qui se
distribues pour informer les personnel gréviste que la distribution
des sommes récoltés leur sera remis en main propre. Pour cette
action, je sais que je dois me présenter auprès de mon syndicat la
CGT .
Je me dirige vers le local où plusieurs entrées permettent de servir
les personnes gréviste concernée. Sur le haut des portes figure le non
du syndicats où s'adresser. Ceux qui distribuent cette manne de
consolation se vente de la somme récolté. Les compte de la CGT sont
bien garnie et permette a tous les gréviste de la CGT de ne perdre le
moindre denier de leur salaire mensuel.
Pour faire la distribution, des enveloppes marqué au nom de la
personne concernée sont établie. J'aide dans la distribution et retrouve
les personnes qui distribuent les enveloppes . Il y a la meme somme
pour chaque corp de métier. Le grade ne donne aucune faveur .
A la fin de la distribution, l'ensemble des délégués se recoupent pour
une discutions syndical ; car il est question d'encadrer les grévistes pour
pouvoir discuter avec le numéro 1 du groupe PSA qui arrive la semaine
prochaine. Il faut s'organiser en bonne entente.
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La discutions vas bon train et chacun fait part aux autres des sommes
qui ont été récolté durant les quettes dans les environs. Des anecdotes font
part de cette discutions et chose surprenante, un syndicat de l'opposition
a la CGT nous fait part de,
- Notre caisse où fut placé l'argent récolté a disparu ? Nous ne savons pas
qui est le profiteur ?
Cette explication nous met face a un mur de désolation, dire que le contenue
de leur caisse a disparu ?
- Mais, a combien s'élevait la somme récolté ?
- A plus de 100 000 francs ?
A l'époque cette somme aurait put servir a acheter un appartement ?
Les dons n'ont pas de trace officiel ce qui n'a pas permis que la police
face une enquête et l'histoire tombe dans les oubliettes.
Je retourne a mon lieu de travail, et reçois une mission qui consiste a
emmener la procureur de la république dans certains centre d'embauche
de Mulhouse et environ. Le respect a du mérite et la franchise mérite de
ne rien cacher. Nous ne parlons pas beaucoup au début, mais quant
la première visite au centre d'intérims se termine cette personne me
demande,
- Monsieur qu'elle fonction vous avez dans l'usine de Mulhouse ?
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- Je suis chauffeur de direction et délégué du personnel . Il m'arrive
de participer aux réunion de la direction, mais ma fonction de
conducteur de divers modes de déplacement me permet d'avoir du
contacte avec des ouvriers de différents postes de l'usine. Je suis
fière du poste que l'on ma attribué , madame.
- Que pensez vous de cette grève monsieur ?
- Le pouvoir d'achat a fortement diminué depuis qu'il y a des actionnaires
venues de multinational d'autres pays dans le groupe PSA. Leurs
exigences sur le bénéfice n'est plus du social. Leurs intentions de faire
valoriser leurs revenus ne prête aucune attention aux besoin du
personnel salarier. Cela se remarque par la mauvaise distribution des
acquis , le personnel a du mal a digérer cette inégalité. Ils le font
savoir par cette grève commencé depuis presque 3 mois.
- Mais, ci je comprend bien c'est pour cette raison que beaucoup de
personnes quitte l'usine ?
- Bien sur madame, j'ai personnellement fait la demande dans une
entreprise en Suisse.
- Merci pour votre franchise monsieur.
Je prend la direction de la sous préfecture et la dépose . Apprêt un
bon moment, cette personne revient . Je la ramène a l'Usine Peugeot et
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l'on se salue avec respect.
Samedi 28 octobre 1989
MT
Il n'y a pas de ramassage de bus , ce qui fait que je dois prendre ma
voiture personnel. Il fait -7 et une fine pluie rend la route glissante. Je
fais de mon mieux pour arriver a l usine. Nous ne somme pas nombreux
et cela est du a cette météo qui rend la route impraticable. Dans l'équipe
des chemineaux il manque une équipe complète, ce qui fait que nous
devons nous arranger pour faire le programme de la répartissions des
wagons. Il y a 36 km de voie ferrer dans l'usine. Me voila en poste dans
une des équipes de locotracteur.
Mon poste ce jour là consiste de donner un coup de main a l'équipe qui
répartie les wagons dans les différentes usines du groupe. Nous utilisons
Moise , le non de la locomotive , qui tourne avec une génératrice entrainé
par un moteur au gasoil . La première action, de la journée consiste de
faire le plein du réservoir de gasoil et des 4 réservoir de sable fin qui
servent au démarrage et au freinage . Je ne suis pas spécialiste et je
n'aime pas faire ce poste là , il ne m'enchante pas.
Nous somme 3 personnes , le conducteur du train, l'accrocheur et le
chef de manœuvre. Je fais l'accrocheur et dois suivre les ordres que le chef
de manœuvre me donnent. Pour le moment, tout marche a merveille,
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l'équipe s'entend a merveille.
Les -7 degrés reste stable et la pluie devient incessante. Nous avançons
avec peine avec la loco Moise . On a beau sable les railles, le train patine
et nos chaussures n'ont plus d'adhérence. La travers sont glissante, les
aiguillages sont collé, il faut les chauffer avec un chalumeau pour les
décoller. Cette patinoire rend notre équilibre instable.
La glace d'une épaisseur de 2 cm sur les railles, craque comme du verre
au passage de la loco et des wagons qui patine sur place. Les wagons
font aussi des caprices, ils ne répondent pas au freinage ?
Malgré l'action du sablage, notre déplacement met 5 x plus de temps
que d'habitude . Cette incapacité de travailler normalement rend les
gens mécontent. Les usines qui demandent les wagons nous font des
remarques qui n'encouragent pas nos efforts et l'incapacité de travailler
normalement. Pour apporter des wagons plats d'acier a la forge, les voies
ferre passent par l'arrière, car les grévistes forgerons occupent l'opposé
des hangars ou nous entrons les wagons remplie d'aciers.
La première action consiste a sortir les wagons vide et les remplacer
par ceux qui sont plein. Pour pousser les wagons vide, l'on utilise les
ponds qui les tirent avec des élingues et les sortent , puis nous les
accrochons au train pour continuer la manœuvre de remplacement.
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Cette action ne rendre pas dans les normes de sécurité, comme le
verglas nous limite dans nos démarches nous réagissons aussi.
La journée de travail arrive a sa fin et le morale de l'équipe a rejeté
toute nouvelle action de placer des wagons remplient d'acier. Il ne
reste plus que moi dans l'usine et le responsable du garage. Les
exigences du parc acier de la forge sont pressant. Il faut de l'acier
dans les réserve car certainement que la semaine prochaine la
production reprendra ?
Le responsable du garage me dit, par l'intermédiaire du talkie
- JJ nous allons faire cette manœuvre sens les autres , toi tu conduit
et moi je fais le chef de manœuvre et l'accrocheur.
- C'est bon je suis d'accord, mais je n'ai jamais conduit la Moise juste
déplacé pas plus.
- Donc tu sais JJ comment ca marche on vas faire cette manœuvre tu
es capable je le sent
Cette attention me rend homage et j'accepte avec fierté. Il ne reste plus
beaucoup de vas et vient a faire , on aura vite terminé .
- tire JJ la rame vers le butoir , arrivé a 50 mètres du butoir tu inverses
la manœuvre après que j'ai tourne l'aiguillage pour placer les wagons
dans l'allé de l'entrée du parc acier.
Je tente de tirer les 4 wagons d'acier qui ont du mal a décoller, pourtant
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je sable la voie ferré mais la Moise ne veut pas bouger. Enfin, elle prend
de la vitesse, je suis soulagé .
Cette accélération ne permet d'avancer, le bruit de verre cassé continue
de se faire entendre. la pluie tombe encore et se transforme en glace. Je
pousse sur le boutons de sablage et avance a petit pas. Je guette les
gestes du chef de manœuvre pardessus les 4 wagons d'aciers vers
l'arrière du train et attend les gestes de mon chef de manœuvre pour me
faire signe d'arrêter .
Le train avance lentement, le chef de manœuvre me dit ,
- Tu peut t'arrêter JJ.
Je lâche la poigné d'accélération, pour freiner et ralentir. Rien ni fait
l'ensemble continue de glisser ver le butoir. J'inverse les commandes
avec espoir que cette action retiens cette masse en mouvement. Les
roues du train tournent dans le sens contraire. J'ai beau sabler, cette
masse glisse comme une luge lancé a faible vitesse . Je suis
impuissant d'arrêter cette masse en mouvement qui continue de glisser
sur les voies ferré.
Le butoir se rapproche , je pousse sur la manette pour freiner . Rien n'y
fait le train continue son avancé dans un grincement de verre pilé. Je
tente d'inverser le sens des la rotation de la loco. Pas possible de retenir
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les wagons qui pousse au lieux de tirer. Rien ni fait , le butoir se
rapproche de plus en plus dans une vitesse lente mais inarrêtable. Le
butoir se rapproche , je prend peur et saute du train en marche car
derrière le butoir il y a un trou de 2 mètres, qui sais, la Moise vas passer
pardessus le butoir et tomber dans le trou ?
Effectivement, le butoir ne fait la moindre résistance et vole en éclat.
La loco passe pardessus son emplacement et continue sont élancé. La
moise plonge 2 m plus bas en se décrochant des wagons qui continue
d'avancer pour passer pardessus la Moise. Les conduit de frein se sont
arraché, ils se balancent en toute direction tout en sifflant en vidant
la réserve d'air. L'attelage a rompu car la chute les a arraché . La
terre gelé en profondeur ne laisse les 30 t de la Moise s'enfonce dans
le tout venant, la loco continu un bout sur les cailloux gelé.
Je me trouve sur le coté et observe cette action tout en tremblant.
Le pire aurait pu m'arriver, je me met a rire intérieurement tout en
tremblant de peur et de mon incapacité de n'avoir peu stopper le train.
Le chef de manœuvre JP vient a moi et se frotte le nez,
- Ou punaise, tu as eut de la chance JJ.
- L'ensemble du train ne voulait s'arrêter, je ne suis sentie incapable de
l'arrêter. Je ne suis pas fière de se qui vient de m'arriver .
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- On a gagné la journée JJ, il n'y a plus rien a faire, nous pouvons
rentrer a l'atelier. Je vais contacter les collègues pour remettre la
Moise sur les voies ce dimanche , ne te fais pas de soucie, il n'y a
pas de victime humaine.
Dimanche 29 octobre 1989
J'attend un éventuel appel de mes collègues du garage
qui certainement sont entrain de remettre sur raille la Moise ?
Vont ils avoir besoin de mes services ?
Personne ne m'appelle, heureusement mais je reste quant meme
au aguets.
Lundi 30 octobre 1989
MT
Je suis en avance comme d'habitude a l'arrêt de bus. Un redoue
a fait disparaitre le verglas. Au bout de 5 minutes, l'ensemble de
mes collègues arrive. L'on est au complet.
Je ne souffle un seul mot de mon aventure du samedi . Mon
impatience de retrouver mon poste de travail coupe tout dialogue,
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car je ne suis pas fière de ce qui ma occupé le samedi passé.
Le ramassage se fait comme d'habitude et le bus se rempli, pas
d'absence a signaler. Le transport ne subit aucun ralentissement , nous
arrivons comme de coutume. Cela me permet de mettre notre cafetière
en route. Je ne discute de pas grand chose mais fait part , a mes
camarades de mon aventure désastreuse avec la Moise.
Il est 4 heures 55 je prend un mini bus de service, et fait le ramassage
des cadres qui vont a l'aéroport. Pas de démonstration de grévistes a la
sortie . Aucun de mes passages ne souffle un seul mot , nous
écoutons attentivement les informations.
Je récupère pour le retour les cadres qui arrivent a l'heure , les
avions respectent leur créneaux. Personne ne souffle un seul mot sur la
suite des évènements qui vont se dérouler dans la semaine.
Je termine la dépose des cadres , ils sont frustré du fait que certainement
cette grève se terminera après la visite du numéro un . Je le remarque sur
leur raisonnement et l'un d'entre eux dit,
- Pourra on encore manger a la cantine gratuitement comme les autres foi ?
- Oui c'est encore en cour , nous ne manquerons pas d'y allez.
Je les dépose devant le building et continu ma course en direction du
garage. Je dois évité les alentours de la la forge et passe devant la
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carrosserie ou des petits groupes se forment. L'échauffement des grévistes
se fait pour maintenir les intentions de continuer en action. Ils doivent
être au nombre de 50 personnes . Devant la peinture un autre groupe de 20
personnes se forme.
J'arrive dans l'atelier et fait une pause le temps de prendre un café et des
nouvelles de mon déraillement. Une réunion a lieux et l'équipe du train est
dans la sale de réunion. Je patiente devant la porte a moitie vitré et
observe le regard des occupants. Ils sont au nombre de 9 personnes .
La réunion se termine, ils sortent sans dire un seul mot de mon insidents
du samedi. Le chef d'équipe , qui était avec moi, me fait signe de le suivre.
L'on se dirige vers le distributeur de café. Le chef fait signe aux collègues
train
- C'est moi qui paie la tournée de café suivez moi .
Personne ne souffle un seul mot du déraillement , le chef qui nous invite
aux distributeur m'avait fait un clin d'œil. Je reste aux aguet sur ma défense.
L'entrevu sur le déraillement ne ma pas effleuré , heureusement pour moi.
Je laisse partir les collègues du train puis je demande ,
- y a t'il eut un rapport sur le déraillement de samedi ?
- Non Jean tous a été réglé le samedi après midi et le dimanche matin.
J'avais appelé les grutiers pour remonter la moise de son troue, ce
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ce n'était pas facile a faire vus que les voies étaient gelé mais avec
l'aide de l'autre moise on a tiré la loco sur des railles d' IBM pour
qu'elle puisse remonter la pente en l'accompagnant des deux grues
et de l' Unimog.
Je prend mon semis remorque et entame ma tournée habituelle. Je
passe devant la forge toujours bloqué par les grévistes. Je rentre dans
le sas de la mécanique B . Appuis sur la commande pour Ferme la porte
J'ouvre la bâche, en la tirant , elle glisse dans une coulisse sur le
montant du coté de la remorque . Il n'y a pas d'effort particulier a faire
juste prêter attention. Personne ne se trouve dans le sas et je fais
comme d'habitude , puis je rentre dans l'atelier en direction de la
cafète. Je passe a coté du poste de Toussaint que je salue par jest.
Un chariot élévateur de Sam se gare a coté de la cafète et le pilote me
fait signe pour un café. Je le lui donne pour qu'il puisse rejoindre le sas
et s'occuper du chargement .
Je rejoint Toussaint a qui je remet un café.
- Bonne journée Toussaint .
- Merci Jean a tout aussi , tu as du neuf ?
- C'est le branle bas de combat, pour la venue des hauts
fonctionnaires.
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- Oui je sais ,il faut que tu rejoint la réunion de 13 heures au local
syndicale il y a du nouveau et important. Je compte sur toi.
- Ok a plus je suis pressé Toussaint.
Une grève c'est un tumult de bouleversement surtout quant des
représentant de la direction de Paris arrivent en grande pompe.
Sam a terminé mon chargement et quelques salutations et
discutions brève je prends le chemin du parking de la carrosserie.
Je stationne mon attelage de manière a pouvoir être décharger
sens gêner les autres camions qui patientent .
Un groupe de gréviste , derrière une pancarte de protestation se
regroupe. Ils crient des slogans fait pour enflamment la direction,
- On veux une augmentation de salaire de 5 %
- On veux une augmentation de salaire de 5 %
- On veux une augmentation de salaire de 5%.
Personne ne contredit un mot contre leur revendications. Je suis
de leur avis et garde la meme onde revendicative.
Rosalie se trouve dans le groupe qui répète la revendique.
Elle se rapproche de moi ,
- Salut Jean tu as du neuf dans les actions de la direction ?
. Non Rosalie, a par la venue des hauts fonctionnaires cette
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- semaine.
- Moi j'ai une bonne nouvelle Jean, elle éveille mes sentiments
d'amoureuse car le forgeront Fernand ma fait des avances de
mariage.
- félicitation Rosalie je suis autant heureux que toi et merci pour
cette révélation . Je te souhaite une bonne suite pour vos
engagements .
- Ta réponse me fait plaisir, je te remercie Jean.
- Rosalie, que pense votre groupe pour que l'ont vous encadre
avec des délégués ?
- On s'est mis d'accord Jean a 80 % et je fais partie de ces 80%
comme mon futur mari.
- Merci, nous partons sur une bonne basse. Je vais demander
aux camardes de la tôlerie ce qu'ils en pensent et aux camarades
des presses. Je dois rendre compte a 13 heures aux syndicats
qui préparent cette événement sur les banderoles pour nos
revendications. Une série de tractes sera distribué par la suite.
Au bout de 15 minutes je reprend la suite de mon programme et
tente d'entrer dans le sas de la tôlerie . Il y a 8 portes d'entrée et
une m'est réservé. Comme un grand nombre de camions attentent
leur tour pour que leur chargement ou déchargement sois pris
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en compte, une friction provoque certains malentendu. Mais, il y a
possibilité d'un arrangement pour que telle ou l'autre sois déchargé
en premier.
Les routiers venant d'Espagne nous apportent du pastis qu'ils ont
cachet par ici ou par là . Certains ont placé des bouteilles dans le
tableau de bord . Ils dévissent celui ci pour soulever le tableau de
bord et en sortir des bouteilles d'alcool ou des cigarettes qu'ils
revendent trois fois moi chère que dans le commerce Français . Il
ya les camions frigorifique, qui sont vide mais qui chargent pour
le retour des pièces brute pour l'automobile lesquelles sont humifier
avec de l'huile frelaté pour ne pas rouiller jusqu'à Villaverdé a
Madrid Espagne. De ces chauffeurs, des fruits, selon la saison , sont
distribué .
Les chauffeurs Belge nous apportent aussi des cigarettes et des
cigares, ou des l'alcool de toutes sorte une autre manière d'accélérer
le privilège de leur déchargement.
Pour les chauffeurs Français, ce sont du fromage ou des
champignons d'ont on converse.
Enfin, le cariste vient a ma rencontre et décharge mes palettes
et recharge ce don je prend d'Habitude. Je le remercie et me hate
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de passer dans la parque des presses. Le cariste me demande,
- Salut Jean qui a t'il de neuf ?
- Salut Chibani, il est prévue que les syndicats accompagnent les
grévistes pour discuter des augmentation de salaire, le N 1
arrive cette semaine .
Chibani est un Maroquin qui parle très bien l'Allemand , le nom
de Chibani vient du fait qu'il a travaillé sur les voies ferré en France.
- A demain Chibani je te dirais la suite.
Chibani me regarde et me fait un clin d'œil ,
- C'est l'heure de l'apéro Jean ?
- Non, il faut que je rejoigne au plus vite les camarades des
presses car il y a du nouveau au local syndical.
Je ne tarde pas et entre dans le sas des presses, je contourne le
pilier de conteneurs et m arrête prêt du grand conteneurs jaune ou
un ensemble de plusieurs charriots élévateur stationne. Je me dirige
vers l'arrière où une porte permet d'i entrer.
- Salut l'ensemble des caristes, vous avez la forme cette semaine
avec tout ce qui est en cour ?
- Salut Jean, oui , tu peux venir nous éclairer avec ce que tu sais .
- Comme dit, le numéro 1 du groupe arrive et les déléguées
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peuvent représenter avec le personnel gréviste leur revendications
qui s'élève a 1500 francs d'augmentation de salaire, comme vous
l'avez demandé. Il y a meme Krasucki qui vient nous rendre visite.
- Vient on arrose cela, on a du pastis Espagnol ci cela te dit.
- Juste une petite larme de jaune et beaucoup d'eau, merci les
camarades.
Je lève mon verre en même temps que mes camarades puis, je le
place dans un seau remplie d'eau propre.
- Quelque un me donne la clé de son charriot pour que je puisse
décharger ma remorque SVP.
- Tient Jean, fait comme chez toi tu es le roi.
Je prenais souvent un charriot élévateur pour me servir ou changer
de chargement. Je remet la clé a celui qui me la prêté et prend la
route de la suite de mes engagements. J'était pressé, dire que allons
nous réunir, l'ensemble syndical pour discuter de nos préparations .
Ce rassemblement me hate car je sent mon engagement patriotique
sur les événement très remonter. J'ai pas mal de propositions a
dévoiler.
J'arrive a l'atelier , pour demander des heures de délégations . Mes
chefs ont de l'effervescence dans leurs communications,
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- Alors Jean, le véhicule de la CGT avec Krasuscki a son bord a
renversé l'un des nôtres, c'est ca la CGT ?
- Vous m'en apprenez de bonne, je n'était pas au courant que Krasucki
nous rend visite .
Me voila sur une annonce qui me rend perplexe, je savais qu'il y
avait une réunion spéciale dans le local syndicale car Toussaint me
l'avait fait savoir ce matin, mais de la a avoir la visite de Krasuscki la
je n'en revenais pas.
Dans la pièce syndicale un grand nombre de mes camarades se
retrouvent coinsés comme des harengs en boite. Le local fut trop petit
il n'y a pas de doute.
Dans un recoin, un jeune journaliste fait son interview avec Joel Moreau
leader de la CGT de Peugeot Mulhouse . Puis ce journaliste fut laissé
de coté comme un pestiféré. Aucun délégués lui accorde une attention
particulière tout juste c'il ne serait pas de trop dans notre local ?
Pourtant, ce sont les responsable du syndicats CGT de Mulhouse
qui l'on convoqué ?
Le journaliste se rapproche de moi et tente de me questionner
dans ce vacarme de revendications qui ressemble a un marché. Il y
a tellement d'effervescence de discutions que plus rien ne resonne
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clairement. Les fait que le véhicule de la CGT , dans lequel se trouvait
Henri Krasuscki , eut renversé un cadre provoque un chamboulement.
Le dit cadre , a volontairement plonger sur le capot du véhicule qui
se déplaisait au pas. . Les ont dit sont pervers a t'elle point qu'il fut
impossible qu'a cette vitesse la, ce fut la faute du véhicule. Il a fallu
se lancer sur le capot pour faire croire a un accident. Joel Moreau ,
me fait un signe,
- Jean peux tu emmener le journaliste a l'extérieure pour lui répondre
a ses questions.
- Oui Joel, je m'en occupe.
- Jean veut tu venir avec nous a Paris chez Monsieur Galvet pour
discuter de l'augmentation des salaires le 2 novembre 1989 ?
- Non, je vous fait confiance pour vos revendications0
fait la une des informations. Je fait signe au journalise de me suivre
a l'extérieur car l'on ma dit de l'occuper avec ses questions.
- Bonjour, je suis Jean délégué de la CGT, venez suivez moi on va a
l'extérieur du local syndical, il y a du vacarme ici.
- Bonjour Jean, pouvez vous me dire la raison pour laquelle cette
grève a commencé ?
JJM
suite au 161 9/10
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