Un mouvement social en 1989 2/10 ( roman social )
Mirage au dessus des nuages sage n 1
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MT
Je suis a mon poste de travail et le chef d'équipe demande,
- Comment ca se passe Jean , peux tu me dire qu'elle syndicat
dirige cette grève ?
- Je ne sais pas, mais le nombre de grévistes augmente comme
une flambé de poudre.
Dans mon équipe de chauffeurs il manque des personnes qui
ont congé comme notre chef leur a demandé. Car il n'y a plus de
transport régulier a faire. Le chargement des trains est ralentie
seul des camions remorques de la GEFCO chargent des voitures
pour les expédier a l'étranger. Pour cela, des rangées de 10
véhicules sont stationné en file sur un parking et les chauffeurs
des camions remorques Russe les chargent sens le moindre contrôle
de la direction. Le stock de véhicules de 25000 véhicules dans
l'usine Peugeot diminue petit a petit .
Je continue mon programme de ramassage de cadres qui vont a Paris
là aussi je comptabilise une diminution de personnes. Je revient dans
l'Usine a 7h 30 et rejoint la réunion du restant de notre équipe . Le
contremaitre nous demande,
- Qui veut faire parti de l'encadrement des grévistes et qui veut faire
partie des briseurs de grève avec les cadres de l'Usine ?
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Il y a peu de personnes qui lèvent la main, ce qui laisse un moment
de vide dans les discutions. Le contremaitre ajoute a sa demande,
- Avec votre engagement, nous pouvons éviter que la détérioration
de l'outil de travail se fait et éviter qu'un débordement puisse prendre
racine.
Dans notre équipe de 30 personnes, il n'y a que quelques volontaires
qui lèvent la main. Dans ces volontaires, ce sont les chefs d'équipe
les sous chefs et les future promus .
Le contremaitre, me demande,
- Jean tu ne veux pas faire partie de l'encadrement des grévistes ?
- Non, je suis de leur avis, nous méritons une meilleur rémunération
par contre, je ne rejoins pas leur mouvement qui ne veut qu'aucun
syndicat ne vienne les représenter.
La journée se termine et le retour en bus a demis vide me ramène chez
moi.
Quatrième journée de grève.
Jeudi 7 septembre 1989
MT
Comme d'habitude je rejoins l'arrêt de bus a 4 heures du matin. Je me
suis levé un peu plutôt . Ce changement a sa raison, j'aimerais discuter
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avec mes collègues de travail sur l'action des grévistes.
Je suis le premier et patiente un moment , et me demande s'y aurait
des personne aujourd'hui ?
Enfin ,ils arrivent. Il n'y a plus que 2 de mes collègues qui viennent
prendre le bus.
- Bonjour ,que pensez vous de la situation que mène les grévistes ?
- Salut Jean , ils ont du courage pour continuer, nous les soutenons car
aucun des syndicats n'aurait eu le courage d'entreprendre cette action.
- Mais, la direction ne les écoutera pas, chaque demande
d'augmentation de salaire dois se faire par l'intermédiaire de
représentant syndical. Faite le savoir aux autres collègues.
Celui qui travail en forge me dit,
- Nous allons prendre une autre décision, les collègues forgeront
on plus d'un tour sous leur marteau.
La discutions s'arrêt la, et le bus ramasse les autres personnes . Je
peu faire mon compte et regarde que le nombre a encoure diminué dans
le bus.
Nous sortons de l'autoroute avec peine car une foule de gréviste nous
distribue des tractes revendicatif. Les tractes sont donné aux chauffeur
de bus qui nous les passe au premiers passager derrière lui lequel les
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fait passer aux autres.
Certains refusent les tractes comme pour faire comprendre qu'ils sont
contre le mouvement. Le conducteur du bus me dis,
- Jean emmène les tracts restés dans le bus SVP.
- Oui pas de problème.
Je rejoins mon poste de travail, et retrouve une partie de mes collègues.
Le on dis ne sexent de parlé du mouvement et nous restons sur nos pas
comme pour attendre patiemment la suite du mouvement. Il n'y a que le
personnel encadrant pour qui une réunion se fait a 8 heures. Je rejoins
mes habitudes, avec comme passager, une seule personne pour l'aéroport
de Bale Mulhouse. Devant le building pas un chat, pas une voiture de
directeurs sur l'emplacement réservé a leur grade. Cela parait blizzard ?
A la sortie menant a l'aéroport, une foule de grévistes se regroupe dans
le sens de l'arrivé pour capter ceux qui viennent travailler en horaire de
jour. Ils font des vas et vient pour se réchauffer, une fraicheur matinal
leur rend hommage. les chums, ( gardien ) ne sont pas de cette avis, ils
les observe d'un mauvais œil. Parmi ce groupe, se trouve Rosalie . Elle
vient me retrouver pour me donné la fameuse pétition,
- Tient Jean pour ton passager, s'il veut signer la pétition il sera le bien
venu.
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- Vous tenez bon a ce que je vois félicitation.
- On est a plus de 400 grévistes et il n'y a qu'une chaine qui produit des
voitures pour le moment.
La personne qui se trouve avec moi me dis,
- Monsieur, le chauffeur, ils sont déterminer a suivre le mouvement a
ce que l'on peu voire.
- Oui, monsieur il y a beau leur dire que pour obtenir leur revendications
il faut une couverture syndical. Les grévistes ne veulent rien entendre.
Je vous donne la pétition, qui concerne une augmentation de salaire
pour toutes les personnes qui vous entoure, faite le circuler, merci.
Ce jour là, je n'ai fais qu'un voyage allé car aucun retour de passager
venant de Paris ne fut prévu. Je passe a nouveau devant le groupe de
grévistes et rencontre Rosalie,
- Voila la pétition que tu m'as donné auparavant, mon passager la signé.
- Tient regarde le nombre de pétitions que l'on a dans ce carton.
Une bonne épaisseur de papier couvre le fond du carton.
- A ce que je vois, il y en a mal qui sont de votre avis, crois tu que la
direction vas vous entendre ?
- Pour l'instant, la direction ne veut rein entendre.
Je rejoins mon atelier et prépare le semis remorque pour faire la suite
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de mon programme qui démarre a 8 heures 40. Pendant ce temps le
personnel encadrant font leur réunions. Ils en ressortent l'air enchanté
et persuadé que leurs engagements écrasera cette grève sans problème.
Mon contremaitre, qui sort de cette réunion tout émerveillé par cc
qu'il eut apprit me croise et me dit a haute voix,
- Jean, le chef du personnel a un mot a te dire, peux tu le trouver il
l'attend.
- Oui , je vais y allé.
Sans plus de détailles, je me dirige dans le bureau qui se trouve a
l'étage du bâtiment. A l'étage je retrouve Ainesse la secrétaire du chef
du personnel. Je suis en pleine forme et cette réunion ne m'intrigue pas ,
au contraire je suis dans un monde porteur où la juste raison a sa valeur.
- Bonjour Ainesse j'ai un rendez vous avec le chef du personnel m'a t'on
fait savoir.
- Oui Jean, patientez , il vous attend.
Je fais un clin d'œil a Ainesse , elle connait mon opinions et lorsqu'elle
utilise la navette pour aller aux restaurant des cadres nous partageons
nos point de vue.
- C'est bon Jean vous pouvez entrer.
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- Bonjour monsieur Jean , vos supérieurs mon dit que vous ne voulez
pas faire partie des casseurs de grèves ? est ce vrais ?
- Oui je maintient mes remarques et ne veux en aucun cas casser les
intentions de mes camarades gréviste.
- Vous savez monsieur Jean il y a des promotions pour votre
avancement qui seront perturbé en plus ci vous faite partie de l'équipe
des casseurs de grève vous pouvez manger gratuitement dans le
restaurant des cadres tous les midi.
- Je me fis aux votes des dernières élections, comme beaucoup de mes
camarades m'ont voté comme délégué de la CGT , je dois leur tenir
ma promesse, je n'ai qu'une parole .
- Merci de votre franchise monsieur Jean mais ci vous voulez changer
d'opinion vous pouvez et serez le bien venu.
Je le salut avec respect et retourne a mon programme.
Me voila a mon premier poste de chargement de pièces, en mécanique
B. Je rentre le semis dans le sas et attend que le cariste fait le chargement.
Pendant ce temps, je rejoins mon camarade Toussaint qui se trouve sur
La convocation devant le chef du personnel du service de mon atelier
un tour.
- Bonjour Toussaint, qu'en est il dans ton secteur de la mécanique B au
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sujet des grévistes ?
- Salut Jean, un dixième de l'effectif participe .
- Que dit notre syndicat ?
- On aura une réunion durant la pose repas.
- Je serais là.
Le chargement vient d'être fait, je repart direction la carrosserie où
mon premier déchargement doit se faire.
Sur la route, qui longe les ateliers de la peinture, un groupe de plus
de 1500 personnes étaient sorti des portes de la tôlerie dans un
vacarme ahurissant pour s'engouffrer dans l'atelier de la peinture.
Je dois attendre pas mal de temps pour que l'on s'occupe de mon
chargement .
Ils ressortent, 15 minutes plus tard pour entrer dans l'atelier de la
carrosserie. Comme la porte d'entré ne permet de laisser passer autant
de gens, je peux détecter ceux que je connais. Voila que je tombe sur
un cadre qui fière de son engagement suit le mouvement. En voila
un autre, et encore une autre ? Je contacte l'un d'entre eux,
- Tu fais aussi partie des grévistes ?
- Non, j'encadre les grévistes pour qu'ils ne font pas de casse.
Donc, sur les 1500 personnes qui défilent il y a un encadrement de
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protection constitué de cadres ? Mais, combien sont ils ?
Au bout de 2 heures, mon semis peut reprendre son parcoure. Je
retrouve le parc de déchargement de la tôlerie, et personne pour me
décharger. Il est l'heure de la réunions avec la CGT, je ne dois la
louper. Nous y somme nombreux mais aucune déclaration de grève
ne se met en place. Chacun dis ce qu'il en pense et les observations
retenue. La conclusion, consiste d'attendre que la direction fait
appel au déléguer pour représenter les grévistes. La décision de la
direction est,
- Notre service d'encadrement est capable de gérer.
Cinquième journée de grève
Vendredi le 8 septembre
Matin
Au petite matin, comme d'habitude, je me trouve a l'arrêt de bus.
Nous ne somme plus qu'a 2 personnes. Dans les arrêt suivant pas
beaucoup de personne , je fais le compte et estime qu'il n'y a qu'un
tiers de camarade qui vont au travaille avec le bus car, ils pensent
au cas ou l'usine est fermé il pourrons retourné chez eux.
Nous approchons de l'entrée de l'usine, avec peine car de chaque
cotés des voitures stationnent et des grévistes partage des tractes.
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Nous passons sous la barrière ouverte et de l'autre coté, un autre
groupe filtre le passage, se sont les cadres, casseurs de grèves.
Je reconnais pas mal d'entre eux qui souriant nous font entrer. Le
but a eux consiste de bloquer les grévistes, mais pas ceux qui
veulent travailler. Je me demande, comment peuvent ils savoir qui
veut travailler et qui veut débrailler ?
Les bus rentrent suivi des voitures, personne ne peut définir qui
rentre ou qui reste a l'extérieur ? Un vrais capharnaüm. Les cadres
sont dans l'embarra ou plutôt font qu'il y a du désordre ? Je le pense.
Il n'y a pas de transport vert l'aéroport Bale Mulhouse ?
Je rejoins la mécanique B avec mon semis, sur les parkings de
nombreuses voitures sont stationné. D'habitude j'en reconnais
quelque une, mais là, je suis étonné ?
Je rentre dans le sas de la mécanique B, ferme la porte avec
l'obligation de couper le courant pour que les grévistes n'y entre.
A travers le hublot en plexiglas j'observe les manifestants qui
passent, et remarque que leur nombre a doublé ?
- Tu as vu Jean le nombre a doublé ?
- Ce que je sais c'est que les grévistes sont encadré par des cadres
pour cela il y a plus de personnes.
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Je quitte pour me rendre a la machine a café et surtout pour
rencontrer mon camarade Toussaint. A ce moment, une foule
interminable de personnes traverse la mécanique B avec une
banderole appelant a manifester. Un ouvrier travail a coté
de Toussaint, dépose son tablier et suit le mouvement.
- Toussaint qu'en penses tu maintenant de l'augmentation des
manifestant ?
- Il ont augmenté, cela se vois.
- Oui je veux bien, mais ils sont plus nombreux car des cadres
venant d'autres usines les entoure.
Je revient a mon semis remorque chargé. J'ouvre le sas et rejoins
l atelier de la mécanique sans rencontrer de manifestant. Sur le
coté, des caristes sont assit sur les bancs en bois, les pieds sur la
partie prévue pour s'assoir et l'arrière train repose sur le dossier.
Le fait de se sentir surélevé doit avoir un était ?
La patience fait partie du savoir vivre. J'attend et écoute les
gens parler de leur difficulté de finir les fin de mois. Rosalie
se trouve pas loin de moi,
- Alors Jean tu viens avec nous pour manifester ?
- Rosalie, ci je viens au nom de la CGT, votre organisation sera
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dirigé par la CGT, ce qui plaira a la direction car elle nous
fera des promesses pour que le mouvement s'arrête. La force
de la direction consiste a ce que votre besoins financier se fait
sentir, là il savait que vous flancherez.
- Cet après midi, Jean ,nous traverserons la forge pour y faire
du tabacs avec nos pancartes de revendications pour récolter
des militants en plus.
- Bonne continuation Rosalie, il vas y avoir des suites j'en suis
certain.
Je quite la carrosserie pour arrivé sur le parking du sas de la
tôlerie. Là, des camions de plusieurs pays stationnent, leur arrêt
dérange tout le flue tendu des usine d'Espagne, de France, et
d'Allemagne . Je n'arrive a pénétrer dans le sas couvert avec
mon semis et reste a l'extérieure.
Une petite pluie fine tombe et le sol est humide. Il n'est
impossible d'ouvrir la bâche pour que les caristes puissent
rapidement décharger les pièces.
Je tente de trouver Chibanis, le cariste que l'on ma attribué.
pour qu'il vient me décharger. Je ne rencontre personne dans le
sas et aucun chariot élévateur ?
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le peur qui leur revient. Ce ne fut pas une chose facile car tous
les chariots élévateur et les caristes ne sont pas là . Ils se sont
retrouvé stationné tous devant les machines a cafés. Leur
discutions sont acharné a t'elle point qu'il faut que je leur
discute avec des lignes écrient avec des pincettes. Je m'approche
d'eux et fait un timide signe de la main a Chibanis. Celui ci se
rapproche de moi et me salut comme de coutume mais dit,
- Jean nous débraillons, je ne peu te décharger je risque de me
faire résonné par mes collègues.
- C'est bon Chibanis , mais tu peux me donner ton chariot je
déchargerais les conteneurs moi meme.
- C'est bon Jean vola les clés.
Je n'avais qu'un seul bac remplie de pièces ce qui fut vite réglé.
Il faut que je retrouve les Presses qui se trouve juste a coté a 300
mètres.
Il ya aussi de nombreux camions qui stationnent et bouche l'allé
permettant d'avancer jusqu'au lieu de déchargement. Je fais de mon
mieux et arrive enfin devant cette foule de semis. Mon intervention
ne leur plais pas, ce qui fait que le contacte reste sur le qui-vive.
Je les saluts sens plus avec un signe de la main.
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La aussi il n'y a personne qui puisse me déchargé par contre le
cariste Léon m'a laissé sont charriot élévateur électrique derrière
la porte pour qu'il ne soit pas mouillé. Je dois sillonner entre les
semis , avec peine , pour parvenir a la porte du hole derrière
lequel se trouve le chariot .
J'arrive a décharger par mes propre moyen en me servant du
chariot laissé a ma disposition dans l'usine des presses. J'ai une
clé avec moi elle permet de mettre en route un chargeur
électrique de la marque Fenwick.
Il est 11 heures. je dois retrouver mon atelier pour y faire ma
pose et manger , mais aussi pour retrouver mes collègues du
syndicat de la CGT et y donner nos avis. Je suis pressé ce qui
dérange certains camionneurs, étrange qui ne sont pas habitué
a mes manœuvres. Ils sont stationné depuis pas mal de temps
sur le parking.
Je fait le vas et vient et dépose les pièces dans le rayonnage
du magasin qui leur est destiné. Durant ma manœuvre, pour le
déchargement, les caristes arrivent a pied a ma rencontre. Ils
viennent pour me donner de leurs nouvelle et surtout pour le
petit jaune prévue comme apéro. Ils ne sont pas sur la bonne
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étoile et ont pas mal de chose a me déplorer. Leur démarche
démontre leur mécontentement. Ils me salut comme de coutume.
L'un d'entre eux, Marc qui est mon cousin, me dit,
- Jean, dans la nuit ils ont chargé les matrices en cachette , ceux
sont nécessaire pour qui frapper les pièces pour BMW dans
des semis pour les emmener a Renne ?
- Pour quelle raison ont ils fait cela Marc ?
- Des tractes précisent que c'il n'y a pas d'augmentation de 1500
Franc sur les salaires, ils prendront en otage des matrices ?
- Mais c'est leur imagination qui fait défaut où serais ce la vérité
que les grévistes risque agissent ainsi ?
- Les cadres qui suivent les grévistes ont décidés en cachette d'agir
le plus rapidement possible sens que les grévistes sois tenues au
courant. Tient demande aux chauffeurs lequel d'entre eux a fait le
transport, comme tu les connait tous tu be dois pas avoir de
problème. Je te donne un indice, ca doit être un transporteur qui
travaille pour GEFCO .
GEFCO est un service de transporteur où les actions proviennent de
multinational Russe.
Je garde l'information de Marc pour moi mais, ma curiosité tente
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d'en savoir plus . J'aperçois un chauffeur régulier qui travail en
sous-traitance pour GEFCO. Je lui demande,
- Salut transport Bernard, as tu fait du transport cette nuit sur Renne ?
- Salut Jean, oui, mais comment sais tu cela, ca devais être tenu au
secret , l'enregistrement du transport ne fut mentionné nul part ?
- Disons , que les murs ont des oreilles malgré que l'enregistrement
du transport ne fut mentionné . Mais comment ont ils financé le
transport , avait tu une dérogation ?
- Oui j'avais le champ libre , je n'avais pas besoin de remplir de
disque, d'habitude cela se fait quant il y a des retards de livraison
et que la production risque de tomber en panne. A mon arrivé a
Renne le déchargement fut rapide et en plus ils m'ont donné du
liquide pour la course et j'ai pu faire le plein du semis. Dire que
j'arrive a 800 litres dans mon réservoir, j'en ais profité.
- Donc il y a eut du trafique sur tous les borts pour effacer toutes
traces du transport . Mais ci tu as roulé la nuit, pour quelle raison
te trouves tu ici pour tenter de recharger ?
- Le transport fut bien payé et pour ne pas se faire remarqué, j'ai du
faire mon tour comme de coutume et me reposer sur le parking ,
pour le retour de je suis revenu a vide.
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Je salut le transporteur et le remercie pour les informations. Je
me demande, dois je le dire aux autres délégués de la CGT ?
Je le garde les informations pour moi . Il n'y a aucun syndicat qui
encadre cette grève donc toutes informations révélatrice ne
rapportent aucune suite dans les revendications. Je reste muet.
Dans l'atelier, il n'y a que les camarades qui mangent avec moi
dans le réfectoire. Nous ne parlons de pas grand chose car une
tentions règne autour de nous, qui est pour la grève et qui ne l'ai
pas , chacun struct l'autre . Le fait d'être délégué ne plait a certain
et cette attention pousse un de mes collègues a me faire des
remarques contradictoire, suite a une discutions qui n'a rien a voir
avec les faits de grèves. Nous parlons de micron onde et cette
discussion dépasse les connaissances de cet individu. Il fut
question de faire les démarches pour obtenir un micro onde dans
notre piece où nous mangeons.
- Votre idée a tous est bien venu, c'est vrai qu'il nous faudrait un
micro onde de plus pour réchauffer nos gamelles , je vais faire
la demande. Que pensez vous ?
Le collègue un peu dérangé, a un caractère agressif, il n'aime
pas cette discutions.
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- De quoi vous parlez tous , vous me laissez de coté.
- Mais non Albert, on parle de micro onde et on vas faire une
petition pour notre locale, cela nous permettra de réchauffer
nos repas plus rapidement.
- Je ne signe rien et je ne veux pas faire grève.
- On ne vas pas faire grève c'est juste pour demander un micro
onde.
Le camarade Albert sort un longue couteau de son sac et devant
10 personnes s'approche de moi. Il se place derrière moi puis
place la lame du couteau sur ma gorge.
- Je t'ai dis que je ne veux pas faire grève, ci tu continue de faire
des tractes je te coupe la gorge.
Je reste calme et sans réponse, muet comme une carpe.
Le réfectoire se vide de plus de la moitie des collègues. Enfin,
Albert retire son longue couteau de ma gorge. Je commence a
souffler et me rassurer. Plus une personne ne dis un seul mot, puis
Albert remet sa tentative de menasse et place le trengeant de son
longue couteau sur ma gorge. Je maitrise ma réaction. Rendant ce
temps, le restant des collègues quite rapidement la pièce. Je suis
seul avec Albert . Vat il arrêter ses menaces ?
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Enfin, Albert range son couteau mais dit a haute voix,
- Ne vient pas me demander de faire grève.ci non je te ceigne.
Je vais a la réunion syndical et écoute les autres sens dire un seul
mot. Je fut lessivé pour toute réponce
Samedi le 9 septembre
Le téléphone sonne a plusieurs reprises, je ne prend aucune
communication, je connais leur chanson de tenter de me convaincre
pour les aider a casser la grève.
Dimanche le 10 septembre
un coup de téléphone a midi
- Jean, vient lundi matin en équipe du matin , c'est pour casser la
grève, tu serais réénuméré avec les avantages des cadres, c'est a
dire que chaque heure supplémentaire sera réénuméré en heure
d'RTT que tu pourra prendre comme bon te semble , le repas au
building sera gratuitement..
- Non merci chef, je ne suis pas capable de profiter du bon sens
de mes camarades. Je ne viendrais pas pour casser la grève.
Deuxièmes semaines de grève
lundi le 11 septembre 1989
AP
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Je travail en poste d'apprêt midi et dois prendre mon bus dans
le village a 12 heure 20 pour commencer a 13 heures 15.
Un embouteillage , depuis l'autoroute nous oblige de patienter.
Nous tentons de rentrer dans l'usine par la porte sud . impossible
d'y pénétrer, car une multitude de voitures bloque l'entrée.
Il nous faut 20 minutes pour parvenir arrivé a la seconde entré
la aussi , une foule de personnes tente de ralentir l'entrée des
véhicules. Je reconnais certains d'entre eux et me rend compte
que se sont les casseurs de grève qui tente de déstabiliser les
intentions de la revendication mis en place par les salaries.
Le conducteur de bus, a l'arrêt sur l'autoroute me demande ,
- Peut on faire descendre les passagers ici ?
- Ce n'est pas un arrêt sur l'autoroute, on n'a pas le droit. A la
sortie de l'autoroute, oui ,mais il faut que je relève les personnes
qui sortent et ceux qui retournent chez eux. Je ferais mon rapport
par la suite a la direction. Je demande aux passager de rester dans
le bus, ceux qui descendent je dois les marquer comme personne
déposé. Pour les autres qui restent je ferais en sorte que cette
journée sera payé.
bobine de tole placé dans un berceau. Containeur
En construction
Le roman est une fiction fait avec des faits réelle.
A suivre au 3/10 page 41
JJM
Auteur Jean Jacques Mutz.
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