Un mouvement social 1989 7/10 ( roman social )
Mirage au dessus des nuages sage n 1
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MT
Je suis a l'arrêt car il m'est impossible de parvenir a la MB .
La route est saturé des 2 cotés. De nombreux groupes se
déplacent avec des panneaux aussi large qu'une route et un
tintamarre ahurissant. On se croirait sur une fete foraine.
Dans les parkings, des camping car et des voitures occupent
les emplacements de stationnement, on se croirait dans un
camping.
Enfin, je parvient devant le SAS de la Mécanique B . Je tente
d' ouvrir la petite porte du SAS d'entrée réservé aux piétons.
La poigné d'ouverture ne permet d'ouvrir la porte, elles est
fermé a clé. J'ai beau tirer dessuis pas moyen de l'ouvrir.
Personne a ma vue je tente de jeter a coup d'œil par la vitre,
et personne ne croise ma vue. Je donne des coups de pieds
dans la porte et mes coups se répercute dans la hale .
Aucun chat ne donne de nouvelle. Je ferme mon véhicule a
clé et suis les grévistes qui entre par la porte d'entrée de la
mécanique B . Je travers l'usine derrière les manifestants et
leur vacarme .
Samedi 21 octobre 1989
Le contremaitre me téléphone pour me demander ,
- Jean veux tu nous rejoindre pour encadrer les grévistes
qui on barricadé la forge ? Comme tu fait partie du
CHSCT tes remarques pourraient les dissuader de leur
occupation du lieu de travail 24 h sur 24..
- Je ne peux en aucun cas me présenter comme
représentant du CHSCT car je dois avoir l'accord de cette
l'équipe.
- Au cas où tu veux venir encadrer notre équipe de casseur
de grève, passe par Rixheim et tourne a gauche en suivant
le canal du Rhône au Rhin , là nous avons ouverts le grillage
permettant d'entrer dans l'usine sans se faire repérer. Chaque
heure supplémentaire rendre dans le compte des RTT ce qui
te permettra de prendre des jours de vacances plus tard
comme bon te semble. Pour le repas de midi la gratuité
dans le self du bâtiment de la direction reste de vigueur.
- Merci pour votre proposition, mais, je ne suis pas contre leur
grève, car nous avons tous un manque a gagner chaque
mois .
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Je décline cette proposition et ressent au fond de moi une
certaine satisfaction du fait que les camarades ne lâchent pas
leurs intentions. Cette nouvelle forme d'expression a du mérite
car barricader la forge, une usine de fabrication de pièce brute
consiste a donner du pouvoir aux salaries. Je passe un samedi
sur le qui-vive et espère ne plus avoir de coups de fils de la
part de mes supérieurs.
Dimanche le 22 octobre 1989
Ce jour là ce ne fut pas de tout repos, le téléphone n'arrête
pas de sonner. C'est l'équipe des casseurs de grève qui a changé.
Je prend l'appel et, voila ce qui suit.
- Jean on a besoin de ta présence pour la prise en compte de
l'occupation des lieux, un huissier vient pour le prendre en compte
et ta présence parmi l'équipe du CHSCT sera retenu comme
témoin.
- Monsieur le contremaitre, je suis un représentant des travailleurs
pas un casseur d'opinion, je ne rejoins pas dans l'équipe des
casseurs de grève. Bon dimanche a toutes et a tous.
Mon opinion ne doit pas leur plaire, j'en suis certain mais je sais
que depuis pas mal de temps leur jalousie ma exclue des primes
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sur les augmentations salariale. Etre opposé a le direction consiste
a n'avoir de bénéfices sur certains droits. Je suis une longueur
d'onde où l'on dit que le partage raisonnable du bénéfice doit se
faire machinalement entre le personnelle de tout bord. Hélas cette
remarque devient le verbe de leur oppression.
Lundi 23 octobre 1989
AP
Je suis a l'arrêt de bus avec un peu de retard, le café fut un peu
trop chaud. Nous embarquons sans parler et je salue l'ensemble des
travailleurs et le conducteur. Dans le bus il ne manque Fernand le
forgerons mais l'ensemble des personnes sont au complet. Pour
parvenir dans l'usine, un tumulte de protestataires freinent le bon
déroulement du fluide. Le retard a fait que ceux qui ont terminé leur
tournée croisent ceux qui arrivent. Enfin, me voila dans mon atelier.
Sur une table, des casseroles, de toutes tailles, sont aligné. Je me
demande a quoi cela pourrait servir ? Et demande sans hésiter,
- Bonjour tout le monde, a quoi vont servir ces casseroles ?
- Salut Jean, c'est pour perturber les occupants de la forge le soir
pour qu'ils n'arrive a se reposer.
La joie sur le visage il me dis cela comme pour annoncer une
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victoire. Je ne répond pas et trouve dans cette parodie un
enfantillage parfait. Dire que se sont des cadres qui mettent en
place cette parade.
Je commence par faire la visite du semis remorque puis je me
dirige vers la MCB. Une multitude de camping-car occupent les
parkings. Du renfort sont venu des autres usines du groupe. Je
continue mes habitudes et me retrouve dans le sas de la MCB.
Je salue mon camarade Sam, puis me dirige vers la buvette
pour y chercher 3 cafés. Je m'arrête au poste de du camarde
Toussaint.
- Salut toussaint, tu as du neuf ?
- Salut Jean, non pas du neuf mais je soutient le blogage de la
forge par les forgerons.
- Tu as vue comment ils ont procédé ?
- Non je n'y suis pas passé.
- Je suit passé près de la forge et j'ai remarqué que de nombreux
lopins en caisses de plus de 2 tonnes sont alignés l'une a coté
de l'autre en cercle autour de la forge, même le petit building se
trouve derrière leur barricade. Je dois déposer les cadres qui
ont un entretient avec la forge, a un autre endroit, au building
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centrale pour leur réunion.
Je suis un peu excité de distribuer ces informations et j ai hâte
de les faire suivre. Je continue ma distribution de pièce et me
retrouve devant la carrosserie a mon endroit habituel. Un petit
nombre de grévistes se regroupe et j'aperçois la camarade Rosalie
qui se rapproche,
- Salut camarade Rosalie tu as du neuf ?
- Salut Jean tu es toujours aussi curieux comme camarade ?
- Ce que je sais c'est que les forgerons ont barricadé la forge avec
des conteneurs remplient de lopins. Ca fait comme une barricade
et cette action ne plait pas au casseurs de grève, pour les
empêcher d'y passer la nuit, ils ont prévue de faire un tintamarre
de casseroles. Comme ils ont emmené leurs camping-car devant
la barricade ils peuvent s'en donner a guerre joie.
- Je vais les rejoindre Jean, avec mes camarades gréviste je suis
plus forte.. Je te tiens au courant demain.
- A plus Rosalie et bonne continuation.
D'autres personnes l'entourent et l'échange de réflexions vas bon
train.
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Je continue mon parcours et rejoint le SAS de la tôlerie. L'ambiance
reste le même que dans les autres usines, les caristes sont sur le
qui-vive a t'elle point qu'aucun ne vient s'occuper de mon chargement.
Comme j'ai le droit par ma formation, je peux prendre un chariot libre
de tout obligation. Je dépose la marchandise a coté de ma remorque
et quitte le SAS sens parler a qui que se sois. Mon retard accumulé
risque de me poser des problèmes.
M voilà dans le parc des presses, a coté du conteneur jaune où pas
mal de camarades se sont regroupé. Là aussi une ambiance révoltante
règne. Je ne cherche a les importuner, déjà que mon retard a prit un
écart considérable.
En passant pas loin de la forge, mon regard curieux enregistre des
actes hostile aux personnes qui ont barricadé la forge. Des sifflets et
des clacksons retentissent. Je me demande, que vont ils faire cette
nuit avec leurs casseroles comme tintamarre ? Le chahut est telle que
pour maintenir leur action, les casseurs de grèves se relaient. Pas
besoin de suivre le programme a la lettre vus l'importance que les
cadres accordent aux grévistes.
Je prend une douche et me prépare a retourner chez moi. Dans le
bus, les occupants ainsi que le conducteur prêtent une importance
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cruciale aux information que donne la radio régional dans le bus
Mardi 24 octobre 1989
AP
Durant le repas de midi , chez moi, j'écoute attentivement les
informations que les journalistes dénoncent, les faits se disent avec
ardeur. Je me demande,
- De quel coté sont ils , pour les gréviste ou pour les casseurs de
grève ?
Je ne dois pas trainer et retrouve les collègues a l'arrêt de bus. Il
manque Fernand le forgerons, tout les autres sont présent. Notre
discutions se base sur l'espoir que nous allons enfin obtenir une
augmentation.
Le parcoure vers l'usine se passe normalement, a l'entrée un
ralentissement déstabilise nos habitudes. Enfin me voila devant
mon atelier, j'entre dans le vestiaire et met mon vêtement de travail
qui est de couleur gris avec sur les cotés du pantalon et de la veste
Je retrouve l'atelier et aperçoit sur une table les ustensiles
servant a faire du vacarme la nuit. Je pense que cette façon
de faire n'est autre qu'un réflexe de gamin. Les fameux
casseurs de grève sont présent et fière de leur engagement .
Le vacarme qu'ils ont fait toute la nuit a certainement fait
ses preuves, mais de quel coté de la barrière ?
- Bonjour tout le monde, votre vacarme a t'il réussie a
déloger les grévistes hier soir ?
- Salut Jean, non, mais ils n'ont pas réussi a passer une nuit
tranquille, ce qui les déstabilisera dans leur mouvement .
- Mais vous, où avez vous passé la matinée ?
- Mon dans mon campine car .
Me dit un chef d'équipe fière de son engagement. Un autre me
fait comprendre qu'il est rentrée chez lui car il habite dans le
village voisin, Rixheim et qu'il occupe une place importante dans
sa commune comme adjoint au maire . Personnellement leurs
intentions de faire du bruit me paraissent stupide.
Je prend le rythme de mon programme et contrôle le semis
remorque comme a l'accoutume, puis je me dirige vers la MCB
et observe les parking où pas mal de camping-cars sont stationné.
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Sur ma droite, j'aperçois la barricade de containers en forme de
cercle autour de la forge. Je continue ma route pour entrer dans le
sas de la MCB. Sam me voir venir, il referme aussi tôt le sas .
- Salut Sam, merci pour m'avoir ouvert et refermé le sas.
- Salut Jean, plus vite on est a l'abrite, mieux cela vaux, la direction
de la MCB a peur que les grévistes ont la même réaction qu'en
forge.
- Donc ils sont méfiant, pourtant une augmentation de salaire pour
tous serait aussi un plus pour eux ? quant penses tu Sam ?
- Je suis de ton avis, mais les cadres ont quelque chose qui les
guide, certainement la carotte qu'on leur propose ? .
Je me dirige vers la cafète en faisan signe a mon camarade
Toussaint. Je fait coulé 3 cafés avec sucre, que je ramène sans
tarder. Je m'arrête chez Toussaint et lui dit,
- Salut camarade Toussaint,
Puis luit donne un café.
- Salut camarade Jean, tu as des nouvelles ?
- Oui, le numéraux 1 arrive cette semaine, il veux parler aux
grévistes par l'intermédiaire des délégués. Il vas falloir persuader
les grévistes ce qui ne sera pas facile, peux tu en parler autour
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de toi ?
- bien sur je ferais de mon mieux , a plus et l'on se retrouvera
demain.
Je me dirige dans le sas et donne un café a Sam . Le chargement
est terminé, je peu continuer mon programme. Nous n'échangeons
de parole juste un signe du pouce pour satisfaire notre rencontre. Je
me dirige vers la carrosserie.
Me voila sur le parking de la carrosserie où un petit groupe de
grévistes se retrouvent. Je leur fait un signe amicale . Certains
viennent a ma rencontre pour me serer la main. Cet acte de contacte
met en confiance le partage de nos nouvelles. Je leur dit ,
- Salut camarades, le numéraux 1 du groupe vient cette semaine, il
faut que vous prenez un syndicat pour vous entourer et donner une
valeur a vos revendications, sens cela cette histoire durera une
éternité.
- Tu as raison Jean nous allons persuader le restant des grévistes.
Sur mon coté droit il y a Rosalie qui a un visage rayonnant de
satisfaction. Cette attention me donne une joie qui cherche a
comprendre le pourquoi de son émerveillement ?
- Salut camarade Rosalie, tu es en pleine forme , quel bon vent
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a effleuré tes sentiments ?
- Salut camarade Jean, je suis amoureuse depuis que j'ai passé la
nuit avec mon forgerons bien aimé derrière les barricades de la
forge.
- Mais que c'est il passé pour que tu pètes cette forme ?
- Les cadres ont fait un bruit monstre avec leur casseroles a telle
point que nous n'arrivions a fermer un œil. Par contre avec mon
amis forgerons, nous avion décidé de garder un des passages
souterrains pour évité que les cadres viennent nous surprendre
et casser notre barricade. Comme aucun cadre n'a eut le courage
de passer sous le tunnel, notre union a entamé un rituel
d'amoureux ce qui nous a comblé de plaisirs.
- Je suis content pour toi Rosalie et pour le forgeron, votre rencontre
portera ses fruits dans l'avenir.
Je continue mon programme et rejoint le SAS de la tôlerie. Je m' y
engouffre, ferme la porte puis ouvre mon semis pour que les caristes
puissent me décharger et recharger.
- Salut les camarades ,
Je m'adresse au groupe de caristes qui se sont rassemblé devant
leur bureau . Mon arrivé les choque un peu mais, lorsque je leur dis,
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- J'ai de bonne nouvelles pour vous, le numéraux 1 du groupe arrive
la semaine prochaine, dite a vous camarade gréviste qu'ils se font
représenter prenez par un délégué de leur choix. Sans cela, la
somme proposé restera au bon vouloir de la direction.
Les regards des caristes sont frangeant et leur comportement sur
le qui vive . Je suis pas sur que cette remarque leur plaise. Je conclu
de les rassurer et dit,
- Les camarades grévistes de la carrosserie mon fait savoir que mes
indications seront prix aux sérieux, ils se ferons représenter
par un syndicat de leur chois. A vous de faire passer le message
et tenez moi aux courants.
Ce partage d'information a redonné du courage a leur intention de
s'occuper de mon chargement, je peux passer sur le parc des presses
pour retrouver le container jaune. C'est l'heure de l'apéro et du jaune
a gogo. Il y a aussi de l'eau, ce qui permet d'allonger la boisson. Ce
rituel est un symbole de convivialité et d'adhésion a l'équipe. Je salut
tous mes camardes puis je leur dis,
- Le numéraux 1 du groupe arrive cette semaine, dite a vos collègues
grévistes que les autres usines vont se faire représenter par un
délégué syndical de leur choix. Tenez moi au courant .
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Je repart le cœur remplie d'espoir mais aussi de satisfaction sur la
suite a venir.
Je suis dans mon atelier et me prête a récupérer le courrier de
l'usine rangé convenablement dans des caisses en plastique . Pour
simplifier la destination, des élastiques entourent les liasses, ce qui
évite un trie supplémentaire et le courrier peut rapidement partir a
Paris où autres régions de France. Je le dépose a la poste central
de Mulhouse.
De là je prend la direction de l'aéroport pour chercher les cadres
qui reviennent d'une réunion a Paris. Le vole n'a pas de retard, ce qui
me permet d'être dans les temps. Du trajet qui mène a l'aéroport je
peu constater qu'un accident ralentie le flue du retour. Je décide de
sortir de l'autoroute et continuer par les nationales. La diminution de
la vitesse dans les villages m'oblige a respecter la vitesse imposé.
Une patrouille de gendarmes me fait signe d'arrêter. D'après leur
radar, j'ai dépassé de 6 km a l'heure la vitesse prescrite. Me voila
pénalisé de 2 points en moins et d'une amende de 80 Francs
Cette récolte ne me rend pas fière et il faut que je l'annonce a
mes supérieures qui vont en faire un blâme.
Je remet le PV au chef d'équipe qui me dit,
- La direction vas te payer les 80 Francs d'amende, mais, il faudra
que tu vient travailler un samedi.
- Et quelle samedi devrais je venir ?
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- Je prochain samedi car il manque du personnel.
- C'est bon je serais là.
Ce ne sont pas mes habitudes de faire des heures supplémentaires
j'ai horreur de cela.
Mercredi 25 octobre 1989
AP
Me revoila a mon arrêt de bus de ramassage habituel. Je ne suis
pas fière de ce qui m'est arrivé la veille et garde dans mes pensées
l'obligation de travailler le samedi matin car passer de l'apprêt midi au
matin ne doit normalement pas se faire dans nos textes. Comme je
suis responsable de mon exe de vitesse, j'admet cette charge sens
répliquer.
Dans le bus, il me manque 2 personnes, ce qui reste normal pour
les grèves qui se poursuivent. Je dépose mon compte rendu dans
la boite aux lettres et rejoint mon vestiaire pour me changer, puis je
retrouve l'ensemble de l'équipe et les salut comme d'habitude.
L'adjoint au maire de Rixheim, un peu choqué, qui est aussi
représentent du syndicat des cadres, vient me trouver,
- Salut Jean, je fait le rapporteur sur les remarques que mon
rapporté les habitants de Rixheim, ils ont portés plainte pour tapage
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nocturne. J'ai du le faire remonté a la direction principal ce qui ne
fut pas glorieux pour les casseurs de grèves.
- Salut Pierre, il fallait s'y attendre. Je ne dis pas plus et trouve dans
cette action une véritable mascarade qui n'est pas digne de notre
savoir faire. J'espère que les grévistes optent pour être représente
par des délégués pour que cette parodie prennent fin.
- Il y a pas mal de personnes qui ont demandé leur compte et sont
partie dans d'autres sociétés .
- Je le sais Pierre, attendons que les désistions sur notre augmentation
de salaire sois raisonnable. On verra bien par la suite ?
Je ne dis pas plus et garde au fond de moi, le programme que je me
suis imposé. Comme je dois travail samedi matin, je demande a la
direction un RTT pour vendredi. Cette journée de libre me permettra
de chercher du travail , dans le pays voisin, la Suisse, avec des
collègues grévistes avec qui j'en ai discuté.
Je prend le rythme de mon parcours habituel et entre dans le SAS
de la MB.
- Salut camarade Sam tu es en forme ?
- Salut camarade Jean, oui je suis en forme merci et toi ?
- En pleine forme, j'ai des informations a partager, la direction a reçu
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une plainte des habitants de la commune de Rixheim pour tapage
nocturne , normal avec le vacarme qu'avait fait les casseurs de
grève sur leur casseroles.
Je me dirige vers la cafète et salut le camarade Toussaint qui ne
peut quitter son poste de soudure par surcharge de travail. Les
chronométreurs ne l'on pas loupé avec l'appui de la direction qui
le rationne de cette sorte. Un délégué de la CGT n'a pas la cote et
le bloquer sur une machine ne lui donnera du temps pour pouvoir
dialoguer avec ses adhérents. Je revient de l'appareille a café et
lui remet le sien.
- Salut camarade Toussaint,
- Salut camarade Jean tu as du nouveau ?
- Oui, la direction a dut répondre a une plainte venu de la commune
de Rixheim pour tapage nocturne. Les casseurs de grève n'ont
plus le droit d'en faire la nuit.
En lui annoncent cette plainte, je ressent une certaine victoire et
remarque que sur le visage de mon camarade Toussaint un sourire
victorieux.
- Vendredi, il y aura la distribution des sommes récoltées, pour les
camarades grévistes de tous les syndicats. Chaque syndicat fera
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son partage, nous ne somme pas a plaindre sur la somme récoltée
qui permettra de récompenser pas mal de nos camarades. Je ne
serais pas là car je vais chercher un autre travaille en Suisse
avec des grévistes qui viennent d'autres régions de France et qui
ne connaissent pas les entreprises qui embauchent en Suisse. Un
délégué d'un certain syndicat se vente de ce qu'il a récolté, plus de
100 000 Frances, ce qui veut dire qu'il tente de faire valoir son
syndicat dans l'espoir que pas mal de non délégués vont le
rejoindre. Une tactique comme une autre, bon notre cagnotte a
nous de la CGT a de quoi répondre. A plus camarade Toussaint .
Je continue de suivre mon programme et arrive sur le parking de la
carrosserie. Les camarades sont regroupés et ils viennent dans ma
direction. Je rencontre des visages marqués de réflexions propre a une
retournement de situation. Serais se mon instinct qui me donne cette
intuition ? Ou tout simplement la logique de la suite a prendre ?
- Salut les camarades carrossier, avez vous décidé de vous faire
représenter par des délégués ?
- Salut camarade Jean, oui nous somme tous d'accord pour nous
faire représenter par un délégué de notre choix.
- Vous avez fait un bon choix, j'espère que vos revendications seront
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prise au sérieux.
Je continue mon routine et me retrouve dans le SAS de la tôlerie. Tous
les caristes me salut et décharge ma remorque sans hésiter, ce qui me
surprend ? Certainement qu'ils sont sur une bonne longueur d'onde
constructrice par laquelle une discutions raisonnable pourra se faire. Je
repart confiant et me dirige sur le parc des presses où un comité
d'accueille m'attend devants le container jaune. Je suis reçu avec une
attention qui se résume en satisfaction. Il y a certains d'entre eus qui
viennent avec moi demain pour chercher du travail en Suisse.
- Salut camarade Jean, tous est au beau fix ?
- Salut camardes Chibani, oui tout tourne comme une horloge Suisse, j'ai
pris rendez vous dans différentes entreprises . J'ai leur accord et
cela me satisfait. A vous de faire en sorte que votre décision d'être
embauché tien le bon fil. Mon beau frère qui y travail se porté garent
pour vous dans la boulangerie et mon cousin qui travail en chimie a
aussi soufflé un vent encourageant pour votre embauche.
Je quitte le Parc des presses et continue mon programme. Je ramasse
les lettres que je dois remettre a la poste centrale de Mulhouse. Comme
les lettres sont trié d'apprêt la destination, je les dépose dans le centre de
départ. Pour les recommandées, je signe le registre pour l'ensemble des
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lettres qui sont des licenciements pour absence non justifier.
C'est l'heure du repas, que je consomme avec rapidité, seul dans le
bureau de l'atelier.
Je prend du personnels cadres au point de chargement puis les conduit
a l'aéroport de Bale Mulhouse. Je reprend ceux qui viennent de Paris et
les ramène a l'usine de Mulhouse. Ma journée de travail est terminé.
Jeudi 26 octobre 1989
AP
Ce jeudi 26 octobre 1989, j'ai ma journée libre emplie d'ambitions.
. Comme convenue avec 4 de mes camarades, l'on rejoint la Suisse.
J'utilise ma voiture et ramasse au passage les 4 autres camarade.
Nous somme 5 personnes et avec notre courage entre nos mains,
nous allons affronter notre destin.
Les promesses faîtes par les actionnaires de Peugeot, des
actionnaires Russes, aux sujet de notre augmentation , n'aboutissent a
rien. Leur volonté de réduire le pouvoir des salarier reste un but.
Dans la ville de Bâle nous avons rendez vous en premier dans une
boulangerie industriel, qui se situe a la frontière de Saint Louis .
L'on se trouve dans une salle d'attende devant le bureau de la chef
du personnel. Mon beau frère y est convoque et se trouve a nos cotés.
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En Suisse il y a une pénurie de travailleurs, ce qui fait que les nouveaux
arrivant sont les bien venu et l'employé qui permet de faire entrer une
recrut, reçois une primes dans son salaire. Notre espoir d'être embauché
nous donne une pèche d'enfer. Tout les 5 nous comptons sur nos
démarches. L'on se dirige vers une usine de chimie, qui se trouve aussi
a la frontière . Pour avoir plus de chance l'on décide de s'inscrire aux
deux entreprises.
Mes collègues viennent de différant pays d'Europe. Il y a 2 Italiens,
1 portugais et 1 Espagnole.
A la fin de l'apprêt midi, nous retournons dans nos habitation, le cœur
remplie d'espoir car avec un salaire doublé la vie sera meilleur, croissons
nos pouces pour que la chance nous sourie
A suivre au 140 8/10.
Ce sont des faits réelle transformé en fixtion
A suivre
JJM
Auteur Jean Jacques Mutz.
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