Un mouvement social 1989 4/10 ( roman social )
Mirage au dessus des nuages sage n 1
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Mercredi 20 septembre
MT
Ce mercredi là, du septembre 1989, la routine entre
dans des habitudes sans traçât. J'attend les grévistes
qui se regroupent sur le parking devant la carrosserie.
Je reste assis sur la remorque surbaissé du semis et
patiente pour mon tour de déchargement. D'autre semis
a la bâche bleu marqué de la GEFCO sont là . Des habitués
qui font la navette entre les usines du groupe. certain sont de
la région et d'autre partent en Bretagne a Sochaux ou dans
la région Parisienne. L'habitude de rencontrer souvent les
mémé conducteurs permet de partager certaines nouvelles.
Il ne faut en aucun cas bousculer les caristes, car la tentions
se trouve sur des ressorts, il vaux mieux rester patient.
Rosalie se rapproche de moi,
- Salut camarade, Jean as tu du neuf ?
- Je vous ai vue passez entre les usines avec vos gardes
de l'encadrement. Ca fait nombreux ce déplacement de
grévistes et impressionnant. Mais, que vous dissent les
cadres qui vous accompagnent ?
- Rien, je trouve que leur présence leur permettre d'évoluer.
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et d'arrondir leur fin de mois
- Oui tu as raison, comme le numéraux 1 du groupe arrive
vendredi, ils se réjouissent de ce que la direction vas décidé..
Mieux, dans mon service, deux casseurs de grèves ont
obtenue des costumes de dimanche pour accueillir le
numéraux 1.
- Mais Jean, ce n'est pas toi que doit cherche les cadres
comme d'habitue ?
- Non, c'est une femme venu du building et mon sous chef .
Tu sais Rosalie je ne leur en veux pas, je n'aime pas
mettre de costumes, ma tenue de civile me suffit. Par
contre, les deux désignés sont fière de leur acquisition ?
Le chargement et déchargement se fait, je suis mes habitudes
et me voila dans le SAS de la tôlerie avec mon semis. Je fais ma
routine puis retrouve le parc de l'emboutissage. Je rejoins Léon
qui se planque entres les rangés de conteneurs superposé.
- Hello Léon,
Ma voix se faufile entre ces amas de ferraille pour résonner
comme ci je me trouve dans une clairière. Je n'obtient pas de
réponse et tente a nouveaux.
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- Hello Léon ?
Pas de réponse, je me dirige vers son chariot élévateur qui se
distingue dans le fond. Personne ne se trouve a son bord et aucune
clé de contacte ? Certainement qu'il n'est pas là aujourd'hui ? Je
tente de nouveau de l'appeler.
- Hello Léon ?
- Salut Jean, vient par ici, on est dans le conteneur jaune sur ta
droite, la porte métallique reste entrouverte.
- Oui je le voix j'arrive.
Je rentre dans cette habitacle métallique et y rencontre d'autres
personnes. Nous devons être au nombre de 15 personnes
certains sont assit et d'autre reste debout. Un table improvisé avec
une caisse métallique retournée permet d'en faire une table. Au
milieux, une bouteille de Jaune et une autre remplie d'eau. Des
verres arcopal transparent sont mis a disposition.
- vient boire un coup Jean, ca remonte le moral.
- D'accort, mais avec beaucoup d'eau svp.
Boire un coup avec ses camarades, consiste a entrer dans leur
discutions. Bien entendu, un coup convient mais deux déséquilibre
nos habitues.
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- As tu du neuf Jean ?
- Pas spécialement, ce que je sais c'est que le numérote 1 du
groupe Peugeot Citroën arrive vendredi et que pour l'accueillir
2 personnes , une femme et un homme, ont reçu un costume
de dimanche spécialement pour sa visite. Je pense qu'ils vont
discuter de l'augmentation de salaire ? Et chez vous quelles
sont les directives ?
- Nous restons sur la poursuite de la grève aussi longtemps que
l'obtention de 1500 F de salaire ne figure sur nos fiches.
Je termine cette journée avec comme complément rien de
nouveau, juste que pour prendre l'apéro j'ai trouvé un reperd où
je peux discuter avec mes camarades.
Je retourne dans mon atelier pour faire le ramassage avec
le 12 places électrique. Il n'y a plus personne qui prend la
navette, je roule a vide jusqu'à 13 heures.
Jeudi 21 septembre 1989
MT
La journée du matin se déroule sans trop de changement, une
routine trouve son chemin. Il y a pas de cadres qui partent sur
Paris juste un retour que je récupère. Après l'avoir déposé je
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retourne dans mon atelier et rencontre mes collègues bien
habillé. Leur joie se lit sur leur visage et leur présentation mérite
une photo. Ce que fait le photographe de l'usine. Il est l'heure
de ramener les cadres a l'Aéroport de Bâle-Mulhouse. Tous se
déroule habituellement. Il n'y a pas grand monde a emmener.
Pour le retour je n'ais pas besoin d'entrer dans le hole de
l'arrivé, je retourne a l'Usine vide .
Je suis le mouvement habituel de la journée, entre dans la
SAS de la mécanique B. Salut Sam et partage quelques mots
puis me dirige vers les appareilles a café . Salut Toussaint qui
ne peut quitter sa soudeuse .
Je prend la direction du parking la carrosserie où une groupe
de gréviste se rassemble. Je ne rencontre pas Rosalie, et ne
discute avec personne. Je retrouve le parc de la tôlerie et les
caristes , celle Chibanis, mon cariste attitré, vient a ma
rencontre . Après les salutations habituelle je me dirige sur le
parc des presses et retrouve les caristes et les grévistes qui
marquent leur repos dans le conteneur jaune . Je me sers
un verre de jaune bien claire. Je déjeune dans mon camion
pour éviter de croiser certains agresseurs.
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Je retrouve la navette et fait le circuit habituelle où il n'y
a personne a transporter.
Vendredi 22 septembre 1989
MT
Je me retrouve a l'arrêt de bus comme d'habitude, avec une petite
avance. Mes collègues sont au complet et la suite du ramassage suit
le bon train.
Devant l'entrée de l'usine, des ralentissements retardent le bon
fonctionnement de la routine. Je suis arrivé dans mon atelier et me
prépare pour le ramassage des cadres. Il n'y a que des gens pour le
deuxième envole vers Paris, ce qui me permet de prendre mon temps
pour préparer mon rapport. J'ai 10 personnes pour Paris et reprendre
5 personnes sont sur ma fiche de route pour le retour. Les premiers
m'attende devant le building et ne souffle un seul mot sur la situation.
Ont ils peur que je les questionne ?
Après les avoir déposé a l'aéroport au départ , je place mon mini bus
sur son emplacement réservé. Mes deux collègues bien sapé, prennent
la place devant la porte principal pour l'arrivé. Cette emplacement reste
réservé pour le maire de Mulhouse et celui de Belfort. Je les salut avec
respect et remarque que le service d'ordre de l'aéroport écrit un
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PV aux deux véhicules destinée au N 1 et le second au N 2. Je me
dirige vers le Holl d'arrivé avec ma pancarte habituel sur laquelle
figure ( Peugeot Citroën Mulhouse ).
Le panneaux révélateur des arrivées d'avions régulier maintient les
horaires affiché. Derrière mon panneau, que je porte contre ma
poitrine, je patiente pour resectionner les personnes venant de Paris.
Le pilote de l'avion privé du groupe ( Peugeot Citroën ) vient a ma
rencontre.
- Bonjour monsieur, vous attendez qui pour Mulhouse ?
- Bonjour monsieur le pilote, cette fois ci j'ai 5 personnes pour
Mulhouse et vous combien en avez vous ?
- J'avais a mon bord le n 1 et le n 2 du groupe ainsi que monsieur
Peugeot lu même.
Voila que le n 2, vient a ma rencontre et me dis,
- Bonjour monsieur Jean, c'est avec vous que nous retournons a
l'usine de Mulhouse ?
- Bonjour monsieur, non vous avez deux véhicules mis a disposition
Les conducteurs se trouvent sur notre droite dans des costumes
bleu.
Je salut le pilote de l'avion privé du groupe car les passagers de
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la navette de Paris sont arrivé.
Je rejoint l'usine et dépose mes passagers a l'arrière de l'entrée
principal car, devant la principale entrée du bâtiment de la direction,
un tapis rouge et une des dernières voitures fabrique a Mulhouse
se trouve surélevé les feux de varnish allumé. Cette mascarade
a pour but de dorloter le N 1 pour l'augmentation des salaires.
En retournant dans mon atelier, pour continuer mon roulement, je
rencontre l'un de nos chefs d'équipe qui me dit ,
- Jean, tes collègues ont reçu chacun un PV du service de garde de
l'aéroport, tu aurais du leur dire qu'ils n'avaient pas le droit de
stationner là ?
- Je suis arrivé après eux ils étaient déjà stationné là qu'aurais je
du leur dire ?
Je prend mon semis et retrouve la mécanique B pour mon premier
chargement. Je pénètre dans le SAS et ferme la porte. Pendant que
Sam décharge le semis, je part chercher 3 cafés. Je m arête prêt de
mon camarade Toussaint et lui donne le gobelet avec du café.
- Salut Toussaint, tu as du neuf ?
- Non Jean mais toi tu en as ?
- J'ai aperçue les acteurs principal du groupe, je crois qu'ils sont
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venu pour discuter de l'augmentation salarial ?
- Ci ta réponse reste la bonne, tant mieux ; mais ci l'inverse se fait
là, les ouvriers ne lâcherons pas.
Je retourne dans le SAS et continu mon chemin. J'arrive sur le
parking de la carrosserie et ne rencontre aucun gréviste. Le
déchargement suit sa routine, et je retrouve le SAS de la tôlerie. Là
les caristes travail tranquillement sans forcer sur le rythme. Ne rien
dire permet a l'actuel de rester actif sans bousculer les compromis
car les ouvriers sont sur une faille réactif .
Je rejoins Léon sur le parc des presses occupé par les rangées de
conteneurs superposé . Je me dirige vers celui de couleur jaune pour
y prendre l'apéro bien éclairci.
- Salut tout le monde, le moral est il bon ?
- Oui, avec la réunion d'aujourd'hui on aura des nouvelles des
nouvelles réconfortante.
- Je l'espère mais rien n'est gagné, en plus on le saura qu'en fin de
journée. J'ai aperçu les manifestants qui brandissent leur panneaux
devant le building de la direction.
Donc avec un peu de patience nous aurons certainement des
nouvelles encourageante ? Je termine ma journée de travail et rejoint
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mon habitation.
Lundi 25 septembre 1989
AP
Je suis de tournée d'après midi et comme d'habitude je suis a l'arrêt
de bus où mes camarades sont au complet. Cette attention me donne
de l'espoir, les revendications salariales ont réussie, je pense ?
Nous arrivons devant l'entrée de l'usine, avec un retard de plus de
10 minutes. Le pourquoi, les revendications reste au même point. Elles
dissent ceci,
- Nous voulons 1500 F d'augmentation de salaire pas 1,5 % .
Conclusion faite, les objectifs du n 1 reste ferme et sans ristourne. Les
collègues de mon atelier sont déçus et peu de paroles encourageante
circule.
Je prépare le semis remorque et rejoint la mécanique B pour la
manipulation des pièces a dispatcher dans l'usine. Sam me dit,
- Salut Jean, tu as du nouveau sur les revendications ?
- Salut Sam, tout ce que je sais c'est que les grévistes ne sont pas
d'accord avec la proposition du numéraux 1 qui leur propose 1,5%
d'augmentation de salaire, lui qui se permit d'augmenter son revenu
de 46% ?
La tension se trouve sur une ligne révoltante, cela vas de sois que les
manifestants me sont pas comptent. Je me dirige vers la cafète et y
rencontre pas mal de personnes qui ne parlent que de cette révélation.
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Je prend mes 3 cafés et me dirige vers mon camarade Toussaint qui
reste sur son lieu de production.
- Salut Toussaint, tu es au courant de la proposition de notre direction ?
- Salut Jean, je suis au courant, mais la direction ne veux en aucun
cas discuter avec le personnel ouvriers sans passer par les délégués
syndical. Ce qui fait un choux blanc dans la négociation.
- Y a t'il une réunion dans notre locale a ce sujet ?
- Oui, demain, a midi.
- J'y serais, a plus.
Donc je prévois de prendre la voiture pour le lendemain.
Je me dirige, avec mon semis, vers le parking de la carrosserie où se
regroupe les grévistes . J'attend patiemment pour que l'on me décharge
cela me permet de discuter avec les gens présent. Il y a le service
d'encadrement qui les entoure poliment ? J'aperçois Rosalie qui vient
a ma rencontre pour discuter.
- Salut Jean, tu as vue ce que le numéraux 1 demande ?
- bonjours Rosalie, je ne sais pas ce qui se joue exactement tout ce que
je sais c'est que votre revendication ne fut pris en compte car vous
n'avez de représentant syndical comme je l'avais dis.
Je continue mon programme en passant par la tôlerie. Toutes les
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portes du Sas restent fermé. Je patiente quelques minute puis je
retrouve le parc . La aussi un temps d'arrêt se fait. Personne ne fait quoi
que se sois. Par contre pour un petit verre de jaune là il y a du
personnel, je ne bois rien car il faut que je porte le couriers trier qui vas
a Paris avant 17 heures. Je n'ai pas beaucoup de lettres recommandé
ce qui me permet de terminer rapidement.
Plus de transport a faire, je peux passer dans le local de lavage pour
mon semis. Avec de l'eau sous pression cette besogne se sens
difficulté .
Mardi 26 septembre 1989
AP
Il n'y a personne qui manque a l'arrêt de bus . Sur le parcoure nous
n'accumulons aucun retard. Pourtant, les grévistes sont encore en
action et les informations font des descriptions opérationnelle et
revendicatif ? Ce que je sais c'est que les délégué font la guette dans
les grandes surfaces et les entreprise du Haut Rhin. Ce mardi là ce fut
une journée creuse, sans travail tout en restant a mon poste. Ce n'est
que le courier qu'il fallut porter a la poste central de Mulhouse.
Mercredi 27 septembre 1989
AP
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Tous restent sur le même objectif, une augmentation de salaire pour les
un et une fin du mouvement pour les autres. Le journalistes donnent des
nouvelles de cette événement. Cette attention permet de ramasser des
dons de toutes sortes. Les caisses se remplissent . Les super marché
distribuent des lots de victuaille et des sac de pomme de terre.
Jeudi 28 septembre 1989.
AP
La roulement des grévistes ne perte aucune de leurs ambitions, ils
poursuivent malgré que le salaire du fin de mois restera vide .
Vendredi 28 septembre 1989
AP
Cet apprès midi là , des nouvelles encourageante circule, au sujet des dons
que font les passants. Les caisses se remplissent et de l'argent liquide circule
entre les mains des organisateurs. La somme de 10 000 francs en liquide fut
donné par un motard a l'entrée de l'usine , ce qui fait monter l'adrénaline de
tous les grévistes. Certains agriculteurs partagent des sacs de pomme de
terre, et des grandes surfaces donnent des bons d'achat.
Lundi le 2 octobre 1989
MT
deuxième mois de grève équipe du matin
Je travail d'équipe du matin, et le même nombre de personnes qu'a
l'habitude.se trouve dans le bus. Les informations maintiennent qu'il y a
1500 grévistes mais que la fabrication de véhicules tient son rythme ?
Je cherche a son domicile le numéraux 2 du groupe Peugeot Citroën
pour le déposé devant le building, puis le reprendre avec les cadres avec
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un mini bus de 25 places pour les déposer a l'aéroport de Bale Mulhouse.
J'ai a mon bord 18 personnes qui ne souffle le moindre mot de quoi que
se sois. En sortant de l'usine, des tractes me sont remis. Ils mentionnent
le coté sec du numéraux 1 du groupe. ( pas plus de 1,5% d'augmentation
de salaire )
Je reprend le sigle du ramassage de pièces placé dans des palettes en
aciers dépliable en mécanique B . Je place mon semis dans le sas d'entré
que je referme immédiatement. Sam s'occupe du chargement des pièces
ainsi que de son rechargement comme d'habitude.
Nous apercevront le groupe des grévistes qui sort de la forge pour
entrer dans l'atelier de l'outillage centrale. Nous restons terrière la porte
du sas en les observant des fenêtre en plexiglas. La poussière qui si colle
diminue la netteté.
Je rejoins mon camarade Toussaint qui fidèle a son poste apprécie ma
présence.
- Salut Toussaint, tu as du neuf ?
- Salut Jean, on a distribué l'argent que l'on a ramassé aux grévistes.
Cette recette leur a fait remonté le moral, la conclusion de leur part
consiste de continuer le mouvement sans l'appui d'un syndicat comme
le désire la direction.
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Je rejoint le parking de la carrosserie et retrouve les grévistes qui y
stationnent. Les radios des voitures partagent les informations régional
qui parle de la grève de Peugeot Citroën.
- Il y a 1500 grévistes qui continuent leur mouvement avec une demande
d'augmentation de salaire de 1500 Francs
Les grévistes se laissent guider par les journalistes qui rajoutent a leur
enquête,
- De nombreuses quêtes sont faite dans toute la région pour soutenir les
grévistes. D'après nos indications, une petite somme d'argent liquide se
trouve entre les mains des organisateurs. Des grandes surfaces ont
multiplié les donations en victuailles. Pour profiter de ces dons, les
grévistes doivent se présenter auprès de leur syndicats.
Un groupe de personnes vient a ma rencontre, Rosalie en fait partie .
Elle me dit.
- Salut Jean, qu'as tu de neuf ?
- Salut Rosalie, je ne sais pas plus que toi. A moins que le groupe de
grévistes accepte les 1,5% d'augmentation de salaire et qu'il reprend
son travail habituel ?
- A notre dernière entrevue avec la direction nous avons voter de
poursuivre le mouvement quitte a l'endurcir, vue que les personnes
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de l'extérieures nous soutiennent financièrement ?
- Merci pour ces renseignements, Rosalie. Question, y a t'il encore
des cadres qui vous entoure ?
- Oui, Jean, mais ils nous laissent libre dans nos promenades dans
les ateliers, ce que je trouve blizzard , il n'y a pas beaucoup d'ouvriers
qui sont a leur poste ?
- Je sais Rosalie, leur encadrement leur a donne l'ordre de se cacher
dans les vestiaires de peur que certain se laisse entrainer par les
revendications. A plus et bonne continuation a tous, tenez bien vous
aller gagner.
Je continue mon programme et entre dans le SAS de la tôlerie. la
routine qui tourne au ralentie, me permet de terminer mon travail avec
un retard qui entre dans le meures. Le retrouve le container jaune dans
lequel les ouvriers des presses sont présent durant le temps de posse.
Cette réunion se fait car les restaurants des ateliers sont fermé, il n'y a
que celui du building qui reste ouvert et gratuitement pour les cadres ?
Un petit air de satisfaction marque notre rencontre et pour nous
approvisionner en liquide jaune, les routiers qui viennent d'Espagne,
nous les vende car le pastis y est a moitie prix .
Souvent, ils cachent les bouteilles derrière le tableau de bord. Notre
petite bar a son entrain, ce qui augmente la valeur de notre union.
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Mardi le 3 octobre 1989
MT
Les habitues suivent leur bout de chemin, j'arrive a mon atelier avec
un peu de retard car les syndicats partages des tracs et enveloppes
pour ramasser des sommes d'argent et soutenir les grévistes. La
raison reste la suivante, ci la direction ne dit rien sur les actions
des grévistes c'est qu'elle aussi aimerait une augmentation salariale.
Je prend des heures de délégations pour rejoindre le local syndicale.
Nous décidons de s'occuper des sommes d'argent ramassé. Notre
cagnotte reste important, ce qui nous émerveille plus que tout.
Nous comptons l'argent ramassé et le répartissons dans des
envelopes que nous plaçons dans un coffre fort du local syndical de
la CGT. Je ne peux dire la somme exacte car il manque des camarades
qui sont encore entrain de faire la quette. Cette méthode se fait aussi
chez les autres syndicats Toujours est il que sur le visage des délégués
ont peut lire une satisfaction encourageante. Je ressent personnellement
cette satisfaction sur la somme obtenue de ce ramassage et suis prêt a
encourager les grévistes pour qu'ils continuent leurs actions. Il y a
meme des délègues qui reviennent des réunions a Paris et qui
rapportent des dons.
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Mercredi le 4 octobre 1989
MT
Tout les habitués se trouve a l'arrêt de bus et il se remplie comme
d'habitude. Nous parcourront les 25 km dans les temps sens rencontrer
de perturbation. Par contre le rituelle des revendications ne s'épuise
pas des pancartes sont tenues a bout de perche par les grévistes qui
maintienne les 1500 francs d'augmentation de salaire.
J'arrive a l'atelier et un froid maintient notre manque de compréhension.
Personne ne revendique la moindre remarque sur une reprise du travail.
Je n'ai aucun transport a faire pour l'Aéroport ce qui me permet de la
couler en douce.
Je prend la direction de la mécanique B et pénètre dans le SAS qui
m' est attribué.
- Salut Sam, tu vas bien ?
- Oui merci Jean et toit tu a du neuf ?
- Je sais que la cagnotte est remplie, ca permettra aux grévistes de
recevoir un revenu pour le mois a venir.
Je fais le tour de la machine a café et tente de contacter Toussaint.
Une pancarte indique, ( Je suis a la réunion syndical a Paris )
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Je continue mon programme pour parvenir jusqu'en carrosserie. Les
manifestants habituelle sont ressemblé. Je les salut tous de mon bras
droit . Il y a pas grand monde qui vient prendre des nouvelles,
pourtant j'aurais de quoi discuter ? ils sont tous sur une onde instable
Rosalie vient a ma rencontre,
- Salut Jean tu as du neuf ?
- Salut Rosalie, oui j'ai du neuf, nous avons pas mal d'argent a
distribuer pour les grévistes qui se sont inscrit a la CGT je pense
que les autres syndicats en ont aussi a distribuer.
Je continue mon programme et me retrouve chez Chibanis qui a
l'air dépaysé.
- Salut Chibanis ca vas comme tu veux ?
- Salut Jean, ca ne vas pas bien, j'ais du retard pour payer mon loyer
et le propriétaire me fait des reproches. As tu une solution Jean ?
- Oui, tu vas dans le bureau du personnel et tu demande une
avance sur ton salaire. Ci jamais ils te demandent le pourquoi ,
tu leur répond que le salaire ne suit pas. A j'ai compté hier l'argent
que nous avons récolté pour les grévistes de la CGT et ca permet
de couvrir ceux qu'il ont perdu. Il suffit que tu fasses la demande ci
tu as fait des journées de grève.
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Je rejoint le parc des presses et les camarades sont planqué dans
le cortinaire jaune , assis autour de la table improvisé. Nos salutations
se partage avec sympathie, ce qui donne de l'essor a notre
regroupement .
Je prends un verre qui est plongé dans un seau d'eau et verse un
petit fond de pastis Espagnol dans le fond. Puis utilise la bouteille
d'eau pour remplir le verre arcopal.
Me voila dans le réfectoire pour ma passe repas. Puis je fait la
navette de ramassage de cadres que je conduit au restaurant de la
direction.
A suivre au 5/10 p 81
Le roman est un fiction basé sur des faits réelle.
en construction.
JJM
Auteur Jean Jacques Mutz.
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