Un mouvement social 1989 3/10 ( roman social )
Mirage au dessus des nuages sage n 1
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Mardi 12 septembre 1989.
AP
Je me retrouve a de l'arrêt de bus pour 12 heures
20. Il n'y a personne, je suis seul a l'arrêt. Nous continuons
notre ramassage et ne récolte en tout que 5 personnes. Le
conducteur du bus me demande,
- Qu'as tu fais pour la journée de hier Jean, as tu pu résoudre
la raison de mon retour ?
- J'ais appelé la direction et mon syndicat en leur disant
que j'ai pris la responsabilité de ramener les passagers
habituel du bus a leur point de départ vue que les casseurs
de grève nous ont obligé de faire demis tour.
- Bonjour Jean, c'est bien ce que tu as fais je soutient ton
résonnement.
Non faisons notre tournée et , je ne compte que 5 personnes
qui veulent rejoindre leur poste pour travaille. Cette attention
fait monter l'adrénaline que vas t'il se passer avec ce remus
ménage ?
Je rentre dans l'atelier où, les casseurs de grève ont une réunion.
A la fin de la réunion, ils ressortent fierté de leur instruction, cela
se lit sur leur visage, mon contremaitre vient a ma rencontre et
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me demande,
- Jean, j'ai retenu ton message et enregistré le nombre de
paysagés comme tu me la demandé, et aujourd'hui, il y en
avait eut combien de personnes qui ont pris le bus ?
- On était 5 camarades qui sont venu pour travailler.
- Et chez vous, avez vous réussi a arrêter la grève ?
- Nous, personne n'a donné de directive pas même la direction
nous devons ternir le coup car arrivé a la fin du moi, Les
grévistes n'aurons plus de revenu et a ce moment là qu'ils
comprendrons que le travail reste un besoin de survie. Et toi
Jean, tu viens nous rejoindre ? Comme tu peux le constater
il y a d'autres camarades venant d'autres usines qui sont parmi
nous ?
- Il n'est pas question chef que je rejoins votre objectif, je suis
un délégué qui représente le monde des salaries qui ont voté
pour moi. Je continue de faire mon travail comme d'habitude.
Je rejoins avec mon semis remorque le sas de la Mécanique B et
y entre comme d'habitude. Mais, il n'y a pas de pièces a charger
n y a décharger. Je passe au stand de la cafète, prend 2 cafés et
passe retrouver mon collègue Toussaint. Je lui donne l'un des
café.
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- Salut Toussaint, les grévistes ne t'on pas poussé a faire grève ?
- Non ils me laissent tranquille, ils ne veulent aucun délégué
syndical dans leur rang en mécanique B. La direction fait elle
pression sur toi Jean pour casser la grève ?
- Oui Toussaint , ils veulent que je rejoint les casseurs de grèves
pour que la direction eut fait pas mal de promotions en tout
genre pour les acheter .
- Ne reste pas longtemps là Jean car les cadres ont peur que
d'autres personnes gonflent le groupe de ceux qui font grèves.
- Passe une bonne fin de journée Toussaint.
Je retourne dans le sas de chargement et attend que ce déroule
le temps. Nous cherchons des mots fléché et de temps a autre on
regarde par la vitre de la porte a bascule se qui se déroule a
l'extérieur.
Avec des bruits de tintamarres, de haut parleur porte voix et des
mouvements carnavalesque, un groupe de plus de 900 personnes
sorte de l'atelier de l'outillage centrale ( OC ). Il se dirige vers le
bâtiment des forges.
Le fait qu'ils sont si nombreux provient de l'encadrement des
cadres qui les accompagnent.
Ne les voyant plus nous ouvrons la porte pour sortir.
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Je fait une marche arrière avec le semis remorque et prend la
direction de mon programme. Je me retrouve en carrosserie a
mon emplacement habituel et réservé. Des camarades viennent
me retrouver par curiosité.
- Jean, tu as des nouveautés ?
- Oui, les grévistes, entourés de cadres, sont sortie de l'OC pour
traverser la forge.
- La forge c'est elle arrêté ?
- Pas que je sais, et chez vous, combien de chaines de montage
tourne ?
- Aucune voiture n'est sortie cette apprès midi, nous attendons
quelles se remette en route.
Je quitte la carrosserie pour retrouver le sas de la tôlerie. La pas
de semis venant de transporteur d'extérieur. Ma venu attire les
curieux et un échange de questions et de réponses se partagent.
- Ils ne sont pas là les chefs du sas ?
- Non, ils ont dit qu'ils suivent les grévistes pour qu'ils ne font pas
de casse ?
Je patiente un moment puis retrouve Léon le cariste du parc des
presses. Je le retrouve caché entre la montagne de palette vide
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et les caisses en ferrailles rouillé.
- Que fait tu là Leon ?
- Les chefs mon dit de me planquer, il ne faut pas que les grévistes
me voient Jean. Et y a t'il du neuf dans l'usine ?
- Les grévistes, entouré des cadres, sont passé par l'OC puis en
Forge dans un tumuli de vacarme sans cassé quoi que se sois. Sur
le poste de radio, il y a peut d'information ?
Après pas mal de temps de discussion, je retourne dans mon atelier
pour faire le ramassage de personnes qui vont manger au Bâtiment
du building restaurant des cravatées.
Je fais un tour pour rien, mais remarque que des campine car sont
stationné sur les parkings ? Somme nous devenu un centre de
vacances ?
Dans le circuit du ramassage de personne du soir qui mangent dans
la cantine de la carrosserie diminue, a peine 3 personnes.
Mercredi 13 septembre 1989
AP
Ce jour là ressemble a mardi. Je rentre dans l'atelier pour prendre
mon poste. Je remet le rapport du nombre de personnes présente a
mon chef d'équipe.
- Alors Jean tu n'es pas en grève ?
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- Non, car ce sont les ouvriers qui demandent a la direction que leur
salaire soit augmenté de 1500 francs pas 1,5 % que le N 1
du groupe propose.
- Je suis de leur avis Jean et du tient aussi.
Je fais mon parcours habituel et rencontre ma camarade Rosalie qui
patiente devant la carrosserie.
- Bonjour Rosalie, ca travail en chaine ?
- Salut Jean , sur une chaine nous sortons a peine 200 voitures a la
place de 2000 voitures par jour. E là, les voitures sont incomplète,
faudra les reprendre .
Je fais un passage dans le sas de la tôlerie, là aussi, pas de travail. Je
retrouve mon camarade Leon qui se trouve sur les parc a containers
de l'emboutissage. Sur le moment je ne le voix pas, il se planque entre
une rangé de container. Je crie a haute voix.
- Salut Léon, où es tu ?
- Je suis là , dans le fond, sur ta droite dans le container jaune .
- Tu es bien planqué Léon, tu as du neuf ?
- Pas d'arrivage de bobines , par contre, nous devons chargent les
matrices des presses dans les wagons ?
- Mais, quelles matrices Léon ?
- Celles qui permettent de mouler par frape les cotées de la voiture
ainsi que le planché et le pavions.
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- Je comprend, comme nous produisons ces pièces pour tout le groupe
il ont certainement peur que la grèves vas bloquer tout le groupe ?
- Oui, mais certains ouvriers ont lancé qu'ils veulent cacher prendre en
otage les matrices pour empêcher que la production continue.
Je poirote quelques temps puis retourne dans mon atelier. Je garde cette
information comme scoop mais aussi comme preuve que la direction
nous cache quelque chose ?
Je fais le ramassage des personnes qui mangent a la cantine de la
carrosserie, plus qu'une personne ne vient tout le monde a déserté.
Jeudi 14 septembres 1989.
AP
Comme le jour précédent, il n'y a pas beaucoup de personnes dans le
bus.
J'arrive dans l'atelier, je sert la main a mes collègues puis continue
mon programme avec le semis remorque. Je place le semis dans le sas
de la mécanique B et attend que le chargement se fait. Je me dirige vers
la cafète prend 2 cafés et rejoins mon camarade Toussaint.
- Salut Toussaint, le tau de grévistes a t'il augmenté en MCB ?
- Salut Jean, non il reste stable .
- Et que penses tu quant la fin du mois arrive vont 'il tenir le coup ?
- Cette question est bonne il faut les soutenir financièrement avec des
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quettes auprès de ceux qui continuent de travailler.
Je retourne a mon semis remorque et fait la halte suivante en carrosserie.
J'y rencontre Rosalie et ceux qui débraille, ils sont assis sur le report des
bancs les pieds sur l'assis .
- Salut les grévistes, la direction a t'elle écouté vos demande ?
- Pas du tout elle reste ferme sur le non recevoir.
- Je vous faire par que les matrices de l'emboutissage furent chargé
dans des wagons et que les camarades de la mécanique B ont décidé
d'aider les grévistes financièrement, faite le savoir .
Je rejoint le SAS de la tôlerie pour tenter d'avoir des nouvelles. Ils ne
me disse pas plus par contre je leur fait part de ce qui se passe autre part.
J'entre dans le parc a container de l'emboutissage et retrouve Léon
planqué entre une rangée.
- Bonjour Léon, tu fais la sieste ?
- Salut Jean, heureusement que tu es passé, je commençais par trouver le
temps long. Personne ne travail ici , une vrais pouase.
- Ce que je sais de mon coté , ceux qui travaillent ont décidé
de soutenir financièrement les grévistes. Fait le savoir aux autres.
- Je vais leur dire.
- Y a t'il des arrivages de pièce de tôles venant d'autres usines ?
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- Non Jean aucune ?
- A demain Léon.
Je me rend dans mon atelier pour entreprendre le ramassage des
personnes qui partent manger dans le restaurant de la carrosserie. Il n' y
a plus personne qui veut passer a la cantine du resto de la carrosserie.
Comme nous somme au milieu du mois , il n'y a pas beaucoup de
personne qui on le moyens d'y manger, me suis je dis ?
L'après midi se termine . Il n'y a plus de transport pour l'aeroport.
Vendredi 15 septembre 1989
AP
Les informations régional parle de la grèves du centre de Peugeot
Mulhouse. Le chauffeur du bus laisse le poste a l'écoute des personnes
présente. Je comptabilise 6 personnes, pas plus.
Dans mon atelier, un silence sur les événements ne fait pas de remous.
Dans l'équipe qui font le tris des wagons une certaine replis se fait
sentir. Le chef d'équipe leur demande,
- Pour samedi il me faudrait une équipe pour faire le tris des wagons
qui vont arriver, y a t'il des volontaires, vous serez payer en double ?
Cette question est blizzard, on est 2 équipes, comment ce fait il qu'il
n'a trouvé de volontaire dans l'autre équipe ? Personne ne répond .
Je fais mon tour habituel et me retrouve en mécanique B. L'on ferme
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la porte du SAS et regardons passer les manifestants de la tournée de
l'apprêt midi . Leur nombre reste pareil comme le vacarme qu'ils
dégagent.
Je rejoins la carrosserie et y rencontre les habitués. Rosalie reste une
gréviste qui ne recule devant rien.
- Salut Rosalie, vous avez des réponses sur vos demandes
d'augmentation de salaire ?
- Non, elle reste ferme, la direction nous refuse toute augmentation .
Au bout de 30 minutes je rejoins le Sas de la tôlerie. Je suis le seul semis
qui y entre. Je fais comme si je décharge et attend un certain temps . Je
rejoins le parc des presses où Léon se terre entre les containers.
- Salut Leon, tu ne t'ennui pas ?
- Non, je suis heureux que tu es là .
- Tu as du neuf ?
- Non les presses restent a l'arrêt et pas de livraison de pièces.
L'on se trouve là depuis 10 minutes , le chef des presses nous rend visite.
- Bonjour tout le monde, ca se passe bien Léon ?
- Oui chef comme tu me la fait savoir je reste sur le parc a l'abris des
regards.
- Et toi Jean , tu as des nouvelles ?
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- La direction ne veut donner de réponse pour une augmentation de salaire.
- Pour quelle raison sont il indifférant a leur revendication chef ?
- Une partie de l'usine a comme actionnaire les investisseurs Russe. Leur
faire savoir que l'usine fait grève, risque qu'ils retirent les investissements.
- Donc, nous connaissons la raison de l'ignorance des revendications, et les
syndicats restent aussi sur leurs positions.
- La stratégie consiste a ce que les manifestants vont s' étouffent avec
leur manque a gagner a la fin du mois.
La journée se termine et une fin de semaine se présente.
Lundi 18 septembre 1989
MT
Troisième semaines de grève. C'est la tournée du matin, je me trouve a
l'arrêt de bus a 4 heures du matin et retrouve mes camarades qui sont
au nombre de 4 personne. Il en manque une seul. Pendant l'attende du
bus nous discutons de cet événement.
- Tu crois Jean que les grévistes continuent leur mouvement ?
- Je ne sais pas s'ils ont arrêté ou repris , nous allons le savoir d'ici peu.
Le bus arrive, donc le travail continu. Nous faisons le ramassage
habituel en écoutant les informations qui se donnent dans la radio du
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bus.
- Des manifestations chez Peugeot Citroën Mulhouse se déroulent
devant les entrées de l'usine. Des tractes sont distribué ce qui freine le
déroulement habituel.
- Donc il faut s'attendre a des bouchons, restons calme et patient. Les
tractes nous dirons plus .
Nous arrivons dans le circuit de nos habitudes avec peu de retard. Je
relève le nombre de personnes et me rend compte que plus de la moitie
sont présent. Je fais part des noms présent que je transmet dans la boite
postale la direction qui se trouve a l'entré de l'atelier.
Je prend une voiture de service et part récupérer le numéraux 2 du
groupe Peugeot Citroën qui habite a l'extérieur de Mulhouse. Il attendais
devant son pavillon, sa valise dans la main,
- Bonjour monsieur et bonne semaine.
- Bonjour, monsieur cela me fais plaisir de pouvoir partir a l'usine avec
vous.
La discutions s'arrête là et aucune allusion aux événements ne vient
troubler les dix minutes du parcours jusqu'à l'usine. Le contacte reste un
peu froid, je ne soulève aucune phrase de quoi que se sois.
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Je le dépose devant le building de la direction , repart chercher un mini
bus car d'autres cadres veulent monter a Paris. Je reviens 15 minutes plus
tard et fait monter mes passages. L'un des cadres, dit au numéraux 2 du
groupe Peugeot Citroën,
- Bonjour monsieur le sénateur,
- Bonjour monsieur le directeur de la carrosserie et bonjour aux autres
personnes dans ce mini bus..
Cette politesse fait parler les personnes présente qui le remercie suivi
d'un hochement de tête. Je me dirige vers la sortie me permettant de
rejoindre l'autoroute qui vas sur l'Aéroport de Bale Mulhouse. La barrière
est ouverte et les gardiens sont absent. Quelques délégués partage des
tractes imprimé sur du papier de couleurs. Je prend une poigné et la
place sur le tableau de bord. Lorsque les 10 passager sortent chacun se
sert d'un tract qu'il plie pour mieux le ranger dans la poche.
Apres les avoir déposé, je suit les lignes écrite en gros caractère , elles
disent toute, au nom des différents syndicat,
( Des quêtes sont envisage pour soutenir les grévistes, une cagnot sera
mis a disposition devant les entrées de l'usine . Merci pour votre
participation )
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Je fais un allé et retour de l'usine vers l'aéroport avec a mon bord un
grand nombres de cadre a l'allée et au retour. Les discutions ne s'ouvrent
sur aucune directive, se vide de dialogue rend stérile l'ambiance. Je met
le poste de radio en sourdine. Les remarques sur la grève de l'usine de
Mulhouse se répète après chaque intervalle publicitaire.
Je dépose mes passages aux endroits qu'ils me donnent et aboutie au
bâtiment de la direction des forges. Ce building, légèrement plus petit
que celui de la direction central , n'a pas beaucoup de place pour circuler
entre les lopins d'embiellage encore brulant.
Je suis dans mon atelier ou je me prépare a charger le semis dans la
mécanique B.
Le sas s'ouvre et, je m'y engouffre rapidement en refermant la porte. Le
cariste Sam décharge et recharge ce que je dois distribuer dans les autres
ateliers . Je rejoins la machine a café et croise , volontairement mon
camarade Toussaint prés de son poste.
- Bonne semaine Toussaint, tu as du neuf ?
- Salut Jean, non, le nombre de grévistes en mécanique B reste le même
par contre l'on a ramassé une petite cagnotte pour la fin du mois pour
nos grévistes.
- Tient voila 10 francs de plus et a plus Toussaint.
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Je me dirige vers la carrosserie et rencontre quelques grévistes de
ma tourné. Il y a Rosalie qui vient vers moi,
- Salut Rosalie, tu as du neuf ?
- Salut Jean, il parait qu'a la fin de la semaine, le numéro 1 du groupe
nous fera des propositions sur nos revendications ?
- Et qu'allez vous lui demander ?
- Nous avons conclu que 1500 francs d'augmentation de salaire sera
bien venu.
- Merci Rosalie pour cette nouvelle, je vais la distribuer.
J'arrive dans le Sas de la tôlerie, et attend comme d'habitude jusqu'à
ce qu'une personne viennent me trouver.
Enfin, voila un cariste qui décharge ses pièces.
- Hello camarade Jean tu as du neuf sur les grévistes ?
- Salue, ce que je sais c'est que le n 1 du groupe de Peugeot Citroën
vient expert de Paris vendredi matin pour discuter de l'augmentation
des salaires.
- Combien ont ils demandé Jean ?
- 1500 francs d'augmentation de salaire.
- Je vais le dire aux autres camarade de la tôlerie.
Cette nouvelle donne de l'entrain au cariste qui sans tarder apporte les
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caisses de pièces a l'équipe qui en a besoin.
Je sort du Sas et retrouve Leon dans le parc de l'emboutissage. Je suis
enchanté de pouvoir distribuer une nouvelle rassurante et rapidement le
retrouve somnolant sur son chariot .
- Hello Léon, j'ai de bonne nouvelle pour toi.
Cette remarque le réveille rapidement.
- Et quelle sont ces nouvelle Jean ?
- Il parait que le numéro 1 du groupe Peugeot Citroën arrive pour parler
de l'augmentation salarial vendredi prochain.
- Ce sont ils mis d'accord pour quelle somme ?
- 1500 francs d'augmentation.
Nous discutons de ceci puis de cela . Je retrouve mon atelier où je me
presse de répéter cette nouvelle.
Le chef de service savait déjà pour la venu du numéro 1 du groupe pour
vendredi matin. Il me fait savoir,
- Jean, comme tu n'as pas voulu encadrer les grévistes, nous avons
décider d'attribuer des costumes de sortie pour deux personnes. La
première sera ton chef d'équipe et la seconde sera une femme venu
nous prêter main durant les vas et vient des grévistes. Nous t'avons
exclue car tu n'a pas le profil d'un bon collaborateur.
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Je ne dis rien et garde dans mon cœur une certaine satisfaction, celle de
savoir que je n'aurais pas besoin de porter de costume de dimanche pour
mon travail.
Mardi 19 septembre 1989
MT
Au petit matin, je retrouve mes habitudes et mes camarades qui
attendent le bus. La discutions que nous avion, pendant le chemin du
retour dans le bus, consternant l'arrivé du numéro 1 du groupe, a donné
de l'entrain pour la reprises du travail. L'espoir au sujet de l'augmentation
de 1500 F de salaire, donne de l'entrain a tous.
Mais le nombre de passager dans le bus ne ressemble a l'habitude. Ils
y a encore quelques absents.
Je prend le mini bus pour ramasser les cadres qui vont a Paris. Ils ne
sont pas nombreux mais, parle sans s'arrêter. Je retient ceci,
- La situation des grévistes ne freine pas la production, des voitures
sortent encore des lignes de montages.
Dit l'un des cadres ,
- Oui mais tu fais aussi partie de ceux qui la nuit rentre les voitures dans
la carrosserie pour les ressortir le lendemain et faire croire que la
production tourne ?
Lui répond un autre.
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Bref les cadres invité a encadrer les grévistes servent a jouer au chat
et a la souri pour faire croire aux journalistes que la fabrication de pièce
continue de tourne.
Pourtant, la marque BMW a demandé a ce que des pièces leur sont livré
le plus rapidement possible car ils sont en ruptures de stock ? Comme il
sont au point mort, la production de ses pièces , frappé par les presses de
Mulhouse , partent dans une autre usine autre que Peugeot Citroën.
Nous venons de nous rendre compte que d'autres marques autre que
Peugeot Citroën y sont fabriqué , les matrices en conséquence sont parti .
Nos cadres, durant les réunions, nous ont fait savoir que notre
compétitives reste le mot clé de notre réussite pour cette raison nous
devons produire le plus que l'on peu quitte a sacrifier certain avantage.
Les ouvriers ne doivent en aucun cas dépasser le revenue du smic car
l'usine risque de changer de pays.
- A combien revient la main d'œuvre en % sur le prix d'une voiture ?
- Nous l'estimons a 4.5 % .
Conclusion faite, le prix de la voiture augmente au début d' année de
4 % et au milieu de l'année de 1,5 % . La main d'œuvre de la construction
de la voiture est amortie ? Chaque année le prix augmente pour une voiture
malgré que nous produisons toujours plus avec beaucoup de personnes en
moins ?
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Répétons cette doctrine, malgré le syndicat que nous représentons.
L'acharnement d'une augmentation de salaire reste encré dans les têtes
des grévistes qui continuent leur mouvement.
Mercredi 20 septembre 1989
MT
Avec mes habitudes matinal je retrouve mes collègues qui attendent
a l'arrêt de bus. Nous échangeons quelques mots sans trop pousser sur
les on dit que les informations dévoile.
Nous arrivons dans l'usine avec peine comme d'habitude mais je ne
remarque qu'une absence , ce qui reste normal sur 45 passagers.
Je tente de faire come d'habitude, mais, il n'y a personne pour mon
premier tour a L'aéroport de Bale Mulhouse. Cette inaction me convient
car je peux discuter avec les collègues qui font partie de notre équipe
et avec l'équipe des mécaniciens qui repart les chariot élévateur. Dans
l'équipe du matin il n'y a pas beaucoup de cadres car ces derniers
travaillent en journée.
Je prend mon semis remorque et retrouve Sam dans le SAS de la
mécanique B. Il s'occupe du chargement pendant que moi je cherche
trois cafés, un pour Toussaint un pour moi et l'autre pour Sam.
Après une certain temp d'attende, l'observe le déplacement des
grévistes qui sortent de la forge pour rejoindre le bâtiment de l'outillage
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central. Leur nombre n'a pas diminué. J'attend qu'ils sortent de l'OC
pour entrer dans la mécanique B. Puis je me dirige vers la carrosserie
avec mon chargement. Là, j'attend que les grévistes qui viennent se
regrouper sur le parking.
en construction
Ce sont des fictions mélange avec des faits réelle .
suite 4/10 page 61
JJM
Auteur Jean Jacques Mutz
JJM
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