La clarté de la nuit n 8/15 ( roman sentimental, La vie de ? )
Mirage au dessus des nuages sage n 1
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La clarté d'une nuit 8/15
Certaines anecdotes sur les chantiers ,laissent des
marques . Comme nous travaillons a plusieurs équipes
je partage avec André , mon maitre d'apprentissage, et
Daniel l'apprenti de troisième années les chantiers.
Avec eux j'ai la chance de restaurer l'église de Riedisheim.
De mon balcon, de la rue de Bale, je peux l'apercevoir.
La restauration consiste de recouvrir la tourelle du cloché
avec des ardoises arrondie qui mis en place représentent des
écailles de poisson. La perfection de ce travail demande un
certain temps. Pour réaliser cela un échafaudage , du sol
a la pointe de l'église l'entoure . Une société, de Strasbourg
spécialisé, vient le monter . Comme ils ne sont là que pour
l'échafaudage, l'étanchéités de la toiture leur importe peu .
Comme André, Daniel et moi devons suivre le montage
nous évoluons avec l'échafaudage. Arrivé au sommet, nous
démontons la girouette en forme de croix , pour la faire
redorer. Dans le centre du sommet, un livre d'or permet
de connaitre qui a construit cette œuvre et la restaurer .
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André me dit,
- Lorsque nous aurons finie, on y marquera notre nom,
avant, les paroissiens de l'église fera une quette et tous
ceux qui ont contribué financièrement a la restauration
pourrons, y placer leur nom et prénom.
Lorsque le montage de l'échafaudage fut terminé, la croix
démonté, nous remettons le livre d'or a l'évêché. A partir
de là, nous commençons par arracher les vieilles ardoises,
faisons les réparons de la charpente et laissons le ferblantier
changer la zinguerie.
Pour arracher les vieilles ardoises, le couvreur, Benny,
qui travail d'habitude avec l'autre équipe, vient nous aider.
Pour accéder a la toiture, une échelle permet de monter
jusqu'à la premier plate forme de l'édifice. Pour se venter
de son savoir faire, comme gymnase, Benny me dit,
- Es tu capable de monter cette échelle de 7 mètres sur
tes mains ?
- Je ne sais pas, je ne l'ai jamais fais, montre moi, ci tu le
fais et je tente de le faire.
- Je te prend au mot Jeangie.
Il se met en équilibre sur ses mains et monte les 7
mètres de l'échelle. Je n'en revient pas et tente a mon
tour d'en faire autant. Arrivé au sommet, mes bras
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tremblent et mes pieds aussi, pourtant je ne les ais pas
utilisé. Je place cette acte dans les oubliettes car le
refaire ne me tente gère.
Dans le collège, une dispute eut éclaté, entre la section
des terminal et nous autres. Comme ce sont eu les plus
ancien nous devions suivre leurs obligeances. Tenir tête
a des provocateurs demande une réflexion sur l'endroit où
l'affrontement aura lieu. Nous décidons que ce frottement
se déroulera dans le parc Tivoli qui se trouve derrière la
grande statu de cuivre pas loin de l'église Italienne. Sur le
moment notre hésitation vogue sur une longueur d'onde
où abandonner serai raisonnable, mais notre fierté ne se
laisse intimité.
Nous voila a la fin des cours dans le fameux parc Tivoli.
Nous décide tous de garder en main nos chaines de
cadenas des vélos et des cyclomoteurs.
Cela fait plus de 15 minutes que nous les attendons,
personne ne montre le bout de son née. Gagner notre
estime sans affrontement est une bonne chose.
Dans le groupe de nos adversaires, une personne ne
reconnu cette défaite et me provoque durant la récréation.
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Mon cœur bat bien fort et mes muscles se raidissent, je
suis prêt a l'affronter. Il lance cette phrases,
- Alors lavette de première année es tu prêt pour me tenir
tête avec de la boxe ?
Il forme ses poings , les rassemble devant ma figure puis
me lance,
- Je t'attend, lavette, tu as peur ?
Les collègues se regroupent autour de nous pour faire
un écran. Je reste sur mes gardes et attentif sur ses
mouvements. Je regarde dans ses yeux, mon visage qui
émet le même sourire du jour où le maître d'école ma tapé
sur les bouts des doigts avec une baguette métallique. Je suis
plonge dans une trance où l'ensemble de mes muscles se
prêtent a réagir. Je reste immobile et garde ma distance.
Il se rapproche de moi, puis , d'un geste brusque, empoigne
ma veste. Un déchirement se fait entendre et rapidement ma
main droite lui attribut un coup de poings en pleine figure.
Le personnage se retrouve a terre. Cette action fut ci rapide
que ce dernier n'a pas eut le temps de réagir. Il se relève
et quitte cette réunion la tête basse. Moi, fière , je tremble
de haut en bas.
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Notre classe vient d'acquérir le respect de tous les autres.
Il arrive que je rentre manger a midi, ce jour là, un mardi
ma mère eut préparé des quenelles de foi et des frites. Ce
repas favori se fait quant ma mère prend son jour de congé.
Je rentre dans le couloir, dépose ma veste, me lave les
mains puis ouvre la porte de la cuisine, une force et un
lourd son d'explosion me hisse au plafond. Les vites volent
en éclats et toutes les ustensiles de la cuisine passent par
la fenêtre. Nos voisins du palier arrivent pour tenter de nous
venir en aide, ceux de l'étage du dessous viennent aussi.
Quelle chance que j'ai eut, j'aurai pu passer par la fenêtre
et me retrouver 7 étages plus bas. Ce jour là ma faim c'est
envolé.
Daniel passe sont brevet de compagnon, pour cela, il doit
couvrir une maison en miniature , qui se trouve devant
l'atelier, avec les ardoises que nous avions taillé durant les
intempéries. Je n'assiste pas a ce concours mais eut préparé
le matérielle nécessaire pour sa réalisation le jour avant.
Le soir venu, la toiture de la maison fut couverte. Il n'y
a pas de reproche a faire, le coté attribue a Daniel reflète le
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parfait, par contre pour les autres apprentis, il y a des
lacunes. Au bout de la semaine, les maitres couvreur, de
différentes régions d'Alsace, ont validé sa réussite. Le
voila titulaire du brevet de compagnon.
Le samedi venu, je démonte sa réalisation et range les
éléments pour les concours de l'année suivante.
Ma tante Margrit de la Suisse fait passer un message a ma
maman, elle lui a demande ci je veux passer une fin de semaine
dans son chalet où je suis allé avec mon père. Je peux emmené
des amies ou amis. Je ne refuse pas et demande a Jean Marie
s'il veut m'accompagner dans son chalet. Je ne rencontre de
refus et nous partons un samedi matin avec nos deux roues
motorisé. Nous arrivons vers les 11 heures et la tante
Margrit et son mari, nous reçois comme des bien venu.
Elle nous explique,
- Jean vous pouvez manger demain au restaurant comme tu as
fait la dernière fois avec ton père, il n'y a rien a débourser. Il
faut juste respecter la propreté et fermer a clé et la ranger à
l'endroit que je t'ai montré.
On y a passé une agréable fin de semaine .
Avec Daniel, nous couvrons le toit de cette église et terminons
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avant nos vacances qui durent 3 semaines.
J'ai droits a mes congés , le patron me demande,
- Jeangie veux tu peintre le poulaille durant les vacances ?
- Oui je veux bien, cela me permettra de financer le prêt
pour mon vélomoteur.
J'ai comme ambition d'approfondir le contacte avec Michelle
la fille du patron. J'ai eut la chance de la croiser, ce qui eut
provoqué une sorte de bienfait. La revoir amplifiera notre
rapprochement.
La première semaine de vacances j' entreprendre
la peinture du poulailler. Ma satisfaction a son redévoue mais,
je suis seul dans l'atelier. J'ai apprit que la fille du patron
séjourne en Angleterre pendant la fermeture de l'entreprise.
Cette absence ne me décourage pas au contraire j'accélère
pour terminer au plus vite et retrouver mes camarades qui
campent dans les Vosges.
On fait du campine sauvage, prêt du lac d'Alfeld.
A l'abri des regard et en pleine foret , nous y plantons nos 3
tentes, des canadiennes. Pour faire ces sorties, il faut l'essentiel
de l'argent. Nous somme tous des fauchés qui par tous les
moyens tente de réussir comme d'autres personnes. Lorsque
l'on fait le plein de nos vélomoteurs, il faut prendre du
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mélange qui est plus chère que l'ordinaire. Nous concluons
que prendre de l'huile de cuisine peut convenir. Sur le coté, du
vélomoteur, j'ai un emplacement où une bouteille huile
d'arachide se trouve, de la Lesieur, la meilleur.
J'ouvre la route, et ceux qui me suivent ,
- Jean, on dirait que tu as une friteuse avec l'odeur que
dégage ton engin.
Il arrive que la pluie fait partie de nos journées nous n'en
démordons pas et poursuivons nos vacances. Mais ce jour
là, le temps c'est gâté. Plus de visibilité et les tentes des
autres personnes ne sont plus visible. Le vent se faufile
entre les arbres et souffle fort en émettant des hulules comme
les hiboux. Les toiles se mouillent et de l'eau pénètre sur nos
tapis. La nuit , plus sombre que d'habitude , provoque le
cafard. Nous n'étions pas seul car les autres occupant on
délaissé leur tentes pour rejoindre la ferme auberge. Nous
décidons de rejoindre la ferme et boire une boissons
échauffante.
Au moment où nous pénétrons dans la ferme, un tonnerre
éclate et se répercute dans les alentours. Les tables de la
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ferme presque tous occupé. La pluie tombe sans arrêt
comme ci l'on eu ouvert une robinet d'incendie. Sur le lac
des vagues provoquent un flue et reflue important.
Heureusement que cette ferme auberge se trouve là.
Chaque coup de tonnerre, se répercute d'un cote de la
montagne pour rejoindre l'autre coté a plusieurs reprises.
la porte s'ouvre et un groupe de randonneurs tout trempé
entre et crient,
- Une tente vient d'être emporté par la tempête.
Cette annonce ne nous inquiète,
- Où se trouvais la tente qui c'est envolé ?
- A l'entré du lac quant on arrive de la route du Ballon
d'Alsace.
Ca pourrais être la notre ? Nous n'y sonne pas seul car un
autre groupe y on planté leur tentes et se trouve dans la
ferme auberge. Nous décidons de la quitter sur le champs.
La pluie nous frape le visage a t'elle point que nous devions
marcher la main devant notre figure.
Enfin, nous arrivons, et , aucune de nos tente n'a bougé
par contre elles sont toutes trempé. Quelle nuit dormir
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par un tente où les gouttelettes de pluie mouillent les sacs
de couchage. Les autres tentes, de nos voisins , sont
en état. Les randonneurs nous ont fait marcher pour
s'approprier la ferme auberge. On aurais voulu leur dire
qu'ils se sont foutu de nous, mais notre résonnement
reste sage.
- Restons ici, car retourner dans la ferme auberge et
leur montrer qu'ils nous ont leurrés ne rime a rien.
Les vacances se termine et la travail reprend. Dans la
cour de l'entreprise, un emplacement permet de stationner
nos vélomoteurs. Il y en a 3 qui sont de la même marque
mais de couleurs différente, et une vespa rouge qui
émet un son musical , la cucaracha, quant il arrive devant
l'atelier. La vespa appartient a Benny qui fière de son
engin nous raconte ses vacances qu'il eut passé en Italie.
Il y a encore le solex de Mon maitre d'apprentissage qui
lui habite a Illzach comme Benny et Jean Marie ainsi que
le patron. Ces retrouvaille nous font le plus grand bien et
nos anecdotes du courage pour continuer vers notre avenir.
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Je donne tout mon salaire a mes parents qui ne m'attribue
que 20 francs par mois comme argent de poche. Il faut que
je trouve un moyen de gagner de l'argent supplémentaire
qui me vient directement dans ma poche. L'essence vaut
1, 20 francs le litre de mélange, il ne fallait 5 litres par
semaine. Avec le reste d'argent, je m'achète des vêtements
ou des disques. Il fallait financer l'assurance du vélomoteur
et le prêt. Je dépensais le moi possible dans mes sorties.
L'un de mes copains de classe me fait part d'un travail
réénuméré le jour même avec le repas du soir comprit, la
boisson et les cigarettes. Le travail consiste de décharger
3 wagons remplis de 600 sacs de pomme de terres par
wagon. De déverser les sacs de 50 kg dans une sorte de
machine qui trie en petit sacs de 5 kg, et 10 kg. Pour cela
nous touchons 30 francs . Il faut démarrer le soir apprêt le
repas c'est a dire a 20 heures. Mais cet atelier ne se trouve
pas a coté, nous devons parcourir une distance de 30 km
pour y arriver. Pour effectuer ce travail, il faut être a 4
personnes. Je contacte mon cousin Francis qui a 13 ans ,
sa robustesse égale la mienne sa grandeur me dépasse.
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Pour arriver dans cette gare, qui se trouve prêt de
l'aéroport de Bale- Mulhouse , nous envisageons de se
déplacé avec 4 quatre roues motorisé. Nos collègues
ont des vélomoteurs, par contre mon cousin n'a que le
solex de sa mère, qui n'avance pas vite. La solution
trouvé consiste de le tirer pour que sa vitesse frôle avec
la notre. Pour cela, je coupe en deux une chambre a air
de vélos, je l'attache a mon vélomoteur. Au démarrage
la chambre a air se dilate et fait plus du double de sa
longueur. Quelle chevauché, mon cousin Francis a du
mal a tenir le solex. Il fallu faire des acrobaties pour
dominer notre déplacement.
Enfin, la conduite devient stable. Nous arrivons prêt
d'un carrefour où la priorité se trouve sur notre droite.
Un véhicule vient sur la droite, je ralentie et mon cousin
n'a pas remarqué ma manœuvre et me dépasse a gauche.
Heureusement que la voiture eut prêté attention a nos
engagement , il a marqué l'arrêt en nous faisans signe
de passer. J'accélère au plus vite pour qu'aucun d'entre
nous ne perde l'équilibre. Quelle vaine, il n'y a pas eut
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de casse.
Faire ce trajet 2 fois par semaine et vider les wagons
nous fatigue car chacun d'entre nous a son travail dans
la journée. Nous arrivons au mois de décembre et le
froid nous enivre, si bien que l'on avais tendance a
s'endormir sur nos engins. La température frôle les
- 7 degrés. Au retour, je pers le contrôle de mon
vélomoteur et fait quelques culbutes sur un champs
en pleine nuit a 0 heure 30. Je me réveille et je n'ais
aucune blessure ni de casse sur mon engin. Ce jour
là c'est un autre qui tirais Francis sur son solex.
Sur les chantiers, le travail se déroule comme de
coutume. Nous couvrons un toit avec des tuiles
mécanique. Nous somme dans la finition où il faut
ajuster les tuiles en les coupant. Je me trouve dans le
grenier entrain de lancer les tuiles aux collègues qui
sont sur le toit. Un morceau de tuile se détache et
tombe sur le nez. Je tombe en arrière avec un nez
ensanglanté et cassé. De nombreuses étoiles
m'entourent.
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Les collègues viennent me retrouver, j'ai du mal
a me tenir bien droit. Un cabinet médical ne se
trouve pas loin, apprêt les conclusions j'ai une
fracture de mon nez, cela nécessite un passage a
l'hôpital . Apprêt ce passage, je reçois un arrêt de
travail de 15 jours.
15 jours devient long, au bout de 10 jours je
retourne Travailler. Le service médicale me demande,
- Pour quelle raison as tu choisi ce métier là ?
Un moment de réflexion, puis,
- Car c'est un beau métier que de travailler sur les toits.
- Vos capacités permettent de faire un autre métier plus
attirant.
Je ne répons pas et garde dans mes pensées un vide
qui renferme la réponse suivante, il n'y a pas de sot
métier.
L'année arrive a sa fin et de nombreux chantiers
ont permis de récolter une montagne de métaux qui
nous rechargeons sur le camion pour les apporter au
ferrailleur. Cette fois ci on a droit a notre part de prime.
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Dire que nous avons récolté le double de l'année passé
ce qui augmentera la rentrée d'argent.
Partage a part égale ? Mon il y a une close qui donne
aux apprenties la somme de 200 francs pour
chaque apprenties, 400 francs pour le manœuvre et
600 francs pour chaque ouvrier professionnel, et le
reste pour le patron. Le patron se vente de ce qu'il eut
acheté, une auto radio de haut de gamme pour sa 404
Peugeot.
Cette venu d'argent me donne une joie que j'ai envie
de rendre mon entourage heureux. Ma liste fut grande
et ce noël là la joie se maria avec ma satisfaction.
Notre engagement pour décharger les wagons de pommes
de terre continue et cela jusqu'à la venu du venu du
printemps. Sur mon lieu d'apprentissage, tous tourne
a merveille, et il arrive que nous devions faire des
remplacements de toiles au ardoises lorsqu'une tempête
a fait du ravage. Les propriétaires de maisons, venaient
nous solliciter pour changer des tuiles ou ardoises sur leur
habitation. Nous récoltons des pourboires qui ne fur pas
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négligeable sans que notre patron soit dénue au courant.
Les prix augmentaient depuis que le Franc devait
flottant ? On se débrouillait comme on pouvais pour
arrondir les fins de mois.
Les portes du printemps s'ouvrent et le travail de
manutentionnaire prend fin, un samedi apprêt le repas
de midi. Pour fêter cette événement, nous décidons de
passer par tous les bistros sur notre route et y boire une
bière. Arrivé a Mulhouse, notre état fut t'el que nous
avions de la peine a rouler droit.
Mon oncle, qui travaille dans une autre entreprise ,
a raconté a ses collègues couvreurs que je sais faire de
beau tableaux. Cette remarque ne tombe pas dans l'oreille
d'un sourd et justement 2 réfugier, venant de la Tchéquie
sont intéressé par mon savoir faire. Ils possèdent une
maison, construite de leur main, et habite a Kingersheim
pas loin de Mulhouse. Ils ont fais savoir a mon ongle
que je peux peindre une fresque sur deux murs qui font
un angle de leur terrasse. Cette proposition m'enchante ;
je leur rendre visite et apprend un peu de leur passé.
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Ce sont d'ancien profs tchécoslovaque qui suite a un
chamboulement politique ont dut fuir leur pays, leur
liberté de pouvoir vivre ensemble, entre homme, devient
un crime, leur union ne correspond a la loi de leur pays,
ils risquaient la peine de mort.
Il manque de la main d'œuvre en France dans le bâtiment .
Suite a cela, ils sont devenu couvreur.
Ils me montre l'emplacement où cette fresque peut être
peinte. Me voila devant deux murs l'un a coté de l'autre. Sur
cette angle le soleil se trouve du matin au soir.
- Mais qu'aimerez vous que je peint sur ces deux murs ,
Le plus âgé, Stani, me dis,
- On aimerais Frédi et moi des chevaux qui se cabrent , un
cheval sur un coté et un de l'autre, sur une plage de sable.
Au milieux un palmier et dans le fond une mer avec un
ciel bleuté.
- Je trouve votre idée magnifique je vais tenter de réaliser
cela le samedi prochain, mais il faut me procurer de la
peinture mural et le matériel nécessaire.
- Que nous demandes tu en finance ?
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- Je le fais par plaisir , je suis enchanté que des personnes
me prennent au sérieux.
- Allons prendre un café Jean , et on te raconte comment
nous avions fait pour arrivé en France.
Frédi est assit sur ma droite et Stani s'occupe de faire le
café. Frédi me dit,
- Tu sais Jean, depuis que la Tchécoslovaque a changé de
régime et que le roi Michel a perdu sont autorité les
communistes ont interdit que des hommes vivent
ensemble. Ils ont prescrit la peine de mort pour ces gens.
Nous avons décidé de fuir notre pays et retrouver la
France . Ce ne fu pas un parcours facile, car il fallu se
faufiler entre pas mal de contrôles. Là où l'on a eut le
plus grande frayeur, c'est quant nous devions passer dans
un tunnel réservé aux trains.
Après avoir terminé mon café, l'on m'invite pour visiter la
maison. On arrive dans le sous sol et là , une motos Peugeot
de 175 Téro se trouve planté là sous une couverture
poussiéreuse . Je la regarde et soulève la couverture.
- Elle n'est pas mal , elle roule encore ?
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- Non le moteur a séré, tu peux l'avoir ci tu veux.
- Oui Frédi, je vais tente de la ramener a la maison et la
réparer après avoir terminé ma peinture mural.
Je retourne chez moi, en vélomoteur et envisage de revenir
en bus le samedi suivant pour réaliser la fresque.
Les nuits devenaient interminable car mon imagination
préconstruit la fresque.
Au samedi matin, je suis devant mes deux murs peint en
blanc avec a ma disposition des pots de peintures acrylique
de toutes couleurs.
Le soir venu, la fresques a réussi et moi , heureux comme
un roi, je peu ramener la moto Peugeot. Mais la rouille a
du mal a libérer les éléments de roulage ce qui freine ma
poussé. Je fais temps bien que mal les 12 km avec ce tas de
ferraille. Mon envie de redonner vie a cette machine me
donne du courage. Arrivé dans notre garage, mon père eut
du mal a accepter que je ramène ce débris.
Mes copains et moi nous commençons par le désosser et
remarquons qu'une fente divise le cylindre du moteur .
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je fais un tour chez le ferrailleur du coin et trouve le
même moteur que je rachète au prix de la ferraille. Nous
remontons l'ensemble et notre savoir faire nous gratifiait.
Le premier essais permet de donner vie au moteur mais ,
celui ci ne fait pas 200 mètres et tombe en panne. Nous
redémontons la culasse, refaisons un joint de notre
fabrication que nous colons avec de la pate spécifique pour
les joint.
Un nouvel essai puis, 250 mètres plus loin la panne. Mais
pour quelle raison ?
Dans notre bâtiment un jeune marier, Henri ,vient nous
trouver. Lui aussi aime bricoler la mécanique.
- Qu'avez vous comme problème avec votre Peugeot Téro ?
- On tente de lui donner vie, mais chaque fois le joint de
culasse casse, on ne comprend pas.
- C'est normal, car il n'y a pas de joint de culasse sur une
Peugeot Téro.
On n'en revient pas. Nous remontons l'ensemble sans joint
et la moto roule a merveille.
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Au premier essai, après un coup de pédale, un son
d'explosion chaotique se fait entendre. Une fumée bleu
en sort puis, une pétarade continuelle fait vibrer ce
cheval mécanique. Le moteur fume de partout, notre
joie a tous fait naitre une passion pour la mécanique.
De l'autre coté du canal, il y a un terrain vague. Un
ancien emplacement réserver au stockage du charbon. Pour
y parvenir, nous devons passer sur le pond Levi qui est
actionné par le second mari de ma grand mère maternelle.
Lui aussi soutient notre épopée. Mais envers nos parents,
tous se fait en cachette, ils ne savaient pas que nous faisons
rouler la moto sur le terrain vague. Les quelques dos d'ânes
nous impressionnaient, souvent avec mes frères et sœurs
je les franchisais. Parfois, une chute nous blessait mais
nous reprenions la course sans attendre. Mes coussins en
font partie eux aussi aiment faire de la moto. Un jour, suite
a une plainte, la gendarmerie vient faire une visite sur le
terrain vague. Comme il n'y a qu'un passage pour entré, nous
n'avons comme solution de s'échapper par les voies ferré.
On planque la moto dans les fourrées.
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Notre peur a mis en éveille une solution qui consiste de se
débarrasser de la moto. Mon cousin Francis est prêt a la
prendre et la stationner dans leur cave. Quelques temps plus
tard, nous montons dans la forêt du Tannenwalte qui est situé
prêt du zoo de Mulhouse. Il y a de nombreux trous creusé par
les explosions des bombes durant la seconde guerre mondiale.
Je suivais mon cousin avec mon vélomoteur qui eut de la
peine a le suivre. Nous appelions cette endroit les montagnes
Russe.
Un jour, notre escapade prit fin car la mécanique a cassé suite
a un accrochage avec un mur. Heureusement qu'il n'y eut de
blessé
Sur un chantier , dans les quartiers aisé de Mulhouse, après
avoir accroché l'échafaudage volant, la propriétaire nous
demande de passé par l'extérieur de l'habitation en plaçant
une échelle pour arriver sur le toit et faire les réparations. Il
fallut quatre échelons qui permettent de monter jusqu'à
20 mètres de haut. La manipulation de l'échelle ne fut pas
facile et dangereuse. Nous décidions de la laisser sur place.
On eu laissé le chantier quelques jours sans notre présence.
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La maison de la propriétaire fut visité par des intrus qui se
sont servi d'objets de valeurs. Elle nous eu soupçonné et
la gendarmerie a fait fait son enquête en nous interrogeant
l'un apprêt l'autre ?
Quelques jour plus tard, une autre habitation fut visité et
la gendarmerie nous questionne de nouveau ou nous étions
ce jour là. Conclusion, on te soupçonne et les enquêteurs
nous vise a nouveau.
Cette interrogatoire déstabilise les personnes , Benny
eut demandé de partir plutôt pour faire son service d'appelé.
Il reçu une convocation pour rejoint les parachutistes
au Sénégal pour 16 mois. Le regroupement des équipes se fit
de plus en plus .
Septembre ferme sont calendrier, l'automne redonne vie au
déchargement des wagons de pomme de terre. Le pouvoir
d'achat diminue de plus en plus depuis que le Franc devient
( flottant ) car , je pense qu'il se transforme en sou marin.
Dans notre portemonnaies il nous reste de quoi passer
dans les bistros et les friteries. Un samedi soir, après notre
fin de nos d'engagement nous décidons de faire un tour
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dans un bistros du village . Là, une bande de 4 villageois
ont interpréter notre venu comme une provocation. Le
meneur de ce groupe vient nous renverser nos verres de
bière, pour une raison quelconque. Cette action ne nous
laisse indifférant, l'on se met sur nos gardes et Francis
empoigne ce personnage pour lui faire comprendre,
- Tu veux quoi au juste, on t'a rien fait ?
Un coup de point arrive en pleine figure de Francis
qui confle son énergie pour dire,
- Viens sort, on règle cette histoire a l'extérieur.
Je fais signe a mes collègues de s'habiller, je prend
le blouson de Francis puis tente de suivre Francis. En
sortant un individu sort de sa cachette et agresse Francis
par surprise.
Il y a 5 marches pour arriver a l'entré du bistros, cette
descente déstabilise Francis qui tombe, il se relève aussi
rapidement qu'il eut fait la chute.
Celui qui nous a provoqué, se trouve derrière moi, il
tente de me pousser pour que je perd l'équilibre. Mon
réflexe l'a devancé et en me plaçant sur la droite, celui
ci perte son équilibre pour se retrouve en face de Francis .
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La rapidité de se relever lui donne l'avantage de prendre
au collet les deux agresseurs qui en prennent pour
leur compte. Leur collègues viennent les rejoindre pour
renforcer leur laccolites. Cette action peut tourner au
vinaigre. Je dis ,
- Fichons le camp, ils n'aiment pas que nous venons
dans leur café.
L'on ne tarde pas a prendre les voiles, heureusement
car au loin, la lumière des chiro phares de la gendarmerie
vient en direction du café. L'on se cache, dans un recoin
pour les observer de loin.
Octobre, au début du mois, le patron, nous dit que sa
fille, Michelle, viendra renforcer les équipes. Les raisons
sont les suivante, son père l' autorise pour faire un stage
en Angleterre, comme il faut financer le voyage , Michelle
devra travailler . Cette nouvelle me ravis, dire qu'elle a le
même âge que moi . Je vois dans cette nouvelle que de
bonne chose. Je vais peut être pouvoir lui parler ?
Nous somme entrain de préparer la camionnette et,
Michelle vient a notre rencontre. Je suis surpris de sa
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venu , pourtant je le savais, mais là, lorsqu'elle se trouve
devant moi, avec une coiffure d'homme, et un bleu de
travail ?
- Bonjour tout le monde, je suis Michelle et je vient dans
votre équipe pour vous accompagner quelques jours.
- Tu es la bien venu Michelle.
Lui dit André mon maitre d'apprentissage.
- Oui tu es la bien venu Michelle on fera une bonne
équipe.
Je lui dit cela d'un air enchanté. L'on se sert la main et
continuons de charger le combi. Nous lui expliquons ce
que nous allons faire et dans quelle ville. Comme c'est a
30 minutes de route, le repas de midi sera prit dans un
restaurant de Guebwiller.
Le chantier consiste de couvrir la façade d'une mansarde.
avec des ardoises Un échafaudage volant permet de
procéder a ce travail. Les ardoises sont stocké dans une
pièce de ce bâtiment et Michelle doit nous les passer par
la fenêtre.
Tous se passe bien , mais, pour Michelle c'est une autre
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histoire, elle se sent gêné par sa présence. Apprêt chaque
passe d'ardoise, elle part se laver les mains. A son retour ,
un parfum enivrant s'échappe de la fenêtre. Le fait elle
a notre égard ? Je le pense.
Le soleil émet une chaleur telle que nous transpirons
car nous somme en plein exposition. Je me réjoui de lui
demander de me donner ceci ou cela, et elle le fait avec
plaisir. Arrive le midi, il faut balayer le trottoir pour
ramasser d'éventuelle morceaux d'ardoises ou de cloues.
André me dit,
- Jeanny tu dis a Michelle qu'elle part balayer le trottoir.
- Oui André, mais il faut que je lui montre car elle ne l'a
jamais fait.
- C'est bon, on descend ensemble.
Je ressentait en moi une victoire car je ne voulais pas
lui imposer ce travail là.
Au restaurant, Michelle reste timide et ne parle un seul
mot. Elle est frustré par sa présence au milieux de ce
vacarme d'ouvrier qui tente de donner de la voix. Elle
replié dans un coin de la table, regarde sans définir un
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objectif précise. Son assiette a du mal a se vider et le
verre d'eau aussi. La serveuse nous demande,
- Avez manger asse ou dois je vous en apporter ?
- Merci, j'en ais asse.
- Et vous jeune homme n'est aise pas bon ?
Le fait d'appeler Michelle jeune homme, lui redonne du
baume au coeur, elle prend sa fourchette et continue de
manger. André fait un clin d'œil a la serveuse qui connait
le fond de l'histoire car au matin nous avions réservé une
table et a ce moment André l'eut raconté.
Durant le repas, on parle un peu de tout, de musique, de
projets et de l'avenir. A part cela je n'arrive pas a la
( draguer ), elle représentais la fierté et la beauté réservé
a des biens plus instruit que moi. Je crois que je n'ai
aucune chance de l'impressionner. Elle nous a accompagné
durant trois semaines, puis disparu sans jamais chercher a
nous revoir.
Jean Marie, le deuxième apprenti, travaille rarement avec
notre équipe. Il arrivais qu'a la fin d'un chantier important
la seconde équipe vient pour nous renforcer.
241
Cette demeure, avec une toiture mansarde fut remis a neuf
avec un échafaudage volant.
( C'est une armature en fer qui forme une équerre
réglable et que l'on accroche dans un crochet fixé dans des
supports en bois de la charpente de la mansarde.)
La propriétaire , très aimable et attentionnelle, a préparé
tout les matins un petit déjeuné pour notre équipe. Lorsque
le renfort fut venu, elle n'a pas mis asse de tasse a café et
de petit pain. Se sentant gêné elle partie en chercher.
Pendant ce temps, nous continuons notre travail et
démontons l'échafaudage volant. Les anciennes ardoises
que nous avions arraché, furent jeté a un endroit du parc.
Nous avions du procédé de la sorte car le camion ne put
entrer. Je m'occupe avec Hamed de charger les gravas avec
des brouettes sur le camion. Pour arriver a destination
avec les gravas, une monté fait partie de notre parcours.
Nous avons de la peine a suivre la cadence.
Notre patron nous accompagne et supervise les travaux.
Avant d'avoir commencé le chantier, il nous eut dit,
- Ce sont des gens important, il faudra faire en sorte que
242
le travail sois bien fait et je compte sur l'équipe qui
prend ce chantier en main.
L'équipe désigné se compose de mon maitre d'apprentissage,
André , ainsi que de Daniel et moi même. Nous avions pris
au sérieux ses directifs a telle point qu'aucun reproche ne
peut trouver une raison d'être.
Toute la journée, Jean Marie ne nous donne un coup de main
pour charger le camion. Il n'a fait que donner les outilles aux
couvreurs. La dame eut prêtée attention a notre action.
Le chantier se termine et sur la propreté l'on n'a pas de
reproche a ce faire. La dame convoque le patron et lui
donne une enveloppe. Celui ci compte les billettes et fait
le partage de ce pourboire. Il y a 500 francs, ce qui fait la
moitie d'un salaire mensuelle d'un manœuvre.
Le partage fut fait de la manière suivante, chaque apprenti
reçu 20 francs, le manœuvre 60 francs, Les 400 francs sont
distribué entre les professionnels, patron compris.
Avant que nous quittons le chantier, la propriétaire vient
trouver le patron et lui fait une remarque. Je suis convoqué
et le patron me dit,
A suivre au 9/15 pages 243
JJM
Auteur Jean Jacques Mutz.
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