La clarté de la nuit N 5/15 ( roman sentimental, La vie de ? )
Mirage au dessus des nuages sage n 1
5/15
123
La clarté de la nuit
Je propose que nous descendons dans le village,
pour rejoindre la ferme voisine, où des camarades
de jeux peuvent nous accompagne.
- vous venez avec nous dans le village, il y a
d'autres enfants de notre age ?
- Non il n'et pas question que nous venons avec
vous, on est bien ici, n'est ce pas Sylvie ?
- Je suis de ton avis Sonia.
124
Cette intention ne plait aux deux filles, Sylvie, la
fille de Margrite et Sonia la petite fille du fermier.
Elles nous abandonnent. Je pense qu'elles sont
vexé car, trouver des cachettes dans une ferme
inconnu ne leur donne aucune chance. Il me vient
a l’idée que Sonia a peur que l'on découvre les
taches de la nuit sur son matelas que sa maman
a du laver avec des produits nettoyant et qu'il est
étendu sur le tas de bois pour sécher.
Dans la ferme voisine notre venu est attendu par 16
personnes. Il y a autant de filles que de garçons.
Nos retrouvaille ressemble a une récréation . Pour
le départ du compte a rebours, de celui ou celle ci
qui doit chercher les autres.
Ceux qui vont se cacher font travailler leur
imagination. Chaque recoin, inconnu des autres,
devient une référence, pour cela réfléchissons bien
sur l'endroit où je peux me cacher.
Le fils de Margrite, Noel, se fit a mon savoir et il
suit mon intention qui consiste de nous cacher
125
dans le poulailler.
La personne désigner pour nous trouver
commence a compter.
Le compte a rebours se termine.
- J'arrive .
Au bout de 3 minutes une personne est découverte.
Ils sont maintenant a 2 pour continuer la recherche.
Je reste blottie avec Noel, dans la motte de foin du
poulailler.
- Noel, Jean où vous trouvez vous ?
Nous gardons le silence car on peu nous repérer.
- Noel et Jean où vous trouvez vous ?
Ils sont au nombre de 6 personnes a participer a
la rechercher. Personne n'arrive a nous trouver.
On en rie et ne faisons le moindre mouvement. Des
voix nous appellent, il sont au nombre de 10.
- Noel, Jean, où vous trouvez vous ?
On est prêt de la victoire, restons planqué. Leur
nombre a augmenté, Ils sont au nombre de 12
personnes a nous chercher. Gardons notre sang
126
froid et restons caché.
- Noel et Jean vous avez gagné il ne reste plus
que vous.
- On est dans le poulailler sur le tas de foin.
Nous sortons de cette paille qui colle a nos
vêtements et nos cheveux.
- Vous avez gagné Noel et Jean, on refait une
partie de cache cache ?
- Oui on est d'accord .
On refait une partie de cache cache. Le compte
a rebours est lancé .
J’emmène Noel dans le tas de bois en forme
de monticule. Je sais qu'il y a un endroit où l'on
peut si cacher.
Le compte a rebours est terminé.
- J'arrive,
Au bout de 2 minutes, la première personne
est découverte, puis une autre et une autre . Il
sont au nombre de 3, puis 4 puis 6 puis 8, puis
12, puis 13. puis 14.
127
- Vous avez gagné Noel et Jean où êtes vous ?
- On est sous le monticule de bois de chauffage.
Nous ressortons avec sur nos vêtements de la
sciure de bois.
La tante Margrite nous appel et dit,
- Il est l'heure de rentrer Noel et Jean venez on
pourra jouer une autre fois.
On la rejoint , content de notre exploit d'avoir
gagné la partie de cache cache. Nos habiles et
nos cheveux sont remplie de bout de pailles, de
sciure et sentent le poulailler. Margrite nous
regarde avec attention,
- Où avez vous récolté ses mauvaises odeur ?
- On c'est caché dans le poulailler et sous le
tas de bois .
- En rentrant vous méritez de prendre un bain.
Le fermier satisfait de l'aide que je lui ai
accordé me donne une somme de 30 Francs
Suisse.
- C'est pour toi Jean tu m'as bien aidé et j'en
128
suis fière.
- Merci, monsieur, le fermier, je suis honoré
de ce partage.
A ce moment mon imagination envisage
d'acheter une boite de couleur Garant d'Ache.
Car j'aime faire des aquarelles avec des
crayons de couleurs.
Celle-ci on une particularité, on peut humidifier
la pointe puis étaler les couleurs selon nos
envies de nuances.
Ma joie renforce mon bonheur, je suis
comme une personne qui vient de gagner un
gros lot. Car je pourrais par la suite, m'exprimer
en aquarelle.
Après être époustouflée avec une petite
balayette et lavée la figure et les mains nous
montons dans la voiture. Margrite ouvre le
toit .
- Il faut que j’aère, vous sentez la ferme.
Nous rentrons au domicile de Margrite qui
129
habite la banlieue de Bâle . La première chose
a faire consiste de prendre un bain et faire
disparaître cette odeur de fermer. Je n'ais rien
contre au contraire.
L'on se douche et n’hésitons pas a nous
frotter avec une éponge et un gans de toilette.
Tante Margrite vient contrôler la propreté .
- Vous été propre et santé bon mes enfants, il
faut que je contrôle vos cheveux.
Avec un peigne en aluminiums elle coiffe
nos cheveux. Puis elle dit,
- Il y a des puces dans vos cheveux, que vais
je faire ? C'est dimanche, aucune pharmacie
n' est ouverte. Il vas falloir que je me
débrouille avec ce que j'ai sous la main.
A la suite de cette remarque , je me sent
imprégniez d'une saleté honteuse. Je suis
entrain d'humilier tante Margrite et sa famille.
Je me demande, d'où ai je attraper ces puces ?
Tante Margrite doit être bouleversé par cette
130
découverte. Je suis confus de l'avoir offensé et
accepte , au fond de moi même , la responsabilité
d'avoir entraîné Noel dans le poulaille et sous le
tas de bois.
Margrite lave nos cheveux avec entrain a telle
point qu'elle y passe plus d'un car d'heure par
personne. Elle passe dans la salle de bain des
filles et revient enchanté,
- Ouf, Sylvie n'a pas de puces sur la tête, avec
ses long cheveux blond j'aurais eut du mal a
m'en défaire.
Margrite relave nos cheveux avec du vinaigre,
puis les rince, vérifie de nouveau c'il n'y a pas de
lentes puis relave nos cheveux avec du vinaigre
puis elle place un tissu imbibé de vinaigre sur
notre tête.
- Ça ne pique pas de trop les enfants ?
- Non ça vas je ne sens rien tante Margrite .
- Et toi Noel ça vas ?
- Oui maman.
131
- Je vais retrouver ma fille Sylvie et lui faire la
même mixture.
Après le repas du soir, nous gardons tous nos
tissus sur la tête. Je n'ais pas le courage de dire
que cela me démanche et me brûle.
Nous prenons place dans les lits superposé
de la chambre des garçons. Je suis au dessus et
tente de m'endormir. Ma tête a mile feux je n'arrive
a fermer les yeux.
- Tu peux dormir Noel ?
- Non ma tête brûle je vais le dire a ma maman. Et
toi Jean ça vas ?
- Oui, je préfère que ça me brûle que d'avoir des
lentilles de puces. Il y a la rentré des classes
dans une semaine, quelle honte que d'avoir des
puces. Je ne serais pas fière.
Son fils Noel part retrouver sa maman. Quelques
minutes plus tard, tante Margrite vient dans la
chambre et me demande,
- As tu aussi des brûlures sur la tête Jean ?
132
- Non tante Margrite, je préfère garder le tissu sur
la tête jusqu'à demain matin. Je ne veux pas que
les lentes restes dans mes cheveux.
- Alors bonne nuit Jean mais ci tu as des brûleurs
appelle moi, je suis a tes services
La nuit devenait interminable et ma tête brûle de
tout coté, je ne dormais pas et cette souffrance
m'irrite plus que tout. Dois je l'appeler ? Je suis
un dur et je tiendrait jusqu'au petit matin.
Au petit déjeuné, ma tête est rouge et elle me
démange plus que tout. Les lentes ont disparu
quelle chance mais ma peau a changé, son rouge
brûlé donne l'impression de voire une tête coloré.
A la vue de mon état, Margrite enlève le tissu et
immédiatement me lave la tête .
Quel soulagement, mais la brûlure persiste.
Je reste quelques jours chez la tante Margrite
qui, m'a acheté la fameuse boite de Garant Ache.
Devant cette boite métallique où sont aligné les
133
crayons de couleur je suis émerveillé et imagine
tout ce qu'ils sera possible d'exprimer en couleur.
La rentré se prépare, et armée de mes crayons
de couleur je me sens riche en expression
pictural et sentimental. Bien sur je ne raconterais
pas l'histoire des lentes. Par contre pour certaines
autres je hésiterais pas a survaloriser.
Je retrouve une partie des anciens et des
nouveaux venu. Il y a 8 personnes qui ont quitté
l'école. Pour donner de l'importance a mes
exploits, je raconte mes éloges pendant la
récréation. Les 9 nouveau venu sont impressionné
par la clarté du récit de mes aventures.
Le maître d'école n'est plus le même et le
directeur de l'école a prit sa retraite.
Ce jeune maître nous permet d'évoluer dans le
bon sens et il prend en considération nos devoirs
qu'il note correctement. Je suis le premier en chant
et le premier en dessin. Je me débrouille bien en
rédaction libre et reçois des éloges. Sur le mur
134
mes aquarelles sont exposé et j'en suis fière.
A la fin de l'année, nous somme invité chez ma
tante paternelle en Suisse. Ils ont quitté leur ferme
pour s'installer a Wil dans une nouvelle construction.
Pour y aller nous prenons le train de troisième
classe, le même que pour la première rencontre. On
assois sur des banc en lame de bois, qui ont des
marques gravé au couteau. Certaines lames sont
piquante, car des écharpes nous traversent nos
vêtements.
Nous arrivons dans la gare de Will et de la on attend
un mini bus qui nous conduit chez Nicole la sœur de
mon père. Son mari Ernst, catholique pratiquant, a le
cœur sous la main et chaque fois qu'il peut nous
rendre service il le fait malgré la grandeurs de notre
famille car nous somme au nombre de 7 personnes.
En traversant Will, on découvre une magnifique ville,
ce n'est plus le village où l'ongle Ernst avait sa ferme.
On parvient devant la maison pavillonnaire qui se
trouve au milieux d'autres habitations bien coté. La
135
neige nous entour, elle est haute de 40 cm. Sa
blancheur marque sa fraîcheur, 2 jours au plus que
les derniers flocons on recouvert la première couche.
Le taxi nous dépose devant la porte d'entrée illuminé
par une multitude de lumières de couleurs. Le reflet
sur la neige augmente leur donne, par l'ombre qui
reproduit cette valeur pictural.
Nous tirons la corde dressé en chanvre, c'est elle
qui active une grosse cloche que porte les vaches .
Ma tante Nicole arrive a notre rencontre,
- Venez les enfants, vos coussins sont arrivé.
4 enfants sortent de la maison ,
- Je vous présente Annie-Catie la plus grande qui
est née en 1955, puis son frère Louis née en 1956
suivi de Pascal née en 1959 puis de Pascaline née
en 1960.
Ces présentation m'honore, je me demande pour
quelle raison dit elle l'année de leur naissance ?
Il faut que je demande le pourquoi a ma mère.
Nos embrassades n'ont de limite et notre joie
136
amplifie notre bien être a tous. Une famille qui se
rencontre est toujours un événement.
Je suis surpris par la beauté de cette habitation qui
ne répond en aucun cas a celui que nous occupons.
Elle répond a celle qu'habite ma tante Margrite prêt
de Bâle.
L’oncle Ernst nous salut a son tour , puis nous
montre où nous allons dormir.
Pour mes parents, c'est dans une des chambres de
ses filles. Quant aux garçons, nous dormirons sous
le toit de la maison. Car il est prévu que d'autres de
la famille nous rejoindrons.
La charpente du toit n'est pas bien haute, et les
planches raboté nous oblige de se baisser pour
ne pas devoir les frôler, c'est juste sous la faîtière
que nous pouvons nous relever.
Dans cette chambre improvisé, une étendu de
matelas sont placé a même le sol. Cette mezzanine
sera notre dortoir. En plus ci mes autres coussins
vont l'occuper ce sera l’ambiance qui primera.
137
Certain que nous passerons un séjour remarquable
je me réjoui d'avance.
Dans la chambre des garçons il est prévue que ma
tante Lise et son mari Pierre, mon parrain, dormirons.
Avec eux viennent 3 cousines et 5 autres cousins ce
qui fait en totale , 7 filles et 12 garçons.
La sacré équipe de 12 garçons occupera le grenier.
Les filles dormirons dans la chambres des filles.
Je suis enchanté de ce lieu et attend impatiemment
la venu de mes autres cousines et coussins.
- Quant vont venir les autres cousines et cousins
tante Nicole ?
- Je sais qu'ils arrivent dans l’après midi.
Effectivement l'arrivé de mes autres cousines et
cousins donne de l'entrain. Je vous les présente,
- Il y a mon Parrain et oncle qui est née en 1925,
puis ma tante Elise née en 1925 suivi de ma
cousine Maryline la plus âgée des filles née en
1949, sa sœur Michelle née en 1951 et Belle la
dernière née en 1960. Mes coussins sont
138
Pierre Jean née en 1950, puis Thenard née
en 1952 suivi de Francis née en 1954 puis Marco
née en 1955, Gulli née en 1956 et Thierry née en
1957. On est une grande famille maintenant pour
ce noël .
Pour que tout le monde puisse profiter de cette
endroit, il faut improviser une mis en place et une
logique qui consiste a occuper tant bien que mal
tous les ustensiles a notre porté.
Nous installons des planches de bois sur 3
chaises écarté d'un bout de la table et l'autre au
centre. Ce qui permet de faire un banc où 8 enfants
prennent place autour de la table étiré. En bout de
table une place reste réservé a l'éventuel passant
qui demande la charité.
Les grandes personnes ont pris place autour d'une
table accolé a celle des enfants. Et la plus jeune des
filles, de 9 mois, dort dans un couffin.
La grande salle a mangé est bien remplie, il ne reste
139
plus de place, et le bruit que nous tous faisons ne
résonne sur aucune zone vide.
Une cheminé permet de réchauffer cette pièce et ses
flammes dansent devant cette grande famille.
L'oncle Ernst se lève de table, puis dit,
- Merci mon Dieu d'avoir réunie une aussi grande
famille sous le toit de ma maison, fait en sorte que
ce qui nous unie nous portera chance dans notre
avenir et que notre croyance t’honorera . Bénissez
se repas Seigneur.
Personne ne souffle un mot, et nous attendons que
l'oncle prend son couteau a pain pour en couper une
tranche, puis il dit,
- Manger mes proches, le seigneur a bénie notre
repas.
Nous les garçons ne manquons pas de retard et
commençons sans tarder a manger sans le moindre
bruit.
Nous faisons un repas ordinaire, fait de pommes
de terre relevé dans une casserole et du fromage
140
fondu qui se versé sur le pommes de terre .
Arrive 2 magnifiques gâteaux en chocolats et
recouvert de crème fraîche saupoudré de palette de
chocolats que décore des cerises. On est émerveille.
Des 2 gâteaux il ne reste plus grand chose, ils
ont contenter cette grande famille.
La journée de Noel, reflète le bonheur de cette
assemble pour qui est prévu, a chacune et chacun un
sachet en toile dans lequel se trouve une orange, une
mandarine et une tablette de chocolat.
L'oncle Ernst , nous le distribue puis fait une
louange a Noel en remercient Dieu,
- Merci Dieu pour cette belle journée et de nous avoir
réunie
Puis il prend sa guitare et nous accompagne dans
les champs de noël.
Vers les 16 heures, nous sortons devant la maison
et là, une bataille de boules de neige nous divertie.
141
1964
Au retour, la neige nous a suivi comme le froid
qui ne nous lâche pas. A Mulhouse un épais manteau
blanc recouvre toutes les surfaces.
Mon parrain n'a pas supporté le voyage chez mon
L'oncle Ernst a Wil, sa santé c'est dégradé. Il fut
admis en urgence a l’hôpital. l'amputation de sa
jambe droite fut programmé. Serais se la bataille
de boules de neige qui eut raison de son état de
santé, je me suis imaginé cette raison mais la réalité
se dirige sur une autre explication. Une obstruction
artériel eut provoqué un ralentissement sanguine
puis une gangrène.
Ce n'est pas très réconfortant de savoir que mon
parrain se retrouve a l’hôpital, lui qui eut programmé
un retour dans la vie active.
Février.
Le froid vif continu sa route jusqu'au mois de mars.
Le rivière se gonflent en emportant quelques restant
de glace qui s'entrechoquent.
142
Je rend visite a mon parrain qui a retrouvé sa famille.
Ma tante Elise en est ravie, elle me propose de
prendre un café chicoré et un morceau de pain sur
lequel elle tartine du beurre puis de la saucisse.
- Nous allons prendre le café avec ton parrain, lorsqu'il
a terminé la sieste.
Je reste dans la cuisse où la casserole en alu, placé
sur une cuisinière a gaz réchauffe l'eau. La montre du
salon sonne le Westminster et le parrain se réveille.
- vient Jean on vas le retrouver ton parrain il est
réveillé.
La première phrase que je dis est,
- Comment vas tu parrain ?
- Mon moral tient bon malgré que j'ai une , jambe en
moins, cela n' interrompra pas mon métier de
chauffeur, je suis certain que je pourrais a nouveau
conduire un camion au printemps.
Pâque sonne ses cloches et le belles journées font
leur apparition. La clé des champs devient une
143
solution pour les portes de la liberté. Je pris mon
vélos et retrouve le quartier d'où sont originaire nos
parents. Nous avons des vacances dans les écoles,
une belle veine.
Il arrive qu'avec mon coussin paternel , Thenard,
on se retrouve dans le quartier de nos grand parents.
Ce jour là, j'avais de l'avance sur lui . Je le voie se
déplacer en vélos a une vitesse grand V.
Ce qui n'est pas dans ses habitudes. A notre hauteur
Il fait siffler les pneus de son vélos en freinant.
Son visage bouleversé se trouve en pleure.
Sa chevelure ébouriffé reste collé autour de ses yeux .
- Qu'as tu Thenard ?
- Mon père, mon père, mon père, mon père Pierre,
est mort.
Suite a ces mots, les larmes et pleurs amplifiaient et
ses mains frottent continuellement son visage.
Je tente de le soulager avec des mots encourageant
mais, je suis moi même sous l'empire de la peine.
- Vient Thenard, on vas le dire a la grand mère et a ta
144
sœur aîné Marilyne.
Je suis bouleversé par cette annonce, je les quitte
et a mon tour je part l'annoncer a mes parents.
- Maman, mon parrain Pierre est mort.
- Que me raconte tu Jean, ce n'est pas possible ?
comment ce fait il que tu le sais ?
- C'est Thenard qui est venu nous le dire a la grand
mère, comme j'était chez elle je l'ai apprit en
premier maman.
- De quoi est il mort ?
Quelle question, je ne pouvais lui répondre et reste
bouche bai . Ma tristesse englobe mon savoir aucune
réponse autre que , ( il est mort mon parrain ) sortait
de ma bouche. Je m'entendais bien avec lui et sa
perte me coupe le pond d'un obstacle que je n'arrive
plus a franchir, celui de la promesse que je lui est
faite, réussir mon certificat d'étude.
Je reste bouleversé par cette injustice et tente de
comprendre le pourquoi de ceci ou de cela, mais
mon jeune âge n'a le sens de l'équilibre de la vie
145
celle qui fait naître et celle qui fait disparaître. Le
destin nous guide vers la juste raison.
Les derniers hommage sont faite pour rester
dans nos mémoire, pour cette raison sa femme a fait
son possible.
Pour la conduite a sa dernière demeure, un bus fut
vis a disposition.
Quant un drame arrive dans une famille, l'ensemble
de son entourage fait son possible pour améliorer
leur besoin. A cette époque il n'y a pas beaucoup
d'aide.
Les printemps montre ses rayons et la chaleur qui
propage nous donne un esprit de liberté. En classe
il arrive que l'apprêt midi la clé des champs devient
une habitude. C'est par 3 ou 4 que l'on manque.
Nous allons a la gare où avec 1 francs nous
pouvons voir un film. Et ci le beau temps est présent
l'on se baigne dans l'Ill, un cour d'eau qui passe par
La foret de Didenheim puis retrouve Mulhouse.
146
Les résultats en classe ne sont pas faramineux,
même catastrophique.
Mes parents ont trouvé un logement a l'autre bout
de la ville. La famille s'agrandi et le manque de place
se fait sentir. L'ensemble de mes frères et sœurs
se sont inscrit a la nouvelle école. Moi j'ai demander
de terminer mes cours jusqu'à mes 14 ans ,quitte a
venir en classe en vélos en suivant le chemin de
halage du canal du Rhône au Rhin et cela 4 fois par
jours.
Il y avait un problème, comme nous avons un chien
berger Allemand nous devions nous en séparer. Une
personne qui habite sur les hauteurs de Mulhouse
dans une ferme, l'a prit sous son toit.
On c'est pris a temps bien avant notre départ pour
faire ce changement ce qui ne m'a pas enchanté. Le
chien tintin fugue a plusieurs reprises et revenait
dans notre habitation rue Saint Michel.
Il ne fut pas beau car des traces de chaînes ont
provoqué des blessures autour de son coup. Sa
147
venu me traumatisait, surtout que j'eu du mal a
accepter que nous devions nous en débarrasser et
le donner au fermier qui nous livrais les œufs et
légumes dans notre quartier.
C'est au 7 ém étages que nous allons occuper un
logement équipé d'une salle de bain, de 2 terrasses
d'une cave et de 4 chambres a couché, d'une cuisine
d'un salon et d'un couloir. Un garage pour voiture
se trouvait pas loin du canal.
Un ascenseur permet d'accéder a notre logement.
Un progrès considérable, pour nous qui sortons
d'un quartier ( haut les mains ). L'impatience de
partir de ce quartier donne du baume au cœur a mes
parents qui trouvent dans ce déménagement un
renouveau. Pour moi , je ne suis pas dans cette
événement, abandonner mes camarades de jeux
dépareille ma position. Je me demande bien ce
qui a poussé mes parents a vouloir déménager ?
J'apprend qu'un nouvelle élément se trouve en
route, d'ici 3 mois. Voila une des raisons mais il y
148
en a une autre, le drame qui vient de ce déroulé.
Mon copain, de classe Tchèque, Stani avec
lequel nous devions passé devant le poste de la
police pour payer la crevaison de la voiture
appartenant a la créancière, a perdu son père
tué par le fils du policier qui nous eut fait visité
les cellules du poste, pour nous importuner. Son
fils avait pris l'arme de service de son père pour
tirer sur le père de Stani qui fut tué sur le coup.
Tout cela pour avoir interdit a Tania, sa sœur , de
le revoir.
Il ne reste plus que 45 jours de classe et le
printemps nous entour de bien fait. la chaleur qui
nous entoure ne nous donne pas de courage pour
suivre les cours dans l'après midi. Sur ceux, nous
prenons la clé des camps pour nous baigner dans
l'Ill, une rivière qui passe par Mulhouse et qui
vient de Didenheim. Un copain de classe habite
dans la ferme qui surplombe la foret et d'où
on peut apercevoir les 100 cheminées des hauts
149
fourneaux de Mulhouse.
Les bourgeons commencent a éclore avec
une avance remarquable. L'on n'a pas de maillot
de bain et c'est en slips que l'on se jette a l'eau.
Il fait si chaud que l'on n'a pas besoin de s'essuyer.
Les oiseaux expriment leur sentiment dans des
sifflements de boniments. Les tourterelles
roucoulent suite a leur engagement sentimental.
On ne vois pas passer le temps a telle point que
l'on a du retard pour rentrer.
Comme je suis resté dans mon école, aucune
lettre de remarque suit mes manques en classe.
Je deviens une sorte d’inconnu où l'adresse ne
répond plus.
On approche des vacances d'été et, Margrite
vient nous trouver pour me demander,
- Comme je sais que tu aimes travailler dans une
ferme, Jean veux tu revenir dans la ferme pour
donner un coup de main au Fermier comme
l'année passé ?
150
- Oui je veux bien car cela ma plus.
Dans mes pensées je calcul le fait de pouvoir
renouveler ma boite de couleurs Garant Age
pour la prochaine rentré des classes. Surtout
tous ce que j'aurais a raconter a mes camarades
de classe par la suite.
Tante Elise a pas mal de fer a retordre et en
premier la pauvreté qui l'entoure, en second
pouvoir nourrir toute sa grande famille de 9
enfants. L'on se sert le coude et chacun fait de
son mieux pour lui venir en aide. Il manque une
armoire pour mieux ranger les vêtements. Mes
parents lui en propose une. Pour lui apporter
je reprend le même mode de transport le
chariot a 2 roues . Je suis fière de pouvoir lui
rendre service c'est une bonne action.
Me voila traverser la ville en tirant le deux
roues. Les personnes me regardaient d'un air
retrancher me suis je dis ? Traverser la ville
n'est pas une chose facile, mais je suis arrivé
151
enfin. Ma résolution sera compensé par une
suite de bonne choses j'en suis certain, aider
les autres c'est faire une geste de valeur.
Je stationne mon chariot devant l'entrée et
somme .
Personne ne répond. Dans le quartier pas
même un chat ne se déplace
Je fais un nouvel essai, rien, pas de réponse.
Mon inquiétude trouble mon esprit, je regarde
sur les fenêtres, personne ne jette un coup
d’œil, je suis seul devant cette ensemble de
bâtiments nouvellement construit. Au centre
se trouve une place de jeux, où l'on trouve des
balançoires, des toboggans, des tourniquais
et un carré de sable fin. En regardant toute
cette architecture, je trouve dans cette
réalisation l'œuvre parfaite pour que les
habitants peuvent bien y vivre.
Une personne marche dans la rue, sa
démarche de loubars me fait pensé a celui d'un
152
vannier. Celui ci se rapproche de moi. Me regarde
d'un air méprisant puis me dis,
- Tu fais quoi dans mon quartier ?
- J'apporte une armoire a ma tante Elise.
Son regarde me scrute comme une bête rare
je domine ses attentions sans me sentir affaiblie.
- Tu marches sur mes plates bandes dans un
quartier qui m'appartient. Tu n'as rien a
chercher, fait que tu dégages.
- Je suis là pour aider ma tante et mes
cousines et cousins avec une armoire que
je leur apporte.
Sa grandeur correspond a la mienne son âge
aussi par contre sa corpulence est inférieure.
Têtu comme une bourrique, il me traite de tous
les nom vulgaire qui deviennent menaçants. Il
s'approche de mon chariot a bras puis le
soulève pour que le chargement glisse sur le
trottoir. Pas un seul témoin de la scène. Je
recharge mon armoire quant une main agrippe
mes vêtements et les déchire.
A suivre au 153
6/15
Le roman est en cour de construction des changements
peuvent suivre
JJM
Auteur Jean Jacques Mutz.
A ce jour, 04 01 2022, 164 707 lecteurs.
A ce jour, 20 01 2024, 191 308 lecteurs.
A ce jour, 08 05 2024, 194 349 lecteurs.
A ce jour, 28 12 2024, 203556 lecteurs.
Commentaires