la clarté de la nuit n 7/15 (roman sentimental, La vie de ?)
Mirage au dessus des nuages sage n 1
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La clarté de la nuit n 7/15
Septembre 1964 ,me voila a ma dernière rentrée de
classe, car je vais avoir mes 14 ans dans 6 mois ce
qui me réjouis. Rentrer dans le monde du travail me
nargue, je n'ai plus envie de rester bloquer a l'école
sans pouvoir m'exprimer physiquement avec mes
mains.
Depuis notre nouvelle habitation, je suis obliger de
traverser Mulhouse en suivant le canal du Rhône au Rhin.
Pour cela je prend le chemin de halage qui passe sous la
gare du chemin de fer sur une distance d'un km.
En passant par là, je gagne du temps. et rencontre des
personnes qui y vivent par tout temps, des sens abris.
Je ne rencontre aucun alternation et les salut tous par
habitude et respect.
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Habiter loin de l'école, me prive des rencontres
habituel. Je me suis inscrit pour faire ma communion
solennel , cette acte permet de rencontrer les collègues
de mon âge et surtout renouveler ma promesse en la
croyance de Dieu.
Pour cette promesse envers Dieu, il faut respecter
certaine obligations qui consistent a suivre des cours
de catéchisme et pouvoir réciter certain versé de la
bible par cœur.
Nous y prêtons toute notre attention et récitons ces
actes tant bien que mal. Ce qui nous inspirait le plus
ce fut nous retrouver après les cours de religion
dans le café pour nous défouler sur des babi foutes
et le billard.
Pour prouver que nous assistons a la messe du
dimanche nous devions faire pointer notre livre de
religion où une signature du curé fut mise. Cela permis
de connaitre qu' effectivement nous suivons a la lettre
nos intentions sur la croyance. Avec ceux que l'on nous
a apprit, le juste ne volera son prochain, cette juste
résonance mit a l'épreuve ma croyance.
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Mon oncle m'a donné son vélos jaune pour ma
communion comme il me l'avait promis. Comme nous
avons déménagé, et que le vélos fut nécessaire, je l'ai
reçu bien avant ma communion. A mon âge, un vélos
demis course , et jaune en plus quelle fierté. Ce jour
là on eut fait une répétition dans l'église Saint Etienne
de Mulhouse. Je place mon vélos devant les escaliers
menant a l'entrée et , oublie de fermer le cadenas.
A la fin de la messe, je ne retrouve plus mon vélos
quelle sacrilège. Je suis tout confus et pense que mes
camarades m'ont fait une blague. Je les questionne
mais aucun n'a reconnu me l'avoir caché. Dans ce cas
on ne peur accuser que le voleur ?
Je suis rentré tard et explique tant bien que mal que
le vélos a disparu a mon père.
- Tu n'as plus de vélos, retourne a l'église et dans le
quartier pour le retrouver.
Cette réponse coupe ma faim et je repart le rechercher
temp bien que mal. Je passe devant le poste de police
pour signaler le vole de mon vélos Peugeot . Comme
je n'ai pas les coordonnés supplémentaire, la police
m'a fait comprendre qu'il ferons leur possible mais
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sans aucune garantie de retrouvaille.
Je reprend un ancien vélos, rafistolé de tout coté
avec ses roues voilé. La déception est grande, et je
ne suis plus aussi croyant qu'au débuts de ma
confirmation.
Notre adolescence a plus d'un tour dans son sac, et
quant de belle journée se présente, l'on n'hésite pas
a prendre la clé des champs l'après midi. Notre esprit
de découverte ne rencontre aucun frein et la peur ne
se montre pas. Sur ceux, nous explorons d'ancien
abris souterrain de la seconde guerre mondiale. Une
température ambiante y règnent toute l'année.
Avec des lampes de poche , ou des bougies que
l'on allument avec des allumettes que l'on frotte a nos
semelles, nous explorons ces abris. Le reflet sur les
boites métalliques vide, nous impressionnaient mais
ne domptais nullement notre hésitation. Il arrive que
nous tombons sur des sans abris couché sur de vieux
matelas a moitié déchiqueté. Leurs chiens donnaient
l'alerte, nous les évitons en nous enfonçant dans
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d'autres galeries. Notre groupe de 6 camarades eut
emmagasiné une confiance telle que nous formons
une équipe prête a affronter l'impossible. Pour cela
il faut rester souder et n'entreprendre aucune action
personnelle.
Un collègue décide de faire la visiter des galeries
seul.
Au lendemain nous apprenons qu'il a eut fait une
rencontre indésirable et qu'il se trouve a l'hôpital ?
Un homme eut sympathisé avec lui et lui imposa
des rapports dans les galeries souterraine. La police
eut enquêté sur ce fais en nous interrogeons. Ne
pouvant donner d'indications sur cette personne
la police nous conseilla de ne plus visiter les galeries
du Cokerourie. Suite a cela, nous coupons cour a nos
habitudes.
Pour les quillards, le marché du travail s'ouvre a
nos yeux. Mon impatience de quitter l'école produit
en moi une sorte de satisfaction qui fait augmenter
le battement de mon cœur et la monté d'adrénalines.
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Le bonheur fait partie de cette envoutement.
Découvrir ce que font les adultes a son sens et je
vais le découvrir, en pouvant travailler pour gagner de
l'argent a 14 ans, quelle veine. Je n'attend pas la fin
des classes et coupe cour a mes cours.
Ma mère et moi nous parton a ANPE de Mulhouse
pour trouver une place d'apprenti. Dans cette pièce
tous les bancs sont occupé par des demandeurs
d'emplois. Aucune personne n'a le sourire et cette
attention me montre ce que l'avenir nous réserve sans
un travail. Des personnes de tous âges circulent dans
des vas et vient de portes en portes. Enfin, une place
se libère, ma mère peut s'assoir.
Au bout de 30 minutes, on nous appelle. Me voila
devant une personne qui me regarde d'un air attentif.
- Tu as quel âge jeune homme ?
- J'ai 14 ans passé et j'aimerais apprendre un métier.
- Que veux tu apprendre comme métier ?
- Carrossier monsieur.
- Je vais vous donnez l'adresse d'un carrossier ,
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allez y il n'est pas loin puis vous revenez me
dire c'il vous a accepté.
Comme dit, nous traversons la rue et entrons dans
le garage qui peut éventuellement me prendre en
apprentissage. Au bout de quelques minutes, le
gérant du garage me demande de rentrer dans son
bureau.
- Bonjour jeune homme, comme vous me l'avez
demandé, je vais prendre notes de votre demande.
Pouvez vous me présenter votre certificat d'étude ?
- Je n'en est monsieur.
- La, je ne peu pas vous garantir que je vais vous
prendre comme apprentie car j'ai pas mal de
demande et si les autres présente ce fameux
certificat d'étude ils sont prioritaire.
- Merci de votre attention monsieur le gérant de cette
carrosserie, je retourne a L'ANPE pour lui demander
une autre place.
Bref, je ne m'attendais pas a ce qu'il faut le certificat
d'étude pour entrer en apprentissage. Donc nous
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retournons chez le marchant de ( travail ). Me voila
sur une longueur d'onde a laquelle je n'y avais pas
pensé.
La salle s'est vidé, et je me rapproche du panneau
où sont inscrit les entreprises qui prennent des apprentis.
Il n'y en a pas beaucoup, sois boulanger, sois menuisier
ou couvreur, peintre en bâtiment qui ne demande
pas de certificat d'étude. Je peux donc m'inscrire dans
une de ces entreprises mais laquelle est la bonne ? Il
faut que je demande les conditions au monsieur de
l'ANPE.
Je rentre dans son bureau et d'un air bien décidé je lui
demande.
- Bonjour monsieur, je suis passé chez le carrossier qui
m'a demande le certificat d'étude, comme je ne l'ai pas
il m'a fait comprendre que d'autres personnes
attendent d'être embauché et qu'il ne prend que des
apprentis avec bagage.
- Ce qui est normal, les entreprises ne veulent pas
prendre de risque, ne vous en faite pas ils y a d'autres
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patrons qui prennent des apprentis. Vous les avez vue
sur le tableau a l'extérieur ?
- Oui et j'aimerais connaitre ce que je peut gagner et les
conditions de travail.
- Le métier de boulanger a un salaire de 50 francs par
mois la première année avec le logement et le repas
payé. Il faut commencer a 7 heures le matin et travailler
jusqu'à 12 heures puis reprendre a 16 heures jusqu'à 18
heures.
Pour menuisier, il faut commencer a 8 heures terminer
a 12 heures, reprendre a 13 heures 30 jusqu'à 17 heures .
Le salaire est aussi de 50 francs par mois la première
année.
Pour le métier de couvreur, il faut travailler a l'extérieur
par tout temps, commencer a 7 heures 30, le repas est
pris au restaurant a midi et payé par l'entreprise, il faut
reprendre a 13 heures 30 jusqu'au soir a 18 heures.
Comme les chantiers sont a plus de 30 minutes de
l'atelier le transport est pris en charge. Venons en au
salaire, il est du 1/3 du smic pour la première année.
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Pour le métier de peintre en bâtiment il commence sur
les chantiers a 7 heures 30, jusqu'à 12 heures, puis
reprendre a 13 heures 30 jusqu'à 17 heures. Le salaire
est de 50 francs par mois la première année. Toutes les
contras d'apprentissage oblige les apprentis a faire une
journée d'école par semaine et cela le jeudi.
Je réfléchit un petit moment puis je me dis, c'est pas bien
payé apprenti, mais, a combien est le smic actuellement ?
- Monsieur le conseilleur, il est a combien le SMIC ?
- Actuellement c'est 660 francs, ce qui fait pour le métier
de couvreur, un salaire de 230 francs par mois la
première année.
Plus de 4 fois plus que les autres métier, pas mal ,
j'opte pour ce métier.
- Monsieur, j'ai bien réfléchit, je veux apprendre couvreur.
- Je crois que vous avez bien choisie, car votre physique
correspond a ce métier qui demande beaucoup de
robustesse. Je vais téléphoner a l'entreprise pour vous
prendre un rendez vous.
Impatient de la suite du coup de téléphone j' hâte de
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connaitre la suite.
- C'est bon le patron de l'entreprise vous accorde un
rendez vous vers les 15 heures a Illzach.
- Merci monsieur je vais y aller.
Dans notre logement nous prenons le repas de midi
mais ma faim ne trouve de quoi se ravitailler, c'est ce
qui m'attend qui me sert de complément.
J'arrive chez ce patron remonté ambitions . C'est
dans un bleu de travail qu'il me reçoit avec respect ,
- Prenez place.
Puis il me demande,
- As tu peur sur une échelle ?
- Non monsieur, j'aime cueillir des cerises et des
pommes.
- As tu le courage de monter sur un toit de maison ?
- Oui je suis déjà monté sur un toit de maison pour
rechercher une balle.
- Tu n'as pas le vertige ?
- Non,
- Et tu veux commencer ton apprentissage a la
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rentrée des classes ?
- J'ai 14 ans et j' aimera commencer maintenant.
- Ci tu as 14 ans c'est bon mais l'apprentissage ne
commencera qu'a partir de septembre. Ci tes
parents acceptent je veux te prendre a l'essais
avec le salaire d'un apprentie de première année
qui représente 1/3 du SMIC, puis nous ouvrirons
un contras de travail a partir de septembre.
Réfléchi encore un jour, puis vient me retrouver
ci tu es d'accord pour commencer le travail.
Je me lève et dis d'un air enchanté,
- Votre proposition me vas a ravie, je vais revenir
d'ici un jour pour pour accepter votre proposition.
Je lui donne la main et le remercie pour l'attention
qu'il ma accordé. En sortant je me dis, il ne ma pas
demandé mon certificat d'étude ? Cette oublie me
ravis. Puis il me dit,
- Ci je te prend, c'est que ta propreté me convient
ainsi que tes cheveux bien coupé.
Le jour suivant je parcours 12 km en vélos pour
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retrouver l'entreprise de cette artisan maitre couvreur
qui me présente aux autre salaries qui sont au
nombre de 3 compagnons couvreurs, 1 apprenti et
un manœuvre.
- Je vous présente Jean qui veut rejoindre notre
équipe comme apprenti couvreur, vous lui expliqué
ce qu'il fera par la suite. Pour l'instant il ne fait que
vous accompagner. Demain, quant il aura ses
vêtements de sécurité il pourra vous donner un
coup de main.
On rempli Le camion de 19 tonnes avec des
planches et des chevrons, des tuiles et du ciment
ainsi que du sable. Du l'outillage est placé dans la
camionnette . Toute l'équipe devra travailler sur le
même chantier.
Ma joie me provoque une ivresse telle que je
ressent un engagement digne d'une aventure
parfaite, je suis heureux comme un futur
compagnon engagé a apprendre et réaliser.
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Les véhicules démarrent en direction de
Guebwiller. Je suis assis dans la camionnette
a coté du chauffeur André. Le camion Ford roule
devant nous, une fumée bleuté sort de son
tuyau d'échappement. Puis, quelques ratés
provoquent des explosions qui ressemblent a
des coups de feux. Entre moi et la portière un
apprenti de deuxième année s'y trouve.
Le couvreur qui conduit la camionnette me dit,
- C'est un vieux clou, il consomme trop d'essences.
Le patron a commandé un nouveau, camion, un
Mercédès 19 tonnes avec benne.
La communication est sur le poids de démarrer, l'on
sympathise petit a petit. Le plus jeune, Daniel me
regarde d'un air réconfortant puis il dit,
- Tu sais Jean la première année tu fait le manœuvre
puis lorsqu'un autre apprenti arrive se sera sont
tour, tu as de la chance d'être le premier cette année
car d'ici peut un autre apprenti est prévu arrivera en
septembre, un nouveau bleu. Il te fautera 12 mois
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de travail pour avoir 4 semaines de repos. Cette
année tu n'auras pas de vacance.
- Cela ne fait rien Daniel, j'aime travailler pendant les
vacances.
Me voila dans le bain.
Ce matin là, je reste sur le trottoir et regarde ce que
travaillent les ouvriers. La manœuvre, Ahmed, est a
coté de moi, il me montre ce qu'il doit faire. Etre
inactif n'a aucune valeur je suis comme puni et dois
rester sur le trottoir.
Les couvreurs terminent leur besogne et descendent
du toit. Ahmed me dit,
- C'est l'heure du repas Jean, nous allons au restaurant.
Une nouvelle découverte pour moi, je peu manger au
restaurant quelle vaine.
Comme des habitués, une grande table ronde nous est
réservé. Je regarde sur le menu du jour et peu lire que
des pommes frites et des escalopes avec leur lit de
verdure est servie. La serveuse vient a notre table et
nous demande ce que nous voulons boire. Le chef
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d'équipe lui dit,
- Un ballon de rouge pour les grand et une carafe
d'eau. Les jeunes vont vous dirent ce qu'ils veulent.
Daniel dit,
- Un panaché.
Quant a Bernard, le couvreur de 19 ans ,
- Un panaché, et toi Jean que veux tu ?
- Un diabolo mente.
Je regarde Ahmed et lui demande,
- Tu bois quoi Ahmed ?
- Que de l'eau Jean, la carafe est pleine.
Nous mangeant avec entrain , Ahmed me donne
en cachette son desserre .
- Tu doit grandir Jean c'est bon pour toi un supplément.
A la fin de la journée de travail, j'aide Ahmed a balayer
le trottoir et les alentour. Avant que nous terminons la
venu du patron sollicite mon attention.
- Viens Jean je te montre quelque chose.
Je l'accompagne et il prend un seau de la camionnette
dans ses mains. Puis il remu le contenu pour me montrer
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qu'il y a des cloues dans les débris.
- Il ne fait pas jeter les cloues car ca vaux de l'argent. La
première journée t'a plus jean ?
- Oui monsieur le patron, et on a bien mangé au restaurant.
- Donc tu revient demain ?
- Bien sur monsieur le patron .
- Appelle moi patron Jean.
- Oui patron.
Me voila engagé sur un avenir qui me guide vers une
réussite, un sermon que je m'impose. A l'arrive dans
l'atelier le patron m'invite dans son bureau. Puis il
sort un calendrier . Il me montre quant l'entreprise
ferme pour les deux semaines de congé.
- Tu peux partir en vacance ces deux semaines, Jean
je ne peu t'engage a travailler durant cette période
car il n'y a personne dans l'établissement.
- J'aurai aimer travailler durant les congés cela ne
fait rien, c'il n'y a pas de collègues je ferais avec.
- J'ai quelque chose a te proposer, ci tu veux tu
peux peintre le grillage qui entoure l'entreprise
200
je te donnerais de l'argent de poche. Ma mère
reste dans la maison , c'il te faut quelque chose
tu peux lui demander. Chaque semaine elle te
donnera ton dut.
Les journées de travail sur les chantiers
continuent jusqu'au vacances.
Durant mes vacances, je m'applique temps bien
que mal pour repeindre la clôture. Une première
couche orange antirouille, puis une couche de
peinture verte pour fer. Durant mon travail j'ai
emmené mon transistor qui émettait des tubes
de chanteurs Français et Anglais. A la dernière
semaine de travail, la fille du patron vient me
tenir compagnie. Elle s'appelle Michelle et
justement sur les ondes passais des chansons
de ( Michelle ma belle ) que je fredonnais en
sifflant, sans relâche.
Je termine la peinture avant la fin des vacances
et la mère du patron me demande de couper le
bois de lattes provenant des toits rénové.
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Septembre ouvre ses portes et comme prévue
un nouvelle apprenti arrive. Il est de 5 mois plus
jeune . Je ne suis plus le bleu ce qui me donne du
réconfort. Son prénom est Jean-Marie l'on me
demande ci je suis d'avis pour que l'on m appelle
Jeangie. Je n'est rien contre.
Jean Marie habite dans la cité qui se trouve de
l'autre coté de la rue. Il n'a pas loin pour venir
travailler.
L'apprentissage d'un métier dans le bâtiment
consiste de passer une journée par semaine dans
un collège d'enseignement technique. Notre période
de classe démarre a la même période que les autres
écoles. Mon père me fait une promesse,
- Jean, ci tu réussi ton brevet de compagnon, je te
finance le permis de conduire.
Quelle aubaine, je suis tout enchanté par cette
promesse, il va falloir m'appliquer.
Le collège se trouve pas loin de mon habitation
même plus prêt que l'école primaire. Je peux y
202
aller a pied.
Le bâtiment fut un ancien hôpital de l'armé
durant la seconde guerre mondial. Les hauts
plafonds , vétuste, nous donne l'impression de se
trouver dans un château ou une église. Les élèves
viennent du département et apprennent chacun un
autre métier concernant le bâtiment. Il y a 3
carreleurs , 3 charpentiers, 3 couvreurs, 3 maçons
3 plâtriers, 3 ramoneurs, 2 vitriers, 4 zingueurs ce
qui fait 24 apprentis. Les éloges de nos profs sont,
- Dans la vie il faut avoir des bagage sans cette
devise, les patrons n'embauchent pas.
Objectif premier, il faut que je réussis mon brevet
de compagnon. Je m'applique et je suis étonné de
mes performances. Ma conscience intellectuelle se
réveille.
Le travail sur les chantiers consiste a faire le
manœuvre en observant les professionnels et a
faire en sorte que le chantier sois propre. On fait
aussi les achats dans les épiceries pour nos
203
collègues. Ce qui a beaucoup d'importance
consiste de récupérer ce qui est du zinc ou cuivre
ainsi que du plomb car c'est a la fin de l'année que
l'ensemble de cette récupération est vendu a un
ferrailleur . La somme récolté sera distribué sous
forme de prime de fin d'année pour l'ensemble du
personnel.
L'automne montre ses dents et les fruits de fin
de saison leur valeur. Le patron possède un
vergé prêt de Sausheim , pas loin du couvant des
bonnes sœurs.
Dans le verger, il y a des gueuches, des pommes
et des poires. Pour récolter les gueuches il faut
monter dans l'arbre et le secouer . Sur le sol une
bâche est étendu et la femme, la fille et la mère du
patron se hâtent a ramasser les fruits. Avec Jean
Marie et Daniel l'apprenti en dernière année, je suis
sur les branches entrain de les secouer. Daniel me
fait signe, avec dans sa main une gueuches bien
ramollie. Puis il me montre qu'il vise la mère du
patron. Il ne rate pas sa cible , on en rie . Chacun
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d'entre nous en fait autant, la pauvre elle en prend
pour son grade.
Le froid nous fait comprendre que l'hiver est là.
Ce jour là, nous déchargeons un wagon d'ardoises
de toute sortes de dimensions. Il faut le vider avant
la fin de notre journée de travail et le charger sur
le nouveau camion Mercedes. Le vas et vient entre
la gare du nord de Mulhouse et Illzach devant 10
minutes mais le décharger une bonne heure. Les
collègues me dise qu'il y a plus de 9 allé et retour
pour vider le wagon.
La journée fut interminable, avec ce froid qui nous
glace la figure. Pour le dernier chargement je dus
remplir la chaudière de l'habitation du patron de
bois. Cette tache m'allais a ravis.
Dans la nuit, une neige fine recouvre les alentours
et circuler en vélos devient un obstacle ci bien que
je ne peut respecter les heures de départ du travail.
La neige continua de tomber et pour maintenir la
journée de travail, nous taillons les ardoises sur
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des formes diverses, certaines devenaient ronde
et t'autres en rectangles. La neige et les intempéries
ne prennent fin, cette période devient interminable.
En fin de semaine le patron me demande ci,
- Jean veux tu travailler samedi en heure
supplémentaire ?
- Oui je veux bien, mais, je peu avoir l'argent en
liquide cela me ferais de l'argent de poche, on
est une famille nombreuse et mes parents ne
me donne que 20 francs comme argent de
poche.
- Ci tu veux c'est ma mère qui te payera a la fin
de ton travail, mais il faut que tu sois bien la
avant 7 heures du matin.
Me voila se matin là bien tos dans l'atelier, où
un alambique est chauffé. Je suis de corvée pour
l'alimenter . Cette attention me fait plaisir.
Les intempéries continuent et les ouvriers
couvreurs, peuvent rester chez eux en intempérie.
Les apprentis n'y avaient pas droit. Je suis le seul
206
qui dois parcourir 12 km pour venir travailler par
un temps aussi exécrable je rencontre pas mal
d'ennuies et arrive souvent en retard. Ma chaine
du vélos a tendance a sauter et la remettre en
place freine mon parcours. Comme il fait froid je
porte des gants. Je remet en place la chaine et
continue mon parcours. Arrivé dans l'atelier, le
patron m'attend et dit d'un air sévères,
- Pour quelle raison es tu en retard ?
- Ma chaine a sauté, j'ai du la remettre en place.
- Montre moi tes mains ?
Je lui montre mes mains, sans les gants.
- Tes mains sont propre, tu as mentis Jean.
Je ne cherche pas a me défendre et part tête
basse dans l'atelier. Les autres jours il reste au
aguet et se trouve toujours parmi les premiers
dans l'atelier.
La neige a disparu, nous reprenons le travail
comme d'habitude. Le patron ne venait jamais
travailler sur les chantiers avec nous mais un
207
jour il nous tien compagnie. IL a gardé dans ses
pensées le retard que j'ai eut . Ce jour là il faut
recouvrir une maison avec des tuiles, pour les
monter sur le toit, on fait la chaine en se les
lançant. C'est un apprentissage comme un autre,
et le patron me place entre la camion et la
première niveau permettant de lancer les tuiles
a l'étage du dessus. La distance entre le camion
et mon point de rattrapage est de 10 mètres en
descente, ce qui augmente le poids de la tuile .
Je la réceptionne sans grand mal et la relance
vers le couvreur qui se trouve sur le toit de la
maison, celui ci la repasse a un autre un peut
plus haut. Tous se déroulent sans problème mais
le patron trouve le rythme morose et augmente
la cadence . Je rattrape les tuiles tant bien que
mal . Une première tuile tombe de mes mains et
se fracasse au sol. le patron se met en colère et
me dit,
- Tu n'arrives pas a rattraper les tuiles, mais qu'as
208
tu dans tes mains ?
Je ne répond pas mais garde dans mon esprit
une petite vengeance. Le rythme continue de
prendre de la vitesse. Le patron , du camion
augmente la vitesse de sa lancé, ce qui donne
un sur poids a la tuile. Comment le ralentir ?
Je place ma main droite en forme de point , et
au lieux d'amortir la venu de la tuile je la cogne
dans son centre. La tuile se casse en son milieu.
Le patron furieux me dit ,
- Tu resectionnes mal les tuiles, tu ne peux pas
faire attention. Cela fait 2 tuiles de cassé, je
ne pourrais maintenir le prix de la couverture
et tout cela a mes frais.
Je ne répond pas et le laisse continuer de lancer
les tuiles a une vitesse de plus en plus vite. Cette
méthode est bonne pour endurcir le récepteur
mais les douleurs provoquent en moi une
réaction digne d'une réplique. Je reforme mon
poids et la tuile se casse en son milieux. Le
209
patron devient furieux.
- Tu ne peux pas attraper les tuiles pour qu'elles
cassent ?
- Patron elles viennent trop vite les tuiles.
Sa figure rougi a telle point que son esprit de
gagnant change de comportement.
- Bon, vient sur le camion, c'est toi qui me
lance les tuiles.
L'on change de place et je lui lance les tuiles
avec un surplus de vitesse ce qui augmente le
poids de la tuile , de la même manière qu'il me
la fait. A la place ou il se trouve, il faut relancer
la tuile a l'étage , ce qui fatigue. Au bout de 20
recepions, le patron arrête le travail et dit,
- Faisons une pause, car après cela il faut que
je retourne sur un autre chantier.
Lorsqu'il eut quitté le chantier, un houf collectif
nous entour.
La fin de l'année approche, comme prévu les
apprenties et le manœuvre nous chargeons le
210
camion avec les vieilles gouttières en zinc pour
les apporter au ferrailleur. Sur la benne du
camion il n'y avait plus de place. J'accompagne
le patron chez le ferrailleur et en passant sur la
balance un poids de 5 tonnes est donné.
Deux jours plus tard le partage se fait. Nous
les apprentis nous n'avions droit a aucune
portion du gâteau car nous n'avions pas une
année de présence dans l'entreprise. Pour
temps pour chercher les vielles gouttière dans
les tas de grava des chantiers on était bon.
J'aurais aimer avoir un surplus de salaire
pour acheter a mes frères er sœurs quelques
petites bricoles et les placer sous le sapin de
Noel. Par contre, mes parents ne m'avaient pas
oublié, je reçu une boite de peinture a l'huile.
1966
211
Dans ce mois de janvier, on récolte un froid qui
nous glace la peau, nous endort en rentrant au chaud
mais nous protège des microbes de toutes sortes.
Voila février, ce petit mois qui parait bien loin et
interminable.
Pour mars le mois de mon anniversaire, mon
père m'achète un vélomoteur rouge de marque
mobylette. Mon impatience arrive enfin a terme
je peu piloter ce que j'appelle une petite moto.
Mon collègue Jean Marie en a reçu une bleu,
qu'elle chance que nous avons, on pourra se
balader un peu partout. Justement, il faut que je lui
montre où habite ma tante a son chalet en Suisse.
Pour cela, je demande a ma mère qu'elle lui fasse
part de ma proposition. Suite a cette requête
j'obtient le droits de lui rendre visite un jour de
printemps.
Au collège d'enseignement Technic, je me trouve
parmi les premiers. Ce que me donne un plus dans
mon entourage. Mes parents en sont fière et mon
212
patron aussi. Comme ce dernier est le président de
la chambre d'artisanat d'Alsace cette remarque le
gratifie.
Il arrive qu'un prof manque, avec mon expérience
de l'école scolaire, je termine les heures au cinéma
de la gare. Le cartable et mon grand T sont rangé
dans les consigne automatique . Jean Marie ne
vient pas avec nous et retourne chez sa mère qui
habite dans la citée d'urgence , en face de notre
patron. Heureusement que le patron ne l'a pas
remarqué car normalement nous dûmes retourner
dans l'entreprise quant l'on n'a pas cour.
A SUIVRE au 8/15 page 213
le roman est en construction.
JJM
Auteur Jean Jacques Mutz.
A ce jour, 04 01 2022, 164 707 lecteurs.
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A ce jour, 08 05 2024, 194 368 lecteurs.
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