Le printemps d'un homme et d'une femme
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- Je te remercie beaucoup Stéphanie, pour ce que tu fais pour moi
je continue mes recherches et te donnera de mes nouvelles.
Cela me remonte le moral de pouvoir te parler. Tu as quel âge
Stéphanie ?
- Je suis née en 1951 et toi ?
- Pareille comme toi Stéphanie et quel mois ?
- Au mois de Janvier le 20.
- Moi c'est au mois de mars le 10, encore une bonne année et
6 mois et on sera prêt pour notre majorité. Dire que pour Cécile
elle l'aura au mois de février prochain le même jour
que toi mais dans 6 mois.
L'on se fait un au revoir puis je reprend la route de Mulhouse
le coeur vide mais plein d'espoir, je suis persuader que je vais
la retrouver.
Le dimanche je rend visite a ma sœur car elle a fait part a mes
parents qu'elle a une chose importante pour moi. Il me tarde de
savoir de quoi il s'agit au juste ?
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Me voila confiant et prêt de mon beau frère qui me demande de
prendre place . Puis il me dit d'un air enchanté,
- Tu sais Marc, Cécile a perdu, elle savais qu'elle ne devais tomber
enceinte donc ce qui lui arrive est de sa faute.
- Non Pierrot, ce n'est pas de sa faute, on était a deux et je suis
prêt a assumer notre avenir malgré que je dois faire mon
service militaire pendant 12 mois.
- Personnellement je ne sais dans quelle maison de filles mère
elle a été muté. Je suis incapable de recevoir de ses nouvelles, je
suis tenue pour responsable comme je me suis porté garent pour
qu'elle reste vierge. La DDASS m'a fait comprendre cela ainsi que
les service des pupilles de la nation. Comme mon père était un
harki originaire de la Kabylies, notre famille m'a aussi fait des
remarques.
- Vous avez un drôle de raisonnement dans votre famille, moi je n'ai
fais opposition a ce que tu maries ma sœur n'y mes parents, pour
quelle raison vous comportez vous ainsi ?
Il me regarde d'un air songeur, avec dans les trais de son visage un
sourire moqueur.
- Au faite Marc, je te donne l'argent que je te dois comme cela nous
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somme quitte. De bon compte font de bon amis.
- Je te dit merci Pierrot.
Je quitte cette endroit un peu frustré mais je garde dans mes pensées
les intentions de retrouver Cécile. En premier je me dirige a la maison
des filles mère a Modenheim dans le Haut Rhin, le lundi matin car je
travail l’apprêt midi. Devant cette grande battisse en grée des Vogues
je me sent tout petit. Elle est couverte de tuiles plate. J'ai l'impression
de me trouver devant une prison. Toutes les fenêtres sont délimités
par des barreaux.
Je frappe un bon coup sur la grande porte d'entrée avec l'aide d'un
loquet de fer forgé mis a disposition. Une personne féminine habillé
en bonne sœur regarde par un petit judas, comme a Ferrette.
- Vous désirez Monsieur ?
- Bonjour ma sœur, l'aimerai savoir ci ma belle sœur Cécile se trouve
dans votre établissement ?
- Qui ait vous monsieur ?
- Je suis Marc, et je recherche ma belle sœur Cécile.
- IL n'y a pas de Cécile qui vient d'arriver. Ici vous devez posséder
un papier signé du juge d'instruction pour avoir le droit de rendre
visite a une personne car ici les règlements suivent ceux d'une
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maison de redressement pour les filles mère.
- Merci ma sœur et bonne journée.
Une adresse a effacer . Demain je chercherai autre part.
Le lendemain matin je me dirige vers la maison du dispensaire de
Mulhouse qui se trouve au Rébergue pas loin du Zoo. Pour y entrer
pas de difficulté, je passe entre deux tours qui me donnent
l'impression de rentrer dans un petit château. Je poursuit mon
avancé et arrive dans un parc ombragé. Ce lieu me parait chique ,j'en
suis enchanté. Une jeune fille au ventre bien dimensionné vient a ma
rencontre.
- Bonjour monsieur, que puis je pour vous ?
- Bonjour mademoiselle, j'aimerai savoir ci une nommé Cécile vient
d'arriver dernièrement ? Je la recherche car je suis son beau frère et
les bonnes sœur où elle se trouvais l'ont muté dans un autre
établissement sans nous avertir.
- Je connais toutes les filles future maman de cet établissement, aucune
Cécile ne se trouve ici. De quel endroit vient elle ? Je peu demander
aux autre filles ci éventuellement elle connaissent une Cécile.
- Elle vient de l'orphelinat des bonnes sœurs de Ferrette
mademoiselle.
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- Attendez quelques instant.
Je patiente, puis cette jeune femme revient vers moi.
- Monsieur, il n'y a pas de fille de l'orphelinat de Ferrette
ici par contre il se peut que selon la volonté parental
elle a été muté dans une autre région. Cette action
consiste d'éloigner les filles mère pour éviter de
retrouver son compagnons. C'est leurs habitudes de
procéder ainsi.
- Merci mademoiselle, je cherche autre part, il faut que
je la retrouve.
Le temps a passez bien vite, je ne dois perdre de temps
pour travailler dans l'usine cet après midi. Je cherche ma
voiture stationner dans une rue pas loin du dispensaire, et,
la retrouve écrasé par un camion. Le chauffeur eut perdu
le contrôle.
Pas de chance, la caravelle ne roule plus le dommage
est important. Rien ne sert de courir, je suis en retard ça
c'est certain. Je fais les papiers nécessaire pour la
déclaration a l'assurance avec le conducteur du camion.
Plus de locomotion, je ne peux retrouver Stéphanie pour
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lui donner de mes nouvelles sur la suite de mes
recherches.
Un copain de mon quartier me prête une P60 Simca.
La conduite n'est pas la même mais ça me permet de
retrouver Stéphanie le samedi matin. Je m’arrête a la
boulangerie et y rentre. Je ne suis pas seul car de
nombreuses personnes font la queue en attendant leur
tour. Enfin me voilà au premier rang, Stéphanie me fait
un signe de la tête, je lui dis,
- Deux parts de tarte aux prunes s'il vous plaît
mademoiselle.
Elle me prépare ma commande, puits l’emballe
minutieusement et me dit le prix.
- Ça fait 2 francs monsieur.
Je lui donne l'argent en pièces puis remarque en
sortant que la bonne sœur qui ma interrogé au chalet
se trouve derrière moi , je la croise.
Nos regards se tutoient comme des rayons de
provocations. Je l'évite de peur qu'elle m'ensorcelle.
Je retrouve ma voiture et attend patiemment jusqu’à
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ce que la cloche de l'église sonne midi, a cette heure là ,
Stéphanie fini son travail .
Personne ne sort, la porte de la boulangerie se ferme
et le rideau de la vitrine est tombè.
Flûte, je n'ai pas fait attention, a la sortie de Stéphanie
et ne l'ai vue. Est elle monté au chalet a pied ? Ou y
a t'il une autre porte de sortie ?
Je sort de la voiture et fais la tour du pâtés de maisons .
Plus personne dans les rues aucune ne brise ma vue, je
rentre dans la voiture P60 et prend la route qui monte au
chalet des bonnes sœurs.
Ouf, la voila, elle marche a grand pas . je l’accoste et lui
dis,
- Stéphanie, c'est moi Marc.
- Je n'ai pas vu ta voiture, tu en as une autre ? C'est
pour cette raison que je suis sortie par la porte de
l'arrière de la boulangerie.
- Vient rentre dans la voiture je t'accompagne jusqu'au
chalet des bonnes sœurs.
Stéphanie entre dans la P60 et me regarde inquiète.
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- Il faut éviter de me contacter, un remue ménage
bouleverse le chalet de l'orphelinat, un vrais branle
bas de combat.
- D'accord Stéphanie je te laisse la ci tu veux je ne
monte pas plus aussi prêt du chalet. Je te donne
des nouvelles sur mes recherches qui n'ont aboutie
a rien. Je suis passé dans deux maisons de filles
mère et personne du prénom de Cécile ne fut admise
dans les établissements. On laissera passer quelques
semaines puis je revient pour prendre de tes nouvelles.
- Entendu Marc, tu as raison, mais où est ta voiture
décapotable ?
- Elle est partie comme épave, un camion me la défoncé.
On ne prend pas le temps de manger ensemble les
tartelettes de prunes. Je part seul sur le parking du
château de Ferrette et observe la ville. Le silence
entre dans Ferrette, plus un vide de bruits de circulation.
Dans l'usine où je travail, des manifestants bloquent
l'entrée car une grève a prit naissance. Les intentions
des syndicats revendiquent une augmentation de salaire
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et de meilleur conditions de travail.
Cette revendication ne trouve raison et dure plusieurs
jours les camarades ont voté pour continuer le blocage
jusqu’à obtention des revendications.
Il faut résister aussi longtemps que le patronna ne leur
donne raison.
Certaines personnes veulent travailler et pour parvenir
dans l'usine ils passent par la foret. Le caillassage des
bus entraîne des dégâts voir même des blessés.
Je n'apprécie cette manœuvre car le manque de revenu
freine mes ambitions. Je réside de retourner travailler
dans le bâtiment sur mon métier, comme couvreur
monteur de charpentes. L'entreprise que je contacte
me propose l'embauche. Je me laisse séduire par cette
proposition bien rémunéré et quitte l'usine et bon terme.
En déplacement je travaille dans la région de Ferrette
et le 15 décembre 1970 au soir, je m’arrête dans la
boulangerie pâtisserie avec espoir de contacter Stéphanie.
J'ai du mal a trouver une place pour me garer car la
clientèle est nombreuses. Derrière le comptoir je ne
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remarque pas Stéphanie, qui d’habitude se trouve devant
le stands des pâtisseries. Cette absence m’intrigue. Je
patiente et attend mon tour puis demande a la personne
qui sert,
- Bonsoir Mademoiselle, j'aimerai 3 tartelettes aux
pommes.
- Bonsoir monsieur, je vous les emballe avec du papier,
ou les place dans un carton d’emballage ?
- On vas les manger de suite, du papier nous suffit
mademoiselle. N'est elle pas là Stéphanie ?
- Non monsieur, elle n'est plus là et Stéphanie ne
reviendra plus.
- Votre réponse me trouble, a t'elle eut un accident ?
- Non monsieur, elle a fait une fugue avec le pâtissier.
Je part avec comme renseignement trois tartelettes de
pommes que nous dégustons dans la voiture avec mes
camarades d'équipe.
Ma déception grandit, des questions trottent dans ma
tête, pour quelle raison a t'elle quitté l'orphelinat des
bonnes sœurs avec le pâtissier ?
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Janvier 1971, une nouvelle année ou j'aurai ma majeurité.
Mais aucune trace de Cécile, cela me rend triste. Il faut
que j'oublie cette défaite. Je me pas me laisser aller.
J'attend avec impatience la convocation qui m'oblige de
faire mon service militaire. Cette attente me parait
interminable, mon souhait serait que l'armée ma oublier.
L'hivers est rude, et janvier parait interminable, arrive le
mois de février, je commence a aimer les saisons. Le
fait d'avoir retrouvé du travail dans le bâtiment me
redonne du moral. Je passe mes fin de semaine dans les
balles de la région. Beaucoup de jolie filles dansent avec
moi, je ne suis pas égaré au contraire.
Le téléphone coupe, a t'il surchauffé ? Je tente de
rappeler Véronique, et fais son numéro, la sonnerie
commence son résonnement, une fois, deux fois, trois
fois,
- Qui c'est moi Véronique, je suis la on a été coupé.
- Dois je continuer mon histoire Véronique ?
- Oui Marc, c'est bon j'enregistre.
Plus aucune nouvelle de Stéphanie et de Cécile.
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Mon beau frère ne me dit pas grand chose et ma sœur
nom plus. Je continue de faire la bringue avec mes
copains les fin de semaine pour oublier ma peine
sentimentale.
Un soir de janvier, dans un balle costumé de la région,
je rencontre une personne qui m'accorde son attention
et sa fidélité.
A la fin du mois de février, je reçois la convocation pour
faire le service militaire dans la région pour une période
de 12 mois a partir du mois de mars 1971.
Je n'ai plus besoin de la voiture et tente de mettre en
vente la P60 qui m'appartint depuis que je l'eu acheté
a mon collègue. Ma sœur eut écot de mes intentions et
demande,
- Marc, veux tu nous vend la voiture P60 tu n'en as plus
besoin a l'armé.
- Tu as raison ma sœur, je vous la vend pour 600 francs
et tu me donnes 12 x 50 francs a chaque mois jusqu’à
la fin de mon service militaire.
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- Ça c'est une bonne idée Marc,on est de ton a vie et nous
donnons notre accord Pierrot et moi .
Ensemble, nous concluons cette vente.
Début mars je commence mon service militaire Chez les
hussards a Altkirch, quelle veine, je reste dans la région.
Tous se déroulent bien, je m'adapte avec facilité et écrit
régulièrement a mon amies. Les lettres arrivent toutes. La
poste fonctionne dans la région.
J'ai ma majorité et le mois de mars se termine. Ma sœur
me fait part des premiers 50 francs comme convenu.
Avec le peu que l'on nous donne comme solde, 25 francs,
cette somme d'argent est nécessaire.
Je n'ai plus de nouvelle de Stéphanie ni de Cécile, et je
pense a la venue de l'enfant que vas mettre au monde
Cécile. Me voila au mois de d'avril 1971. Dans mes
pensées trotte une certaine nostalgie sur le passé et
surtout pour Cécile. Pourtant mon amie a tout pour
plaire.
Arrive la fin du mois d'avril, je rentre en permission et
retrouve ma sœur pour lui demander,
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- Bonjour Fabienne, je viens vous rendre visite pour
recevoir mon du comme c'est convenu, les as tu
préparé les 50 francs Francs ?
Le beau frère me dit d'un air dominateur,
- Dans notre coutume, on doit donner au père de la fille
a marier un bien, comme je suis l’aîné et l’héritier de
la famille c'est moi qui dois le recevoir. Tu as dépassé
les règles de nos coutumes et tu as fait un enfant a
ma sœur , c'est comme si tu es marie, donc tu me
dois un bien. De ce fais la voiture devient le bien
que tu me dois.
A cette réflexion je n'y attendais pas. Je suis comme
frappé par un obstacle de contradiction. Je me trouve
sur une direction où la réalité se met a jour sur la
disparition de Cécile. Pierrot doit en connaitre plus
qu'il ne dévoile, il dois savoir où se trouve Cécile ?
Je coup cour a ces remarques et dans l'espoir d'en
savoir un peu plus sur sa sœur et l'enfant qu'elle
porte. Je reprend du courage pour la retrouver.
- Pierrot l’enfant est il né ?
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- Oui, au début du mois de mais, l'enfant, une fille
est morte a sa naissance.
Cette remarque me frappe un bon coup, serais une
chance ou plutôt une déception ? Je m'intrigue sur la
santé de Cécile,
- Comment vas Cécile ?
- Elle vas bien, dans deux mois elle se marie a un
coussin Kabyle.
Une seconde clac frappe mes pensées, elle vie ce qui
est encourageant mais son mariage me décourage. Je
pers mes reperds.
- Mais où se trouve Céline ?
- Je ne sais pas et je n'ai pas a te le dire.
- Est elle en bonne santé ?
- Oui, elle a bien récupéré.
Ma sœur me dit,
- Tu sais Marc, le cousin devait faire l'armé en Algérie,
le fait de marier une française lui donne la double
nationalité et il n'a plus besoin de faire l'armé en
Algérie, ni même en France trois jours de préparation
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son suffisance.
Il ne manquais plus que cette remarque pour me faire
comprendre que le dindon de la farce c'est bien moi et
Cécile. Pour moi ces jeux de mots ne fortifie nos
relations, depuis là, je ne rencontre plus mon beau frère
et ma sœur.
Le téléphone vient de couper une seconde fois. J'arrête
de poursuivre l'histoire, je suis bien remonté mais
maîtrise mes réflexions, je me retrouve dans le passé .
Deux minutes s'écoulent cela devient une éternité.
Bon je patiente, puis le téléphone sonne de nouveau.
- C'est Véronique, on nous a coupé Marc mais j'ai
réussie a tout enregistrer.
- Véronique, pourrais tu me faire parvenir le témoignage
de Cécile et où elle habite ?
- Je sais Marc qu'elle a 5 enfants avec son mari et
qu'elle porte un nom de famille originaire kabyle.
- Mais, où habite t'elle ?
- Je me réserve cette réponse Marc, plus tard, selon
sa réponse et son accord je te ferais part de son
adresse.
- Je patienterais Véronique, toute réponse de ta part
sera la bien venu.
Suite au 8/10
Le roman est en cour de construction, des changements
peuvent suivre.
Auteur Jean Jacques Mutz écrivain amateur.
La ville de Ferrette existe dans une région de l'Alsace
appelé Sundgau, l'histoire est prise sur des faits passés
sans vouloir toucher les habitants de Ferrette, ce
n'est que de l'imagination. Petite anecdote, ce sont les
lutins de la crotte de Ferrette qui mon raconté l'histoire.
A ce jour, 18 08 2024, 200 535 lecteurs. A ce jour, 10 01 2025, 203 690 lecteurs.
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